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La Fusariose du palmier a huile

La fusariose est une maladie courante des végétaux, due à fusarium oxysporum f. sp.elaeidis
(FOE), Est la plus gave de cette cultture en Afrique parfois de l'animal, causée par certains
champignons décomposeurs couramment présents dans les sols, du genre Fusarium mais
ayant dans ces cas un développement parasitaire.

Il existe de nombreuses espèces de fusarium, dont certaines seulement sont pathogènes et/ou
sont susceptibles d'émettre des mycotoxines (fusariotoxines en l'occurrence), posant
problèmes en agriculture ou en médecine humaine et pour l'industrie agroalimentaire.

Il n’existe aucun moyen de lutte chimique satisfaisant pour lutter conte cette maladie. Mas de
recherche récentes sr les mécanismes de défense de la plante en réaction à F.Of. Sp. Elaeidis,
avec production de phytoalexines, laissent entrevoir la possibilité de nouvelles méthodes de
lutte.

Symptômes
L’expression de la maladie est extrêmement variable ; elle dépend de l’âge de la plante, du
niveau d’infection, de la sensibilité du matériel végétal et des facteurs du milieu

.Symptômes typiques

Les feuilles basses se dessèchent, le rachis se casse aux tiers environs à partir de la base et les
feuilles pendent le long du stipe. Les jeunes feuilles ont une croissance ralentis, deviennent
jaune verdâtre et sont souvent rabougris. La section des pétioles des feuilles basses présente
parfois des fibres brunes.

Symptômes chroniques

Souvent, les palmiers atteints de symptômes typiques ne meurent pas, les feuilles sèches
tombent puis le palmier émet deux, trois où quatre flèches qui s’ouvrent très lentement ; le
stipe se rétrécit et prend l’aspect d’une pointe de crayon

Sur palmiers de 1 à 4 ans

La maladie se manifeste par le jaunissement puis le brunissement d’une feuille moyenne de la


couronne. Ces symptômes gagnent les feuilles voisines de même niveau, puis les feuilles
basses.

Propagation
Les fusarioses persistent l'hiver dans le sol ou dans les grains infectés, les paillettes ou restes
de récoltes au sol. Une forte humidité et un temps chaud favorisent la maturation des
périthèces sur les résidus de culture de l'année antérieure (notamment si elle était déjà
contaminée) avec émission d’ascospores. Le vent dissémine alors les spores. Ceux qui
germeront sur la floraison (si l'hygrométrie est proche de 100 % durant deux à trois jours,
avec germination la meilleure à 20 - 25 °C) coloniseront alors les fleurs, puis les glumes et les
épis.
Incubation des spores : 3 à 5 jours (selon les conditions extérieures).

Traitement [
Une approche préventive en amont, c'est-à-dire aux champs, consiste à entretenir une rotation
des cultures, des sols équilibrés et à planter des végétaux génétiquement diversifiés, et
adaptées au sol et aux microclimats locaux. Ne pas replanter deux années de suite la même
espèce sur un site touché, ou y développer une jachère et ne pas irriguer ni arroser au moment
de la floraison, utiliser des outils de semis et de récolte désinfectés et récolter en période la
plus sèche possible semblent être des moyens de limiter les risques.

Si une culture a été contaminée, une bonne gestion des résidus est recommandée (ex: broyage
fin et enfouissement partiel (déchaumage, ...) pour accélérer leur biodégradation [1]). Un sol
riche en biodiversité est réputé moins favorable aux attaques fongiques de ce type.

Des pesticides (fongicides) existent, prescrits par leurs fabricants au moment de la floraison
(pour les céréales, afin de protéger le futur épi) ; les triazoles limitent la fusariose sur épis et
donc l’accumulation de toxines dans la plante, mais les strobilurines semblent moins efficaces
sur le genre Fusarium.

Les associations culturales doivent tenir compte du risque de fusariose.

Les moyens de luttes


Amélioration de la résistance

La différence de comportement sur le terrain en liaison avec l’origine du matériel végétal ont
amène à retenir ce critère dans le programme général d’amélioration du palmier à huile, basé
sur la sélection récurrente réciproque. La reproduction des symptômes de la maladie en
pépinière, par l’inoculation artificielle, a permis démettre au point un test précoce pour
apprécier la sensibilité des croisements. Ce test est effectué à raison de 160 plantules par
croisement (huit répétitions de vingt plants) ; chaque année, 600 à 700 croisements différents
sont testés.

Réglementation
Divers pays et collectivités (dont l'UE ou la France [2]) ont fixé des teneurs maximales à ne pas
dépasser pour divers produits. Ces teneurs maximales varient selon la fusariotoxine, mais
aussi suivant le produit alimentaire, selon qu'il soit donné à des adultes ou à des enfants, ou à
des animaux.

Par exemple, en Europe, les teneurs maximales en toxines dans les denrées alimentaires ont
été publiées (règlement 1881/2006). Cependant les limites pour les toxines T2 et H-T2 étaient
encore en cours de rédaction mi-2009. En alimentation animale, il n'existe que des teneurs
maximales recommandées (recommandation 2006/576 du 17 août 2006) et qui ne concernent
que les animaux les plus sensibles.

Cette maladie est connue aux Maroc depuis 1898. Depuis son apparition, ce seul pays a subi
une perte de plus de dix millions d’arbres.
Les moyens de lutte curatifs contre ce fléau sont peu efficaces. Les seules méthodes
préconisées sont:

 la prévention consistant à limiter les échanges de matériel végétal entre palmeraies,


 la lutte chimique (traitement à l'iprodione coûteux mais à effet immédiat),
 la lutte génétique par la sélection de variétés résistantes (en entretenant une diversité
génétique de manière à ne pas faciliter les mutations adaptatives et expansions
géographiques du champignon).

Ordres : polyporales
Famille ; ganordemataceae
Ganoderma est un champignon du sol, un pourridié, ganoderma boninens provoques de pertes
importantes et constittue un frein majeur à la durabilité des replantations en Afrique et en Asie
du sud-est. Certaines pratiques culturales-travail du terrain avant la replantation, éradication
des palmiers malades en cours de culture- en réduisent l’incidence.

Symptômes : une pourriture basale du stipe et le jaunissement de la couronne foliaire

Sommaire
 1 Symptômes
 2 Propagation
 3 Écotoxicologie
 4 Coûts et conséquences
 5 Traitement
 6 Réglementation
 7 Cas particuliers
o 7.1 Notes et références
 8 Voir aussi
o 8.1 Articles connexes
o 8.2 Bibliographie

Bibliographie [

 « Mycotoxines, partout, nulle part : Comment savoir ? »Édition spéciale du GLCG,


N°2 de juillet 2007(OMAFRA (Canada))
 règlement 1881/2006 de la Commission du 19 décembre 2006 portant fixation de
teneurs maximales en certains contaminants dans les denrées alimentaires. JOEU L22
-24
 Recommandation de la Commission européenne (2006/576/CE) du 17 août 2006 sur la
prévention et la réduction des

Toxines du Fusarium dans les céréales et produits céréaliers JOUE L229/7-9

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