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plantation, entretien
Plantation d'oeilleton d'artichaut. Les besoins en eau de l’artichaut nécessitent la mise en place
d'une cuvette pour optimiser l'arrosage.
Les besoins en eau de l'artichaut sont importants. Veiller toutefois aux excès qui peuvent entraîner la
formation de pourriture.
Idéalement l'eau d'arrosage ne doit pas être trop froide ni trop calcaire.
L'artichaut a besoin d'un apport régulier en eau durant tout l'été. L'important étant de ne pas faire
sécher la terre entre deux arrosages. Une paillage peut aider à garder cette fraîcheur.
Arroser une fois par semaine en été pour arrêter totalement pendant l'hiver.
Le manque d'eau chez l'artichaut entraîne une mauvaise qualité des têtes. Il a besoin de beaucoup
d'eau pour se développer au mieux.
Engrais et fertilisation
L'artichaut est une plante potagère très gourmande qui a besoin d'un apport de fumier avant et
pendant sa culture ainsi que d'une fertilisation foliaire afin de se développer au mieux.
Très gourmand, l'artichaut exige un sol nourri avant sa plantation et une fois par an, ainsi qu'un
apport foliaire tout au long de sa croissance. Il a principalement besoin de potassium et d'azote.
Si l'artichaut manque d'azote les feuilles peuvent jaunirent, se nécroser et sécher par la suite. La
plante a du mal à se développer et est plus sensible aux attaques de champignons. Une carence en
potassium entraîne un jaunissement du bord des feuilles et une sensibilité aux maladies.
L'année précédent la plantation, apporter du fumier pour enrichir le sol. Pendant la culture et jusqu'à
la récolte une fertilisation foliaire par poudrage peut être effectuée.
Avant la plantation, enfouir dans le sol du fumier. Cette opération peut être renouvelée une fois par
an. Pendant la culture, et ce jusqu'à la récolte, poudrer le feuillage d'un fertilisant foliaire à base de
lithothamne toutes les 3 semaines.
Du fumier par enfouissement avant la plantation puis une fois par an. De la poudre de roche
volcanique pour le poudrage des feuilles (à alterner une fois sur deux avec le lithothamne).
Les artichauts se récoltent lorsque les écailles de la tête se cassent quand on les penche vers
l’arrière. La production s’étale sur plusieurs semaines, les très jeunes étant consommés crus, les
plus avancés cuits à la vapeur.
Les artichauts plantés au printemps fructifient dès le mois d’août si vous apportez un bon engrais
lors de la préparation du sol et si vous arrosez sans
excès.
Si la production est abondante, laissez quelques têtes s’ouvrir complètement. Les fleurs ainsi
obtenues sont très décoratives sur pied comme en bouquet et peuvent même être mises à sécher.
Chaque pied d’artichaut donne en général une grosse tête, plus quelques inflorescences situées en
dessous, tout autour. La récolte intervient lorsque les bractées qui forment la tête commencent à
s’écarter les unes des autres au sommet du capitule.
Avec un couteau, coupez la tête de l’artichaut et un morceau de pétiole long d’une dizaine de
centimètres, si vous ne le consommez pas tout de suite. Sinon, vous pouvez vous contenter
d’imprimer un mouvement de bascule pour détacher la pomme du pétiole.
Les tiges qui ont porté les inflorescences seront coupées juste avant l’hiver, à leur base. Il est bon
aussi de renouveler la plantation tous les trois ou quatre ans maximum, en arrachant les pieds ayant
fructifié et en les remplaçant par de jeunes œilletons.
Pour obtenir de plus grosses têtes d’artichauts, percez la tige de part en part, trois ou quatre
centimètres en dessous de l’inflorescence, à l’aide de petits morceaux de bois longs de quelques
centimètres. Faites cette opération lorsque le capitule est déjà bien formé.
Espèces et variétés
• ‘Épineux’ : pour les palais délicats, est produit en Italie et dans la région niçoise. Il doit son
nom, paradoxal pour une variété tendre, à l’extrémité épineuse de ses bractées.
• ‘Gros camus de Bretagne’ : est le plus gros des artichauts, le plus connu aussi. Il est très
répandu dans l’ouest de la France.
• ‘Gros vert de Laon’ : à feuilles pointues, est cultivé dans le Nord et dans l’Est en raison de
sa résistance au froid. Ses petits capitules lui valent le surnom de : “tête de chat”.
• ‘Macau’ : est au Sud-Ouest ce que ‘Gros camus de Bretagne’ est à l’Ouest. De même
qualité gustative, cette variété se différencie par son feuillage plus clair.
• 'Vert globe’ : variété rustique de taille moyenne, résiste bien au froid. Il est excellent cru ou
cuit.
• ‘Vert de Provence’ : variété très cultivée dans le Midi, peut se manger cru, à la poivrade.
• ‘Violet de Provence’ : avec sa petite tête violette, donne davantage de capitules que les
autres artichauts. Il est très cultivé dans la région méditerranéenne et souvent vendu sur les
marchés sous le nom d’artichaut bouquet. Il est succulent cuit ou cru.
• ‘Salambo’ : variété goûteuse produite dans le Roussillon, est réservé aux régions les plus
généreuses en soleil.