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Un moyen simple facilitant la rotation consiste à diviser le potager en quatre parties: A,B,C et D.
Moutarde Phacélie
• Différentes catégories:
– Les pollinisateurs : ils sont essentiels à la reproduction des plantes, ce sont des
hyménoptères (abeilles, bourdons…), des mouches (syrphes, bombyles…), des papillons,
des coléoptères…
– Les décomposeurs : ils sont capables de dégrader la matière organique.
– Les prédateurs : ils régulent les populations de nuisibles, ce sont des arthropodes
(araignée et insecte) et des coléoptères (coccinelle). Ils y a aussi des oiseaux, hérissons,
reptiles…
– Les parasitoïdes : ils se développent aux dépens des hôtes et provoquent la mort. Ce
sont surtout des hyménoptères (petites guêpes) et des mouches.
– Les micro-organismes pathogènes : bactéries, champignons, virus, infectent leur
hôte, ce qui provoque son affaiblissement, voire sa mort.
Les auxiliaires du jardin
Auxiliaires Cibles
Coccinelles (larves et adultes) Pucerons
Chrysopes (larves) Acariens, cochenilles, pucerons
Acariens prédateurs Acariens, cochenilles, pucerons
Prédateurs
Syrphes (larves) Pucerons
Mésanges Chenilles, pucerons, mouches
Hérissons Escargots, vers, insectes
Les auxiliaires du jardin
• Comment attirer nos alliés au jardin?
– Des haies fleuries : le sureau, le noisetier, le charme ou le buis servent d’habitat pour un grand
nombre d’insectes, d’oiseaux ou de mammifères.
– Des arbres isolés : le tilleul, par exemple, attire des auxiliaires comme les pollinisateurs.
– Des îlots d’herbes hautes : où poussent quelques plantes sauvages (trèfles, marguerites) ainsi
que des espaces fleuris au printemps et en fin d’été, qui apporteront le pollen nécessaire aux
polinisateurs.
– Des plantes grimpantes : le lierre, par exemple, attire de nombreux butineurs et auxiliaires.
– Des paillis et litières de feuilles mortes servent d’abris aux lombrics, cloportes, milles pattes…
– Des murets et des tas de pierres abriteront les lézards, hérissons, araignées, crapauds…
– Des hôtels à insectes attireront une multitude d’auxiliaires.
– Des nichoirs et des mangeoires protègeront nos oiseaux pendant la période hivernale.
– Des points d’eau : vont permettre aux animaux de boire en période sèche, bassins, mares…
Le paillage
• Le paillage est une technique qui consiste à recouvrir le sol de matériaux
organiques, minéraux pour le nourrir et/ou le protéger.
Broyat de Similaire à l’écorce de pin, sans l’acidité Se décompose plus rapidement que le pin (1 an),
branches meilleur sous-couche
Tonte de gazon Séchée, très bon paillis en fines couches Si elle est trop humide elle peut brûler les plantes
et contenir des graines qui pourraient germées a
posteriori
Feuilles Excellent paillis S’envole facilement les premiers temps
mortes
Paillette de lin Retient l’eau et fertilise le sol rapidement Se décompose vite, peut contenir des graines et
former une croûte perméable
Fève de cacao Bon fertilisant Odeur parfois forte, se décompose très vite
Pouzzolane Esthétique, matériau local Paillis minéral, pas d’apport nutritif pour le sol
L’hôtel à insectes
• Les insectes auxiliaires sont très utiles pour lutter contre les parasites du jardin, leur fournir un abri destiné à les
attirer, les retenir et qui leur permettra de se reproduire.
• Le principal critère à prendre en compte est l'emplacement de l'abri :
– De préférence au Sud ou au Sud-est, avec un toit imperméable pour le protéger de la pluie, et surélevé
d'au moins 30 cm pour le mettre à l'abri de l'humidité du sol. L'endroit choisi devra être à proximité de
fleurs sauvages ou cultivées, afin que les insectes aient un accès facile à leur nourriture.
• Quels matériaux pour quels insectes ?
1. Paille ou bois : bien abrité, ce matériau pourra accueillir les jolies chrysopes, dont les larves se nourrissent de
pucerons, cochenilles farineuses, aleurodes (ou mouches blanches), thrips ou œufs d'acariens.
2. Tiges de bambous : elles servent d'abri aux abeilles solitaires qui pollinisent les premières fleurs.
3. Pots de fleurs retournés et remplis de foin : cela attire les perce-oreilles qui aiment les nuisibles comme les
pucerons.
4. Planchettes de bois entassées derrière des plaques en métal : où viendront se loger des insectes xylophages
qui participent à la décomposition du bois mort.
5. Bûches percées : elles deviennent un abri très apprécié de nombreux pollinisateurs bien utiles comme les
abeilles et guêpes solitaires, dont les larves se nourrissent de pucerons.
6.Fagots de tiges à moelle : comme la ronce, le rosier, le sureau, offrent des abris idéaux pour les syrphes et
autres hyménoptères.
7. Briques : elles sont appréciées des osmies (abeilles solitaires)..
8. Planchettes bien rapprochées et abritées : elles attirent les coccinelles qui viennent y passer l'hiver. Leurs
larves consomment énormément de pucerons
L’hôtel à insectes
Le jardin en lasagne
Cette technique est applicable de février à avril :
Cette technique est efficace mais très consommatrice d'énergie (humaine pour rechercher beaucoup de matière
première, chaleur, CO2 dégagé par les buttes dans le processus de compostage) et d'eau. Ainsi, si vous pouvez
anticiper, et si votre sol n'est pas trop pauvre, il est préférable de démarrer son jardin sans travail du sol à
l'automne en couvrant simplement ses plates-bandes ou buttes de feuilles mortes, de paille ou de Bois Raméal
Fragmenté (BRF).
Le carré potager
• Installation du potager en carrés
Réalisez des châssis en bois de 1,20 m de côté et entre 20 et 30 cm de
haut. Vous pouvez remplacer le bois par des plantes, des bordurettes à
planter, des demi-rondins ou des fascines de châtaignier, pour un effet
médiéval. Exposez les carrés au soleil, dans un endroit dégagé et chaud.
Laissez entre chacun un espace de 80 cm pour les allées. Allées que
vous pourrez matérialiser par du gravier, des planches de bois, de
l’herbe, etc. Remplissez les carrés d’un mélange de terre et de terreau.
En terrasse ou en balcon, installez une couche drainante (un lit de billes
d’argile par exemple) au fond du carré et prévoyez l’écoulement de l’eau
en excès.
Au sommet : Mettez des plantes aromatiques méditerranéennes qui aiment pousser en plein soleil (le
romarin, la lavande, l’origan, le thym, la marjolaine, la sarriette, hysope, sarriette, fenouil).
Au milieu : Les plantes se sentent bien à cet endroit car elles profitent d’une chaleur et d’une humidité
modérées (l’aneth, la ciboulette, la sauge, le persil, l’ail, l’immortelle d’Italie, l’origan, la pimprenelle).
Au niveau inférieur : L’oseille, le cresson de fontaine, la bourrache, la menthe, le cerfeuil, la citronnelle, basilic
et la coriandre aiment bien l’humidité et l’ombre.
Au niveau de l’eau : La menthe aquatique, le cresson et l’oseille se sentent par exemple bien à cet endroit.
Bonnes associations de plantes
Rosier + Œillet d’Inde = Éloignent les pucerons.
Le séchage : Principalement pour les herbes aromatiques. Après la cueillette, étalez ou suspendez vos herbes
dans un local sombre, aéré et chaud (20-21°). Remuez les premiers jours, puis découpez les plantes en morceaux.
La stérilisation : Grâce à la chaleur > 112° les bactéries sont détruites. Cette température doit être maintenue
plus d’une demi heure en autocuiseur ou 2 h en stérilisation à la pression atmosphérique.
Dans l’huile : Autrefois, l’huile permettait de garder plusieurs mois les
légumes en leur donnant un parfum.
Aujourd’hui cette technique est utilisée pour parfumer les huiles aux
herbes aromatiques. Placer quelques branches fraîches dans 1 L d’huile
pendant une semaine, puis renouveler l’opération. Laisser reposer une
huitaine de jours et déguster.