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C’est dans ce discours que Jésus se révèle comme « le pain de vie ». Celui qui
comble la faim de l’homme, sa vrai faim, sa faim spirituelle. Il est le don
délicieux fait par le Père aux hommes.
Ce n’est pas ce que dit la Bible. Je suis navré mais cette représentation n’est pas
chrétienne. La Bible nous dit que Dieu veut que les hommes aillent à Jésus, afin
qu’ils soient sauvés. Dieu veut que les hommes soient sauvés, il est prêt à tout
pour cela.
Dieu n’est pas un juge impartial et froid, il n’est pas le grand horloger qui pèse
nos actes pour rendre à chacun selon sa justice. Disons le tout de suite : ce Dieu
ne vaut guère mieux que Zeus ou Jupiter.
Non, Dieu est le Père de toute bonté qui nous donne Jésus, comme ce qu’il y a
de meilleur. Pourquoi ? Parce que si Jésus n’étais pas venu, nous serions
toujours entrain de croire que Dieu est un juge intransigeant qui en réalité veut
nous jeter dehors.
En connaissant Jésus, nous connaissons Dieu, le vrai Dieu. Non pas celui de nos
représentations, mais le Dieu réel, et il n’y en a pas d’autre. Croire en Jésus,
c’est croire, contrairement à notre tendance naturelle, que Dieu nous aime. Qu’il
nous aime tel que nous sommes. Qu’il nous aime tellement qu’il veut nous
donner la vie.
Est-ce que nous mérions la vie éternelle ? Non. Est-ce qu’un enfant mérite le
pain que lui donnent ses parents ? Non plus.
C’est vrai, c’est totalement fou ! Dieu nous donne une vie que nous ne méritons
pas. Nous avons juste à le croire pour le recevoir.
Devant la mort, ce ne sont pas nos justices morales ou religieuses qui nous
garantissent la vie éternelle. C’est notre foi. C’est-à-dire la foi que nous posons
ici et maintenant : nous croyons que la mort n’est pas le dernier mot de Dieu,
parce qu’il est un Père qui ne veut perdre aucun d’entre nous !