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60%= 24 50% = 20
NOTA: ______
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DIRECCIÓ GENERAL FR_NA_CE_09
D’ORDENACIÓ I CENTRES DOCENTS
ESCOLES OFICIALS D’IDIOMES
PROVES DE CERTIFICACIÓ
2008-2009
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Pendant que les banques reçoivent les milliards des Etats, les pauvres remboursent leurs
microcrédits...
Et oui, c’est un peu le paradoxe, les grands banquiers responsables d’une catastrophe
financière sans précédent engrangent des centaines de milliards tandis que « les pauvres
remboursent toujours », c’est le titre d’un livre paru aux Editions Yves Michel. Les pauvres
remboursent toujours, mais pourquoi ? On pourrait s’attendre à une proposition inverse, plus
on est pauvre, moins on rembourse, la preuve, les subprimes, ces crédits immobiliers consentis
aux plus défavorisés des Etats-Unis d’Amérique.
Mais justement le micro crédit n’a rien à voir avec les subprimes
Rien. La Grameen Bank, la banque fondée par le prix Nobel de la Paix Mohamed Yunus, est
née dans le village bengladais de Jobra. Les emprunteurs de la Grameen Bank sont le
contraire de personnes assistées. On leur fait crédit, et on fait appel à leur ingéniosité et à leur
intelligence pour se sortir de la pauvreté. Les prêts sont généralement faits à des femmes, qui
valorisent leur travail. Autrement dit, elles investissent dans des projets qui sont une source de
revenus.
Là est la différence avec les emprunteurs des subprimes : ceux-ci avaient déjà un travail, et
leur possibilité de rembourser reposait sur le sort, sur la chance, et non sur le travail : c’est en
faisant le pari d’une hausse de la valeur de leur bien immobilier qu’ils pouvaient espérer
rembourser. C’est en faisant le pari de la spéculation et de la bulle immobilière qu’ils
pouvaient espérer rembourser.
Tandis que les emprunteurs de microcrédit font un pari sur leur propre travail.
Exactement. Vous connaissez la phrase du milliardaire Paul Getty : Quand vous devez 100
dollars à une banque c’est votre problème, quand vous lui devez cent millions c’est le
problème de la banque. Si vous êtes un gros emprunteur la banque sera extrêmement
aimable, vous fera des facilités, des moratoires, tout ce que vous voulez. En fait, la Gramen
Bank, la banque du microcrédit n’a connu qu’une période de difficultés : en 1998, quand il y
a eu les énormes inondations au Bengladesh : 80% des emprunteurs ont remboursé la
banque, et 20% ont perdu contact avec elle. Tout le problème de la banque a été de les
faire revenir vers elle, de les inciter à poursuivre leur activité, et au bout du compte à
rembourser.
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V F Corr.
5 Les demandeurs de microcrédits sont des parieurs qui comptent sur leur
chance. X
6 La Grameen Bank préfère concéder ses prêts aux femmes plutôt qu’aux
X
hommes.
7 Les personnes qui ont demandé des subprimes sont des personnes qui
pensaient que la maison qu’ils hypothéquaient allait pouvoir se vendre X
plus chère.
8 Selon Paul Getty, si votre dette n’est pas trop importante, les banques
X
vous donneront beaucoup de facilités pour la régler
9 Le seul problème de la Grameen Bank, c’est que 20% de ses emprunteurs
X
ont disparu sans rembourser parce qu’elle leur a accordé trop de facilités.
10 Les titulaires de microcrédits choisissent une partie du conseil X
d’administration de la Grameen Bank.
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ACTIVITÉ 3: (2x10=20)
Indiquez dans le tableau suivant (en le désignant par la lettre qui lui est attribué) le/s
texte/s où figure l’information qui vous est donnée (voir exemple 0).
TEXTE A:
Ces SDF qui vivent dans les bois (Article adapté du Parisien du 27 novembre 2008 (Vincent Mongaillard)
LA SOCIÉTÉ ne les voit pas : ces plus brisés des SDF sont cachés. À l’abri des regards, certes,
mais pas des températures négatives comme celles enregistrées en ce moment en France, de
l’alcoolisme, des maladies, de la solitude, de l’indifférence… Ils sont des centaines de SDF,
chassés des villes, à survivre dans les forêts, essentiellement en Ile-de-France, cauchemardant
dans une cabane d’infortune, une tente ou parfois même à la belle étoile.
Depuis un mois, trois de ces indésirables dont le nombre a augmenté ces derniers mois ont
perdu la vie dans le bois de Vincennes.
Christine Boutin, ministre du Logement, a annoncé le lancement d’une réflexion pour « voir si
on ne pourrait pas rendre obligatoire » l’hébergement des sans-abris qui refusent aujourd’hui
de rejoindre les lits disponibles dans les centres d’hébergement.
Ils se sentent davantage en sécurité au pied des arbres que dans les foyers, où les vols et les
agressions sont courants. Ils jugent aussi les conditions de vie plus dignes dans la nature que
dans un dortoir où ils demeurent encore souvent entassés. Ces campeurs de l’extrême sont les
plus fragiles des 100 000 privés de toit de notre pays. Depuis vingt-cinq ans, depuis que le sigle
SDF s’est invité dans le langage courant, jamais les pouvoirs publics ne sont parvenus à les
sortir de la misère et à leur épargner ainsi les pièges de la rue. Hier soir, à la fontaine des
Innocents, au coeur de Paris, le collectif les Morts de la rue a rendu hommage à ces 150
indigents morts ces six derniers mois de froid, du sida, d’une crise cardiaque, assassinés...
Depuis le début de l’année, 265 grands précaires devenus invisibles ont disparu de la sorte.
Depuis 2002, ils sont 1 300.
TEXTE B
L’HÉBERGEMENT DES SDF (Texte adapté du Parisien du 27 novembre 2008.)
Il n'est pas question d'obliger les SDF à rejoindre des hébergements d'urgence ! En
déplacement ce jeudi à Arcachon, le premier ministre François Fillon a voulu mettre fin à la
polémique déclenchée hier par sa ministre du logement Christine Boutin. Celle-ci avait
envisagé hier de recourir à l'hébergement obligatoire des sans-abri, proposition qui a suscité
un tollé chez les associations qui s'emploient depuis des années à tenter d'amortir la crise du
logement.
Ce matin, avant même la mise au point de François Fillon, la ministre du logement Christine
Boutin a été plus nuancée sur ce projet.
La «non assistance à personne en danger » serait une «faute», a toutefois précisé François
Fillon.
Son discours intervient alors qu'un SDF de 51 ans a été retrouvé mort mercredi soir dans la
camionnette où il vivait à Gennevilliers. C'est la direction départementale de la sécurité
publique (DDSP) des Hauts-de-Seine qui a donné l'information ce matin. On ne connait pas
encore les causes de ce décès qui porte à cinq le nombre de morts parmi les SDF en
seulement un mois en région parisienne.
Christine Boutin a demandé mercredi le lancement d'une réflexion sur l'opportunité de rendre
obligatoire la mise à l'abri des SDF quand la température descend en dessous de -6 degrés.
"Les Français n'accepteront pas que tous les jours il y ait un nouveau mort dans la rue",
expliquait ce matin la ministre sur RTL. "On va voir ce qu'il est possible de faire. Il est normal de
proposer un hébergement. Bien sûr, il y a des hébergements qui ne sont pas bien. Mais il y en a
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aussi qui sont bien", a précisé Christine Boutin qui a cependant ajouté, dans une autre
interview, que l'idée était encore au stade "de la réflexion et ne se concrétisera pas
forcément".
TEXTE C:
Sarkozy. Le devoir de ne pas laisser mourir les SDF (AFP 26-11-2008)
Chaque année, la situation des SDF devient intenable à l'approche de Noël. Les projecteurs
se braquent alors sur les invisibles, sur ceux qui vivent dans les interstices de la ville, sous une
toile de tente froide, à même le macadam, en bordure de périphérique ou dans les bois. Les
associations soulignent le manque de coordination nationale et multiplient les maraudes.
Mais en dépit de cette veille, le quatrième sans-abri de la région parisienne vient de décéder
en un mois.
Face à ce problème chronique, Nicolas Sarkozy a estimé mercredi devant le Conseil des
ministres que le gouvernement avait «le devoir et la responsabilité» de «ne pas laisser mourir»
les sans domicile fixe de froid.
Deux cent soixante-cinq personnes sans-abris sont mortes «dans la rue cette année en
France», a rappelé aujourd'hui Didier Cusserne, délégué général de l'association Emmaüs. Il a
donné ce chiffre lors de la présentation du plan de la Ville de Paris, pour renforcer la prise en
charge des personnes sans-abris, dans un centre d'hébergement d'urgence d'Emmaüs de 80
places avenue de l'Observatoire (VIe).
L'association Emmaüs a également demandé au préfet de procéder à la réquisition
d'urgence de logements vides. Car «les gens ne meurent pas dans la rue seulement l'hiver, ils
meurent aussi l'été», a ajouté le représentant de l'association Emmaüs. «Les 200 places
récemment ouvertes sont déjà saturées» a-t-il estimé en ajoutant qu'il «ne faut pas qu'il y ait
des bâtiments vides autour du Bois de Vincennes quand des sans-abris y meurent».
Texte Corr.
Ex.0 :Nicolas Sarkozy croit qu’il ne faut pas laisser mourir de froid les SDF. C
1. Un grand nombre de SDF habitent dans les bois.
2. Un des SDF mort pendant le mois de novembre en région parisienne est
décédé dans son véhicule.
3. Les SDF pensent que les bois sont plus sûrs que les refuges pour indigents.
4. Les SDF meurent dans la rue en toute saison.
5. La ministre du logement a proposé l’internement forcé des SDF quand il fait
froid.
6. La ville de Paris a réalisé en novembre un plan de protection des SDF.
7. Plusieurs associations ont refusé la proposition de la ministre du logement.
8. Un membre d’une association dit que 265 indigents sont morts dans la rue en
2008.
9. SDF est une expression courante du français depuis un quart de siècle.
10. Les appartements non occupés doivent être mis au service de la protection
des SDF.
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