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1. Introduction
Les réseaux de capteurs sont de plus en plus utilisés dans l'environnement et l'industrie grâce
notamment aux derniers développements réalisés dans le domaine des technologies sans-fil
sans (
wireless).
). Depuis quelques années, le besoin d'observer, d’analyser et de contrôler des
phénomènes physiques sur des zones étendues est essentiel pour de nombreuses applications
environnementales et scientifiques. Les réseaux de capteurs nous permettent de mieux
connaitre
onnaitre notre environnement et d’anticiper les problèmes de sécurité, de pollution, de
risques naturels, de défaillances, de maintenance, ou plus généralement de tous phénomènes
non désirés qui pourraient être anticipés.
Les réseaux de capteurs sont des systèmes qui regroupent plusieurs capteurs afin de couvrir
une zone cible. Cette zone peut être géographique ou délimitée par un système plus ou moins
étendu : un ouvrage d’art, un ensemble mécanique, un outillage, un réseau télécoms, …
En réseau, ces capteurs peuvent interagir entre eux et avec un système externe (par exemple
Internet) par le biais de communication sans fil ou filaire. Les réseaux de capteurs sans-fil
sans
concentrent les dernières avancées technologiques
technologiques et représentent l’opportunité de nouvelles
applications. En Anglais, on parle de « WSN » pour « Wireless Sensor Networks ».
Les capteurs dans un réseau sont composés de quatre éléments de base comme représentée
dans la ci-dessous: une unité d’acquisition, une unité de traitement, une unité de
communication et une source d’énergie.
4.1. Unité d'acquisition (ou de captage) : elle est généralement composée de deux
sousunités, un capteur et un convertisseur analogique-numérique ADC (Analog-toDigital
Converter). Les capteurs obtiennent des mesures sur les paramètres environnementaux et les
transforment en signaux analogiques. Les ADCs convertissent ces signaux analogiques en
signaux numériques. Ces derniers alimenteront l'unité de traitement.
4.2. Unité de traitement : elle est généralement composée d'une petite unité de stockage pour
stocker les données collectées, et d'un processeur pour traiter les données et contrôler les
procédures permettant au nœud capteur de collaborer avec d'autres nœuds pour réaliser les
tâches d'acquisition.
4.4. unité d’alimentation : Les capteurs sont de petits composants alimentés avec une
batterie ou avec des piles. Pour qu’un réseau de capteurs reste autonome pendant une durée de
quelques mois à quelques années sans intervention humaine, la consommation d’énergie
devient le problème fondamental. Cette unité peut aussi contenir des systèmes de
rechargement d'énergie à partir de l'environnement observé telles que les cellules solaires, afin
d'étendre la durée de vie totale du réseau.
Un réseau de capteurs sans fil (RCSF ou WSN : Wireless Sensor Network) est composé d’un
grand nombre de nœuds distribués sur une zone donnée afin de mesurer une grandeur
physique ou surveiller un évènement et de réagir en cas de besoin en envoyant l’information
collectée à un ou plusieurs points de collecte, à l’aide d’une connexion sans fil.
Transmission
Radio
Serveur
Internet utilisateur
Station
Nœud capteur
6.1. Topologie en Bus : c’est une configuration dans laquelle chaque nœud est connecté à un
bus de communication partagé. Un nœud envoie un message sur le bus de communication que
tous les autres nœuds peuvent le voir mais seul le destinataire prévu accepte réellement et
traite le message. Les réseaux de bus doivent inclure un système anticollision pour résoudre
les problèmes lorsque deux nœuds envoient simultanément des données sur le bus. Les
réseaux de bus sont simples et faciles à installer. Cependant, il existe un seul point de
défaillance : si le bus tombe en panne, tout le réseau tombe en panne.
Nœud
capteur
6.2. Topologie en étoile La topologie en étoile est un système uni-saut. Tous les nœuds
envoient et reçoivent seulement des données avec la station de base. Cette topologie est
simple et elle demande une faible consommation d’énergie, mais la station de base est
vulnérable et la distance entre les nœuds et la station est limitée.
Nœud
capteur
Station
6.3. La topologie arborescente est une hiérarchie de nœuds dans laquelle le niveau le plus
élevé de la hiérarchie est un seul « nœud racine », et ce nœud est connecté à un ou plusieurs
nœuds du niveau inférieur. Une topologie arborescente peut contenir plusieurs niveaux de
nœuds. Le traitement et la puissance des nœuds augmentent au fur et à mesure que les
données se déplacent vers le nœud racine.
Nœud
racine
Hub Hub
central central
Nœud
capteur
6.4 Topologie en toile (Mesh Network) La topologie en toile est un système multi-saut. La
communication entre les nœuds et la station de base est possible. Chaque nœud a plusieurs
chemins pour envoyer les données. Cette topologie a plus de possibilités de passer à l’échelle
du réseau, avec redondance et tolérance aux fautes, mais elle demande une consommation
d’énergie plus importante.
Station
Nœud
capteur
Nœud
capteur
La couche transport : elle sert à maintenir le flux de données en cas de nécessité dans les
applications utilisées, particulièrement lors d'une connexion avec Internet.
La couche réseau : elle s'occupe du routage des données fournies par la couche transport.
La couche liaison de données : comme l'environnement des réseaux de capteurs est bruyant et
les nœuds peuvent être mobiles, la couche MAC doit garantir une faible consommation
d'énergie et un taux de collision minime entre les données diffusées
di usées par les nœuds voisins.
Le rôle du système d’exploitation pour un capteur en réseau est d’être l’interface entre les
ressources matérielles et les applications distribuées. Il doit fournir une variété de services
systèmes basiques comme la gestion de l’allocation des ressources sur
sur les périphériques de
matériels divers et la gestion et la planification des tâches. Le but du système d’exploitation
est de faciliter la programmation des applications, mais aussi d’optimiser les utilisations des
ressources. Il existe plusieurs systèmes d'exploitation pour les réseaux de capteurs sans fils
comme : TinyOS, Contiki, MANTIS OS, LiteOS, RETOS, Nano-RK.
Nano RK. Il y a certaines
caractéristiques qui font la différence entre ces systèmes d'exploitation, par exemple :
l’architecture, le modèle de programmation, la gestion de la mémoire et le langage de
programmation. TinyOS est le système d’exploitation le plus utilisé pour les réseaux de
capteurs sans fils
Le groupe IEEE 802 fondé en février 1980, a eu pour tâche de standardiser les couches basses
des réseaux locaux (LAN) et métropolitains (MAN) par le biais de liaisons filaires ou sans fil.
Ce groupe a, entre autres, produit des standards incontournables, comme:
• 802.3 : Ethernet
• 802.11 : Wifi
• 802.15.1 et 802.15.3 : Bluetooth
Les deux derniers standards cités ci-dessus traitent des réseaux sans fil, mais comme dit
précédemment, avec l’apparition des réseaux Personnel WPAN (Wireless Personal Area
Network) les contraintes et les besoins ont changé, le principal but n’étant plus d’atteindre
des débits toujours plus élevés mais de maximiser la durée de vie des réseaux. De ce fait ces
technologies ne peuvent être utilisées pour les réseaux WPAN. C’est pour cette raison que le
standard IEEE 802.15.4 a été proposé. Ce dernier ne traite que les deux premières couches du
modèle OSI dans les WPANs . Ces réseaux ont pour particularité d’être des réseaux sans fil,
caractérisés par un faible débit et une faible consommation énergétique. Ils ne couvrent que
des distances réduites de l’ordre des dizaines de mètres et ne nécessitent pas ou très peu
d’infrastructures. Un amalgame est souvent réalisé entre le standard ZigBee et le standard
IEEE 802.15.4, qui s’appliquent pourtant à des niveaux différents. La distinction est illustrée
par la ci-dessous qui montre que le standard ZigBee est une Alliance qui bénéficie du
standard IEEE 802.15.4 pour définir la couche physique et MAC. Le standard ZigBee rajoute
une couche réseau en plus.
Le réseau industriel englobe tous les équipements qui participent à la chaîne de fabrication, de
contrôle, de maintenance et de gestion. Il comprend les machines à outils, les robots, les
contrôleurs à logique programmée (PLC), les capteurs, les actionneurs,
actionneu les stations de
supervision, etc... Ainsi que tous les moyens nécessaires à leur interconnexion tel que les
câbles, les passerelles, les routeurs,… etc.
Les réseaux industriels permettent de mettre en oeuvre un grand nombre de fonctions qui sont
largement
ment interdépendantes et qui peuvent être organisé hiérarchiquement en quatre niveaux :
À chaque niveau dans un milieu industriel correspond un réseau permettant de relier ces
différents éléments. Entre deux niveaux différents, il doit y avoir une passerelle si les deux
réseaux sont hétérogènes. Les besoins en communication sont très diversifiés selon les
équipements connectés et les applications qu’ils supportent ce qui explique que les réseaux
locaux industriels sont nombreux et variés. Le trafic au niveau des réseaux de terrain n’est pas
le même que celui des réseaux d’atelier ou d’usine. Les besoins diffèrent selon la taille des
données à transmettre et les contraintes de temps associées. Les flux d’échanges de données
provenant du bas des architectures ne cessent de croître. Ceci nécessite d’augmenter les
capacités de traitement des composants d’automatisme. Il devient donc obligatoire
d’augmenter les capacités et les performances des réseaux de communication essentiellement
sur le bas des architectures et de développer au maximum une communication horizontale.
Single Edge Nibble Transmission (SENT) est une interface série unique conçue à l'origine
pour l'industrie automobile. Il assure une liaison point à point unidirectionnel pour
transmettre des valeurs de signal d'un capteur à un contrôleur et nécessite un câble à trois
fils(Vsup, GND, sortie). Dans la communication SENT, les données sont transmises par
unités de quatre bits, appelées rangés.
C’est une norme mondiale permettant d’envoyer et de recevoir des informations numériques
via des câbles analogiques. En d'autres termes, HART est un protocole de communication
superposé à un signal analogique 4-20 mA traditionnel offrant plus d’information tel que
l'état et le diagnostic du capteur.
Ce sont des protocoles de communication série généralement utilisés dans les capteurs
embarqués. Les deux sont des protocoles synchrones bidirectionnels, ce qui signifie que la
sortie est synchronisée sur l'échantillonnage des bits par un signal d'horloge partagé entre le
maître et l'esclave. SPI est un protocole full-duplex à quatre fils, alors que I2C est un
protocole semi-duplex à deux fils.
Les deux protocoles sont utilisés pour le transfert de données série à courte distance (max. un
mètre) et trouvé dans la communication inter-contrôleur/processeur, EEPROM, ADC et
autres applications de communication en temps réel. De nombreux microcontrôleurs
modernes ont I²C et/ou Interfaces SPI rendant le protocole parfaitement adapté à la
communication interne dans les systèmes embarqués.
• MOSI ( master output, slave input ) – sortie donnée maître, entrée donnée esclave
• MISO ( master input, slave output ) – entrée donnée maître, sortie donnée esclave
Il existe deux configurations pour l'interfaçage multi-esclaves dans le protocole SPI : une
connexion directe et une connexion en guirlande. La connexion directe utilise un bus direct
pour chaque capteur esclave. Dans cette configuration, trois capteurs esclave sont pris en
considération. Une connexion en guirlande entre en joue si une conception nécessite plus de
trois appareils sur le bus. Dans ce cas, un CS commun prend en charge plusieurs
périphériques esclaves et les données sont diffusées sur une ligne de données commune.
I²C utilise deux fils pour la communication : un pour les données et l'autre pour l'horloge. Il
utilise 7 bits pour l'adressage des capteurs, ce qui lui permet de prendre en charge jusqu'à 128
capteurs (0 à 127). Le concept à deux fils rend ce protocole moins cher que le SPI, le choix
entre les deux protocoles repose sur le coût et le taux de transfert de données.
Sont des protocoles de communication de très bas niveaux. Pour la plupart ils utilisent le
protocole CAN (Controller Area Network).
CANopen, CAN FD et CAN SAE J1939. Les normes CANopen et CAN J1939 partagent la
même couche physique (ISO11998), mais la forme de la trame de données et le protocole
sont différents. Le CAN FD est une couche de liaison de données mise à jour qui peut
fonctionner avec un débit de données élevés.
En général, CAN est un protocole qui peut utiliser plusieurs débits en bauds; CANopen et
CAN J1939 prennent en charge des débits en bauds jusqu'à 1 Mbit/s, tandis que CAN FD
prend en charge jusqu'à 5 Mbit/s lors de la transmission de données. Pour les capteurs, le
débit est de 125 kbit/s (CANopen), 250 kbit/s (J1939) et jusqu'à 2 Mbit/s pour le (CAN FD).
• Câblage réduit (le bus CAN ne nécessite que deux fils entre les nœuds)
2 brins jaunes de l’interface AS. Ce câble d’interface AS spécial sert à la fois à transmettre
des données et à alimenter électrique les appareils de niveau 0.
11.3.1. Modbus RTU : Protocole non propriétaire créé en 1979 et encore utilisé de nos jours.
Le Modbus RTU est un système de communication de bus de terrain construit sur un port
série relativement simple protocole nécessitant une interface de communication à 4 fils (et
blindage en option). Dans cette configuration, il peut prendre en charge une communication
en duplex intégral. Le protocole peut être transmis via la technologie UART traditionnelle, en
utilisant les données série RS485.
Le protocole Modbus exige de faibles capacité de la RAM et de processus coté récepteur. Les
données sont transmises en octets de 8 bits, un bit à la fois, à des vitesses de transmission
allant de 1 200 bits par seconde jusqu’à 115 200 bits par seconde. Ce protocole a une
excellente évolutivité car il peut gérer jusqu'à 247 nœuds. Il est largement utilisé dans les
systèmes de gestion du bâtiment et d'automatisation industrielle.
Le Profibus FMS (Field bus Message Specification), il est le premier à être développer pour
des tâches hautement communicantes.
Actuellement l’Ethernet est très utilisé comme protocole de communication dans les réseaux
industriels. C’est un protocole de communication à faible complexité et à faible bande
passante, qui est capable d’étendre la communication jusqu'au niveau des capteurs et des
actionneurs. Ce protocole fonctionne avec un débit de 10 Mb/s et est basée sur un solution à
deux fils.
Le même logiciel et les mêmes mécanismes de communication sont utilisés pour toutes les
couches du système, seuls les câbles qui doivent être modifiés pour s'adapter à la vitesse
particulière et à la qualité de bande passante de chaque couche.
Lorsqu'il s'agit d'applications de capteurs intelligents, une caractéristique clé de 10-SPE est
qu'il permet une alimentation simultanée des terminaux via un Power over Data Ligne
(PoDL). Traditionnellement, cette configuration nécessite deux paires supplémentaires pour
Fast Ethernet (par exemple, 100 Mo) et quatre paires supplémentaires pour Gigabit Ethernet
(1 Go).
Les deux variantes de 10-SPE mises au point pour les capteurs sont :
• 10BASE-T1L : une solution en duplex intégral basée sur la communication point à point
convient aussi bien aux courtes qu'aux longues distances (jusqu'à 1000m).
• 10BASE-T1S : une solution semi-duplex basée sur la communication point à point
adapté aux courtes distances (jusqu'à 25 m) qui prend en charge un Ethernet multipoint
architecturale aussi. Cependant, cette variante ne prend pas encore en charge le PoDL.
Dans cette version, il existe également la possibilité de contrôler le flux de données, dans
une communication multipoint, un seul nœud est autorisé à communique pendant chaque
opportunité de transmission.