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Les passants (ZAZ)

Les passants passant, je passe mon temps à les regarder penser


Leurs pas pressés dans leurs corps lésés
Leurs passé se dévoile dans les pas sans se soucier

Que suspicieuse, à l'affût, je perçois le jeu de Pan


Leurs visages comme des masques me font l'effet répugnant
Que faire semblant, c'est dans l'air du temps

Passe, passe, passera


La dernière restera

L'enfant n'est fait que de fêtes


Le fait est que l'effet se reflète à sa capacité de prendre le fait tel qu'il est
Sans se référer à un système de pensée dans sa tête

L'automne déjà, c'était l'été hier encore


Le temps me surprend, semble s'accélérer
Les chiffres de mon âge m'amènent vers ce moi rêvé

Passe, passe, passera


La dernière restera

Chaque mois se joue


Dans des cycles différents, c'est marrant ces remous
Qui m'animent à travers le temps
D'un état à un autre, j'oscille inexorablement

Par les temps je cours à l'équilibre


Chaque jugement sur les gens
Me donne la direction à suivre
Sur ces choses en moi à changer, qui m'empêchent d'être libre

Les voix se libèrent et s'exposent


Dans les vitrines du monde en mouvement
Les corps qui dansent en osmose
Glissent, tremblent, se confondent et s'attirent irrésistiblement

Par les temps je cours à l'expression


Chaque émotion ressentie
Me donne envie d'exprimer les non-dits
Et que justice soit faite dans nos pauvres vies endormies

Passe, passe, passera


La dernière restera
Los transeúntes

Los transeúntes que pasan, me paso el tiempo viéndoles pensar,


sus pasos apresurados en sus cuerpos lesionados,
su pasado se desvela en los pasos sin importarles
 
que suspicaz, al acecho, percibo la música/el juego de Pan [1],
sus caras como máscaras me dan la repugnante impresión
de que fingir es una tendencia en esta época
 
(Estribillo x 2)
Pasa, pasa, pasará,
la última se quedará
 
El niño está hecho solo de fiestas
el hecho es que el efecto se refleja en su capacidad de tomarse las cosas
como son
sin encomendarse a un sistema de pensamiento.
 
Ya es otoño, ayer era todavía verano,
el tiempo me sorprende, parece acelerarse
las cifras de mi edad me llevan a este mes soñado
 
(Estribillo x 2)
 
Cada mes se juega
en ciclos diferentes, son divertidas estas agitaciones
que me animan a través del tiempo
de un estado a otro oscilo inexorablemente
 
Por el tiempo corro hacia el equilibrio
cada opinión de la gente
me indica la dirección a seguir
en estas cosas que tengo que cambiar, que me impiden ser libre
 
Las voces se liberan y se exponen
en las vitrinas del mundo en movimiento
los cuerpos que bailan en ósmosis
resbalan, tiemblan, se confunden y se atraen irresistiblemente
 
Por el tiempo corro hacia la expresión
cada emoción sentida
me da ganas de expresar las que no se han dicho
y que se haga justicia en nuestras pobres vidas dormidas
 
(estribillo x4)
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