Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
G
E
h(X) et tout polynôme primitif de degré m. Nous avons déjà vu que tout code cyclique
générer par un polynôme primitif est un code de Hamming avec 𝑛 = 2! − 1 et 𝑛 − 𝑘 =
𝑚. Nous avons aussi vu comment construire un code de Hamming de distance minimale 3.
Il s’ensuit qu’un code à longueur maximale est un code dual du code de Hamming.
Le polynôme h(X) définit les connexions du codeur. Le polynôme générateur g(X)
définit une période du code à longueur maximale en supposant que le compteur (les
registres) est dans un état initial 0…01.
Considérons le code (7,3) qui est le dual du code de Hamming C(7,4), si on considère
ℎ 𝑋 = 1 + 𝑋 + 𝑋 ! , le polynôme générateur du code à longueur maximal :
𝑔 𝑋 = 1 + 𝑋 + 𝑋! + 𝑋!
Ce codeur est représenté par le circuit :
Les connections du codeurs sont définies par le polynôme h(X) et non g(X)
Pour chaque mot code à transmettre, le commutateur est sur la position ‘1’, et les m
bits d'information sont chargés dans le registre à décalage, puis le commutateur est switché
de la position 1 à la position 2. Le contenu du registre à décalage est décalé vers le gauche un
bit à la fois pour un total de 2! − 1 décalages. Cette opération génère un code systématique
avec la longueur de sortie souhaitée 𝑛 = 2! − 1. Les mots codes générés par ce codeur
sont donnés dans le tableau suivant.
Il faut notez que, à l'exception du mot code 000, tous les mots code générés par le
registre à décalage sont des décalages cycliques différents d'un seul mot code. La raison de
cette structure est facilement visible sur l’exemple sur le diagramme d'état du registre à
décalage pour le mot information 001 , pour m = 3
Lorsque le registre à décalage est chargé initialement et que le switch passe à l’état 2,
le système est équivalent à celui de la figure suivante :
Lorsque le registre à décalage est chargé initialement et décalé de 2! − 1 fois, il fera
défiler tous les 2! − 1 états possibles. Par conséquent, le registre à décalage est de retour à
son état d'origine en 2! − 1 shifts.
Par conséquent, la séquence de sortie est
périodique avec une longueur 𝑛 = 2! − 1 . Puisqu'il
y’a 2! − 1 états possibles, cette longueur correspond
à la plus longue période possible. Ceci explique
pourquoi les mots de code 2! − 1 sont les différents
décalages cycliques d'un seul mot de code.
Des codes de registre à décalage de longueur
maximale existent pour toute valeur positive de m.
Par exemple, le mot de code généré par le
registre à décalage à m = 3 étages pour le mot 001
est donné sur la figure. La période du code est n=7, si
on suppose que l’état initial est 001 la sortie sera :
1 1 1 0 1 0100 elle correspond au polynôme
générateur 𝑔 𝑋 = 1 + 𝑋 + 𝑋 ! + 𝑋 ! .
Si on considère comme polynôme primitif
ℎ 𝑋 = 1 + 𝑋! + 𝑋! pour le code longueur
maximale, alors nous aurons tous simplement le
code image du code précèdent, c.à.d la séquence sera
retournée dans le temps.
Le tableau suivant liste les connections à l’additionneur modulo 2 des registres à
décalage pour les codes à longueur maximale pour différents entiers m .
Une autre caractéristique des mots codes dans un codeur à registres à décalage de longueur
maximale est que chaque mot code, à l'exception du mot code t« 0 » contiennent 2! − 1 ’1’
uns et 2! − 1 zéros. Par conséquent, tous ces mots codes ont des poids identiques. à savoir,
𝑤 = 2! − 1. Puisque le code est est linéaire, ce poids est également la distance minimale du
code, i.e 𝑑!"# = 2! − 1.
Exercice
Le polynôme générateur d’un code de Hamming C(15, 11) est donné par :
𝑔 𝑋 = 1 + 𝑋 + 𝑋!
Donner le schéma du codeur sous sa forme systématique et du calculateur du
syndrome.
Considérons maintenant le code à longueur maximale (15,11) dual du code de
Hamming (15,4). Trouver le polynôme générateur 𝑔 𝑋 et trouver la séquence de sortie on
supposant l’état initial du compteur 0001, valider votre résultat par « cyclage » de l’état
initiale du codeur.
EXERCICE