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Année universitaire 2009-2010

EXAMEN de Codage Canal TS219

2ème année Télécommunications ENSEIRB - MATMECA


1 heure – Sans documents autorisés

Questions (10 points) :

1. Expliquer la différence entre détection d’erreur et correction d’erreur (1 point).

2. Expliquer pourquoi les codes correcteurs d’erreurs contribuent à diminuer l’efficacité spectrale
d’une transmission numérique tout en augmentant son efficacité en puissance (1 point).

3. Illustration de l’apport des codes correcteurs d’erreurs sur les courbes de probabilité d’erreur
en fonction du rapport signal à bruit par bit Eb/N0 (2 points) :

a. Tracer deux courbes : l’une correspondant à une chaîne de transmission sans codage
et l’autre correspondant à la même chaîne de transmission avec codage.
b. Expliquer pourquoi les performances d’une chaîne codée sont plus mauvaises que
celles d’une chaîne non codée lorsque le rapport signal à bruit par bit est très faible.
c. Expliquer pourquoi la courbe de performances décroît avec une pente quasiment
infinie pour les fortes valeurs du rapport signal à bruit par bit.

4. Soit le code de Reed-Solomon RS(255,239,8). Ce code est un code non binaire et fonctionne
sur des symboles de 8 bits (un octet). Ce code admet, en entrée, des blocs de 239 symboles,
soit 239 octets, et produit des blocs de 255 symboles, soit 255 octets. Ce code peut corriger
huit symboles (2 points).

a. Donner le nombre maximal de bits que peut corriger le code. Sur combien d’octets
doivent être répartis ces bits faux ? Justifier la réponse.
b. Donner le nombre minimal de bits erronés nécessaires pour dépasser la capacité de
correction de ce code. Sur combien d’octets doivent être répartis ces bits faux ?
Justifier la réponse.

5. Les codes cycliques (2 points) :

a. Expliquer pourquoi les codes cycliques sont utilisés dans les protocoles de
communication des niveaux 2 et 3 du modèle OSI (Open System Interconnection).
b. Expliquer pourquoi la fonction de correction d’erreur n’est pas implantée dans les
protocoles ; seule la fonction de détection d’erreur est utilisée.

6. Donner les deux principales propriétés des codes convolutifs poinçonnés (2 points).

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Exercice – Code en bloc linéaire (4
( points) :
1. Coder le mot de données [0 [ 1] par le
code C(5,2)) défini par la matrice
génératrice G suivante (k=2, n=5) :
syndrome erreur
1 0 1 0 1
G= 
000 00000
0 1 0 1 1 001 00001
2. Donner la capacité de correction de ce 010 00010
code. 100 00100
3. Sachant que la matrice G est de la
forme [Ik|P] et que la matrice de 011 01000
contrôle de parité H, associée
associé à G est 101 10000
T
de la forme [P |In-k], donner la matrice
H. 110 11000
4. Décoder le mot de code [0 [ 1 0 1 0] par
la méthode du syndrome. Le tableau 111 10010
de correspondance entre les erreurs et
les syndromes est donné ci-contre.

Exercice – Décodeur de
e Viterbi (6 points) :
Décoder la séquence de bits suivante :
000 001 001 011 111.
Le codeur utilisé pour coder les données est
représenté par la figure ci-contre.
contre.
Pour le décodage, l’état
’état initial du décodeur est
00.
Donner le nombre d’erreurs qui ont été
corrigées.

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