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C.P.G.E.

Agadir
Sciences Industrielles pour l’Ingénieur
Préparation Concours 2020

SYSTEMES LOGIQUES COMBINATOIRES


EXERCICE 1 : TRANSCODEUR BINAIRE NATUREL → BINAIRE REFLECHI
On désire réaliser un circuit logique combinatoire permettant de convertir un nombre écrit en un mot de 4
bits du binaire naturel (b3 b2 b1 b0) en son correspondant en binaire réfléchi (g3 g2 g1 g0).
Q.1. Dresser la table de vérité correspondante.
Q.2. Par la méthode de Karnaugh, déterminer les expressions simplifiées des sorties gi .
Q.3. Réaliser le logigramme en n’utilisant que des portes à deux entrées.

EXERCICE 2 : AFFICHEUR SEPT SEGMENTS


Le principe de l'afficheur est fondé sur la présence de sept éléments (segments) qui s'allument en fonction
du chiffre à visualiser.
S1

S6 S2
S7

S5 S3

S4

1. Donner la table de vérité définissant la loi d'allumage de chacun des segments, en fonction de la valeur
des bits des codes binaires des chiffres de la base décimale (0 1 2 3 4 5 6 7 8 9).
2. Déterminer les équations logiques définissant la mise à "1" (l'allumage) de chacun des sept segments
en supposant que les combinaisons ne correspondant pas au code décimale n’apparaissent jamais à
l’entrée.
3. Réaliser le logigramme de cet afficheur.

EXERCICE 3 : COMMANDE D'UNE CUVE


À partir du pupitre de commande, l'opérateur doit pouvoir remplir et vider la cuve par l'action sur les
interrupteurs appelés "remplir" (b = 1) et "vider" (c =1). Afin de rendre les manœuvres sécuritaires, le
risque de débordement de la cuve est détecté par un capteur de niveau situé à 3 mètres du fond, ainsi en
cas de risque a =1. Une lumière doit signaler (A=l) toutes erreurs de l'opérateur, telle qu'une demande
simultanée de remplir et de vider la cuve, ou un risque de débordement. Dans le cas d'une demande
simultanée de remplir et de vider, la priorité est donnée à la demande de vidange. L'ouverture de la vanne
1 (B = 1) permet le remplissage de la cuve. L'ouverture de la vanne 2 (C = 1) permet de vider la cuve.
Tant qu'un risque de débordement de la cuve existe, la vanne 2 doit être ouverte et la vanne 1 fermée, et
ce sans tenir compte des actions de l'opérateur sur le pupitre.

1. Dresser la table de vérité,


2. Déterminer les expressions simplifiées des sorties ;
3. Réaliser le schéma logique de la commande de la cuve.

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Préparation aux Concours 2020 Systèmes logiques combinatoires MP & PSI

EXERCICE 4 : CONSTRUCTION D'UN CODE DETECTEUR D'ERREUR


Les mots-code utilisés dans les transmissions numériques ont la structure générale suivante :

« m » bits d'information « k » bits de contrôle

Le système de détection d'erreur le plus simple consiste à n'utiliser qu’un seul élément binaire de contrôle.
Cet élément est déterminé suivant que le nombre des « 1 » parmi les « m » bits d'information est pair
(réciproquement impaire). C’est un contrôle de parité (réciproquement imparité).
On désire réaliser un système logique capable de générer cet élément de contrôle dans le cas « m = 3 » et
pour que le nombre total des « 1 » dans le mot à « m + k » bits soit pair.

Questions :
1. Dresser la table de vérité de la sortie k1 en fonction des entrées m1, m2 et m3.
2. Donner l’expression simplifiée de la sortie k1.
3. Réaliser le logigramme.

EXERCICE 5 : IDENTIFICATION DE PIECES


Un calculateur équipé d’un lecteur optique de codes à barres capable de lire le code permettant
d’identifier automatiquement les pièces à souder dans un poste de soudage.
Chaque pièce est identifiée par un nombre de quatre chiffres décimaux C3, C2, C1 et C0.
Le code utilisé utilise 5 bits pour coder un chiffre
décimal. Les chiffres de rang impair (C3 et C1) C3C2 C1C0
sont codés sur les barres noires, les chiffres de
rang pair (C2 et C0) sont codés sur les espaces
entre les barres noires. Les 1 sont codés par les
barres ou espaces « larges » (utilisant deux
largeurs de base), les 0 sont codés par les barres Figure 1 : Code d’une pièce
ou espaces « étroits » (utilisant une largeur de
base).

Chaque chiffre de 0 à 9 est codé sur 4 bits a, b, c et d de poids respectifs 1, 2, 4 et 7. Le code est complété
par un bit de contrôle de parité e (e est choisie de sorte que le nombre de bits du mot (abcde) à 1 soit
paire) .

1. Déterminer les codes des chiffres de 1 à 9 en complétant le Poids 1 2 4 7 0


tableau ci-contre.
a b c d e
2. Le code formé par les cinq bits (abcde) ainsi obtenu est un
code « p parmi n », donner p et n. 0
1
3. Combien de combinaisons de ce code a-t-on ?
2
4. En déduire le code du chiffre 0 en justifiant son unicité. 3
5. Déterminer le nombre correspondant au code de la figure 1 4
ci-dessus. 5
6
Le calculateur traduit chaque chiffre de ce code à barres en un
nombre codé sur les quatre bits s3, s2, s1 et s0 (le poids du bit 7
si vaut 2i ). 8
9

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6. Etablir la table de vérité des sorties si en fonction des entrées a, b, c, d et e.


7. En supposant que les séquences (abcde) qui n’appartiennent pas au code étudié n’apparaissent jamais à
l’entrée donner une expression simplifiée des sorties s1 et s3.

EXERCICE 6 : CONTROLE DE LA POSITION DES TRAINS


Afin de contrôler chaque 1/10 de tour, un ensemble de trois détecteurs
lit 4 pistes angulaires adjacentes situées sur la poulie (noir = 1, blanc = 0)
(Figure ci-contre) (chaque détecteur lit les quatre pistes) .
Ces trois détecteurs : A(a0,a1,a2,a3) , B(b0,b1,b2,b3) et C(c0,c1,c2,c3) sont
formés de quatre cellules photoélectriques.
Par exemple : a0, b0, c0 lisent la même piste. La valeur des bits di du
détecteur de position D(d0,d1,d2,d3) se construit à la majorité des
valeurs des bits ai, bi et ci des détecteurs A, B et C.
Ce système permet au calculateur de gérer les aléas de passage d’une
position à une autre et de faciliter la maintenance du système.
En cas de désaccord sur un bit en position i, le bit ei d’un mot E (e0,e1,e2,e3) est placé à 1.

Détermination du câblage des capteurs.


1. Dresser la table de vérité donnant les sorties di et ei en fonction des entrées ai, bi et ci.
2. Déterminer l’expression simplifiées de di = f(ai,bi,ci) et de ei = g(ai,bi,ci).
3. Câbler di en schéma avec des portes logiques NON, ET et OU (logigramme).
On désire afficher la valeur lue par D sur un pupitre indépendant du calculateur.
Pour cela, il est nécessaire de transcoder D en binaire naturel (soit K ce mot de 4 bits),

4. Recopier et compléter la table de vérité suivante :

Etat des capteurs secteur Affichage en binaire


d3 d2 d1 d0 k3 k2 k1 k0
0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 1 1 0 0 0 1
1 0 0 1 2 0 0 1 0
3 0 0 1 1
4 0 1 0 0
5 0 1 0 1
6 0 1 1 0
7 0 1 1 1
8 1 0 0 0
9 1 0 0 1

5. Déterminer les expressions simplifiées des sorties k0, k1, k2 et k3 en fonction de d0, d1, d2 et d3 sachant
que les combinaisons des entrées di ne correspondants aux décimaux de 0 à 9 n’apparaissent jamais.

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EXERCICE 7 : ÉTUDE DU SOUSTRACTEUR
Soient deux nombres P et Q codés binaires naturel que l'on souhaite soustraire.
On note P et Q les nombres décimaux et respectivement (P3, P2, P1, P0) et (Q3, Q2, Q1, Q0) leurs codages
binaires.
La valeur décimale de P est égale à : P3 x 23 + P2 x 22 + P1 x 21 + P0 x 20.
On note S la différence de P par Q et Ri les retenues nécessaires au calcul.

P0 Q0 R1 S0
0 0 0 0
La table de vérité donnant la différence S0 et la retenue R1 en fonction
0 1 1 1
de P0 et de Q0 est donnée ci-contre :
1 0 0 1
Q.1. En déduire les équations logiques de chacune des deux sorties R1 et S0 1 1 0 0
Q.2. Construire le logigramme des sorties R1 et S0 en fonction des entrées P0 et Q0.

Au rang i, on calcule (Pi - Qi - Ri ) et on détermine le résultat Si complété par la retenue Ri+1.

Q.3. Dresser la table de vérité des deux sorties Si et Ri+1 en fonction des trois entrées Pi, Qi et Ri.
Q.4. En utilisant des tableaux de Karnaugh, en déduire les équations logiques de chacune des deux sorties Si
et Ri+1.
Q.5. Tracer le logigramme des sorties Ri+1 et Si en fonction des entrées Pi, Qi et Ri.

Un module Mi du soustracteur binaire construit à la question 5 peut se schématiser comme ci-contre :

Q.6. Construire le logigramme général qui permet de soustraire le nombre P par le nombre Q, en se servant
de la représentation ci-dessus. (on a R0 = 0).
Q.7. Sur le logigramme précédent et pour une valeur de P de 14 et de Q de 5, indiquer sur chaque segment
joignant les blocs la valeur de la variable logique représentée par ce segment.

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