REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON

Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland

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ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES POSTES, DES NATIONAL ADVANCED SCHOOL OF POSTS,
TELECOMMUNICATIONS ET DES TECHNOLOGIES DE TELECOMMUNICATIONS AND INFORMATION AND
L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION COMMUNICATION TECHNOLOGIES
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DIVISION DU NUMERIQUE, DES TELECOMMUNICATIONS ET DIGITAL, TELECOMMUNICATIONS AND INFORMATION AND
DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION TECHNOLOGIES DIVISION
COMMUNICATION ----------
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MANUEL DES TRAVAUX

PRATIQUES (TP)
ELECTROTECHNIQUE

Travaux pratiques d’electrotechnique destines aux eleves ITT1/SUP’PTIC

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 UCADTE
INTITULE DU TP : ELECTROTECHNIQUE
PUBLIC VISE : Etudiants de niveau 1 (ITT1 A&B)
PREREQUIS : Electrocinétique et nombres complexes.
OBJECTIF GENERAL : Mettre en œuvre leurs connaissances acquises au cours d’électrotechnique.
ORGANISATION : TP individuel et comptes rendus attendus de chaque séance
MATERIELS / OUTILS NECESSAIRES : Transformateurs (monophasé et triphasé), multimètres,
rhéostats, plans de charges (résistif, capacitif et inductif), wattmètre, moteurs et générateurs (à courant
continu et à courant alternatif), boites à décades des résistances, frein à poudre, oscilloscope,
autotransformateurs (monophasé et triphasé) et synchronoscope.

Mot clés : électrotechnique, machine tournante, transformateur, moteur et générateur.

Travaux pratiques d’electrotechnique destines aux eleves ITT1/SUP’PTIC

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 Avant-propos
Ces travaux pratiques seront réalisés au laboratoire d’électrotechnique (C15) au sein de l’ UCADTE de
SUP’PTIC. Ils s’adressent aux étudiants du niveau ITT1 –Semestre1. Ils ont pour but :
■ d’initier les étudiants aux bases de l’électrotechnique et
■ de les familiariser avec les équipements, les appareils et les machines couramment utilisés dans ce domaine.
La durée d’un TP est de 2 heures à la suite desquelles, les étudiants doivent remettre leurs comptes-rendus.
Déroulement des travaux pratiques
I- Consignes
1. La présence en TP est obligatoire.
2. Les TP sont préparés et réalisés par une équipe de 3 ou 4 étudiants.
3. Chaque étudiant choisira l’équipe dans laquelle il veut s’inscrire. S’il y a litige, c’est l’enseignant qui
tranchera.
4. Les équipes sont formées à la première séance.
5. Chaque séance débute par la vérification de la préparation demandée. Une note sera attribuée à toute
l’équipe.
6. Pendant la séance de TP, au moins un étudiant de chaque équipe sera interrogé sur le travail qu’il réalise
(branchement des appareils, visualisation des tensions, réalisation du circuit…).
Une note lui sera attribuée.
7. A la fin de chaque séance de TP, chaque équipe remettra un compte rendu à l’enseignant.
8. L’étudiant est également évalué sur ses attitudes, il doit :
– être ponctuel et discipliné ;
– respecter les consignes et les échéances ;
– respecter le matériel ;
– respecter les normes de sécurité ;
– travailler proprement et avec soin.
9. L’étudiant doit se présenter en blouse et muni de calculatrice, règle, crayons, papiers…etc

II- Rédaction du compte rendu

1. Le compte rendu doit être lisible, vous devez vous appliquer
– dans l’écriture.
– dans le style (syntaxe et orthographe, technique et scientifique).
– dans le graphisme.
2. Les courbes
– Les courbes sont tracées (selon le cas) sur papiers millimétrés (échelle linéaire) ou sur document réponse.
– Les axes de coordonnées sont repérés par les grandeurs et symboles d’unités.
– L’échelle doit être indiquée pour toutes les courbes.
– Il est important de mettre le titre sur le papier et parfois même le schéma du montage.
3. La conclusion
C’est la partie la plus importante de la manipulation. Les résultats obtenus doivent être interprétés, expliqués.
La conclusion doit être courte et précise.
4. La présentation du compte rendu
Le compte rendu doit comporter :
– Le but : c’est la synthèse du travail à effectuer ;
– La préparation : réponse aux questions posées, calculs théoriques… ;
– Matériels utilisés ;
– Le montage ;

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– La manipulation : déroulement, précautions à prendre… ;
– Les tableaux de mesures ;
– Construction de courbes ;
– Conclusion.

III-Procédures et règles de sécurité des laboratoires d’électrotechnique

PROCÉDURES:
1. Se présenter à l’heure prévue de chaque séance de laboratoire. Aucun retard n’est toléré.
2. Préparer vos tableaux de mesure avant chaque séance de laboratoire.
3. Les fils électriques utilisés pour les montages et les instruments de mesure doivent être remis à leurs places
à la fin de chaque séance de laboratoire.
4. Respecter les règles de sécurité du laboratoire.
5. Aucun temps supplémentaire ne sera alloué aux séances de laboratoire, à moins d’avis contraire provenant
de la hiérarchie ou l’administration de l’école.
RÈGLES DE SÉCURITÉ:
1. Prendre conscience que certains laboratoires peuvent être très dangereux.
2. Repérer le bouton d’arrêt d’urgence de votre poste de travail. Cela pourrait vous être utile pour couper
l’alimentation rapidement en cas d’urgence seulement.
3. Avant toute manipulation ou toute modification, assurez-vous que le disjoncteur, de votre poste de travail,
est à la position OFF.
4. Avant la mise sous tension, faire vérifier tous les montages par le moniteur (même après une quelconque
modification).
5. Lorsque le circuit est alimenté, utiliser le plus souvent possible une seule main pour des ajustements. Dans
ce cas, le danger de recevoir un choc électrique est moins probable.
6. Ne pas déplacer les éléments du montage lorsqu’ils sont sous tension.
7. Éviter de placer votre corps ou toute partie de votre corps entre deux bornes sous tension ou entre une
borne sous tension et la terre.
8. Certaines séances peuvent nécessiter l’attache des cheveux longs et d’éviter de porter des accessoires
comme des foulards.
9. Avant de débrancher un circuit, n’oubliez pas de couper l’alimentation.
10. Avant de fermer ou d’ouvrir l’interrupteur de l’alimentation, assurez- vous d’en informer les collègues de
votre équipe

 CONSIGNE FERME ET STRICTE :

« CHAQUE ETUDIANT DOIT ETRE MUNI D’UNE BLOUSE ET DES CHAUSSURES DE

SECURITE OU DES CHAUSSURES EPAISSES AYANT UNE GOMME »

Travaux pratiques d’electrotechnique destines aux eleves ITT1/SUP’PTIC

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 Liste des travaux pratiques

TP N° 1 : Etude d’un transformateur monophasé

TP N° 2 : Etude d’un transformateur triphasé

TP N° 3 : Etude d’une machine à courant continu

TP N°4 : Etude d’un moteur asynchrone triphasé

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 TP N° 1 : Etude d’un transformateur monophasé

Objectifs:
L’étudiant doit être en mesure de :
- identifier un transformateur monophasé et connaître ses différentes parties qui le constituent ;
- réaliser ses différents essais (à vide, en court-circuit et en charge) ;
- déterminer son point de fonctionnement en charge et son rendement.

But :
Le but de cette expérience est de présenter une méthode générale pour la détermination des paramètres duschéma
équivalent et les caractéristiques électriques d’un transformateur monophasé.
Matériels utilisés:

 Sources de tension monophasée (AC/DC).

 Plans de charges monophasées ( résistif, capacitif et inductif)
 Rhéostat
 Appareils de mesure (voltmètres, ampèremètre, multimètres, wattmètres).
 Autotransformateur monophasé,
 Transformateur monophasé.

I- Rappel théorique

1) Généralités
Le transformateur est un convertisseur statique d’énergie électrique réversible. Il transfère, en alternatif, une
puissance électrique d’une source à une charge, en adaptant les valeurs de la tension (ou du courant) au récepteur.

Figure1-Transformateur monophasé réel.

Le rôle d’un transformateur est en général, de modifier la valeur efficace d’une tension sans en changer nila forme
(sinusoïdale), ni la fréquence.
U1 et U2 sont respectivement les valeurs efficaces des tensions u1 et u2.
Si U2 >U1 : le transformateur est élévateur si U2 <U1 : le transformateur est abaisseur.

2) Transformateur monophasé réel

Le transformateur est constitué essentiellement de :

-Un circuit magnétique : Qui a pour rôle de canaliser le flux magnétique.

-Enroulements .Sur les noyaux du circuit magnétique, on trouve plusieurs enroulements (isolés électriquement
entre eux).L’un de ces enroulements est relié à la source alternative : C’est le primaire, on lui adopte la convention
réceptrice. L’autre bobine(ou les autres) est le siège d’une f.e.m .induite .Elle peut débiter dans un récepteur : c’est
le secondaire, on lui adopte la convention générateur.

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 Figure 2–Principe de fonctionnement d'un transformateur monophasé.

1) Schéma équivalent
Si on désigne respectivement par :

r1(Ω) : résistance de l’enroulement primaire, r2(Ω) : résistance de l’enroulement secondaire.

l1(H) : Inductance de l’enroulement primaire, l2(H) : Inductance de l’enroulement secondaire.
Rf(Ω) : résistance de circuit magnétique. Xm (Ω): réactance de circuit magnétique.

Le schéma équivalent du transformateur réel est représenté par la figure 3

Figure 3 - Schéma équivalent d’un transformateur réel

2) Schéma équivalent dans l’hypothèse de Kapp

L’hypothèse de Kapp consiste à négliger le courant I10 devant le courant I1

Figure 4 - Schéma équivalent dans l’hypothèse de Kapp

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 3) Schéma équivalent ramené au secondaire
On peut faire passer l’impédance Z1= r1+jlw du primaire au secondaire, il suffît de la multiplier par m2.
On obtient le schéma suivant :

Figure 5 - Schéma équivalent ramené au secondaire

Avec :

Rs = r1+ m2.r2 : la résistance du transformateur ramenée au secondaire.

Xs = X1+ m2.X2: La réactance de fuites magnétiques ramenée au secondaire.

3) Détermination des éléments du schéma équivalent :

On effectue trois essais :

 Essai à vide

P1v
I1v I2v=0
P

Source U2v
U1v
V
~

Cet essai consiste à alimenter l’enroulement primaire par sa tension nominale et on mesure la tension à vide
ausecondaire, le courant et la puissance à vide absorbées par le primaire comme le montre la figure suivante:

Figure 6 - Essai à vide

 Essai en court-circuit sous tension primaire réduite

On applique au primaire une tension réduite 1 ≪ 1 (tension nominale), on augmente progressivement
1 depuis 0 jusqu’à avoir 2 = 2

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 P1cc I2cc
I1cc
P A

Source U1cc U2cc

~

Figure 7- Essai en court-circuit

Le schéma équivalent ramené au secondaire (en court-circuit) est le suivant :

Figure 8- schéma équivalent lors l’essai en court

 Essai en charge
On applique au primaire une tension nominale.

I1ch I2ch
A P

Source U1ch U2ch R

~

Figure 9 - Essai en charge

II- Manipulation:
1. Caractéristiques du transformateur
Sur le transformateur, relever les caractéristiques suivantes :
Tension nominale au primaire U1n = …………………
Tension nominale au secondaire U2n = …………………
Puissance apparente Sn = ……………..……

2. Courants nominaux
En supposant S1 = S2 = Sn, déterminer les courants nominaux au primaire et au secondaire, I1net I2n.
I1n= …………………………….….. I2n = ……………………….……….……..

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 3. Choix de la résistance de charge
Le rendement se calcul en effectuant les mesures à tensions et courants nominaux. Il faut choisir la
résistance de charge R de telle sorte que le transformateur fonctionne à puissance nominale.
Quelle doit être la valeur de la résistance de charge R branchée sur l’enroulement secondaire pour obtenir
le courant nominal I2n?
R = …………………….

4. Mesure des résistances de bobinage : méthode volt-ampèremétrique

Pour vérifier les hypothèses simplificatrices de la méthode des pertes séparées, il sera nécessaire de
connaître la valeur des résistances des enroulements du transformateur. Pour les mesurer avec précision
on utilise la méthode volt-ampèremétrique.

1. Réaliser le montage ci-dessous.

I1
A Transformateu
r

Source
U1
=
V
Primaire

Figure 10

2. Régler l’alimentation pour travailler à courant nominal.

3. Relever U1et I1. En déduire la résistance de l’enroulement primaire r1.
U1= ………………… ; I1= …………………. ; r1= …………………………
4. Répéter l’opération pour le secondaire du transformateur.

I2
A Transformateu
r

Source
U2
=
V
Secondaire

Figure 11

1. Régler l’alimentation pour travailler à courant nominal ou à défaut au courant maximum que
peutfournir la source de tension.
2. Relever U2 et I2. En déduire la résistance de l’enroulement primaire r2.
U2= ………………….. ; I2= …………………….. ; r2=……………………….

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 Remarque :
La résistance d’un fil de cuivre varie avec la température. Pour avoir la valeur la plus précise possible, il
faut la mesurer à “chaud” en faisant passer dans le fil le courant nominal et lorsque l’enroulement a pris
sa température de fonctionnement.

5. Essai à vide :

Cet essai se réalise à tension nominale. Etant donné que le transformateur fonctionne à vide, le courant
sera faible.
P1v
1. Réaliser le montage ci-dessous. I1v I2v=0
P
U1v =U1n
Source U2v
U1v
V
~

2. Faire varier la tension primaire de 0 à ….U1n et tracer la courbe U2v=f (I1v).

U1v(A) 40 80 120 160 220

I1v(A) . . . . .
U2v(V)

Tableau 1

3. Relever les mesures desgrandeurs suivantes :

Grandeurs U1n(V) U2v (V) I1v(A) P1v(W(att Q1V (Var) Cos (φ1)
Mesures . . . . . .

Tableau 2

4. A partir de ces mesures compléter le tableau suivant :

Formules le rapport de transformation le facteur de puissance les pertes fer

m= Cos (φ1) = PFer =

Calculs . . .

Tableau 3

5. Calculer la résistance magnétique Rm et la réactance magnétique Xm.

6. Que peut-on conclure ?

7. Essai en court-circuit :

Pour l’essai en court-circuit, il faut travailler à courant nominal et donc à tension très réduite (quelquesvolts).
1. Réaliser le montage ci-dessous.

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 P1cc I1cc I2cc
P A

Source U1cc U2cc

~
Figure 13

2. Effectuer les mesures permettant de tracer la courbe : P1CC= f (I2CC²).

U1cc(V) . . . . .
I2cc(A) . . . . .
P1cc(Watt)

Tableau 4

3. Calculer la résistance ramenée au secondaireRs (graphiquement).

4. Relever les mesures des grandeurs suivantes :

Grandeurs U1cc(V) I1cc(V) I2cc(A) P1cc(Watt)

Mesures . . . .
Tableau 5

5. A partir de ces mesures compléter le tableau suivant :

Formules Les pertes Joule La Résistance ramenée L’impédance La réactance

ou cuivre au secondaire ramenée au ramenée au
Pj= Rs= secondaire secondaire
Zs= Xs=
Calculs . . . .

Tableau 6

6. Que peut-on conclure ?

7. Essai en charge :

Réaliser le montage ci-dessous : U1ch=U1n

I1ch I2ch
A Pu

Source U1ch U2ch R

~

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 Figure 14

1. Pour 0  I2chI2n, relever I1ch, U2ch , P2ch .Compléter le tableau suivant :

I1ch (A)

I2ch 1 1.5 2 2.5 3 3.2

(A)
U2ch (V)

P2ch (W)

Pjch=Rs. I 2
2ch

P1ch=P2ch+Pfer+
Pjch
 (%) = (P2ch /
P1ch)*100

Tableau 7

2. Tracer et interpréter la courbe =f (I2ch) .

3. Donner la valeur de I2ch pour que η soit maximal.
4. Conclure.
NB : répéter cet essai avec les charges (résistive, capacitive et inductive)

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 TP N° 2 : Etude d’un transformateur triphasé

Objectifs:
L’étudiant doit être capable de :
- identifier un transformateur triphasé et connaître ses différentes parties qui le constituent ;
- décoder sa plaque signalétique ;
- réaliser les essais à vide, en court-circuit et en charge ;
- réaliser les différents couplages (étoile et triangle ) ;
- déterminer son indice horaire et son rendement.

But :
Le but de cette expérience est de présenter une méthode générale pour la détermination des paramètres
du schéma équivalent et les caractéristiques électriques d’un transformateur monophasé.
Matériels utilisés:

 Sources de tension triphasée (AC/DC).

 Plans de charges triphasées ( résistif, capacitif et inductif)
 Rhéostat
 Appareils de mesure (voltmètres, ampèremètre, multimètres, wattmètres).
 Autotransformateur triphasé,
 Transformateurs monophasés.

Rappels théoriques :

-Constitution du transformateur triphasé

Le circuit magnétique est formé de trois noyaux fermés par 2 culasses. Il est fabriqué en tôles
magnétiques feuilletées. Chaque noyau porte :
 Un enroulement primaire,
 Un ou plusieurs enroulements secondaires

L’enroulement primaire (à N1 spires) et l’enroulement secondaire (à N2 spires) étant bobinés dans le

même sens et traversés par le même flux les tensions ⃗ et ⃗ sont en phase .
Mode de couplage
Au primaire, les enroulements peuvent être connectés soit en étoile(Y) soit en triangle(D)

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Au secondaire les enroulements peuvent être couplés de 3 manières différentes : étoile(y), triangle(d) et
zigzag(z)

On obtient ainsi 6 couplages possibles entre primaire et secondaire :

Y-y : étoile –étoile Y-d : étoile-triangle Y-z : étoile-zigzag D-y : triangle- étoile
D-d : triangle –triangle D-z: triangle-zigzag
-Choix du couplage
Le choix du couplage repose sur plusieurs critères :
La charge nécessite la présence du neutre ( par exemple réseau BT de Eneo ). Le secondaire
doit être connecté soit en étoile, soit en zigzag
Le fonctionnement est déséquilibré (le courant de déséquilibre dans le neutre In est
supérieur à 0.1 le courant nominal), le secondaire doit être couplé en zigzag ;
Coté haute tension, on a intérêt à choisir le couplage étoile (moins de spire à utiliser)
Pour les forts courants, on préfère le couplage triangle

-Indice horaire
L’indice horaire (Ih) est un nombre entier compris entre 0 et 11 qui traduit le déphasage entre deux
tensions primaire et secondaire homologues

On sait qu’un système de tensions primaires triphasé équilibré et direct donne naissance à un
système secondaire triphasé équilibré et direct. Il est donc clair que, est aussi le déphasage
entre les tensions composées homologues :

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On peut déterminer :
- Soit à partir du schéma des connections
- Soit pratiquement par des essais

2-Détermination de l’indice horaire à partir du schéma

On dispose du schéma des connections internes d’un transformateur et il est question de déterminer son
indice horaire.

D’après le schéma, on peut voir que :

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Méthode oscilloscopique
Cela revient à mesurer le déphasage entre deux tensions homologues à l’aide d’un oscilloscope et à en
déduire l’indice horaire.
Méthode des électriciens
La méthode des électriciens est la plus simple car elle nécessite juste l’utilisation d’un voltmètre.
On relie entre elles deux bornes homologues (par exemple A et a)
On mesure les tensions composées au primaire

On mesure les tensions mixtes entre les bornes HT et BT

Ces mesures permettent de construire le diagramme vectoriel et d’en déduire le déphasage .

On choisit une échelle ;
On construit le triangle des tensions primaires(A.B.C) ;
Le potentiel A est celui de a, donc on construit « a » confondu avec « A »
Pour avoir le point b, il suffit de tracer les 3 les arcs de cercles de rayon UAb , UBb et UCb
d’origines respectivement A,B et C

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Rapport de transformation

Le rapport de transformation triphasé dépend de N1 et N2 les nombres de spires au primaire et au

secondaire et du couplage.

Schéma monophasé équivalent

Le fonctionnement étant équilibré, l’étude d’un transformateur triphasé peut être ramenée à l’étude d’un
transformateur monophasé équivalent par la méthode de Kapp

Manipulation :

1-Relever sur la plaque signalétique toutes les caractéristiques électriques du transformateur et consigner
sur un tableau.

2- mesurer toutes les résistances des enroulements.

Essais à puissance réduite

1.1.Essai à vide
a. réaliser le montage pour cet essai

b. Mesurer les valeurs de U1n, U20, I10 et P10 ,

c. En déduire le rapport (m), le facteur de puissance à vide et les éléments (Rf, Xf).

1.2. Essai en court-circuit

a. réaliser le montage pour cet essai

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b. Mesurer les valeurs de U1cc, I2cc et P1cc ,
c. En déduire les éléments (Rs, Xs),

1.3. Essai en charge

a. Prévoir le montage pour cet essai,

b. Mesurer les valeurs de U1, I1 , P1, U2, I2 , P2

c. En déduire le rendement du transformateur

NB : Répéter cet essai avec les charges inductives, résistives et capacitives.

Détermination de l’indice horaire

a. Mesurer les tensions (Uab, Ubc, Uca) et les tensions mixtes (UaB, UbB, UcB, UaC, UbC, UcC),
b. Tracer le triangle de sommet (a, b et c),
c. Tracer les arcs de cercles de centre respectivement (a, b et c) et de rayons (UaB, UbB, UcB),
d. Déterminer le point b,
e. En déduire l’indice horaire

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 TP N° 3 : Etude d’une machine à courant continu :
Génératrice à excitation série

Objectifs:
L’étudiant doit être capable de :
-identifier une génératrice à courant continu et connaître ses différentes parties qui le constituent ;
-décoder sa plaque signalétique et sa plaque à bornes;
-savoir mettre sous tension la machine à CC ;
-Etudier les caractéristiques à vide et en charge d’une génératrice à courant continu à excitation
shunt

But :
- Etudier le fonctionnement d’une génératrice a excitation shunt en charge.

- Observer et vérifier les conditions de son amorçage.

- Relever sa caractéristique externe et ses caractéristiques de chute de tension.

- Déduire sa caractéristique de réglage a partir des résultats obtenus lors des essais.

Matériels utilisés:
 Sources de tension monophasée (AC/DC).
 Plans de charges monophasées ( résistif, capacitif et inductif)
 Rhéostats
 Appareils de mesure (voltmètres, ampèremètre, multimètres, wattmètres).
 Génératrice à courant continu
 Moteur d’entrainement
 tachymètre

Préparation
1- représenter le bilan énergétique d’une génératrice à courant continu à excitation séparée et évaluer la
formule du rendement.
2- Donner le schéma électrique équivalent d’une génératrice shunt puis celui d’une génératrice série.

3- Ecrire les équations de fonctionnement des deux génératrices respectivement shunt et série.
4- Etudier l’amorcage respectivement d’une génératrice shunt et d’une géneratrice série.

Plaque signalétique
- Rappeler les valeurs nominales indiquées sur la plaque signalétique de la machine étudiée.
- Identifier ses différents enroulements sur la plaque a bornes.
- Vérifier, avec un ohmmètre, la continuité des enroulements induit et inducteur.
Mesure des résistances
- Rappeler les valeurs des résistances, à froid et à chaud, des enroulements induit et inducteur.

Câbler le schéma du montage de la figure ci-dessous .

Après avoir démarrer le moteur d’entrainement et à vide (interrupteur K ouvert), voir si la tension de
la génératrice augmente lorsqu’on augmente le courant d’excitation. Sinon faire les corrections
nécessaires pour rendre la génératrice amorcée.

Travaux pratiques d’electrotechnique destines aux eleves ITT1/SUP’PTIC 6

 Relever la caractéristique à vide et celle en charge et consigner les resultats dans les tableaux ci-
dessous
Tracer les caractéristiques suivantes : U= f(I); ε(I) = f(I) et h(I) = f(I) .
Interpréter les résultats obtenus et tirer des conclusions.

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 TP N°4 : Etude d’un moteur asynchrone triphasé

Objectifs:
L’étudiant doit être capable de :
-identifier un moteur asynchrone triphasé et connaître ses différentes parties qui le constituent ;
-décoder sa plaque signalétique et sa plaque à bornes;
-Identifier les paramètres à partir des essais à vide, à puissance, à rotor et en charge
-savoir mettre sous tension la moteur asynchrone ;
-déterminer son rendement ;
-étudier le moteur asynchrone triphasé en régime sinusoïdal par le modèle linéaire.

But :
Etudier le fonctionnement d'un moteur asynchrone triphasé a cage, sous tension constante.
- Relever les caractéristiques électromécaniques de vitesse et de courant.
- Relever la caractéristique mécanique.
- Relever la caractéristique de rendement a l'aide de la méthode directe.
Matériels utilisés:
 Sources de tension monophasée (AC/DC).
 Plans de charges monophasées ( résistif, capacitif et inductif)
 Rhéostats
 Appareils de mesure (voltmètres, ampèremètre, multimètres, wattmètres).
 Moteur asynchrone à cage d’écureuil
II. Préparation
1. Comment déterminer le couplage des enroulements statoriques d'un moteur asynchrone, con-
naissant sa plaque signalétique et les tensions du réseau triphasé d'alimentation ?
2. Indiquer comment inverser le sens de rotation d'un moteur asynchrone triphasé.
3. Quelle est l'importance de l'appel de courant qui se produit lors du démarrage d'un moteur
asynchrone ? Quels sont les problèmes pouvant éventuellement être poses par cette surintensité, au niveau de
la charge mécanique entrainée ou de la tension du réseau d'alimentation ?
4. Dans quelles proportions évolue la vitesse d'un moteur asynchrone lorsque sa charge varie ?
Donner le principe de quelques procédés de réglage de la vitesse d'un moteur asynchrone et citer
la plage de variation de la vitesse pour chacun de ces procédés ?

III-Manipulation :

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Travaux pratiques d’electrotechnique destines aux eleves ITT1/SUP’PTIC 9
Travaux pratiques d’electrotechnique destines aux eleves ITT1/SUP’PTIC 10
Travaux pratiques d’electrotechnique destines aux eleves ITT1/SUP’PTIC 11