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trésorerie
Ainsi, l’intérêt du thème est surtout que c’est à partir de notre étude que la société peut
prévoir ses besoins et ses insuffisances de trésorerie a travers l’utilisation des logiciels, ainsi
qu’une identification des moyens de financements correspondants. L’objectif global de cette
étude est donc d’optimiser de la gestion de trésorerie de l’entreprise afin de réduire tous les
risques financiers. Cet objectif global est décliné en deux objectifs spécifiques dont le premier
consiste à assurer la liquidité de l’entreprise et le deuxième est de bien gérer les différents
risques. A l’issu de ces objectifs spécifiques, deux hypothèses sont formulés.
L’hypothèse est une proposition de réponse à une question posée. Le premier est en relation
avec le premier objectif spécifique : la gestion de trésorerie assure la liquidité d’une
entreprise. Les 4 deuxièmes est en relation avec le deuxième objectif spécifique : la gestion
des différents risques liés à la gestion de la trésorerie constitue une des méthodes
d’optimisation conduisant à une bonne gestion de trésorerie. En émettant nos hypothèses,
nous nous attendons aux résultats suivants : d’une part, l’optimisation de trésorerie permettra
aux sociétés de disposer des moyens de financement nécessaire à son exploitation et son
développement, d’augmenter le fonds de roulement net global et de réduire les besoins en
fonds de roulement ; et d’autre part, l’utilisation des logiciels très développés lors de la
gestion de trésorerie a fin de faire l’optimisation de trésorerie, a ce propos nous attaquons au
premier partie l’ensemble des éléments d’optimisation de la trésorerie , par la suite on va
focaliser sur la trésorerie et sa gestion a savoir la gestion de liquidité ,de risque de change ,et
de risque de taux puis on va montrer le rôle crucial de système informatique dans
l’optimisation de la trésorerie a travers un étude de cas sur le groupe CMP et on finissons par
la présentation des principaux logiciels utilisés lors de la gestion de trésorerie.
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LE DIAGNOSTIC D’UN SYSTEME DE
GESTION DE TRESORERIE :
1 :l’optimisation de la trésorerie :
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L’optimisation de la gestion des comptes bancaires :
le trésorier doit veiller à l’équilibre global entre tous les comptes, c’est-à-dire, essayer
d’atteindre un solde en valeur égal à zéro. Les déterminants de cet idéal en gestion de
trésorerie proviennent du fonctionnement même des organismes bancaires qui :
Facturent des intérêts lorsque le compte est débiteur Ne rémunèrent pas le compte créditeur,
ou indirectement à des taux très faible Donc, le rôle du trésorier est d’optimiser les prévisions
au jour le jour pour mieux gérer le découvert afin de minimiser les frais financiers et éviter
d’avoir des excédents de trésorerie sur les comptes courants, dans la mesure où tout solde
créditeur correspond à un manque à gagner ou coût d’opportunité pour l’entreprise. Il doit par
conséquent tenir compte de ces contraintes relatives à la gestion des comptes bancaires afin
que leur solde soit le plus proche possible de zéro.
En revanche, le trésorier peut faire calcul d’un indicateur appelé enjeu financier qui
déterminer la qualité de la gestion en valeur des comptes bancaires par la différence théorique
entre les résultats de la gestion effectivement menée et ceux qui pourraient être réalisés. Il
mesure le gain ou les économies potentiellement réalisables si le trésorier gère efficacement
tous ses comptes bancaires à zéro, sur une période donnée.
Cet enjeu peut être calculé sur l’ensemble des banques ; il met en évidence les conséquences
des erreurs d’équilibrage entre les comptes. Il peut être également calculé sur chacune des
banques afin de mesurer les conséquences des erreurs de sur-mobilisation et de sous-
mobilisation.
Le suivi des soldes comptables en dates comptables ne permet pas de connaître la position
exacte en banque appelée position en date de valeur .
L’erreur de contre phase consiste à laisser à un même moment des soldes excédents non
rémunérés sur une banque et des soldes débiteurs sur une même banque. L’existence de ces
contre phases a un impact important sur la gestion de trésorerie, dans la mesure où les
soldes débiteurs génèrent des agios alors que les soldes créditeurs ne sont pas rémunérés.
Cette erreur génère un coût correspondant aux intérêts débiteurs facturés, alors même qu’il
aurait été possible de réaliser un virement du compte créditeur vers le compte débiteur, afin de
réduire le montant du découvert et par conséquent le montant de ces intérêts.
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Exemple : Une erreur d'équilibrage de 10.000.000 de DH coûte, si on retient un taux de 12%
10 000 000 x 0,12 = 1200.000 DH l'an, Soit 100.000 DH par mois, ou 3333DH par jour si l'on
tient compte d'une année de 360jours.
Une foison a effectué l’équilibrage, on peut présenter deux situations selon deux hypothèses.
La première hypothèse est l’existence de soldes créditeurs non rémunérés ou peu rémunérés,
là on parle de l’erreur de sur-mobilisation. La deuxième hypothèse est l’existence de soldes
débiteurs correspondant à l’utilisation du découvert à la place éventuellement de crédits moins
chers que l’entreprise aurait pu mobiliser (l’escompte), c’est l’erreur de sous-mobilisation.
Soit un recours excessif à des moyens de financement, par rapport aux besoins de
trésorerie réels. Cela peut provenir d’une remise à l’escompte trop importante ou
l’utilisation inutile d’un crédit de trésorerie générant des excédents de trésorerie oisifs.
Soit un défaut de placement : l’entreprise n’a pas placé les excédents de trésorerie,
laissés sur le compte courant non rémunéré.
Le coût de la sur-mobilisation peut être évalué en fonction du coût du crédit non utilisé
lorsque la sur-mobilisation provient d'un recours inutile au crédit, ou en fonction d'un taux de
placement en cas d'excédent structurel de la trésorerie.
Exemple :
Une entreprise est en découvert de 10 million de DH le premier jour du mois. Elle remet1
million de traites à l'escompte à échéance du 30 du mois. Le 15 du même mois l'entreprise
reçoit en date de valeur un virement non prévu de 1 million de DH qui rend le solde créditeur
jusqu'à la fin du mois. Si le taux de l'escompte est de 10,50%, on peut évaluer
approximativement le coût de cette sur-mobilisation à 1 000 000 x 0,105 x 15/360 = 43 750
DH.
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L’erreur de sous-mobilisation :
Cette erreur de sous-mobilisation est cependant moins coûteuse que la précédente, dans la
mesure où elle correspond au différentiel de taux (%) entre le découvert et le crédit
susceptible d’être utilisé, dans l’hypothèse où l’entreprise dispose d’une ligne de financement,
portefeuille d’effets, par exemple, non utilisé.
Par exemple : pour un écart de 2%, le coût, pour le solde moyen débiteur de 10.000.000 DH,
représente 200.000 DH par an.
Ainsi, les critères de choix sont nombreux, à savoir : le coût de financement, la facilité de
mise en place, la souplesse d’adéquation au besoin de trésorerie (montant et durée), la volonté
de diversifier les sources de financement. Le coût constitue cependant l’un des arguments
majeurs, dans la mesure où le trésorier souhaite diminuer les frais financiers.
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Ce coût est le taux réel de financement, à différencier de son taux nominal qui ne sert qu’à
déterminer le montant des intérêts débiteurs. Le trésorier doit, à partir d’un taux apparent
communiqué par la banque, calculer le taux réel qui prend en compte : la durée effective de
mise à disposition des fonds, le nombre de jours d’agios, les diverses commissions facturées,
le paiement des intérêts, le nombre de jours de l’année bancaires concernant le financement.
Le trésorier doit garder en tête qu’avec le banquier tout est négociable. Négocier, c’est-à-dire
hiérarchiser les priorités ; demander des conditions qui vont permettre de réduire les frais
financiers et augmenter les produits financiers. Pour cela, il faut préparer à l’avance un plan
de négociation et aller voir le banquier avec des idées fixes.
2 : La gestion de trésorerie
L’absence d’un service particulier ne signifie que la fonction « trésorerie » n’est pas prise en
compte ,dans le cas des petites entreprises elle est souvent sous direction du chef comptable et
le dirigeant de l’entreprise , tant que pour une taille moyenne l’entreprise fait appel au
directeur financier, contrairement à une grande firme , la trésorerie présente une fonction
autonome largement reconnue ,parmi les principales mission de la fonction trésorerie celle
liée à la gestion de liquidités ,et la gestion du risque financier ,dont le trésorerie est censé
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d’assurer plusieurs taches se rapportent à la gestion des flux financiers à court terme parmi
eux la gestion de liquidité .
La liquidité :
Est la faculté d’acheter ou vendre un actif sans délai et sans perte de valeur importante, le
trésorier doit vérifier en permanence la capacité de l’entreprise à remplir ses engagements
financiers (les salaires, le respect des échéances fournisseurs, les relations bancaires….) elle
constitue une condition essentielle à la survie de l’entreprise.
En plus il s’agit de réduire les couts de services bancaires généralement par la négociation à
fin d’avoir un résultat financier amélioré, il peut reposer sur un autre voie c’est celui de
l’innovation dont ce domaine et plus en plus automatisé.
Le risque de liquidité :
la liquidité des actifs financiers sur lesquels les trésoriers effectuent habituellement des
transactions est lié à leurs marché secondaire (la probabilité de trouver une contrepartie
s’augmente en fonction du volumes échangées) ou suite à l’intervention des intermédiaires
financiers se chargeant de les remplacer rapidement et sans dommage, ainsi le degré de
liquidité est influencé par les différentes caractéristiques intrinsèques des titres : rentabilité,
chois de l’échéance…..)Et les règles organisationnelles (la liquidité est plus élevée dans un
marché organisé qu’marché gré à gré).
Le risque de signature :
Le cas où la liquidité d’une ressource dépend de la signature de l’entreprise et son équilibre
financier à savoir la facilité d’obtenir un emprunt résulte d’une contrat de deux parties, on
distingue le risque de contrepartie à cause de non-respect de l’engagement par de débiteur
face au créance, et le risque de défaut dont le débiteur se trouve en situation de faillite.
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NB : cette notion expliqué est assimilé à l’exploitation ne doit pas être confondue avec la
solvabilité qui désigne la capacité d’honorer les engagements à l’arrêt de l’exploitation
(cessation d’activité).
A .risque de change :
il s’agit de risque de préjudice subi par l’entreprise qui réalise une opération commerciale ou
une opération financière dans une monnaie différente de sa monnaie nationale ce montant des
créances ou des dettes libellées en devises dépend aux mouvements des cours de marché dont
toute variation défavorable des cours peut anéantir le profit commercial attendu, pour gérer
ces conséquences et éviter les pertes de change l’entreprise doit opter par une politique de
gestion de risque de change pour mettre en place des couvertures adaptées :
Identification de risque
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monnaie nationale, obligeant le client à gérer le risque de change. Or, si l'euro
s'apprécie, la vente libellée en devises peut contraindre l'exportateur à baisser ses prix,
ce qui équivaut à une perte de change s'il veut conserver ce marché. De plus, le client
peut tout simplement refuser de gérer ce risque,
le risque de change financier le cas d’endettement en devises. Par exemple, le
trésorier mobilise un crédit à l'exportation dans une devise et réalise une avance dans
une autre devise ;
le risque de change patrimonial si la société détient une ou plusieurs filiales ou des
participations à l'étranger. Une dépréciation de la devise fait apparaître un écart négatif
de conversion qui vient s'imputer sur les capitaux propres du groupe .
le risque de change stratégique : Les moyens de gérer ce risque sont peu nombreux,
pas toujours applicables aux entreprises de petite taille et n'implique pas l'utilisation
d'une couverture, comme le montrent les quelques exemples ci-dessous. Les moyens
les plus souvent utilisés sont :
- de diversifier les débouchés commerciaux (vendre dans plusieurs pays avec l'espoir d'une
compensation entre l'appréciation et une dépréciation de l'euro par rapport à ces devises
étrangères) et la production (localiser les sites de production dans différents pays - produire
où l'on vend),
Préalablement à la mise en place d’une couverture par la trésorerie, la direction générale doit
mettre en évidence différentes facteurs :
le type de la devise (certaines couvertures n'existent que sur des grandes monnaies) ;
la volatilité plus ou moins importante de la devise considérée ;
la durée d'exposition au risque de change ;
le pourcentage des mouvements effectués dans cette devise ;
le coût de la couverture ;
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• les anticipations sur l'évolution de la devise. Pour une entreprise exportatrice, une
augmentation de la devise entre les dates de facturation et de paiement entraîne un gain de
change qui pourrait être éliminé selon la nature de la couverture ;
• le type de la couverture: micro couverture (gestion par flux) ou macro couverture (gestion
globale sur la situation nette compensée) ou enfin une combinaison des deux (macro
couverture pour les petits montants et micro couverture pour des risques spécifiques ou des
gros montants).
Cette phase permet de bien suivre une position de change par devise suite aux objectifs
assignés au trésorerie (nature de couverture, règles organisationnelles).
Le termaillage (leads and lags)est une technique qui consiste à faire varier les termes
des paiements( accélérer ou retarder les encaissements et décaissement en devises
étrangères) afin de bénéficier de l’évolution favorable des cours du change. Les leads
vont correspondre aux paiements anticipés. Alors que les lags correspondent aux
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paiements différés. Un exportateur par exemple, qui est en position longue (devises à
recevoir) sur une devise et qui anticipe une hausse du cours de cette devise, essaiera de
retarder l’encaissement de la créance en devise, et inversement s’il anticipe une baisse
du cours de la devise, l’exportateur essaiera d’accélérer l’encaissement, ce qui est en
principe plus difficile qu’une demande de retarder l’encaissement.
Position de change Hausse de devise étrangère anticipée Baisse de devise étrangère anticipée
Longue en devises étrangères Acceptation de paiement plus tardif des Accélérer le paiement des créances
(exportateur) créances
L’une des principales techniques est la Garantie Coface qui désigne « Compagnie française
d’assurance pour le commerce extérieur ». Cet organisme assure les entreprises contre les
risques commerciaux et les risques de change à l’exportation .tout simplement, moyennant le
paiement d’une prime, la Coface prend en charge 100 % de la perte de change éventuelle.
L’entreprise qui s’assure auprès de la Coface se garantit un cours futur de change, quelle que
soit l’évolution de la devise étrangère à l’échéance. Par ailleurs, la Coface ne garantit pas
systématiquement toutes les créances des entreprises, elle se réserve le droit de sélectionner
celles qui lui semblent les plus intéressantes en terme de risque.
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Une entreprise exportatrice qui doit assurer un risque de change sur une facturation de 100
000 USD, signe un accord avec la Coface aux conditions suivantes : • Cours garanti à
échéance 1 USD = 0,76 euro ; • Prime de 0,22 %.
Quelle seront les conséquences d’un cours avec 1 USD = 0,76 €, 1 USD = 0,70 € ou 1
USD = 0,85 € ?
Avec un dollar à 0,70 euro En deçà de 0,76 euro pour un dollar (baisse du dollar),
l’entreprise verra sa perte de change compensée par le versement du différentiel par la
Coface soit dans notre exemple : 100 000 USD × (0,76 – 0,70) = + 6 000 €.
à fin de gérer ou minimiser ce risque , le trésorier mettra en œuvre des couvertures en fonction
de l’évolution prévue de taux, sont mises en place à partir un budget annuel ou une prévision
glissante à quelques mois et se différent on se limite à deux cas comme suit:
Pour une efficacité des opérations placement et d’endettement, le taux attendu au début doit
égalisé de rentabilité de placement et le cout d’emprunt, pour ce faire l’horizon d’activité doit
être égale à la durassions définit comme la durée de vie moyenne de l’obligation pondérée par
le poids respectif des différentes flux versées à chaque échéance, à condition que la structure de
taux soit plate.
-Le swap est un contrat de gré à gré qui permet à chaque partie d’échanger une dette ayant
certaines caractéristiques contre une autre dette ayant d’autres caractéristiques et, ainsi, inverser
les risques auxquels elle est exposée.
-Le FRA (forward rate agreement) ou les FRA à option (Cap, Floor et Collar) : un contrat de
gré à gré qui permet de fixer aujourd’hui le taux d’intérêt d’une opération future. Cette
opération permet à l’opérateur de se garantir contre une variation des taux d’intérêt. On
distingue deux types de FRA : les FRA à terme ferme et les options sur FRA.
« Un cap est une option de taux, qui permet à son acheteur de couvrir le risque de hausse de
taux, moyennant le paiement d’une prime.
Un floor est une option de taux, qui permet à son acheteur de couvrir le risque de baisse de
taux, moyennant le paiement d’une prime.
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Un collar est une combinaison sur le marché de gré à gré, d’un cap et d’un floor. La garantie
ne porte plus sur un seul niveau de taux (taux maximum ou minimum), mais sur deux niveaux
de taux, d’où le terme de tunnel. »
Soit tenir une position manuelle. Cette possibilité est rappelée pour mémoire car si
elle est difficile en pratique lorsque l’entreprise travaille avec deux banques, elle se
révèle matériellement presque impossible dès que l’entreprise a plus de deux banques.
Soit établir sa position à partir de la position comptable. Cette solution exige de très
nombreux retraitements car la position comptable est en fait sans rapport direct avec
la gestion de trésorerie
Soit recourir à un système informatique autonome, exclusivement réservé à la gestion
de trésorerie à travers l’exploitation d’un logiciel qui se trouve sur le marché ; ™
Soit s’appuyer sur le système informatique interne, mais qui est le plus généralement
lié à la comptabilité et considère que la trésorerie est un sous produit de la
comptabilité.
Soit recourir à un système informatique autonome, exclusivement réservé à la gestion
de trésorerie à travers l’exploitation d’un logiciel qui se trouve sur le marché.
Soit s’appuyer sur le système informatique interne, mais qui est le plus généralement
lié à la comptabilité et considère que la trésorerie est un sous produit de la
comptabilité.
Chacune de ces possibilités présente des avantages et/ou des inconvénients. Mais,
l’utilisation d’un système informatique de gestion de trésorerie doit assurer des
fonctions minimum de base ainsi que d’aide à la décision :
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1-Fonctions de base :
Le but premier d’un logiciel de gestion de la trésorerie est de procurer une position
exprimée en date de valeur sur une période aussi longue que possible en intégrant
réalisations et prévisions positionnées automatiquement en valeur. Les fonctions de
base sont celles qui permettent d’établir cette position Le paramétrage qui permet de
définir l’environnement (banques, comptes, types d’opérations…) La saisie des
opérations manuelle ou automatique c'est-à-dire par intégration des fichiers bancaires
et/ou des fichiers externes, le plus souvent en provenance de la comptabilité. L’édition
des listes permettant de vérifier ou de suivre les différentes opérations.
L’édition des soldes en valeur prenant en compte prévisions et réalisations.
L’édition des soldes en position ne prenant n’en compte que les réalisations à
fin de contrôle. Cette automatisation permet de gérer rapidement et
efficacement plusieurs comptes ouverts dans plusieurs banques avec des
conditions aussi variées que possible.
2-Fonctions d’analyse :
Ces fonctions ont pour but d’aider le trésorier à prendre les meilleures décisions
compte tenu des informations dont dispose le logiciel et des règles préalablement
définies par le trésorier.
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montant du placement ou du financement et le logiciel calcule les résultats de
chacune des hypothèses.
La Communication Bancaire :
1-La télétransmission :
Conçu comme un poste de travail autonome, le logiciel de trésorerie est de plus en plus relié à
d’autres systèmes. Considéré, entre autres, comme un logiciel de communication, il permet un
transfert de données dans les deux sens entre la banque et l’entreprise. Cette communication
peut être illustrée selon le schéma suivant :
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Intégrer un maximum de réalisations bancaires, dans un but d’efficacité.
Détecter les mouvements erronés en évitant de les intégrer. L’erreur provient le plus souvent
d’une différence entre la prévision et la réalisation sur le montant ou la date de valeur. Les
mouvements non intégrés sont mis en attente.
Faire gagner du temps dans la mise à jour des situations d’où une optimisation de la
gestion de trésorerie en date de valeur.
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Permettre de communiquer avec les banques.
Intégrer des contrôles systématiques portant sur les conditions bancaires à savoir les
jours de valeur, les taux d’escompte, le taux de découvert, et sur toutes les opérations
ayant un réel impact sur la trésorerie de l’entreprise.
Faciliter les calculs financiers pour les arbitrages : escompte/découvert, placement/
découvert.
Recréation des échelles d’intérêts notamment : -L’échelle d’intérêt élaborée par la
banque à partir des extraits de compte -L’échelle d’intérêt élaborée sur la base des
soldes suivis par l’entreprise elle-même dans le module de tenue de la gestion de
trésorerie en date de valeur. La comparaison de ses deux échelles d’intérêts est riche
de renseignement où le trésorier aura la possibilité de vérifier les lois de débit et les
erreurs bancaires.
Renseignements statistiques concernant les flux financiers de trésorerie.
L’automatisation du système de gestion doit permettre de connaître à un moment
donné toutes les dépenses par nature de dépense, par mode de règlement et de
connaître également toutes les recettes par nature de flux de recette qu’il s’agisse de
remise de chèques sur place, chèques hors place, virements reçus…
Connaissance des quotas réalisés avec chaque banque et des encours d’escompte et de
crédits. Ce sont des renseignements statistiques essentiels afin de permettre au
trésorier d’optimiser la gestion de trésorerie en temps réel.
Permettre une interrelation entre les différents systèmes de l’entreprise, ainsi la
réalisation d’une base de données commune à la trésorerie et à la comptabilité
permettrait d’éviter une double saisie pour certaines opérations et d’assurer une
cohérence entre la gestion de trésorerie et certaines applications préexistantes
notamment liées à la comptabilité client et comptabilité fournisseurs.
Permettre la réalisation d’un plan de trésorerie ainsi une gestion prévisionnelle
pourrait être mise en place en date de valeur à 1 mois et à 6 mois en date comptable.
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des relations avec les différents services de l’entreprise. D’où l’apport essentiel d’un
logiciel de trésorerie est de disposer d’une interface commune entre les différents
systèmes utilisés au sein de la CMCP à savoir, Gescom, le SAS et l’ODYSSE.
A la lumière de ces objectifs, les dirigeants de la CMCP ont défini les critères pour choisir
l’outil le plus compatible à leur organisation devant la multiplicité des logiciels offerts sur le
marché. Après plusieurs négociations avec plusieurs fournisseurs, il a été convenu d’acquérir
le logiciel « Trésorerie 1000 » de Sage.
Présentation du logiciel
La ligne 1000 de Sage Le logiciel « Trésorerie 1000 » :
Fait partie de la ligne 1000 de Sage. C’est une ligne de produits qui s’adresse au segment
de moyennes et grandes entreprises Elle apporte une réponse adaptée à chacun des
interlocuteurs de l’entreprise en termes de richesse fonctionnelle, de personnalisation
d’analyse et de sécurité optimale.
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-Arbitrages et simulations à partir des fiches en valeur ;
-Une interface commune avec d’autres systèmes de l’entreprise ainsi une saisie
dynamique des flux prévisionnels avec la mise à jour automatique des soldes ;
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Conclusion :
Pour conclure, La politique de la trésorerie repose sur la maitrise de l’évolution de la situation
financière de l’entreprise dans tous ses aspects.
Le diagnostic, montre particulièrement l’effort, que doit faire, tout trésorier désirant optimiser
sa gestion de trésorerie. Elle doit porter essentiellement sur les points, où des lacunes de
nature technique persistent encore.
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La bibliographie :
« LES TECHNIQUES DE GESTION DE TRESORERIE » EL MILOUD GUERMATHA EDITIONS GUESSOUSS
« TOUTE LA FINANCE D’ENTREPRISE EN PRATIQUE » HERVE HURTIN LES EDITIONS D’ORGANISATION -2EME
EDITION-
WWW.GESTIONDETRESORERIE.FR
WWW.ENTREPRENEURS-FR.COM
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Table des matières
Diagnostic de système de gestion de trésorerie 1
1 :l’optimisation de la trésorerie : 3
1.1 Principe d’optimisation : 3
1.2 Les méthodes d’optimisation de la trésorerie 3
L’optimisation de la gestion des comptes bancaires : 4
La détermination de L’erreur d’équilibrage sur l’ensemble des banques : 4
L’erreur de sur-mobilisation et l’erreur de sous-mobilisation : 5
L’erreur de sur -mobilisation ou de suréquilibre : 5
L’erreur de sous-mobilisation : 6
1.3:L’optimisation des financements : 6
1.4: l’optimisation des placements : 7
2 : La gestion de trésorerie 7
2.1-la gestion de liquidités : 7
La liquidité : 8
Le risque de liquidité : 8
Le risque de signature : 8
2.2-la gestion de risque financier : 9
A .risque de change : 9
A-le risque de change de transaction 9
*Stratégies possibles selon la position de change et l’anticipation * 12
B .Le risque de taux d’intérêt : 13
La mise en place d’un système informatique de gestion de trésorerie : 15
Quel est donc l’apport de ces logiciels ? 15
1-Fonctions de base : 16
2-Fonctions d’analyse : 16
La Communication Bancaire : 17
1-La télétransmission : 17
2-L’intégration Les réalisations bancaires : 17
3-intégration sans prévision : 18
4-Intégration uniquement par rapprochement avec une prévision : 18
ETUDE DE CAS SUR LA MISE EN PLACE D’UN SYSTEME INFORMATIQUE POUR LE SERVICE TRESORERIE AU SEIN DE CMCP : 18
Interconnexion avec les différents systèmes de l’entreprise : 19
Présentation du logiciel 20
La ligne 1000 de Sage Le logiciel « Trésorerie 1000 » : 20
La Trésorerie 1000 Le logiciel « Trésorerie 1000 » version 3.50 : 20
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