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MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION
SCIENCES PHYSIQUES
COLLEGES PILOTES
Auteurs
C'est avec grand plaisir que nous vous présentons brièvement le contenu de ce modeste
ouvrage didactique, tout en espérant qu'il sera à la hauteur de nos aspirations et nos
ambitions, et qu'il atteindra les objectifs que nous nous sommes fixés.
Ce manuel de sciences physiques est destiné aux élèves de la neuvième année de
l'enseignement de base, dans l'espoir de contribuer à :
- les aider à fixer les notions acquises en classe concernant l'atome et les réactions
chimiques, les solutions aqueuses ioniques et leur conductibilité électrique, le courant
alternatif et l'électricité domestique, ou encore la réflexion et la réfraction de la lumière ; et ce
grâce à ce qu'ils ont réalisé, en classe, comme études expérimentales permettant d'analyser
plusieurs phénomènes naturels, simples et courants, tels que la combustion de certains
matériaux dans le dioxygène, la dissolution de certains autres dans l'eau, la propagation de
la lumière et le changement de direction de sa propagation...
- les entraîner à employer pertinemment les savoirs et savoir faire acquis et à les intégrer
dans la résolution des problèmes.
- les habituer à adopter, dans toute situation, la démarche scientifique.
Afin de réaliser ces objectifs, nous avons tenu à suivre, dans la conception des leçons
proposées, une approche favorisant la stimulation de la motivation des apprenants et le
développement de leur esprit d'initiative ainsi que leur sens de la responsabilité.
L'enseignement des sciences physiques dans les collèges ne constitue pas une fin en soi,
mais vise essentiellement à doter l'apprenant d'une somme de connaissances, d'habiletés et
d'attitudes, qu'il devra savoir employer dans la résolution des problèmes posés. Dans ce but,
nous avons tenu à ce qu'on parte dans chaque cours, d'un ensemble d'observations et
d'interrogations que l'élève est invité à déchiffrer et à expliquer d'une manière scientifique et
exacte. Il sera ainsi prêt à réaliser les activités proposées, telles que les expériences en
laboratoire, ou les recherches sur le terrain, et à répondre aux questions qui accompagnent
ces activités afin de parvenir aux conclusions exactes.
Pour permettre à l'élève de s'autoévaluer et de mieux consolider ses acquis, nous avons
prévu à la fin de chaque chapitre une rubrique où l'apprenant doit compter sur soi dans la
résolution d'exercices et de problèmes variés. Ceux-ci peuvent aboutir soit à l'étude d'un
document scientifique, en rapport avec le thème, soit à la réalisation d'un projet simple qui
se fonde sur les règles et les concepts construits, ainsi que sur l'intégration de savoir faire
théoriques et de savoir faire pratiques spécifiques essentiellement à la matière. Et pour ceux
qui désirent acquérir plus de connaissances sur le sujet traité, nous proposons à chaque fois
un choix de sites web, parfois une rubrique intitulée « Pour en savoir plus ! », ainsi qu'une
rubrique amusante, permettant de se divertir et d'apprendre en même temps.
Enfin, notre souhait serait de voir nos élèves parvenir à atteindre les objectifs visés -
objectifs pour lesquels a été institué l'enseignement des sciences physiques dans les
collèges -, grâce à une utilisation spontanée et bénéfique de ce modeste ouvrage, et ce
serait pour nous la véritable réussite.
LES AUTEURS
CARTE DU LIVRE
Contenu
Objectifs Leçon Pag
Thème Chapitre
essentielles du courant du
secteur.
DU SECTEUR
du secteur. Courant
■ Citer les dangers de l'électricité 4 du M 44
domestique (ou courant du SECTEUR
secteur).
■ Décrire des mesures de
prévention des dangers du
courant du secteur.
Électrisation
■ Électriser un corps par frottement. 5 PAR 56
FROTTEMENT EL
m
3
O
H
< Électrisation
H
■ Électriser un corps par contact. (/} 6 par 59
O
oc CONTACT lu
H
O
m
_i
-LU
■ Reconnaître le signe d'une
charge électrique d'après son
7 Charge électrique 62
effet sur une autre charge
connue. I
Contenu
Objectifs Leçon
Thème Chapitre
co
LU Conductibilité
Définir une solution électrolytique. 3
g ÉLECTRIQUE DES
Reconnaître une solution 15 rf 113
z SOLUTIONS
électrolytique. g AQUEUSES
CO
z
g Influence de la
Comparer les concentrations H CONCENTRATION SUR
3
molaires de deux solutions _l LA CONDUCTIBILITÉ
O 16 liff 116
ioniques d'après leur CO ÉLECTRIQUE D'UNE
conductibilité électrique. CO SOLUTION
LU
ÉLECTROLYTIQUE
Contenu
Objectifs Leçon Page
Thème Chapitre
LU
Mesurer le pH d'une solution CE (/}
3 m
aqueuse avec un pH-mètre ou un 3 19 Mesure du pH îf 127
papier pH. g
z
g
CO CO
z z
< g
Q
LU H
CC 3
_l
-LU o
Reconnaître le degré d'acidité CO Degré d'acidité
d'une solution aqueuse acide, CO 20 d'une solution A 131
connaissant la valeur de son pH. m AQUEUSE ACIDE
*1
i
m
Je conclus Je m'entraîne à
Résumé
résoudre des
problèmes
si l;
J'analyse et j'explique -
J'explique ce qui s'est produit
PRÉSENTATION DU LIVRE
Thème proposé
à étudier
Prérequis indispensable à
l'étude du thème proposé
L£QV3\S
s
S(IMO(R
Photographie illustrant
le chapitre
Leçons
proposées
'XX
o
O
O
o
cP
Conclusion :
o L'essentiel des
o connaissances et
CH
d> concepts tirés des
o
% activités réalisées et
qui traduisent les
O
objectifs visés
1-
S Résumé :
L'essentiel des
connaissances et
concepts construits par le
traitement de tout le
chapitre
-®-
J'étudie un
Je m'entraîne à document
résoudre des scientifique :
problèmes : Document ou plus,
Série d'exercices et sous forme de texte
de problèmes avec la se rapportant au
résolution desquels contenu scientifique
j'évalue ma capacité du chapitre et suivi de
de tirer profit de mes questions visant l'aide
propres acquis à la pratique de la
démarche scientifique
S dans l'étude des
^J'étudie travaux d'autrui et au
\ développement de
• l'esprit critique
X ./
,x %
,?*•
✓
11
ÉLECTROMAGNETISME
■ ■
ÉLECTROSTATIQUE
PRÉREQUIS
SAVOIRS
3. Savoir que l'intensité du courant est la même en tout point d'un circuit série.
4. Énoncer la loi de distribution de la tension électrique dans un circuit série (loi des
mailles).
5. Énoncer la loi de distribution du courant électrique dans un circuit comportant des
SAVOIR FAIRE
Centrale électrique
-©-
QU'EST-CE QU'UN COURANT ÉLECTRIQUE VARIABLE ?
J'observe et je m'interroge
P ] Je manipule et je constate
•-
-©-
Je ferme le circuit et je note ce que
j'observe au niveau des diodes :
électroluminescentes (Fig.3). / \
A
Kl
Fig.3
&
J'analyse et j'explique
• Dans le premier montage, la diode verte ne brille pas parce qu'elle est insérée d'une
manière ne permettant pas au courant électrique d'y circuler du point A au point B (sens non
passant).
• Dans la deuxième expérience, le fait que les deux diodes brillent simultanément malgré leur
insertion de la même manière que dans la première expérience montre que l'alimentation
stabilisée utilisée (portant le symbole ~ ou y) débite dans le circuit extérieur un courant
électrique dans les deux sens inverses l'un de l'autre.
^ j Je conclus
-©-
INTENSITÉ DE COURANT ÉLECTRIQUE VARIABLE
TSF
Je réalise le circuit électrique de la figure 5.
Dès que le circuit est fermé, le filament de la
lampe devient progressivement de plus en plus
rouge jusqu'à l'incandescence dont résulte
l'émission d'une lumière intense. Mais, celle-ci
ne persiste pas ; elle s'estompe avec le retour du
filament à l'état dans lequel il était avant la A
Kl
fermeture du circuit. Puis, le filament devient de
plus en plus rouge jusqu'à l'incandescence et
Fig.5
ainsi de suite...
Simultanément, la diode LED clignote en émettant un éclat vert avec l'incandescence du
filament.
17
^ ] Je conclus
>- En plus de l'inversion continuée (ou répétitive) du sens de sa circulation dans un circuit
fermé, le courant électrique variable est caractérisé par une intensité non constante.
>- Tout appareil capable d'alimenter un circuit fermé par du courant électrique variable est
appelé générateur de courant variable.
Remarque :
Tout courant électrique circulant dans un sens unique avec une intensité constante comme
celui produit par une pile sèche ou une batterie dans un circuit fermé est qualifié de courant
continu. Par suite, tout courant non continu est un courant variable.
A la suite d'un usage de longue durée, la pile sèche devient incapable d'alimenter une
lampe de poche (par exemple) avec du courant continu. Pourquoi ? Est-ce parce que le
courant n'y circule plus dans un seul sens ou bien pour une autre raison que je dois
préciser ?
TENSION VARIABLE
Qu'est-ce qui fait que les générateurs de courant variable utilisés dans les deux expériences
précédentes débitent un courant électrique variant au cours du temps en sens et en
intensité ?
JJ ] Je manipule et je constate
V • f- "
^ En plus du matériel utilisé dans l'expérience
v5^ ÎC
précédente, je me procure un oscilloscope. : "y-i;: ; #
x -G Î
^ Je réalise de nouveau le montage de la figure 5 ® *
tout en branchant les bornes du générateur TBF
à l'une des entrées de l'oscilloscope (Fig.6).
TBF
*
N.B. :
Afin de visualiser la tension électrique à étudier, je
suis la méthode pratique recommandée plus loin à
la page 27, mais sans faire fonctionner le système
de balayage, et ce après avoir effectué tous les
réglages préliminaires de l'oscilloscope. M
Fig.6
18
Ainsi, en circuit ouvert ou fermé et contrairement à ce qu'il subit avec un générateur
d'alimentation en courant continu (où le spot lumineux se déplace vers le haut ou bien
vers le bas pour occuper une position fixe), le spot lumineux ponctuel qui apparaît sur
l'écran de l'oscilloscope avec le générateur TBF ne reste pas fixe, mais oscille
verticalement, de part et d'autre du centre de l'écran.
J'analyse et j'explique
Le déplacement du spot lumineux vers le haut ou vers le bas de l'écran de l'oscilloscope
montre que le générateur TBF maintient entre ses bornes une tension électrique non nulle,
tandis que ses oscillations autour du centre de l'écran montrent que cette tension délivrée
aux bornes du TBF est caractérisée par une valeur algébrique non constante (variant au
cours du temps en signe et en valeur absolue)
Je conclus
>- En plus des générateurs qui maintiennent entre leurs bornes une tension constante
connue sous le nom de tension continue, il y a des générateurs qui délivrent une tension non
constante en valeur algébrique connue sous le nom de tension variable. Par conséquent, les
générateurs du premier type sont qualifiés de générateurs de tension continue, tandis que
ceux du dernier type sont qualifiés de générateurs de tension variable.
>- Tout courant variable circulant dans un circuit fermé est dû à une tension variable délivrée
par le générateur utilisé.
Remarque
Généralement, on attribue à la grandeur physique variable une notation minuscule et à la
grandeur physique constante une notation majuscule.
Exemples :
• La tension électrique variable est notée u tandis que la tension électrique constante
est notée U.
• L'intensité de courant est notée I lorsqu'elle est constante et i lorsqu'elle varie au
cours du temps.
19
COURANT ALTERNATIF 11
^ j J'observe et je m'interroge
symbole = ?
En fermant le circuit, les deux diodes brillent en alternance : quand la tension u aux
bornes du générateur est positive, la diode rouge brille tandis que la diode verte reste
éteinte. Par contre, quand u est négative, c'est la diode verte qui brille.
20
J'analyse et j'explique
Je conclus
>■ Parmi les tensions variables, il y a celles qui sont caractérisées par une valeur algébrique
qui change alternativement de signe au cours du temps : ce sont les tensions
alternatives.
>■ Un générateur de tension alternative débite dans un circuit fermé un courant électrique
circulant alternativement dans les deux sens. Un tel courant est appelé courant alternatif.
Je manipule et je constate
m
t(s) 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
t(s) 100 110 120 130 140 150 160 170 180 190 200
u(V) 8,48 6 0 - 6 - 8,48 - 6 0 6 8,48 6 0
-©-
^ Je représente graphiquement la tension u en fonction du temps t. J'obtiens alors une
courbe formée par une succession de sinus (ou poches) identiques (Fig.3). Une telle
tension alternative dont le chronogramme est sinusoïdal (formé de sinus) est qualifiée
de tension alternative sinusoïdale.
U(VU
8.48
30
6.00
5 48
Fig.3
Remarque :
Il est possible de visualiser le
chronogramme de la tension u sur l'écran
d'un oscilloscope. Pour ce, je branche les
bornes du générateur TBF à l'une des p flfl H
entrées de l'oscilloscope. En suivant la
V.
méthode pratique recommandée plus loin BW
à la page 28, avec un choix convenable M '' ]
du balayage et de la sensibilité verticale, ;
j'arrive à visualiser un oscillogramme m WM |^V|
(Fig.4) de même forme que la courbe de
la figure 3.
Fig.4
Je conclus
m
>- Parmi les tensions alternatives, il y a celles qui sont caractérisées par une évolution
temporelle sinusoïdale.
>- De telles tensions sont qualifiées de tensions alternatives sinusoïdales.
J'évalue mes propres acquis
Les courbes (1) et (2) de la figure 5 représentent l'évolution temporelle des tensions
électriques u-, et U2, respectivement aux bornes d'une génératrice de bicyclette et aux bornes
d'une prise de courant du secteur.
Tout en justifiant la réponse, je précise si chacune des tensions u-, et U2 est variable,
alternative et sinusoïdale.
Ulf
(1)
' /v
(2)
Fig.5
P J Résumé
^ Tout courant électrique circulant dans un sens unique avec une intensité constante au
cours du temps est un courant continu. Sinon, il devient variable.
^ Tout courant variable est dû à une tension variable, tension de valeur algébrique non
constante au cours du temps.
^ Un générateur ne peut alimenter un circuit en courant variable que lorsqu'il maintient
entre ses bornes une tension variable.
^ Les tensions électriques variables sont variées. Entre autres, il y a celles qui changent,
de manière continue, alternativement de signe : de telles tensions sont dites alternatives.
^ Une tension alternative génère, dans un circuit fermé, un courant alternatif, courant
circulant continuellement au cours du temps alternativement dans un sens et dans l'autre.
^ La tension alternative sinusoïdale est une tension alternative dont le chronogramme est
de forme sinusoïdale.
^ La tension électrique du secteur est un exemple de tension alternative sinusoïdale.
-0-
JE COMPTE SUR MOI-MÊME
Exercice n0 1
Préciser pour chacun des QCM (Questionnaires à Choix Multiples) suivants, la
proposition juste.
1. Dans un circuit fermé, un courant électrique ne peut être variable que lorsque :
>K son sens change continuellement.
* son intensité varie continuellement.
>K le générateur qui le débite maintient entre ses bornes une tension qui varie au
cours du temps.
>K son sens change et son intensité varie continuellement.
Exercice n02
Recopier les phrases suivantes en remplaçant les pointillés par le terme qui convient de
la liste suivante : tension - positives - négatives - variable - courant - alternative -
sinusoïdale.
* Un générateur de tension alimente un circuit fermé par un
variable au cours du temps.
>K On appelle tension toute tem
tension qui prend
alternativement au cours du temps des valeurs et des valeurs
négatives.
* Un générateur de tension alternative débite dans un circuit
électrique fermé un alternatif sinusoïdal,
>K Une tension prend au cours du temps, des valeurs
et des valeurs positives.
Exercice n03
Recopier les phrases suivantes, puis mettre une croix devant la proposition juste.
1. Une pile sèche alimente un circuit fermé par un courant électrique variable. □
2. Un courant électrique variable est un courant de sens unique et d'intensité
variable. □
3. Une tension variable est une tension dont la valeur algébrique n'est pas
constante. □
4. Un courant électrique dont la valeur algébrique varie au cours du temps est
débité par un générateur de tension variable. □
5. Tout courant électrique variable est un courant alternatif. □
6. Qu'il soit variable ou continu, un courant électrique qui circule dans un circuit
fermé est débité par un générateur qui possède, à chaque instant, un pôle
positif et un pôle négatif. □
7. Tout courant alternatif sinusoïdal est un courant variable. □
Exercice n04
Dans le but d'allumer une diode LED, trois élèves réalisent chacun un des montages
électriques schématisés ci-dessous et portant les numéros (1), (2) et (3).
2. Associer par une flèche, chaque montage à l'état dans lequel se trouve la diode
LED en circuit fermé.
TBF
-V'•
A. A
-KT -KL &
B B KL
B
(1) (2) (3)
-®-
Exercice n05
Les courbes schématisées ci-dessous représentent l'évolution au cours du temps de
certaines tensions électriques.
u ^ Lt +
-> o
U A U A
L
> 0
U A U A
0
t
-®-
Je manipule tout seul
11 1 10 8
[Niveau ] Balaya |e |
n m/a
ms \50
m m 1.1 Xj
_uminosite^ 02 lu
XYlDual -B 0.5
-ocus Synchro US
r
50
20 ' ,^^20
[Voie A | 2 100 Voie 8 2r YOC
50
5
i ÎP
nV mV
10
-©-
Il - J'effectue les réglages prélimiaires
1. Je mets l'oscilloscope en marche par action sur le bouton de commande (ou
interrupteur) 1
2. Je place le sélecteur 2 en position 0.
3. Si je n'observe rien sur l'écran de l'appareil, je tourne le bouton 9 dans un sens
ou dans l'autre jusqu'à l'apparition du spot lumineux.
4. Je règle le balayage : je tourne le bouton 6 jusqu'à ce que le spot lumineux se
stabilise sous forme d'un trait horizontal.
5. Je tourne le bouton 8 dans le sens adéquat jusqu'à ce que le spot lumineux
rectiligne couvre toute la largeur de l'écran.
6. Afin que le spot lumineux soit suffisamment fin et net, je règle sa luminosité ainsi
que la focalisation en agissant respectivement sur les boutons 10 et 11 .
7. Je tourne le bouton 9 dans le bon sens jusqu'à ce que le spot horizontal soit
centré à l'écran de roscilloscope.
Remarque : Pour m'assurer des bons réglages préliminaires que je viens d'effectuer,
le spot lumineux ponctuel (ayant la forme d'un point) que j'obtiens en l'absence de
tout balayage doit apparaître au centre de l'écran.
III. Je visualise une tension électrique (délivrée aux bornes d'un générateur par
exemple) à l'écran de l'oscilloscope.
1. Je bascule le sélecteur 2 en position ~ quel que soit le type de tension à
visualiser (continue ou variable).
2. Je branche le générateur à l'entrée A ou B de l'oscilloscope par la connexion de sa
borne rouge (pôle positif s'il s'agit de générateur de courant continu) à la borne 3
ou 5 et de sa borne noire (pôle négatif pour le générateur de tension continue
ou pôle désigné par 0 ou rh dans le cas du générateur de tension variable) à la
borne 4 de roscilloscope.
Remarque : Pour la commodité de travail, il est recommandé d'utiliser un fil de
connexion rouge entre les bornes rouges et un fil de connexion noir entre les
bornes noires.
3. Je règle le balayage 6 ainsi que la sensibilité verticale 7 de façon que
l'oscillogramme obtenu soit stable et étalé sur la plus grande surface de l'écran
sans dépasser les limites supérieure et inférieure, voire étalé sur quelques périodes
(1, 2, 3...) si la tension est alternative.
CARACTERISTIQUES DU
COURANT ALTERNATIF
■ SINUSOÏDAL
J'observe et je m'interroge
CD RADIO CASSETTE-CORDER
AC; 220 V ~ 50Hz 20W
Qu'est-ce que l'on désigne par l'écriture # DC: 9V- FLASHLIGHT BATTERY
220 V - 50 Hz figurant sur la plaque R20 SIZE D X 6 OR EQUIVALENT
signalétique des appareils électriques
fonctionnant avec le courant du secteur ? Fig.1
(Fig.1)
Pour faire fonctionner les appareils
électriques portant l'indication 110 V,
on doit utiliser un transformateur 114 V
portant l'indication 110 V - 220 V. Que «
désigne-t-on par ces indications ?
(Fig.2)
Fig.2
Fig.3
29
^ En observant attentivement la forme U(V). At
sinusoïdale de la courbe, je constate qu'elle •1
est formée de petites portions identiques no
dont la forme dépend du point Aj(12,3)
marquant son début et du point Bj(1 2,3) 20 1A
marquant sa fin (Fig.4). En plus, quelle que
' un
soit la forme de la portion choisie, la durée
•1
d'évolution de la tension entre Aj et Bj est la
même : At, = At2 = At3 = 80 s. (Fig.4) U(V)A
Cette constatation montre que la tension u S 48"
reprend au cours du temps la même valeur 6 00
algébrique à des intervalles de temps
successifs et égaux à 80 s. 100 140 1(5)
Une telle tension u est une grandeur
9.00
physique périodique et la durée At = 80 s,
(At),
est sa période.
U (V)A (At)3
8 48-
-6 00-
Fig.4
> Je conclus
>- La tension alternative sinusoïdale est une grandeur physique périodique : elle prend la
même valeur algébrique à des intervalles de temps successifs égaux représentant
chacun la période T de cette tension.
>- Toute tension alternative sinusoïdale produit dans un circuit électrique fermé un courant
alternatif sinusoïdal. Par conséquent, l'intensité de ce courant est une grandeur
alternative sinusoïdale.
Donc, le courant alternatif sinusoïdal est un phénomène périodique.
>- La période d'un courant alternatif sinusoïdal est elle-même la période de son intensité et
de la tension qui le produit.
>- La période est une grandeur physique mesurable. Dans le système international, son
unité est la seconde.
J'évalue mes propres acquis
J'analyse et j'explique
Je reprends le montage que je viens de réaliser et, en agissant sur le bouton adéquat du
générateur TBF, je fais diminuer de manière continue la valeur de la période T de la
tension d'alimentation. Simultanément, je suis l'évolution de l'oscillogramme jusqu'à ce que
la valeur de la période T devienne égale à 0,5 s.
1 1
Remarque At;= 1a
—=t
Pour obtenir un oscillogramme net et stable, je \ £1 r.
m□
n'oublie pas de régler le balayage horizontal à A rm [>\
1
l'aide du bouton 2 de l'oscilloscope. \ m 1|i1 1 /' \
1 At 1
1 nN K9n i
^ En prenant pour une sinusoïde, la portion de \ / w M n11
1
courbe sinusoïdale sur une période, je \ H□i 11i 1
r
constate que sur une seconde, il y en a deux \ / 1 Kh
\
(Fig.5). Autrement dit, la tension de période
□
T = 0,5 s se reproduit identique à elle-même
deux fois par seconde : on dit que cette Fig.5
tension sinusoïdale u a une fréquence notée N et égale à deux répétitions par seconde.
-©-
Je conclus
En plus de la période, le courant électrique alternatif sinusoïdal est caractérisé par une
fréquence. Celle-ci est le nombre d'évolutions successives et identiques en une
seconde.
La fréquence est notée généralement N.
La fréquence d'un courant alternatif sinusoïdal est elle-même la fréquence de son
intensité et de la tension qui le produit.
La fréquence est une grandeur physique mesurable. Dans le système international, elle
s'exprime en hertz. Le symbole de l'hertz est Hz.
L'hertz a des multiples ; on en cite :
- le kilohertz (kHz) : 1kHz = 103 Hz.
- le mégahertz (MHz) : 1 MHz = 106 Hz.
- le gigahertz (GHz) : 1 GHz = 109 Hz.
La fréquence N d'un courant alternatif sinusoïdal est liée à sa période T par la relation :
n=
t
j Je manipule et je constate
-®-
Cela signifie que la tension u varie, au cours du temps, entre deux valeurs opposées
u-, = + 17 V et U2 = - 17 V.
La valeur maximale u-, est notée Um, tandis que la valeur minimale U2 est notée (- Um).
Fig.7a Fig.7b
Conseil pratique
Pour mesurer la valeur maximale Um d'une tension sinusoïdale u avec plus de précision, je
supprime le balayage. Ainsi, j'obtiens un spot rectiligne vertical (Fig.7b) de longueur L
représentant 2.Um.
Je conclus
>- Lors de son évolution au cours du temps, une tension alternative sinusoïdale varie de
manière continue entre une valeur maximale Llm et une valeur minimale opposée à la
première (- Llm).
-Um < u < + Un
33
VALEUR EFFICACE D'UNE TENSION ALTERNATIVE SINUSOÏDALE
Hî l Je manipule et je constate
-©-
Je conclus
H
>■ Toute tension alternative sinusoïdale est caractérisée par une grandeur appelée tension
efficace. Celle-ci est une tension constante de valeur égale à celle de la tension continue
qui donne à une lampe, le même éclat que celui obtenu avec cette tension alternative
sinusoïdale.
>■ La valeur efficace d'une tension alternative sinusoïdale est mesurable avec un voltmètre.
La valeur efficace U et la valeur maximale Llm d'une tension alternative sinusoïdale sont
> telles que : U,,, ^JÛ 2 .
fl l Je manipule et je constate
^ Je me procure le matériel suivant :
* un générateur de tension alternative
sinusoïdale de valeur efficace U = 12 V,
* un générateur de tension continue 12 V,
* un générateur de tension continue 6 V,
* une lampe électrique (12 V),
* un ampèremètre,
* un interrupteur,
* des fils de connexion.
^ Je réalise le circuit électrique schématisé Fig.10
à la figure 10 tout en utilisant le générateur de tension alternative sinusoïdale. En fermant le
circuit, la lampe s'allume et l'ampèremètre indique une intensité de valeur constante I.
^ Je refais la même expérience tout en remplaçant le générateur de tension sinusoïdale par
le générateur de tension continue 12 V. La lampe s'allume alors avec le même éclat et
l'ampèremètre indique la même intensité constante I. On dit que cette valeur I est l'intensité
efficace du courant alternatif sinusoïdal.
35
Je conclus
L'intensité efficace est une autre grandeur caractérisant le courant alternatif sinusoïdal.
Sa valeur est égale à celle de l'intensité du courant continu qui donne à une lampe, un
éclat de même intensité que celui obtenu par ce courant alternatif sinusoïdal.
L'intensité efficace d'un courant alternatif sinusoïdal est mesurable avec un
ampèremètre.
La valeur efficace J^-et la valeur maximale lm de l'intensité d'un courant alternatif
sinusoïdal sont telles que : Im = I 2
Je dispose d'une lampe dont le fonctionnement normal est obtenu avec un courant continu
d'intensité égale à 0,5 A.
1. Est-il possible d'allumer la lampe avec un courant alternatif sinusoïdal ?
2. Dans l'affirmative, quelle est la valeur que doit avoir l'intensité efficace de ce courant
alternatif ?
i j Résumé
N = —
T
-®-
JE COMPTE SUR MOI-MÊME
-©-
3. Le schéma de la figure ci-contre représente l'oscillogramme d'une tension électrique.
Sachant que les sensibilités horizontale et verticale de l'oscilloscope sont fixées
respectivement aux valeurs 4 ms/div et 2 V/div, on a :
* Um = 13 V ; T = 15 ms ; N = 15 Hz. -
r
il Lm
* Um = 6,5 V ; T = 15 ms ; N = 66,7 Hz. ■
... m m T
vf ifJB
* Um = 6,5 V ; T = 7,5 ms ; N = 133 Hz. L_
Ml
Exercice n04
La courbe schématisée à la figure ci-contre représente l'évolution de l'intensité i d'un
courant en fonction du temps t.
Choisir parmi les propositions figurant entre
parenthèses, la réponse juste :
1. Le courant utilisé est un courant
(continu/sinusoïdal)
2. La valeur Y représente la valeur
(efficace/maximale) de l'intensité du
courant.
3. La valeur X représente la valeur de la (période/fréquence) du courant électrique.
Exercice n05
Les quatre oscillogrammes de tensions de
la figure ci-contre sont obtenues avec les
(b)
mêmes sensibilités horizontale et verticale
A /A
de l'oscilloscope.
1. Montrer que les tensions étudiées V
M
sont alternatives sinusoïdales.
2. Préciser les oscillogrammes des —J
tensions ayant la plus grande et la
(d)
plus petite valeur maximale.
3. Préciser les oscillogrammes des
tensions ayant la plus grande et la
W
plus petite période. 1 Vi
4. Préciser les oscillogrammes des
tensions ayant la plus grande et la
plus petite fréquence.
38
Exercice n06
Le tableau suivant renseigne sur l'évolution, au cours du temps, de la tension u aux
bornes d'un générateur.
t(ms) 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22
u(V) 0 -6 - 10,4 - 12 - 10,4 -6 0 6 10,4 12 10,4 0
Exercice n07
La tension du secteur fournie par la STEG est une tension alternative sinusoïdale de
valeur efficace U = 220 V et de fréquence N = 50 Hz.
1. Calculer la période T de la tension du secteur.
2. Tracer, sur deux périodes, le chronogramme de la tension du secteur.
Echelle : 2 cm < » 10 ms sur l'axe des abscisses et 1 cm < >100 V sur l'axe des
ordonnées.
3. Déterminer graphiquement, le nombre de fois où la tension s'annule pendant une
seconde.
4. Expliquer pourquoi une lampe branchée aux bornes d'une prise de courant brille
sans clignoter.
Exercice n08
On considère le montage schématisé à la figure ci-contre et
qui est formé de : r0!
- un générateur électrique,
- deux diodes LED (D-,) et (D2),
D2 R
- deux résistors pour protéger les diodes LED,
—D*—
- un voltmètre branché aux bornes du générateur.
La courbe ci-dessous représente le chronogramme de la —□
tension aux bornes du générateur u = f(t). n. R
A
A
A /^ A \
V/AJ
vv
Reproduire le tableau suivant et le compléter en indiquant dans chaque case si la diode
(D-,) ou (D2) brille ou non.
t [0 ; 4 s] [4 ; 8 s] [8 ; 12 s]
(D1)
(D0
Exercice n09
La figure 1 représente l'oscillogramme d'une tension alternative sinusoïdale maintenue
aux bornes d'un générateur et la figure 2 montre les boutons de réglage des sensibilités
horizontale et verticale de l'oscilloscope.
ms 50 V 500
0.1 20 200
0.2 10 100
0.5 50
20
2 5 MS 10 \
mV
40
Exercice no10
La figure ci-dessous représente la façade avant d'un oscilloscope dont l'entrée A est
reliée aux bornes d'un générateur. Avec des réglages adéquats, apparaît sur son écran
cet oscillogramme sinusoïdal :
T , f .I.TOlj 1 Balayage)
O M'A ms
m ®
Luminoseè^'
A XY [Dual -B B : ©
Fcais ®
t a O1
î
i V
1®,, .\50 20 m --"i^ 20
Xi Voie B i 2/ë:M\100
ôd ® § \mv ol ® ®1 x
^-v
La contraction des muscles et des nerfs ainsi que toute autre activité biologique sont
accompagnées de variations de tension électrique. L'étude de telles variations de tension
permet de collecter des données et des informations pertinentes sur le fonctionnement des
différents organes de l'être humain, surtout le cœur et le cerveau.
Afin d'enregistrer les battements du cœur par exemple d'un patient, on fixe des électrodes
sur la peau (sur la poitrine, les bras et les jambes) par application locale d'une colle
conductrice et on les relie à un appareil sensible, muni d'un écran ou d'un enregistreur
mécanique. Ainsi, on obtient un électrocardiogramme (Fig.1), courbe représentant les
battements du cœur, où la petite crête A traduit le mouvement de l'oreillette et la partie BCDE
illustre celui du ventricule (Fig.2).
0
, Ji rnV
L oreillette oreillette
c C c gauche i ^ droite
• i ventricule
ventricule
£ droit
- ] | gauche
A J\
f \ il A
a D Ci Ô K
Fig.1 : Electrocardiogramme d'un homme adulte Fig.2 : Schéma d'une coupe faciale du cœur
4. COURANT DU SECTEUR
- ^
-®-
COURANT DU SECTEUR
J'observe et je m'interroge
En examinant la face avant d'un compteur d'électricité
domestique, je peux lire parmi les indications qui y SOCIETE INDUSTRIELLE D'APPAREILLAGES
ET DE MATERIELS ELECTRIQUES
GROMBALIA {TUNISIE)
sont sérigraphiées :
127 V - 220 V, 50 Hz et 10 A - 40 A. Mais, sur le e
disjoncteur à côté, il n'y a qu'une seule indication : KWh
10 A ou bien 20 A par exemple. 7 12 18
Je cherche et je m'assure
44
i Je manipule et je constate
Je conclus
-®-
DANGERS DU COURANT DU SECTEUR ET MESURES PREVENTIVES
[g J'observe et je m'interroge
<$> En quoi consistent les dangers du courant du
secteur et comment en protéger les personnes et
les appareils ?
<$> Pourquoi l'électricien n'utilise pas des fils
conducteurs de même couleur dans une installation
électrique ? Est-ce parce que tous les fils connectés
à une prise de courant (Fig.4) ne jouent pas le
même rôle dans une telle installation ? Fig.4
Par conséquent, est-ce que les deux bornes de
la prise de courant n'ont pas la même fonction bien qu'elles
soient apparemment identiques ?
Pourquoi munir les prises de courant réservées aux
machines telles que le réfrigérateur et la machine à laver
d'une troisième borne qui est mâle en plus (Fig.5) ?
Qu'est-ce qui nous fait sentir parfois un choc électrique dès
que l'on touche la carcasse de quelques machines
électriques telles que le réfrigérateur ou la machine à laver
lorsqu'elles sont branchées au secteur ?
^ Quel est le rôle du disjoncteur ? Pourquoi le monter Fig.5
directement à la sortie du compteur, c'est-à-dire à l'amont de l'installation électrique, et
pourquoi tous ces autres disjoncteurs ainsi que le disjoncteur différentiel montés sur le
tableau de distribution (Fig.6) qui se trouve dans un endroit dégagé à l'entrée de la
maison ?
Dans une salle de bain, pourquoi munir la prise de courant d'un couvercle en
plastique ?
Pourquoi est-il recommandé de ne pas toucher les appareils électriques avec des
mains mouillées ?
TTr ITTf rn ITI TTi
Fig.6
ir ic
Je cherche et je m'assure
Afin d'apporter des réponses justes à tous ces questionnements, je me renseigne auprès d'un
électricien, auprès de la STEG,...et je fais une recherche documentaire (par le recours à des
références scientifiques telles que des livres et des revues, par navigation sur Internet...) sur
les dangers de l'électricité domestique et les mesures préventives à prendre.
-®-
Je conclus
-©-
D<i Vt
220 V
!
- 0 v\ /220 V
\ *
y
-®-
J'évalue mes propres acquis
H
Certains appareils et machines électriques sont livrés avec un cordon d'alimentation muni
d'une fiche disposant de trois bornes dont deux sont mâles et l'autre est femelle. Une telle
fiche s'adapte bien à la prise de courant sécuritaire avec sa troisième borne mâle.
1. De quel genre de matériau est constituée la carcasse des appareils et machines sus
indiquées ?
2. Quelle est la partie de l'appareil ou de la machine avec laquelle la borne femelle de
la fiche doit être en contact par l'intermédiaire du cordon pour qu'elle soit
fonctionnelle ? Justifier la réponse.
m Résumé
<$> L'installation électrique domestique est conçue de manière à ce que les dispositifs
y soient montés en dérivation aux bornes de la tension du secteur.
<§> Dans toute installation électrique domestique, le fil de phase et le fil neutre sont
fondamentaux : ils maintiennent entre eux la tension alternative sinusoïdale du secteur
(220 V efficaces chez nous). Quant au fil de terre, aux disjoncteurs et aux autres
accessoires de l'installation domestique, ils sont indispensables pour leur propriété
préventive.
<§> Les profits de l'électricité domestique sont variés et multiples. Mais, dans son
exploitation, il y a des dangers à éviter par le respect des règles de sécurité.
-0-
JE COMPTE SUR MOI-MÊME
Exercice n02
Recopier les phrases suivantes, puis mettre une croix devant la proposition juste :
1. Il n'y a pas de tension électrique entre le fil neutre et le fil de terre.
* Les appareils électriques d'usage domestique sont montés en série.
Le risque d'électrocution est probable à la maison malgré le montage
d'un disjoncteur différentiel dans le réseau local.
2. Quand il se produit, accidentellement, un contact électrique entre la
carcasse d'une machine à laver et le fil de phase, dans une installation
électrique munie d'un disjoncteur différentiel :
•k le courant électrique est coupé à cause du court circuit qui en résulte
dans l'installation.
la personne qui touche la carcasse de la machine est électrocutée.
le disjoncteur ne protège la personne qui touche la machine de
l'électrocution que si le fil de terre y est monté.
le disjoncteur protège la personne qui touche la machine de tout danger.
3. En voulant changer une lampe grillée dans ta chambre, tu montes sur un
escabeau en bois sans penser à ouvrir l'interrupteur et, inconsciemment, tu
touches les bornes de la douille de la lampe (contact direct entre le fil de
phase et le fil neutre). Avec cette maladresse et sachant que le réseau
électrique de chez toi n'est pas muni d'un disjoncteur différentiel :
il ne t'arrivera aucun mal du fait que l'escabeau t'isole de la terre.
il ne t'arrivera aucun mal parce que dès que tu touches les bornes de la
douille, il se forme un court-circuit qui entraîne la rupture du courant.
•k tu es exposé au danger d'électrocution parce que le courant électrique va
passer à travers ton corps.
-@-
Exercice n03
La figure suivante illustre un schéma d'installation électrique domestique.
220 V Fusible
-
/
10 A lu A 32 A
Interrupteur \
Exercice n04
Pour réparer la douille de la veilleuse de ta chambre à coucher, tu as démonté son
interrupteur qui se trouve entre sa lampe et la prise de courant utilisée. Au cours de
l'opération, tu as eu une sensation désagréable dès que tu as touché l'un des fils du
cordon.
1. Quel est le défaut du montage électrique de la veilleuse ?
2. Quelle précaution aurais-tu dû prendre ?
3. Par quoi explique-t-on le fait que les interrupteurs des veilleuses modernes coupent
à la fois le courant dans les deux fils conducteurs du cordon ?
-©-
Tous ces avantages de l'électricité domestique sont très intéressants, mais non gratuits.
En fait, son exploitation non rationnelle peut être catastrophique ; la non gratuité réside dans
la consommation payante et a pour cause essentielle le risque d'épuisement des réserves
d'énergie indispensable à la production de l'électricité.
Par conséquent, une consommation rationalisée s'impose partout, à la maison, au bureau,
dans les établissements publics, dans les usines, dans la rue...
Quant au danger d'électricité qui ne pardonne pas, c'est l'électrocution que peut subir toute
personne qui ne gère pas avec précaution l'installation domestique et les appareils qui y sont
branchés.
En réalité, bien que le corps humain ne soit pas un bon conducteur du courant électrique,
s'il est humidifié, il arrive à conduire un courant d'intensité pouvant atteindre 25 mA quand on
touche les extrémités de deux fils entre lesquels il y a une tension de 25 V. Or, l'homme ne
peut supporter que le courant électrique dont l'intensité ne dépasse pas 5 mA.
Quand l'intensité du courant circulant dans un corps humain est comprise entre 10 mA
et 20 mA, la personne concernée peut subir en plus du choc électrique , une contraction dans
les muscles des membres.
Si l'intensité est comprise entre 25 mA et 30 mA, c'est la tétanisation de la cage
thoracique de la personne électrocutée. Celle-ci paraît alors comme étant morte.
Si l'intensité du courant atteint la valeur 50 mA, c'est la mort effective de la personne
sinistrée, et ce suite à un arrêt cardiaque qui persiste plus de 4 min.
Par conséquent, afin de sauver quelqu'un qui vient d'être électrocuté, une intervention
rapide est indispensable. Elle doit se faire sans affolement et se dérouler comme suit :
1. isoler la personne sinistrée par recours rapide à la coupure du courant électrique tout
en prenant ses précautions (main non mouillée) ou en l'éloignant de la source de courant
sans jamais le toucher directement, sinon le secouriste lui-même sera en péril.
2. Appeler d'urgence les secours de la Protection Civile (Tél. 198 D ).
3. En parallèle, porter les premiers secours à la victime, et ce par la réanimation de sa
respiration par un bouche à bouche (méthode de respiration artificielle qui consiste à
appliquer la bouche ouverte sur celle de la victime et à insuffler de manière progressive, sans
avoir oublié de lui boucher le nez en pinçant les narines) après l'avoir mise dans la position
latérale de sécurité. Si par chance, le secouriste est un médecin ou un expert, celui-ci sait
très bien qu'il doit faire subir à la victime un massage cardiaque si son pouls ne bat pas.
Les auteurs
Questions
1. Enumérer les domaines d'exploitation de l'électricité dans notre pays.
2. En quoi consiste la contribution de l'usage de l'électricité dans la valorisation des
régions agricoles irriguées ?
3. Qu'est-ce qu'on entend par "consommation rationalisée de l'électricité" ?
(Pour répondre à cette question, il faut s'appuyer sur des comportements et attitudes
pratiques.)
4. Expliquer pourquoi au laboratoire, on transforme la tension du secteur 220 V
efficaces en une tension 12 V efficaces ou moins ?
5. En plus de ce qui est cité dans le texte, y a-t-il d'autres dangers de l'électricité
domestique ? Lesquels ?
Je m'amuse
0
1. Mots croisés
Chercher les notions ou les concepts physiques que signifient les expressions suivantes,
puis remplir la grille ci-dessous comme il est indiqué, avec les mots trouvés.
Caractéristique de tension
^4 Propriété du courant du secteur 8 ► sinusoïdale, mesurable avec le
voltmètre
6T 3T
7T IV
▲
oc
2T A
S R
5T m
1 ► R Q V
E /-à JÊ&k
I
& il
n
▲4
iv | m 1 n V
Si l'on désire en savoir plus, on peut visiter par exemple le site web : www.dspt.club.fr
—(J)-
Je puise davantage d'informations dans Internet
www.ac-strasbourg.fr/disciplines/physchim/college
physiquecollege.free.fr/troisieme.htm
www.dspt.club.fr
Courant missiontice.ac-
électrique besancon.fr/sciences_physiques/eleves/index.php
variable,
alternatif et ww2.ac-po itiers.fr/sc_phys/spip.php?rubrique22
alternatif colleges.ac-rouen.fr/ianglois/physique
sinusoïdal,
électricité www.steg.com.tn
domestique
www.ideasmaison.com
www.ac-nancy-metz,fr/enseign/physique/Sc_index.htm
www.ac-orleans-tours.fr/physique/phyei/trois/pageac/uac.htm
-©-
ÉLECTROSTATIQUE
h
Le ciel, lorsqu'il est fendu par l'éclair...
-®-
ELECTRISATION PAR
FROTTEMENT
LE PHENOMENE D'ELECTRISATION
J'observe et je m'interroge
- Quelle est la cause du léger crépitement entendu lors du brossage des cheveux secs ou
lors de la séparation de deux feuilles transparentes l'une de l'autre ?
- A quoi est dû le picotement que l'on sent quand on ôte un sous-vêtement en nylon ?
P. ] Je manipule et je constate
Fig.Sa Fig.Sb
56
J'analyse et j'explique
Je conclus
Quand je frotte l'une des deux extrémités d'un bâton d'ébonite avec un
morceau de fourrure, puis j'approche la partie frottée de la boule de
sureau du pendule électrique, celle-ci manifeste exactement ce qu'elle
%
a subi face à l'extrémité du bâton de l'expérience précédente (Fig.4).
Expliquer cette constatation.
Fig.4
L'ÉLECTROSCOPE
J'observe et je m'interroge
Est-ce que le pendule électrique est le seul instrument utilisé au laboratoire pour détecter le
phénomène d'électrisation ?
fl j Je manipule et je constate
57
^ Je réalise la même expérience que précédemment, mais en utilisant
cette fois-ci l'électroscope au lieu du pendule électrique, et ce en
approchant l'extrémité frottée du bâton de verre ou d'ébonite au
disque de l'électroscope. Je constate que la feuille métallique s'écarte
de la partie inférieure de la tige métallique comme dans la figure 6.
Remarque
La tige reprend sa position initiale dès qu'on éloigne du plateau
l'extrémité électrisée du bâton. Fig.6
Je conclus
Fig.7
58
ÉLECTRISATION PAR
CONTACT
M J'observe et je m'interroge
Je manipule et je constate
m
Expérience N°1
^ Je me procure le matériel suivant :
* un bâton d'ébonite ou de plexiglas,
* un bâton de verre,
* un morceau de fourrure,
* un morceau de soie,
* deux pendules électriques.
J'approche doucement les deux pendules
électriques l'un de l'autre. Pourtant, aucune
interaction ne se produit entre leurs boules A et
B (Fig.la).
J'électrise le bâton d'ébonite ou de plexiglas
par frottement, puis j'approche l'extrémité A B AèéB
frottée de la boule A jusqu'au contact mutuel et
tout en maintenant le second pendule à côté.
En laissant le bâton à côté, j'approche de
Fig.la Fig.lb
nouveau les deux pendules l'un de l'autre et je
note ce que j'observe (Fig.lb).
-0-
^ Je refais la même expérience, mais en
remplaçant le bâton d'ébonite par un bâton de / \
n
plexiglas et je prends note de tout ce que
j'observe et je constate (Fig.2). ^
B B
Fig.2a Fig.2b
Expérience N°2
^ Je me procure le matériel suivant :
* deux bâtons d'ébonite ou de plexiglas
* deux bâtons de verre,
* un morceau de fourrure,
* un morceau de soie,
* un électroscope.
J'électrise l'un des bâtons d'ébonite ou de plexiglas par \
frottement et je m'en assure par l'écartement de la feuille métallique
de la tige de l'électroscope dès que j'approche l'extrémité frottée du
plateau de ce dernier (Fig.3).
Ensuite, je mets l'extrémité frottée en contact avec l'une des
Fig.3
extrémités du second bâton de même nature.
^ En approchant de nouveau l'extrémité frottée du plateau de
l'électroscope, la feuille métallique s'écarte encore une fois, mais
moins que précédemment (Fig.4).
^ J'approche maintenant du plateau de l'électroscope l'extrémité
du second bâton qui a été mise en contact avec l'extrémité frottée
du premier. La feuille métallique s'écarte alors de la tige.
^ Je refais la même expérience, mais en remplaçant les deux
bâtons d'ébonite par les deux bâtons de verre et je prends note des
observations et constatations faites.
Fig.4
Dans la première expérience, l'attraction de la boule (B) par la boule (A) est une preuve de
l'électrisation de la boule (A) à la suite de son contact avec l'extrémité du bâton électrisé par
frottement.
Dans la deuxième expérience, lors du contact du bâton électrisé par frottement avec le bâton de
même nature, ce dernier s'électrise par acquisition d'une partie de la quantité d'électricité localisé à
l'extrémité frottée du premier et cela explique l'écartement moindre de la feuille métallique comme
réponse à l'approche de l'extrémité frottée pour la deuxième fois du plateau de l'électroscope.
60
Je conclus
En plus de l'électrisation par frottement, il est possible d'électriser un corps par contact.
Après l'arrêt de sa voiture, le conducteur sent parfois une légère secousse quand
touche inconsciemment la carrosserie.
Par quoi explique-t-on ce fait (le léger choc) ?
-©-
LA CHARGE ÉLECTRIQUE
J'observe et je m'interroge
* Pourquoi ne pas utiliser la même matière pour électriser aussi bien un bâton d'ébonite
qu'un bâton de verre ?
* On sait très bien que lorsque la boule d'un pendule électrique s'électrise par contact avec
un bâton électrisé, elle ne reste pas attirée par ce dernier du fait qu'elle s'en éloigne tout de
suite. Puis-je expliquer cette répulsion ?
P 1 Je manipule et je constate
62
d (Lj J'analyse et j'explique
Dans les deux premières expériences, la répulsion produite entre les deux bâtons identiques,
au niveau des extrémités frottées avec le même morceau de tissu, explique l'apparition
d'électricités de même espèce. Quant à l'attraction, remarquée dans la troisième expérience,
entre les deux bâtons différents en nature, elle montre que l'électricité, qui apparaît au niveau
du bâton de verre, diffère de celle qui apparaît au niveau du bâton d'ébonite ou de plexiglas.
En effet, les études expérimentales ont montré qu'avec l'électrisation par frottement, il
apparaît une électricité de même espèce que celle qui apparaît sur un bâton d'ébonite frotté
avec de la fourrure ou bien de même espèce que celle qui apparaît sur un bâton de verre
frotté avec un morceau de soie.
Je conclus
H
Il y a deux espèces d'électricité, l'électricité vitreuse et l'électricité résineuse.
- l'électricité vitreuse est celle de l'espèce qui apparaît par frottement sur du verre.
Exemple : cas du quartz frotté avec du coton
- L'électricité résineuse est celle de l'espèce qui apparaît par frottement sur de l'ébonite.
Exemple : cas du bâton d'ébonite ou de plexiglas frotté avec de la fourrur
> Deux quantités d'électricité de même espèce se repoussent, tandis que deux
électricités d'espèces différentes s'attirent.
J'observe et je m'interroge
m
* Pourquoi qualifie-t-on l'une des bornes d'une pile par pôle positif et l'autre par pôle négatif ?
* Quel est le principe de fonctionnement du paratonnerre, ce dispositif que l'on installe sur le
toit d'un édifice haut afin d'éviter les dangers des coups de foudre ?
Je manipule et je constate
yy
En revoyant les différentes expériences que j'ai réalisées sur l'électrisation par frottement en
utilisant comme détecteur que ce soit le pendule électrique ou l'électroscope, je constate que
l'acuité d'écartement de la boule du pendule ou celle de la feuille métallique de l'électroscope
diffère d'un cas à l'autre ; elle augmente par exemple avec la durée de l'opération de
frottement du bâton de verre avec un morceau de soie par exemple. J'en déduis alors que les
quantités d'électricité diffèrent d'une électrisation à l'autre.
J'analyse et j'explique
Afin d'expliquer la différence remarquée entre les quantités d'électricité, j'admets que toute
la quantité d'électricité qui apparaît sur le verre par frottement est constituée de très petites
quantités, égales et indivisibles, chacune appelée charge électrique élémentaire et notée e.
Par suite, toute quantité d'électricité vitreuse est une charge électrique notée q et constituée
d'un nombre n bien déterminé de charges électriques élémentaires, d'où :
q = n.e
Afin de distinguer entre les deux espèces d'électricité, on qualifie la charge matérialisant
l'électricité vitreuse comme étant une charge positive (q > 0) et la charge matérialisant
l'électricité résineuse comme étant une charge négative (q < 0).
Par suite, la charge électrique positive s'écrit : q = + ne,
tandis que la charge électrique négative s'écrit : q = - ne.
La charge électrique est une grandeur mesurable ; son unité internationale est le coulomb
et son symbole est «C».
La charge électrique élémentaire a la valeur :
e = + 1,6.10-19 C
Remarque :
Bien que la charge électrique obtenue par électrisation soit formée d'un grand nombre de
charges électriques élémentaires, sa valeur reste encore très petite, ce qui justifie l'utilisation
de quelques sous multiples du coulomb comme unités de mesure pratiques :
- Le microcoulomb (pC) : 1 pC = lO6 C
- Le millicoulomb (mC) : 1 mC = lO3 C
Je conclus
m
> La charge électrique est une grandeur physique qui représente la quantité d'électricité
portée par un corps électrisé.
>- La charge électrique est une grandeur mesurable. Dans le système international, son
unité de mesure est le coulomb (C).
> Les charges électriques sont de deux espèces : les charges positives et les charges
négatives.
>- La valeur absolue d'une charge électrique est un multiple de la charge électrique
élémentaire.
|q| = n.e , n E IN*
>- Deux charges électriques de même signe se repoussent, tandis que deux charges de
signes contraires s'attirent mutuellement.
-©-
J'évalue mes propres acquis
0
Sachant que la charge électrique positive apparue sur un bâton de verre suite à son
frottement par un morceau de soie a une valeur égale à 0,032 pC :
1 - déterminer le nombre de charges élémentaires constituant la charge
q = 0,032 pC.
2 - montrer que la charge qui apparaît à la surface du morceau de soie est négative.
Résumé
m
3. Sachant que la boule A d'un pendule électrique porte une charge négative et la boule
B d'un autre pendule porte une charge positive, lorsqu'on approche les deux pendules
doucement l'un de l'autre :
* les deux boules A et B se repoussent.
* les deux boules A et B s'attirent.
>(< rien ne se produit.
Exercice n0 3
Compléter le tableau suivant en précisant l'interaction (attraction ou répulsion) qui se
manifeste entre chacun des bâtons de la colonne de gauche et chacun des bâtons de la ligne
supérieure.
Bâton d'ébonite
Bâton de verre Bâton de plexiglas électrisé par contact
électrisé par électrisé par avec un bâton de
frottement frottement plexiglas électrisé
par frottement
Exercice n0 4
On dispose d'un corps électrisé A et d'une boule de fer B portant une charge électrique
positive ; celle-ci est suspendue à un fil fin et isolant. Quand on approche les deux corps l'un
de l'autre, la boule B est attirée par le corps A. Mais, dès qu'elle le touche, elle s'en éloigne.
Interpréter tout ce qui s'est produit entre A et B tout en déterminant le signe de la charge
portée initialement par la boule B.
Exercice n0 5
Un corps matériel porte une charge électrique q = 4,8.ICH4 C.
1 - Rappeler la valeur de la charge électrique élémentaire.
2 - Déterminer le nombre de charges électriques élémentaires formant la charge q.
3 - Comparer ce nombre de charges élémentaires avec celui qui constitue la charge
q' = - 4,8.10"14 C.
Exercice n0 6
Avec deux corps électrisés A1 et A2, on réalise les deux expériences suivantes :
Expérience n°1 : en approchant le corps A1 d'un autre corps électrisé B, il se produit une
attraction mutuelle.
Expérience n°2 : on met le corps A2 en contact avec un corps C non électrisé.
Sachant que les charges électriques portées par les deux corps A1 et A2 sont positives :
1 - déterminer le signe de la charge électrique portée par le corps B.
2 - montrer que le corps C acquiert une charge électrique dont on précisera le signe.
3 - déterminer ce qui se produira si l'on approche le corps B du corps C.
-©-
SI Je bricole
Je fabrique un électroscope
>K Je découpe dans la feuille de carton, un disque ayant la même forme et la même
dimension que le col du flacon de
verre.
* Avec la pince, je plie en coude l'une
des extrémités du fil métallique rigide.
Puis, je fais passer l'autre extrémité à
A
travers le centre du disque cartonné
et, avec de la colle, je le rends
solidaire du fil. x
X
* Dans la feuille métallique, je découpe
un petit ruban, je le plie en deux et je
l'accroche à l'extrémité coudée du fil
rigide (Fig.1). Fig.1 Fig.2
* Avec le ruban adhésif, je fixe le disque
contre le col du flacon après y avoir
introduit le fil portant à son extrémité
coudée le petit ruban métallique
(Fig.2). o
2
>K Je donne à la feuille d'aluminium la
forme d'une petite boule. Puis, je la
fixe directement à l'extrémité
supérieure du fil (Fig.3). x
* J'électrise le corps plastique du stylo x
par le frottement de son extrémité libre
avec le morceau de soie. Puis, dès
que j'approche la partie électrisée de
Fig.3 Fig.4
la boule d'aluminium, les deux
extrémités du petit ruban métallique se
repoussent (Fig.4). Ainsi, je vérifie que
mon électroscope fonctionne.
68
Pour en savoir plus.
L'électrostatique
Jusqu'au XVIIIe siècle, l'électricité n'a intéressé qu'une minorité de savants. Toutefois, les
Grecs ont reconnu quelques phénomènes électriques. Par exemple, le philosophe Thalès a
constaté vers l'année 600 avant JC qu'en le frottant avec du tissu, un morceau d'ambre attire
les plumes d'oiseux, les fils et les duvets de laine ou de coton. Mais, à cette époque, la plupart
des gens prenaient ces observations comme étant dues à un phénomène étrange et d'une
importance secondaire.
William Gilbert était le médecin de la reine d'Angleterre
Elizabeth lère. Il était l'un des premiers savants qui s'intéressaient
à l'étude des phénomènes électriques. Il avait montré que l'ambre
n'est pas le seul à pouvoir attirer les corps légers quand il est te
frotté, il y a le verre et le soufre qui font de même. De plus, ce
savant avait cherché un nom à cette force qui attire les corps
légers, de nature encore inconnue et lui avait choisi le nom
"électricité" qui dérive du terme grec "élektron" qui désigne
l'ambre. Quant à nous autres, arabes, nous lui avons attribué le
nom "Kahrabê" qui dérive du mot "Kahramène"
qui désigne "sureau".
Par la suite et sur trois demi siècles, très rares étaient les savants William Gilbert (1544-1603)
qui s'intéressaient à l'électricité. Puis, en 1733, le chimiste et
physicien français Charles François Dufay constata que, par ! -v*
frottement, il y a des corps qui s'attirent tandis que des corps m
identiques se repoussent. En fait, il avait remarqué que si l'on .j
approchait deux bâtons de sureau électrisés par frottement l'un de
l'autre, ils se repousseraient. Ainsi, il avait mis en évidence
l'existence de deux espèces d'électricité : l'électricité "vitreuse" qui
est due au frottement du verre, des cheveux ou de la laine et
l'électricité "résineuse" qui est due au frottement du sureau ou de
la soie, comme il avait montré que les électricités de même
espèce se repoussent tandis que les électricités d'espèces
différentes s'attirent. Charles François Dufay
(1698-1739)
Extrait de l'encyclopédie des applications scientifiques (élaborée en arabe)
-0-
LA MATIERE DANS
LA NATURE
o
G
L'ATOME ET LA COMBUSTION
SAVOIRS
SAVOIR FAIRE
n -
r V - il jv
ai
■i
; L^-J
u ■ ji
72
LES COMBUSTIBLES :
ET USAGES
J'observe et je m'interroge
0
^ Quelle est la matière contenue dans une bouteille de gaz et quelle est son origine ?
^ Pourquoi appelle-t-on cette bouteille «bouteille de gaz» bien qu'en la secouant, on entend
dedans un bruit résultant du choc d'une quantité de liquide agité contre la paroi intérieure de
la bouteille ? Est-ce qu'il s'agit du même liquide contenu dans le briquet à gaz ?
v*'
T:
•l «
S!
73
^||JL j Je manipule et je constate
Je fais une recherche documentaire en me référant à diverses sources telles que les livres,
les revues, les magazines, l'Internet, et si c'est possible, je fais une recherche sur terrain (en
contactant l'agence nationale pour la maîtrise d'énergie, en visitant un centre d'extraction de
pétrol itères... )
Je conclus
>- Les combustibles usuels sont multiples. Ils se trouvent à l'état liquide tels que l'essence,
le gasoil et le fuel, à l'état gazeux tels que le butane et le méthane, et à l'état solide tels
que le charbon et le bois.
L'importance des combustibles dépend de leur abondance, de leur diversité et des
domaines de leur utilisation.
-0^
J'évalue mes propres acquis
Gaz et essence
Tour de distillation
fractionnée à la pres-
sion atmosphérique ■ 120oC l
Naphta Produits chimiques
o
180 C
kérosène
260oC ,G-
gazoil Q O
340oC
Fuel domestique Tour de distillation sous
360oC basse pression
Fuel industriel
370oC
Pétrole brut ï. Matériaux pour la Produits
conversion chimmiques
Huiles
lubrifiantes
Fuel lourd
400
Asphale industriel
yr
-0^
TRANSPORT DES COMBUSTIBLES,
LEUR STOCKAGE ET LA PROTECTION
CONTRE LEURS DANGERS
0 J'observe et je m'interroge
,®
'"S 253-
^ Pourquoi il faut éviter de laisser la bouteille d'alcool domestique
ouverte, et surtout à proximité d'une source de chaleur ?
76
Je cherche et je m'assure
Je fais une recherche documentaire en me référant à diverses sources telles que les livres,
les revues, les magazines, l'Internet, et si c'est possible, je fais une recherche sur le terrain
(en contactant l'agence nationale pour la maîtrise d'énergie, en visitant un centre
d'extraction de pétrolifères...)
-(zh
Combustible Moyen de transport et et stockage
dm M
W t
Les produits pétroliers combu-
stibles sont stockés dans de
grands réservoirs en fer, installés
Produits
à l'intérieur ou bien à l'extérieur
pétroliers
des raffineries de pétrole. Ils sont
transportés aux stations de ser-
vice dans des citernes spéciales.
:
r- i
rr:
78
Protection contre les dangers des combustibles
Type de
Dangers et règles de sécurité
danger
Les fuites des combustible gazeux et même liquides (surtout que les
produits pétroliers sont volatils) dans un espace fermé peuvent provoquer
des explosions. Afin d'éviter ce risque, il faut respecter plusieurs règles de
sécurité dont essentiellement :
1- Stocker le combustible dans une zone aérée.
2- Introduire dans les combustibles gazeux, à l'usine de distribution, des
Dangers impuretés d'odeur permettant de détecter toute fuite de gaz.
d'explosion 3- Contrôler le stockage du combustible dans le réservoir approprié afin
d'éviter toute fuite accidentelle dans l'espace environnant.
4- Eloigner toute flamme ainsi que la production de toute étincelle dans le
lieu de stockage.
5- Eviter de faire fonctionner un brûleur à gaz (bec Bunsen, cuisinière à
gaz...) avant de s'assurer de l'absence de toute fuite de gaz par odorat.
-0^
Protection contre les dangers des combustibles
Type de danger Dangers et règles de sécurité
Je conclus
Quels sont les facteurs dont dépend l'inflammation accidentelle des combustibles gazeux ?
Pourquoi il est interdit de laisser le moteur de voiture en état de fonctionnement dans les
stations de service, lors de l'approvisionnement de la voiture en carburant ?
80
JE COMPTE SUR MOI-MÊME
Exercice n" 1
différents. Z
Exercice n02
Recopier les phrases suivantes, puis mettre une croix devant la proposition correcte :
a- du charbon. Z
b- de l'essence. Z
c- de la paraffine. Z
d- du soufre. Z
c- dépend du raffinage.
-(Zy
Exercice n03
Reconnaître, dans la liste suivante, les corps appartenant à la famille des
combustibles, en précisant l'état physique de chacun d'eux dans la nature :
Le bois, l'eau, la houille, le méthane, le cuivre, le propane, le butane, l'essence, le
kérosène, le gasoil, l'alcool, le charbon et le dihydrogène.
Exercice n04
Je relie, par une flèche, le combustible à son origine :
Combustible Origine
Le butane Le bois
Le charbon Le pétrole
Le gaz naturel Accumulation de résidus végétaux et animaux marins au
La houille fil des années
Mines des roches stratifiées, d'origine végétale
Exercice n05
Les numéros figurant dans le tableau suivant représentent un ensemble de combustibles,
alors que les lettres représentent des appareils qui fonctionnent avec l'un ou l'autre de ces
combustibles.
2 kérosène bougie
B
3 essence c avion
paraffine voiture
B B
Attribuer à chaque numéro de carburant, la lettre représentant l'appareil qui lui convient.
Exercice n06
Recopier les phrases suivantes en remplaçant les pointillés par le mot ou expression qui
convient : carbonisation du bois, mine rocheuse d'origine végétale, butane, pétrole,
kérosène, essence, gasoil, fuel.
1- le charbon provient de la
2- Le briquet de poche contient du d'origine le
3- Les avions utilisent le comme carburant.
4- On trouve dans les stations de service plusieurs carburants comme le
et le
Exercice n07
Le pétrole
Questions
1- Quels sont les combustibles qu'on peut extraire du pétrole ?
2- Quels sont les moyens de transport des combustibles pétroliers ?
3- Où et comment stocke-t-on du pétrole afin de l'exploiter plus tard ?
-®-
Le gaz naturel
Questions
1- Quelles sont les caractéristiques du gaz naturel ayant permis de le classifier comme
étant l'un des meilleurs combustibles ?
2- Citer des exemples de fabriques ou d'usines où le gaz naturel est utilisé comme source
d'énergie.
3- Pourquoi transporte-t-on parfois le gaz naturel dans des méthaniers, à l'état liquide,
malgré les dangers que l'on court avec ce moyen de transport ?
85
î
RÉACTION CHIMIQUE
COMBUSTION DU CARBONE
, S1 Je manipule et je constate
Support
Morceau de
charbon
Dioxygène
(gaz)
Bec Bensen
-0^
J'interprète ce qui s'est produit
Je manipule et je constate
■Le
^ Je réalise le montage ci-contre. Vapeur d'eau
On sait que lorsqu'une quantité de matière change d'état ou se dissout dans l'eau, sa nature
est conservée telle quelle et sa composition (ou structure) ne change pas. Or, au cours de
l'expérience de sa combustion complète, le méthane a réagi avec le dioxygène pour donner
deux corps nouveaux qui sont le dioxyde de carbone et la vapeur d'eau.
Donc, la combustion complète du méthane ne peut être une transformation physique, c'est
plutôt une réaction chimique semblable à celle produite entre le carbone et le dioxygène.
On dit que, dans cette réaction, le méthane et le dioxygène ont joué le rôle de réactifs, tandis
que le dioxyde de carbone et la vapeur d'eau sont les produits de la réaction.
Méthane + Dioxygène Dioxyde de carbone + Eau
(Réactifs) (Produits de la réaction)
-0-
Je conclus
Fournitures
Soufre en poudre - fil métallique - pince bec Bunsen ou allumette -
flacon rempli de dioxygène - seringue
Première expérience )
Avec la pince, je découpe un brin de fil métallique de 50 cm de
longueur environ et je le plie, en l'une de ses deux extrémités, sur lui-
même pour avoir un anneau d'un diamètre ne dépassant pas 0,5 cm.
* J'introduis l'anneau dans un petit tas de soufre en poudre (de
préférence, trempé à l'avance dans l'eau pour qu'il retienne
suffisamment de soufre)
* Tenant le fil par l'autre bout, je brûle les grains de soufre, retenus
par l'anneau.
Quelle est la couleur de la flamme du soufre qui brûle ? X4/
Deuxième expérience
* je refais la même expérience, mais en introduisant l'anneau
portant les grains de soufre enflammé, dans le flacon de
dioxygène. Le soufre continue alors à brûler avec une flamme
vive et en dégageant un gaz incolore et d'odeur suffocante,
appelé le dioxyde de soufre.
Très important :
Sans tarder, je dois retirer le fil métallique et fermer directement
le flacon afin d'éviter d'inhaler les vapeurs de dioxyde de soufre
Exploitation de l'expérience réalisée
1-Je montre que, dans les expériences réalisées, il s'est produit
une réaction chimique. iir7
2-Je précise les réactifs et le (ou les) produit(s) de la réaction.
88
î
L'ATOME
EXISTENCE DE L'ATOME
J'observe et je m'interroge
0
Je sais que, nombreux sont les corps purs constitués de particules microscopiques identiques
appelées molécules.
Si la molécule, ce plus petit corpuscule qui puisse provenir de la discontinuité de la matière,
ne peut subir aucune décomposition, comment et par quoi puis-je expliquer les réactions
chimiques possibles entre des molécules différentes ?
J'admets l'existence de l'atome
Afin de pouvoir interpréter une réaction chimique, j'admets le fait que la molécule peut subir
une décomposition.
En effet, les expériences et les recherches ont montré que la molécule est formée par un
assemblage d'autres particules, appelées atomes.
Par exemple, la molécule de dioxygène est formée de deux atomes identiques (deux atomes
d'oxygène), tandis que la molécule de dioxyde de carbone est constituée de deux atomes
d'oxygène et d'un atome de carbone.
Je modélise l'atome et la molécule
Afin de rendre la structure de la molécule percevable à l'œil nu, je confère à la molécule un
modèle dans lequel les atomes se présentent sous forme de boules solidaires les unes aux
autres.
Afin de distinguer entre les atomes différents au sein de la même molécule, je choisis pour
leurs modèles des dimensions et des couleurs différentes.
Exemples :
Atome Carbone Oxygène Hydrogène Soufre Chlore
Modèle
O o
associé O O O
Boule noire Boule rouge Boule blanche Boule jaune Boule verte
Modèle
O ooo r> O
89
Je conclus
Sachant que le dioxyde de carbone est le produit de la réaction du carbone avec le dioxygène
(combustion), je cherche comment obtenir le modèle de la molécule de dioxyde de carbone
à partir du modèle de la molécule de dioxygène et du modèle de l'atome de carbone.
Je constate alors que je ne peux reconstruire le modèle de la molécule de dioxyde de carbone
que par le démontage du modèle de la molécule de dioxygène pour fixer par la suite les
modèles des deux atomes d'oxygène dissociés sur un modèle de l'atome de carbone.
OO^C—►coo
La combustion du carbone est une réaction chimique qui peut être schématisée par les
modèles moléculaires comme suit :
O + 00—^ 000
. . Molécule de dioxyde
Atome de Molecule de . ,
de carbone
carbone dioxygène
CORPS PURS SIMPLES ET CORPS PURS COMPOSES
J'observe et je constate
Corps pur Modèle moléculaire
Je conclus
-(Ey
JE COMPTE SUR MOI-MÊME
Exercice n" 1
Ecrire le nom ou le terme scientifique que signifie chacune des expressions
suivantes :
1. Transformation d'un corps pur d'un état physique à un autre
2. Transformation au cours de laquelle des corps disparaissent et des corps
nouveaux apparaissent
3. Des corps qui disparaissent au cours d'une réaction chimique
4. Des corps qui apparaissent au cours d'une réaction chimique
5. Corps pur dont les molécules sont constituées d'atomes identiques
Exercice n" 2
Reproduire et compléter le tableau suivant :
Exercice n" 3
Recopier les phrases suivantes, puis mettre une croix devant la proposition
correcte :
1. Les atomes et les molécules sont représentés par des modèles sphériques. n
2. Tout corps pur constitué par des molécules identiques est appelé corps pur
simple. n
3. L'atome peut être constitué d'une molécule ou plus. n
4. La molécule peut être constituée d'un atome ou plus. n
Exercice n" 4
A l'aide des modèles moléculaires de la figure ci-dessous et qui représentent des corps
purs différents, mettre une croix devant le nom de chaque corps pur composé.
Modèle
moléculaire 00
Tu
Modèle
moléculaire 00
30
Exercice n" 5
On désigne par l'atomicité, le nombre d'atomes constituant une molécule.
Exemple : Du fait que la molécule d'eau est constituée d'un atome d'oxygène et de deux
atomes d'hydrogène, on dit que l'atomicité de la molécule d'eau est égale à 3.
Déterminer alors l'atomicité de chacun des corps suivants : le dihydrogène, le dioxygène,
l'ammoniac, le dioxyde de carbone et l'éthane.
Exercice n" 6
1. A l'aide des données du tableau ci-contre :
Diamètre Masse
a. préciser, parmi les atomes qui y figurent, Atome
(10-10m) (10-27 kg)
celui ayant le volume le plus petit.
Carbone 1,5 19,9
b. calculer la masse de la molécule d'eau et
hydrogène 1,1 1,67
celle de la molécule de méthane.
2. on dispose d'un morceau de charbon de Oxygène 1,4 26,6
masse m = 20 g. En supposant que le morceau Azote 1,4 23,3
de charbon est constitué uniquement d'atomes
de carbone :
a. déterminer le nombre d'atomes de carbone contenus dans ce morceau.
b. calculer la longueur de la chaîne obtenue si on dispose tous ces atomes de
carbone alignés, l'un contre l'autre.
J'étudie un document scientifique
L'atome
La chimie est une science qui ne se préoccupe pas seulement de l'étude des propriétés
des corps et de leurs interactions mutuelles (ou réactions), elle s'intéresse aussi à la
découverte des constituants de base de la matière, et que l'on appelle éléments
chimiques tels que l'or, le cuivre, le carbone...
Si la matière est divisée en morceaux de plus en plus petits, on obtient à la fin, des
particules très petites qui conservent les propriétés de l'élément chimique, appelées
atomes. Le mot atome est d'origine grecque "atomos" qui signifie "partie indivisible".
L'atome est donc la plus petite particule matérielle qui puisse exister à l'état libre. Elle est
généralement modélisée en forme par une petite boule sphérique, et étant de dimension
microscopique, son diametre ne dépassé pas—!— m.
Questions
1. En se référant au texte (document scientifique), montrer que l'atome ne peut être
observé ni à l'œil nu, ni avec un microscope optique.
2. Est-ce que toutes les matières qui nous entourent sont constituées par des atomes
identiques ? Justifier la réponse.
,® Je manipule et je constate
J'analyse et j'explique
1. Je montre que ce qui s'est produit est dû à une réaction
chimique dont je précise les réactifs.
2. Je vérifie si le vinaigre a réagi avec la membrane de la coquille Jaune d'oeuf
de l'œuf ou non.
94
STRUCTURE
tr DE L'ATOME
J'observe et je m'interroge
0
Puisque la molécule est formée par un assemblage d'atomes, il est évident que l'atome est
plus petit que la molécule. Mais, comment peut-on savoir les dimensions et la masse d'un
atome ?
Je cherche et je m'assure
En faisant une recherche documentaire (dans Internet,
/ • ■-** V * "
dans les bibliothèques...) sur le sujet, on retient que, à
cause de l'extrême petitesse de l'atome, les chercheurs
n'ont pu confirmer l'existence de cette particule que par
l'utilisation d'un microscope électronique avec lequel les
dimensions réelles sont agrandies 50 millions de fois. De
plus, on arrive à montrer que les atomes du même ■ J i' -- '-.
élément chimique (l'oxygène par exemple) sont identiques * '■ ' •yt ♦ r
' ' " 4*. *■
' wv ■•-•>' ; ■ ;«i •• •* ' - S '■■
'■ ■ ■. î- ' •• '/
(ils ont la même dimension et la même masse), mais ils ^
sont légèrement différents de ceux d'un autre élément (le A.;:#,- j'/
carbone par exemple). Toutefois, le diamètre d'un atome Image d'atomes de tungstène,
ne dépasse pas, dans tous les cas, quelques dixièmes du prise avec un microscope
nanomètre (nm)* , c'est-à-dire quelques dixièmes du électronique
milliardième du mètre. Quant à la masse, elle est
extrêmement petite et s'évalue à quelques 10-26 kg.
* 1 nm = 10"9 m
Exemples :
Atome Hydrogène Oxygène Carbone Fer Plomb
Diamètre (nm) 0,11 0,14 0,15 0,26 0,36
26
Masse (10- kg) 0,2 2,7 2,0 9,3 34,4
Remarque
L'atome d'hydrogène est l'atome le plus petit et le plus léger, l'atome de fer est de dimension
moyenne, mais l'atome de plomb est classé parmi les atomes les plus grands et les plus
lourds.
95
Je conclus
L'atome est d'un diamètre qui ne dépasse pas quelques dixièmes du nanomètre. Quant
à sa masse, elle varie en fonction de sa nature entre deux dixièmes et quelques unités
de la valeur 10-26 kg.
Sachant que les étincelles projetées du feu du bois sont des petits grains de carbone
de 0.2 mm de diamètre :
1-déterminer le nombre d'atomes formant un grain de carbone, et ce en supposant
qu'il n'y a pas d'espace vide entre les différents atomes du grain.
1-calculer la masse de l'un de ces grains de carbone.
CONSTITUANTS DE L'ATOME
M J'observe et je m'interroge
Lors de l'électrisation d'un bâton de verre par frottement, je sais que le morceau de soie utilisé
s'électrise aussi, mais par l'acquisition d'une charge électrique négative. Cependant, par quoi
puis-je expliquer ce signe contraire de celui de la charge qui apparaît (charge positive) sur le
bâton de verre frotté ?
Puisque l'électrisation ne modifie pas la nature de la matière devant le fait que le verre
(matériau du bâton frotté) reste du verre et la soie reste de la soie, on peut affirmer qu'il
n'y a eu aucun changement dans les compositions du verre et de la soie.
Donc, on peut supposer que l'atome lui-même est constitué au moins de deux types de
particules : des particules portant une charge électrique positive et d'autres particules qui
portent une charge électrique négative opposée à la première, ce qui explique la
neutralité électrique de la matière.
Par conséquent, sous l'effet du frottement, il se peut que le morceau de soie ait arraché,
des atomes de verre, quelques charges négatives, comme il se peut que le bâton de
verre ait arraché, des atomes de soie, quelques charges positives. De toute manière,
dans les deux cas, le résultat est le même : le bâton de verre devient porteur de charge
électrique positive et le morceau de soie porteur de charge électrique négative.
Je cherche et je m'assure
-0-
Le noyau occupe le centre de l'atome et la presque totalité de la masse de celui-ci y est
concentrée, et ce malgré le très petit volume que le noyau occupe. En effet, le noyau a
un diamètre 100000 fois plus petit que celui de l'atome. Quant aux électrons, il s'est
avéré qu'il est impossible d'identifier la nature de leur mouvement autour du noyau
atomique. En fait, on ne peut déterminer, à un instant donné, que la probabilité de
présence d'un électron en un point précis autour du noyau.
D'après l'ouvrage en langue arabe :
«Encyclopédie des applications scientifiques simplifiées»
J'exploite le texte
1. Préciser les différents concepts de l'atome, évoqués dans le texte.
2. Chercher les causes qui ont empêché historiquement les savants à adopter le même
concept de l'atome.
3. Retrouver les constituants ainsi que les caractéristiques de l'atome sur lesquels il y a
une entente de la communauté scientifique.
4. Relever, des anciens concepts, les aspects qui sont en accord avec ceux du concept
actuel de l'atome et préciser les points faisant l'objet d'une divergence.
5. Relever les constituants de l'atome, susceptibles d'être arrachés par frottement.
6. Montrer que la perte de charges négatives est l'hypothèse valable pour expliquer
l'électrisation du verre par frottement.
>- L'atome est constitué d'un noyau central entouré d'un cortège d'électrons en
mouvement incessamment désordonné.
>- Tous les électrons sont identiques, mais dans un atome, leur nombre diffère d'une
matière à une autre. Donc, le nombre d'électrons est l'une des caractéristiques de
l'atome.
>- L'électron a une très petite masse, de valeur me = 9,11.10'31 kg.
>- Malgré son diamètre 100000 fois plus petit que celui de tout l'atome, le noyau a une
masse pratiquement égale à celle de l'atome, et ce parce que les électrons d'un
atome ont une masse totale négligeable devant celle du noyau.
> Le noyau porte une charge électrique positive, tandis que chaque électron porte une
charge électrique négative de valeur opposée à la charge électrique élémentaire
e : q = - e
>- L'atome est une entité électriquement neutre, et ce parce que la charge totale de ses
électrons est opposée à celle de son noyau.
> Avec sa masse et sa charge électrique, le noyau est une autre caractéristique de
l'atome.
Déterminer le nombre d'électrons de l'atome de chlore sachant que son noyau porte une
charge électrique égale à 27.10"19 C.
LES SYMBOLES CHIMIQUES
'
n: mm
t'-rc-r '.\YiUV
rn4 -.v
W>2rî
vv/ :v'.viy
■. ..••
V'1 - W;iï^
-•i &
M -»-v M
rVs
&
g® -.Vi;
*;V
•?-;■ •■ir
l..
r-'/V /s.TJ
18 V.v V?
Ai
Modèle de la molécule d'aspirine qui est constituée d'un assemblage d'atomes de carbone,
d'hydrogène et d'oxygène
-0-
SYMBOLE DE L'ATOME
ET FORMULES CHIMIQUES
J'observe et je m'interroge
0
Que désigne-t-on par l'écriture CO2 sur l'étiquette d'un extincteur
d'incendie, par l'écriture H2SO4 sur l'étiquette d'une bouteille d'acide
sulfurique et par toutes ces écritures semblables sur les étiquettes
des boîtes de médicaments ?
Je cherche et je m'assure
J'examine bien les modèles moléculaires de la figure ci-contre , et
pour les représenter d'une manière simple et facilement
déchiffrable, j'attribue à chaque molécule une formule permettant
de rendre compte de sa composition en nature et en nombre
d'atomes.
Pour cela, l'association d'un symbole à chaque atome s'impose.
En me référant aux conventions internationales en vigueur, j'identifie
les symboles des atomes suivants entre autres :
* Pour l'atome d'hydrogène, c'est H, première lettre de son nom.
* Pour le carbone, c'est C, première lettre de son nom.
* Pour l'oxygène, c'est O, première lettre de son nom.
* Pour l'aluminium, c'est Al, les deux premières lettres de son nom.
* Pour le chlore, c'est Cl, première et troisième lettres de son nom,
et ce pour éviter toute confusion avec le symbole de l'atome de
carbone.
Ainsi, je suis en mesure d'attribuer aux molécules de méthane et
d'éthane, constituées chacune d'atomes de carbone et d'hydrogène,
par la même formule provisoire CH. Puis, afin de pouvoir distinguer y
entre les deux molécules, j'affecte chaque symbole d'atome d'un
indice à droite, précisant le nombre total d'atomes de ce type
rentrant dans la constitution de la molécule. De cette manière, on a
la formule CH4 pour le méthane et la formule C2H6 pour l'éthane.
Remarque :
En fait, la formule de la molécule de méthane est C1H4. Cependant,
n
il est commode d'écrire CH4 parce que la molécule renferme un seul
atome de carbone.
100
Cette manière de faire est généralisée à tous les atomes intervenant dans la constitution
d'une molécule en quantité égale à l'unité. En d'autres termes, lorsque l'indice affectant
l'atome est 1, il n'est pas écrit dans la formule d'une molécule.
Ainsi, par la pratique de la même démarche, j'obtiens la formule :
* O3 pour la molécule d'ozone,
* H2O pour la molécule d'eau,
nrt
* HCI pour la molécule d'acide chlorhydrique.
Je conclus
>- L'atome est symbolisé par la première lettre de son nom, écrite en majuscule. Dans
quelques cas, on lui ajoute généralement la deuxième lettre, écrite en minuscule, et ce
afin de ne pas confondre le symbole avec celui d'un autre atome dont le nom commence
par la même lettre de l'alphabet.
Exemples
Symbole H 0 C S F Fe
Symbole Al Cu Cl Ca Na N
Exemples
Dioxyde de
Nom de la molécule Dioxygène Dihydrogène Eau Méthane
carbone
Deux Un atome
Deux atomes
atomes de carbone
Deux atomes Deux atomes d'oxygène et
Constituants d'hydrogène et quatre
d'oxygène d'hydrogène un atome de
et un atome atomes
carbone
d'oxygène d'hydrogène
-0^
Remarque
L'indice désignant le nombre d'atomes figurant dans une molécule n'est écrit que lorsque
ce nombre est supérieur ou égal à deux.
1- Ecrire la formule de la molécule du gaz butane sachant qu'elle est formée de quatre
atomes de carbone et de 10 atomes d'oxygène.
2- Compléter la formule C....H....O.... de la molécule d'éthanol (alcool de pharmacie) qui
est composée de six atomes d'hydrogène, de deux atomes de carbone et d'un atome
d'oxygène.
3- Etant donné que la formule d'une molécule d'acide sulfurique est H2SO4, préciser les
atomes qui la constituent, en nature et en nombre.
EQUATIONS D'UNE
î
RÉACTION CHIMIQUE
J'observe et je m'interroge
Ayant attribué à l'atome un symbole et à la molécule une formule, puis-je les utiliser pour
schématiser une réaction chimique et comment ?
Je manipule et je constate
,®
^Je me procure le matériel et les produits suivants : |00,00g |
* une balance électronique (balance Roberval dans le
cas échéant), Solution Solution de
de soude —k sulfate de cuivre
* deux béchers,
* une solution aqueuse de sulfate de cuivre,
* une solution aqueuse de soude.
Je verse un peu de solution aqueuse de sulfate de
cuivre dans l'un des deux béchers et un peu de
solution aqueuse de soude dans le second bêcher.
Je vérifie que l'afficheur de la balance électronique est
réglé à zéro. Ensuite, je pose les deux béchers
200
contenant les solutions aqueuses sur son plateau et je
lis sur l'afficheur, la valeur de la masse totale de la
charge du plateau.
En versant doucement le contenu de l'un des deux
béchers dans l'autre, il se forme un précipité bleu dès
que les deux solutions sont mélangées.
^ Je lis de nouveau la valeur de la masse totale de la
charge et je la compare avec celle obtenue
200,0 g
précédemment.
J'analyse et j'explique
* L'apparition du précipité bleu s'explique par la production d'une réaction chimique entre
les solutions de soude et de sulfate de cuivre.
* L'égalité des valeurs des masses totales des charges du plateau de la balance, avant et
après la réaction produite, montre que celle-ci n'a entraîné aucune variation de masse.
Par conséquent, puisque la matière est constituée d'atomes, je peux affirmer que la réaction
chimique n'a pas touché le nombre total des atomes des quantités de matière mises en jeu.
103
Je conclus
Je cherche et je m'assure
SI
Je me procure des modèles moléculaires.
En me référant à la leçon n. 10 qui traite la notion de réaction chimique, je schématise la
combustion du méthane à l'aide des modèles moléculaires.
Méthane + Dioxygène Dioxyde de carbone + Eau
U + 00 —30 + q
<$> Par l'utilisation des formules chimiques, il m'est possible donc, de symboliser cette réaction
par l'équation suivante :
CH4 + O2 ► CO2 + H2O
Mais, est-ce que cela signifie que la combustion d'une molécule de méthane nécessite une
seule molécule de dioxygène ?
S'il en est ainsi, le principe de conservation de la matière n'est pas respecté. Donc, quel est
le nombre de molécules de dioxygène nécessaires à la combustion d'une seule molécule de
méthane ?
^ Je démonte le modèle d'une molécule de méthane et celui d'une molécule de dioxygène.
Puis, je cherche comment construire avec les modèles atomiques séparés, ceux des
molécules des produits de la réaction (dioxyde de carbone et eau) :
'• ")
OOO
O
O o
ou bien
O o
o
Modèles des atomes obtenus par le démontage des modèles )
de la molécule de méthane et de celle de dioxygène
Je constate qu'on ne peut obtenir à la fois les modèles des deux produits de la réaction
que lorsqu'on part des modèles de deux molécules de dioxygène et du modèle d'une
molécule de méthane.
OO o
n +
oo o
^ Cela signifie que la combustion d'une seule molécule de méthane nécessite deux
molécules de dioxygène. Par conséquent, l'équation de la réaction de combustion du
méthane, écrite précédemment, doit être équilibrée comme suit :
CH4 + 2 O2 ► CO2 + 2 H2O
On constate que l'équation de la réaction est équilibrée par l'égalité du nombre d'atomes
avant la réaction (selon le nombre de molécules des réactifs mises en jeu) avec le nombre
d'atomes après la réaction (selon le nombre de molécules des produits de la réaction).
Je conclus
Toute réaction chimique est symbolisée par une équation équilibrée, s'écrivant avec les
formules chimiques des réactifs et de ses produits.
L'équation d'une réaction chimique n'est équilibrée que lorsque, dans son écriture, on a
satisfait le principe de conservation de la matière.
Résumé
^ Pour une exploitation commode du concept de l'atome dans l'étude des réactions
chimiques :
1-on attribue à chaque type d'atome un symbole spécifique qui n'est autre que la
première lettre majuscule de son nom (suivie dans quelques cas de la deuxième
ou troisième lettre, écrite en minuscule).
2-on confère à toute molécule, une formule chimique dans l'écriture de laquelle on
tient compte de ses constituants atomiques en nature et en nombre.
^ Toute réaction chimique satisfait le principe de conservation de la matière.
^ L'équation d'une réaction chimique ne peut être utilisée à bon escient que lorsqu'elle
est équilibrée.
-(3^
JE COMPTE SUR MOI-MÊME
Exercice n" 1
Recopier les phrases suivantes, puis mettre une croix devant la proposition juste :
1- Deux corps différents peuvent être constitués d'atomes de même nature. □
2- Le dioxyde de carbone est un corps pur composé. n
3- La valeur absolue de la charge d'un électron d'un atome est égale à la valeur
de la charge de son noyau. n
4- On attribue un symbole à la molécule et une formule à l'atome. n
5- He est le symbole de l'atome d'hydrogène. □
6- Pour l'écriture d'une réaction chimique, on utilise une équation chimique. n
7- L'équation d'une réaction chimique ne peut être équilibrée que si le principe de
conservation de la matière est respecté dans son écriture. n
8- L'atome est plus petit que la molécule. n
Exercice n" 2
Recopier les QCM suivants en mettant une croix X devant la proposition juste :
1- La molécule de dioxyde de carbone est constituée de :
• trois atomes identiques. □
• un atome d'oxygène et de deux atomes de carbone. n
• un atome de carbone et de deux atomes d'oxygène. n
2- Les molécules de dioxyde de carbone et de monoxyde de carbone ont
même :
• nombre d'atomes □
• nature d'atomes □
• masse □
3- La molécule de dioxyde de carbone et la molécule d'eau ont :
• le même nombre d'atomes. n
• la même nature d'atomes. n
• la même masse. n
Exercice n" 3
Réécrire et équilibrer les équations chimiques suivantes :
Exercice n" 4
Classifier les corps purs dont les noms et les formules chimiques sont consignés dans le
tableau suivant, en corps purs simples et en corps purs composés :
Corps Molécule
1 Dioxygène O2
2 Propane C3H8
3 Diiode '2
4 Chlorure d'aluminium AICI3
5 Ethanol C2H60
Exercice n" 5
1 Acétylène
GC
2 Méthane
n
3 Ethane
DU
4 Ethanol
oô
1-Montrer si les corps dont les noms sont consignés dans le tableau ci-dessus, sont des
corps purs simples ou bien composés, sachant que la boule grise représente le
modèle de l'atome d'hydrogène , la boule noire représente celui de l'atome de carbone
et la boule rouge représente celui de l'atome d'oxygène.
2-Compléter le tableau par l'écriture des formules de ces corps.
-0-
Pour en savoir plus
LE MODELE ATOMIQUE
.
Je m'amuse
1- Mots croisés
Je cherche les concepts ou les termes scientifiques désignés par les expressions
suivantes. Puis, je complète la grille figurant à la page suivante.
Corps qui réagissent entre eux 5T Corps obtenu par une réaction chimique
Caractère de l'équation d'une Entité composée d'un nombre limité
2T 6►
réaction chimique d'atomes
Elle symbolise une réaction La plus petite particule constituant la
3► 7T
chimique matière
Transformation au cours de
4^ laquelle des corps disparaissent
et d'autres apparaissent
5T
2T 7T
|3>J 1
II
6^ III
IV
!► V
1^11^
4^1 VI
II V IV VI III I
Réactions www.seed.slb.com
chimiques www.ishm.net
LES SOLUTIONS IONIQUES
SAVOIRS
1. Définir un mélange.
2. Définir un corps pur simple et un corps pur composé.
3. Définir la dissolution.
4. Définir un solvant.
5. Définir un soluté.
6. Définir la concentration.
7. Définir la solubilité.
SAVOIR FAIRE
-©-
COMPOSITION
J'observe et je m'interroge
0
Pour allumer une lampe, il est conseillé de ne pas toucher l'interrupteur avec des mains
mouillées. Pourquoi ?
Je manipule et je constate
,®
^ Je me procure le matériel et les produits suivants :
* un générateur de tension continue (6V) ; un électrolyseur à électrodes en platine ; une
lampe électrique portant l'indication 6V ; un
ampèremètre à affichage numérique ; un
interrupteur ; des fils de connexion.
Q+ I s
* de l'eau pure (eau distillée). -J<2) o &
Solution
aqueuse de sel
I
je verse dans l'électrolyseur 100 mL d'eau pure (une
quantité suffisante pour l'immersion des deux
électrodes), puis j'insère l'électrolyseur dans le circuit
précédent, en série avec les autres composants (Fig.2)
Fig.2
113
Je ferme le circuit, mais la lampe ne s'allume pas.
Est-ce que cela signifie que l'eau pure ne conduit pas le Eau pure
courant électrique ?
Pour m'assurer, j'insère l'ampèremètre digital dans le
circuit et je le ferme de nouveau. L'ampèremètre
r\.
détecte alors un courant d'intensité très faible (Fig.3).
Fig.3
Je conclus
J'observe et je m'interroge
0
<$> Pour entretenir une batterie, le fabricant recommande d'y ajouter de l'eau acidulée et non
pas de l'eau de robinet. Pourquoi ?
Est-ce que les liquides ont la propriété de conduire le courant électrique ?
Fig.4
114
^ Je refais la même expérience trois fois de suite en utilisant consécutivement et une à
une les solutions aqueuses de sucre, d'alcool de pharmacie et de sulfate de cuivre. Je
constate que :
- avec les solutions aqueuses de sucre et d'alcool, l'ampèremètre indique une intensité de
courant électrique très faible, comparable à celle obtenue avec de l'eau pure.
- avec la solution de sulfate de cuivre, l'ampèremètre indique une intensité de courant
électrique nettement plus grande que celle obtenue avec de l'eau pure et comparable à
l'intensité du courant conduit par la solution aqueuse de sel de cuisine.
Je conclus
J'observe et je m'interroge
0
Pour entretenir une batterie, on utilise une solution acide diluée
i ♦ I
connue sous le nom d'eau de batterie. Pourquoi ne pas utiliser
une solution acide concentrée ou bien de l'eau pure ? Batterie
Je manipule et je constate
Fig.3
116
^ J'ouvre de nouveau le circuit et j'ajoute à la solution
contenue dans l'électrolyseur une autre pincée de sel
de cuisine. Après agitation, je ferme le circuit.
L'ampèremètre indique alors le passage d'un courant
d'intensité I2 supérieure à l1 (Fig.4).
Je dispose de deux flacons non étiquetés, l'un contenant une solution aqueuse incolore,
saturée et l'autre contenant une solution aqueuse non saturée du même soluté.
Je réalise une expérience qui me permet d'identifier le flacon renfermant la solution aqueuse
saturée.
ANIONS ET CATIONS
7
} ■ 'M ^
Légère et équilibrée
LES ANIONS
DwwbonatM 146.0
J'observe et je m'interroge 2S.0
0 21.0
(0) dljSg»
0.0
FKxxur»* 0.2
^ Qu'est-ce qui fait que les solutions électrolytiques conduisent CATIONS
32,0
mieux le courant électrique que l'eau pure ? MagnAwum 14,6
Sodium 11.4
Qu'est-ce que cette classification d'entités chimiques en cations et PotAMlum 3.5
200.0
anions qui figure sur l'étiquette d'une bouteille d'eau minérale ?
Borme
^ J'étale la pile de papier filtre sur la plaque de électrique Pile de
papier filtre
verre. Puis, je l'imbibe avec de la solution de Noix de
chlorure de potassium. serrage Lame
7 de cuivre
^ Pour me débarrasser des poches d'air à
l'intérieur de la pile étalée de papier filtre, Plaque
j'appuie dessus en faisant rouler l'agitateur à de verre
sa surface.
118
^ En reliant les deux lames métalliques au
générateur et à l'interrupteur comme indiqué à la
figure 2, je réalise un circuit série.
Fig.2
Fig.4
J'analyse et j'explique
-0-
Etant porteur de charge positive, l'ion de cuivre est qualifié d'ion positif ou cation, tandis
que l'ion bichromate qui est porteur de charge négative est qualifié d'ion négatif ou anion.
j Je conclus
>- Toute solution aqueuse électrolytique renferme deux types d'ions : des ions positifs et
des ions négatifs, d'où sa qualification de solution aqueuse ionique.
>- La conductibilité d'une solution aqueuse électrolytique est assurée par un mouvement
d'ensemble de chaque type d'ions dans un sens bien déterminé :
- les ions positifs qui migrent vers la cathode, d'où leur dénomination de cations.
Exemples : ions de cuivre ; ions de potassium.
- les ions négatifs qui migrent vers l'anode, d'où leur dénomination d'anions.
Exemples : ions bichromate ; ions sulfate.
Résumé
^ Une solution aqueuse électrolytique conduit mieux le courant électrique que l'eau pure.
^ La conductibilité d'une solution électrolytique est d'autant plus forte que la concentration
de la solution électrolytique est plus grande et inversement.
^ Toute solution électrolytique renferme deux types d'ions : les ions positifs et les ions négatifs.
^ Les ions positifs sont appelés cations, tandis que les ions négatifs sont appelés anions.
^ La circulation d'un courant électrique dans une solution électrolytique est due à un
déplacement d'ensemble d'ions : les cations se déplacent toujours dans le sens contraire
à celui des anions.
-©-
JE COMPTE SUR MOI-MÊME
Exercice n" 1
Recopier les propositions suivantes, puis mettre une croix devant la proposition juste.
Exercice n02
Recopier les phrases suivantes en remplaçant les pointillés par le mot (ou expression)
qui convient : anions - cations - ionique - dispersés - conductibilité - conducteur - l'eau
pure - isolant - mieux.
Exercice n03
On dispose de deux tubes à essais, l'un contenant une solution aqueuse de sel de
cuisine et l'autre contenant de l'eau distillée.
Décrire une expérience permettant d'identifier le contenu de chaque tube en prenant soin
d'indiquer avec précision le matériel à utiliser.
Exercice n04
Pour comparer les concentrations de deux solutions aqueuses d'une même matière, on
a réalisé les deux expériences schématisées ci-dessous :
Expérience 1 Expérience 2
.^fl
r
o.ou | Solution
Solution
aqueuse [rri LIE aqueuse
% ' r O
J V
\-\
Exercice n05
Une solution aqueuse de permanganate de
potassium renferme les ions de potassium et les
ions permanganate.
En réalisant l'expérience de migration des ions de o
la leçon 17, mais en utilisant uniquement la
solution de permanganate de potassium, on a
observé une propagation progressive de la
coloration violette dans le sens indiqué sur la
à
figure ci-contre.
i Ch:T 1
l.ir
ir
;
Vw IVsbjsJ
t. j *- *> > M
C
r
-0-
SOLUTION AQUEUSE ACIDE
ET SOLUTION AQUEUSE
BASIQUE
J'observe et je m'interroge
/EN/URE
<$> DKODOKAS "rrr^ETTiNE
Quel appareil utilise-t-on pour contrôler la qualité des -{ p.H.5.5
produits alimentaires liquides pour ou en solution aqueux? )io attiyf
<$>
Que désigne-t-on par l'indication « pH = 7» sur une
^kènide
bouteille d'eau minérale et « pH = 7,5 » sur une autre ?
<$>
Que désigne-t-on par l'indication « pH = 5,5 » sur une boîte
de serviettes démaquillantes et par l'indication « pH = 8 »
sur une boîte de médicament à base d'aspirine ?
Je manipule et je constate
-©-
Je verse de l'eau distillée dans un bêcher, puis j'y immerge la 707
I I
partie sensible de la sonde. Le pH-mètre affiche la valeur 7
(Fig.2).
Fig.3
j Je conclus
^ Toute solution aqueuse ionique est caractérisée par un nombre compris entre 0 et 14 à
250C. Ce nombre est la valeur d'une grandeur appelée pH de la solution.
^ Le pH d'une solution aqueuse est une grandeur mesurable, son appareil de mesure est
le pH-mètre.
^ A 250C, le pH de l'eau pure est égal à 7.
Des solutions aqueuses ioniques, on distingue celles qui sont caractérisées par :
• un pH < 7 à 250C : elles sont considérées comme étant des solutions acides.
• un pH > 7 à 250C : elles sont considérées comme étant des solutions basiques.
/ Définitions A
On m'a présenté trois béchers tout en me disant que l'un d'entre eux contient de l'eau pure,
que le deuxième contient une solution acide tandis que le troisième renferme une solution
basique et on m'a demandé de reconnaître expérimentalement la solution acide et la solution
basique.
A cette fin, je propose une démarche nécessitant l'utilisation d'un pH-mètre.
MESURE DU pH
-19
UTILISATION DU pH-MÈTRE
Je manipule et je constate
m
1
j aso
S55
fil
127
Je mets le pH-mètre en marche et je note la
valeur du pH lorsqu'elle se stabilise sur 3.45
l'afficheur (Fig.3). s © ©
Fig.3
[1=1=4=
J'arrête le pH-mètre. Puis, je dégage la sonde de
la solution et je la fixe plus haut, loin du bêcher.
s © ©
Fig.4
4-.
e e ©
Fig.5
-©-
Je conclus
^ Une bonne mesure du pH d'une solution demande le respect des règles principales
suivantes :
• l'étalonnage du pH-mètre,
• l'immersion totale de la partie sensible de la sonde dans la solution,
• le rinçage de la sonde avec de l'eau distillée, avant et après toute opération
de mesure.
^ Le pH-mètre est un appareil de mesure précis, sa sensibilité peut atteindre le 1/100 de
l'unité de pH.
UTILISATION DU PAPIER pH
{|| I
Fig.7
Je refais la même expérience avec les autres solutions aqueuses qui sont à ma
disposition, une à une. Ainsi, j'obtiens les valeurs de pH figurant dans le tableau suivant :
129
Solution Solution d'acide Solution de Solution d'acide Solution
aqueuse éthanoïque soude chlorhydrique d'ammoniac
pH 3,5 12 2 10,5
^ En comparant, cas par cas, la valeur de pH obtenue avec celle obtenue précédemment
avec le pH-mètre, je constate qu'elles sont très proches les unes des autres si elles ne
sont pas égales.
J Je conclus
> Le papier pH est un autre moyen de mesure du pH des solutions aqueuses ioniques,
mais il est moins précis que le pH-mètre.
>- L'utilisation du papier pH présente l'avantage d'être une méthode de mesure rapide
quoi qu'approximative.
-©-
J'observe et je m'interroge
Qu'est-ce qui fait que, plus le raisin et les oranges sont mûrs, moins leur saveur est aigre ?
Que désigne-t-on par l'indication "eau acidulée 5%" marquée sur la bouteille d'eau de
batterie ?
On sait que l'acide chlorhydrique est un liquide dangereux. Qu'est-ce qui fait que, moins sa
solution est concentrée, moins le danger qu'elle présente est grave ?
Les agrumes, le vinaigre et les jus de quelques fruits comme les fraises, les carottes et les
tomates sont qualifiés comme étant des acides doux tandis que l'acide chlorhydrique et
l'acide sulfuriques sont reconnus comme étant des acides dangereux. Pourquoi ?
On sait que l'acide éthanoïque est un produit chimique corrosif et de saveur très piquante.
Comment expliquer alors la présence du flacon de vinaigre qui contient de l'acide
éthanoïque sur la table de la salle à manger ?
On ne peut pas boire du jus de citron pur même en essayant de le rendre sucré, et ce à
cause de sa saveur très aigre. Toutefois, avec une dilution modérée avec de l'eau, ce jus
prend une saveur moins aigre. Mais, si on le rend trop dilué, il perd la saveur aigre et
devient comme de l'eau sucrée.
^ Etant un produit chimique très dangereux à cause de l'irritation et des brûlures très graves
qu'elle peut provoquer comme l'indique son pictogramme, la solution aqueuse concentrée
d'acide chlorhydrique ne peut être utilisée au laboratoire que lorsqu'on prend des mesures
de sécurité très précises et de très grandes précautions. Mais, avec sa dilution, on obtient
une solution peu dangereuse.
Je sais que le jus de citron est une solution acide et sa saveur aigre est un signe d'acidité. De
même, la corrosion et l'irritation que l'acide chlorhydrique peut provoquer sont deux signes de
son acidité. Par conséquent, toute dilution du jus de citron et de la solution aqueuse d'acide
chlorhydrique entraîne une diminution de leur acidité.
> Il n'y a pas d'acidité absolue : toute solution acide est caractérisée par un degré d'acidité
bien déterminé qui croît avec sa concentration et inversement.
> Plus son degré d'acidité est élevé, plus la solution acide est aigre (pour les produits
alimentaires), irritante et corrosive.
Je manipule et je constate
Expérience.1
Expérience.1
Remarque :
Avant chaque mesure de pH, je dois agiter le mélange.
Plus le degré d'acidité d'une solution aqueuse ionique est élevé, plus le pH de la solution
est faible et inversement.
Plus le pH d'une solution aqueuse acide est faible, plus le degré d'acidité de cette solution
est élevé et inversement.
Définition
Le pH est une grandeur permettant de reconnaître le degré d'acidité d'une solution
aqueuse ionique.
V
J'évalue mes propres acquis
^ Les solutions aqueuses acides sont des solutions ioniques de pH < 7 à 25 0C.
^ Le degré d'acidité d'une solution aqueuse ionique est fonction de sa concentration.
^ Avec la détermination de la valeur de son pH, on reconnaît le degré d'acidité d'une
solution aqueuse.
^ La diminution de la valeur du pH signifie une élévation du degré d'acidité d'une solution
aqueuse acide et inversement.
-©-
JE COMPTE SUR MOI-MÊME
Exercice n" 1
Recopier les phrases suivantes en remplaçant les pointillés par le mot (ou expression)
qui convient : grandeur, nombre, acide, basique, quatorze, sept, plus précise, moins
précise.
Exercice n" 2
1. Recopier les propositions suivantes, puis mettre une croix devant la proposition juste.
^ Toute solution acide est caractérisée par un degré d'acidité qui
augmente lorsque la concentration diminue et inversement.
^ Le pH est une grandeur avec laquelle on reconnaît le degré d'acidité
des solutions aqueuses ioniques.
^ La détermination de la concentration d'une solution ionique permet de —
reconnaître le degré d'acidité de cette solution.
^ Le degré d'acidité d'une solution aqueuse ionique est fonction de sa
concentration.
^ L'augmentation de la valeur du pH d'une solution ionique est une
preuve de l'augmentation du degré de son acidité et inversement.
2. Reformuler correctement les propositions fausses.
Exercice n" 3
Fais une recherche qui t'aide à identifier les matières acides parmi celles de la liste
suivante : jus de pomme, solution de soude, jus de fraise, eau distillée, solution
d'acide chlorhydrique, eau potable, solution de potasse, solution d'acide nitrique.
Exercice n" 4
On dispose du lait de pH = 6,5 et du jus de fraise de pH = 5,5 à 250C.
1. Montrer que ces deux liquides sont acides.
2. Comparer leur degré d'acidité.
3. Proposer une expérience avec laquelle on fait varier le pH du jus de fraise afin de le
rendre égal au pH du lait.
Exercice n" 5
En s'appuyant sur la valeur de leur pH, classer les liquides consignés dans le tableau ci-
dessous par ordre croissant de leur degré d'acidité.
Exercice n06
On dispose de cinq béchers numérotés de 1 à 5, contenant chacun 100 mL d'une solution
acide de pH = 2,9 à 25 X.
Au contenu de chaque bêcher, on ajoute une quantité d'eau de volume V fixé comme suit :
Bêcher n° 1 2 3 4 5
V (mL) 100 300 700 900 1000
Questions
1. Définir les pluies acides.
2. Relever du texte, les conséquences négatives des pluies acides sur la nature et
l'environnement.
3. Proposer des solutions permettant de réduire la gravité de ce phénomène.
J'observe et je m'interroge
^ Que désigne-t-on par l'écriture "hydroxyde de sodium 29%" marquée sur les bouteilles
des produits liquides utilisés pour détartrer ou désinfecter les sanitaires ou les WC ?
^ A quoi est due l'irritation de la peau que l'on subit parfois lorsqu'on se lave avec l'eau et
le savon ?
Comme dans le cas de l'acide chlorhydrique en solution concentrée, une solution aqueuse de
soude doit être maniée avec beaucoup de précautions et en prenant des mesures de sécurité
très strictes, et ce à cause des dangers qu'elle présente par le fait qu'elle est caustique et
corrosive comme l'indique son pictogramme. Mais une fois diluée, la solution aqueuse de
soude devient moins dangereuse.
J'analyse
Je sais que la saveur amère et l'aspect visqueux de la solution de levure ainsi que la
causticité d'une solution de soude renseigne sur leur basicité (ou caractère basique). Par
conséquent, toute dilution de la solution de levure et de la solution de soude entraîne une
diminution de leur basicité.
-©-
Je conclus
> Il n'y a pas de basicité absolue : toute solution basique est caractérisée par un degré
de basicité bien déterminé qui augmente avec sa concentration et inversement.
> Plus son degré de basicité est élevé, plus la solution basique est amère (pour un
produit alimentaire) et caustique.
Expérience.1
Je verse dans un bêcher une quantité d'eau de Javel suffisante à l'immersion de la
partie sensible de la sonde. Puis, je mesure le pH du liquide.
Je dilue progressivement l'eau de Javel, en ajoutant à chaque fois 10 mL d'eau de
robinet et je mesure le pH. Je constate que la valeur du pH diminue avec la dilution.
Expérience.2
^ Je verse dans un bêcher une quantité d'eau de robinet suffisante à l'immersion de la
partie sensible de la sonde. Puis, je mesure le pH de l'eau.
<$> J'ajoute progressivement d'importantes quantités d'eau de Javel et je mesure à
chaque fois le pH de la solution. Je constate que la valeur du pH augmente lorsque
la solution devient de plus en plus concentrée.
Remarque :
Avant toute mesure de pH, je ne dois pas oublier d'agiter le mélange.
Je conclus
Plus le degré de basicité d'une solution aqueuse ionique est élevé, plus le pH de la solution
est élevé et inversement.
Plus le pH d'une solution aqueuse basique est grand, plus le degré de basicité de cette
solution est élevé et inversement.
Définition
Le pH est une grandeur permettant de reconnaître, en plus du degré d'acidité, le degré de
basicité d'une solution aqueuse ionique.
-©-
J'évalue mes propres acquis
^ Les solutions aqueuses basiques sont des solutions ioniques de pH > 7 à 250C.
^ Le degré de basicité d'une solution aqueuse basique est fonction de sa concentration.
^ Avec la détermination de la valeur de son pH, on reconnaît le degré de basicité d'une
solution aqueuse.
^ L'augmentation de la valeur du pH signifie une élévation du degré de basicité d'une
solution aqueuse basique et inversement.
-©-
JE COMPTE SUR MOI-MÊME
Exercice n" 1
Recopier les propositions suivantes, puis mettre une croix devant la proposition juste et
corriger les propositions inexactes.
1. Toute solution basique est caractérisée par un degré de basicité qui augmente avec
sa concentration et inversement.
2. La diminution de la valeur du pH d'une solution ionique est une preuve de
l'augmentation du degré de sa basicité et inversement.
3. Une solution basique est toute solution ionique dont le pH est supérieur à 7 à 250C.
4. La détermination de la concentration d'une solution ionique permet de reconnaître le
degré de basicité de cette solution.
Exercice n02
On dispose d'un flacon contenant une solution basique et portant une étiquette sur
laquelle est noté pH = 13.
On prélève de cette solution trois échantillons, de volume 1mL chacun, que l'on verse
dans des béchers numérotés (1), (2) et (3).
Aux contenus des béchers (1), (2) et (3), on ajoute respectivement les quantités d'eau de
volumes V-| = 9 mL, V2 = 99 mL et V3 = 999 mL.
La mesure des pH des trois solutions diluées à 250C donne les valeurs désordonnées
suivantes : 11 ; 10 et 12.
Exercice n03
Classer les solutions aqueuses consignées dans le tableau suivant par ordre de degré
de basicité croissant.
Exercice n04
Sachant qu'à la même température, les valeurs des pH d'une eau de mer et d'une eau
de Javel sont respectivement 8,5 et 10,6 :
1. montrer que ces deux liquides sont basiques.
2. comparer leurs degrés de basicité.
3. proposer une expérience permettant de faire varier la valeur du pH de l'eau de
Javel au point de la rendre égale à celle du pH de l'eau de mer.
-0-
Pour en savoir plus
Il y a des solutions acides et des solutions basiques qui sont utilisées dans la vie
quotidienne comme étant des prescriptions chimiques, en voilà quelques unes :
1. solution aqueuse diluée d'ammoniac (de concentration C = 10 g.L'^), solution basique
utilisée comme adoucissant dermique, désinfectant domestique et désodorisant général
(absorbant toutes les odeurs),
2. solution aqueuse diluée de bicarbonate de sodium, solution basique utilisée pour soigner
la piqûre de l'abeille femelle dont le caractère est acide,
3. le vinaigre et le jus de citron, solutions utilisées pour :
- soigner la piqûre de guêpe dont le caractère est basique,
- enlever les taches d'encre.
-©-
SOLUTIONS NEUTRES
y
? f
i
t
6
n
i
i*-
NEUTRE
J'observe et je m'interroge
0
ExtradouX
iP j Je manipule et je constate
J'analyse
Malgré le fait que les solutions aqueuses de chlorure de sodium et de chlorure de potassium
sont ioniques, la valeur commune de leur pH est égale à la valeur 7 du pH de l'eau pure. Ceci
signifie que ces solutions ne sont ni acides ni basiques, elles ont plutôt un caractère
intermédiaire qualifié de caractère neutre : ce sont des solutions aqueuses neutres.
Par conséquent, l'eau pure est un liquide neutre.
-©-
Je conclus
Définition
Une solution aqueuse neutre est toute solution ionique dont la valeur du pH est égale à
celle du pH de l'eau pure prise à la même température.
D'après les valeurs de leur pH à 250C, je classifie les solutions aqueuses consignées
dans le tableau suivant en solutions acides, basiques et neutres.
pH 11 7 5 3 12 7
M Je manipule et je constate
-©-
Je conclus
Parmi les solutions utilisées dans la vie courante, il y a les solutions aqueuses neutres.
a inférieure à 7.
b égale à 7.
c égale à 14.
a uniquement de la température.
b renferme deux sortes d'ions avec des proportions lui offrant un pH égal à celui de
l'eau pure.
Exercice n" 2
1 . Rappeler la valeur du pH de l'eau pure à 25 0C.
2. Dans le tableau ci-dessous, sont consignées les valeurs des pH de quelques liquides,
mesurées à 250C.
a. En s'appuyant sur ces valeurs de pH, montrer que l'on peut classifier ces
liquides en trois catégories.
b.Tirer du tableau les liquides que l'on peut prendre pour des liquides neutres.
Justifier la réponse.
Exercice n03
TTC) 0 5 10 15 20 25 30 35 40 50 98
P^eau 7,47 7,37 7,27 7,17 7,08 7 6,92 6,84 6,77 6,63 6,5
On dispose de quatre solutions ioniques notées (Si), (S2), (S3), (S4) telles que :
- (S-,) a : pH = 5 à 0 0C,
- (S2) a : pH = 7 à 0 0C,
- (S3) a : pH = 7,47 à 0 0C,
- (S4) a : pH = 6,63 à 50 X.
D'après le tableau ci-dessus :
1. montrer que les solutions (Si) et (S2) sont acides alors que la solution (S3) est neutre.
2. préciser si la solution (S4) est acide, neutre, ou bien basique.
3. déterminer la valeur du pH de (S3) à 50 0C.
Exercice n04
On dispose d'une solution aqueuse ionique et du papier pH dont le code de couleurs est le
suivant :
3.5 4.0 4.5 5.0 5.5 6.0 6.5 7.0 7.5 8.0 8.5 9.0
-©-
J'étudie un document scientifique
Questions
Par recours au document figurant ci-dessus :
1. préciser le domaine de pH relatif aux produits de nettoyage usuels,
2. relever ce qui montre que la plupart des produits de nettoyage sont basiques,
3. comparer le pH de la peau de l'homme avec celui des différentes variétés de savon et de
shampoing,
4. pourquoi il faut que le savon pour enfants soit légèrement acide ou neutre ?
5. pourquoi il est recommandé aux femmes d'utiliser le savon qui a les caractéristiques du
savon pour enfants ?
Pour en savoir plus
Les chimistes utilisent des indicateurs (produits liquides) qui, une fois l'un d'entre eux est
ajouté à une solution donnée, il prend une couleur bien déterminée ou bien une autre, selon
que cette solution est acide, basique ou bien neutre. Il est possible par exemple de préparer
un indicateur à partir du chou rouge, à partir du jus de sureau ou à partir de framboises.
Fournitures :
Du chou rouge, de l'eau distillée, des solutions
aqueuses (une acide, une neutre et une basique), un
couteau, une planche à découper, un filtre, un flacon
et des verres.
Préparation de l'indicateur
- Je pose le chou rouge sur la planche et je le /'
divise en petits morceaux.
Expérience
- Je verse quelques gouttes d'indicateur
respectivement sur la solution acide, la solution
basique et la solution neutre. Je constate que :
- la solution aqueuse acide devient rouge,
- la solution aqueuse basique devient verte,
- la solution aqueuse neutre ne change pas la
couleur de l'indicateur.
ï 4 * i
J
Solution basique Solution neutre Solution acide
-0-
Je m'amuse
1. Mots croisés
Chercher les notions ou les concepts physiques que signifient les expressions suivantes,
puis remplir la grille ci-dessous comme il est indiqué, avec les mots trouvés.
4T
I 7T
6 ▼
2W II III
5 ► IV T V
1 ► VI
VII VIII
mt
3 ► IX
-0-
Je puise davantage d'informations dans Internet.
edu.cpln.ch/c_david/formules.htm
www.intellego.fr/soutien-scolaire-3eme/aide-scolaire-Chimie/3-Les-solutions-
Solutions ioniques/14754
ioniques
cordier2.free.fr/sitephysique/progres3.htm
www.keepschool.com/quiz-Chimie-3eme-
Atomes_ions_et_solutions_ioniques.html
physiquecollege.free.fr/troisieme.htm
www.phychim.ac-versailles.fr/donnees/college_lycee/D-
evaluation/cap_exp/lien%20lll-2-f.htm
www.physagreg.fr/college.php#chimie3
missiontice.ac-besancon.fr/sciences_physiques/eleves/index.php
www.ac-nancy-metz.fr/enseign/physique/Sc_index.htm
Solutions,
acides,
www.ac-strasbourg.fr/disciplines/physchim/college
basiques
et
colleges.ac-rouen.fr/langlois/physique/fichiers/accueil_troisieme.htm
neutres
www.col-europe-obernai.ac-strasbourg.fr/rubrique.php3?id_rubrique=84
pagesperso-orange.fr/physique.buil/activ_3e/chimie-3e/rev_acid_base.htm
www.lachimie.com/intro/index.html
pagesperso-orange.fr/physique.buil/ex/acide_base.htm
chimie.scola.ac-paris.fr
-©-
LA LUMIERE
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CHANGEMENT DE LA DIRECTION DE
PROPAGATION DE LA LUMIÈRE
PRÉREQUIS
SAVOIRS
SAVOIR FAIRE
2. Distinguer entre une source lumineuse ponctuelle et une source lumineuse étendue.
DE PROPAGATION DE LA LUMIÈRE
* H
•l a-
Vue d'un hôtel de Gammarth (Tunis) avec son image Phénomène de mirage dans la région d'Elfaouar
retournée, dans l'eau d'une piscine. (sud tunisien)
DE LA LUMIÈRE
J'observe et je m'interroge
0
Selon le code de la route, il est interdit d'allumer le feu avant d'une voiture parce qu'il devient
gênant pour la visibilité du conducteur de la voiture qui roule juste devant. Pourquoi ?
Pourquoi doit-on orienter le rétroviseur dans une direction bien déterminée ?
JM Je manipule et je constate
J'analyse et j'explique
Contrairement à la diffusion (renvoi de la lumière par une surface non lisse dans toutes les
directions), la lumière qui arrive sur une surface lisse est renvoyée dans une direction unique
qui dépend de la disposition de la surface par rapport à la source lumineuse : c'est la réflexion.
Je conclus
À chaque fois qu'une lumière tombe sur une surface lisse, elle est renvoyée dans une
direction privilégiée : c'est le phénomène de réflexion.
f Définition ^
La réflexion de la lumière est son renvoi, dans une direction privilégiée, par une surface
lisse.
fN
Autres définitions
-©-
LOIS DE LA REFLEXION
JM Je manipule et je constate
Fig.3
Fig.4
£0] J'analyse et j'explique
La trace lumineuse droite IR représente le pinceau lumineux réfléchi par le miroir au point I.
Par conséquent, le pinceau lumineux réfléchi se trouve dans le plan contenant le pinceau
incident SI et la normale IN : ce plan (SI,IN) s'appelle plan d'incidence.
Je conclus
Je viens de connaître la 1ère loi, loi précisant la direction du rayon réfléchi. Donc, il est
opportun de m'intéresser à l'effet du changement de la direction du rayon incident sur la
direction du rayon réfléchi.
JM Je manipule et je constate
i n 0 10 20 30 40 45 60 70 80 87
rf) 0 10 20 30 40 45 60 70 80 87
Remarque
Fig.6
-(5
LE MIROIR PLAN
J'observe et je m'interroge
0
Fig.1
Fig.2
Fig.3
-0-
Je manipule et je constate
Fig.4
Je fixe le morceau de vitre sur le support
en bois (Fig.4).
Fig.5
161
- À l'aide des deux punaises colorées, je repère
les positions A et A'. Puis, j'éloigne les bougies et < .A'
J'analyse et j'explique
-©-
R
S'y'
Fig.10
Je conclus Fig.11
Un miroir plan donne d'un objet réel une image virtuelle symétrique de l'objet par rapport au
plan du miroir.
M
Fig.12
163
Résumé
>l< 1ère loi (loi des plans) : Le rayon réfléchi est contenu dans le plan d'incidence.
>l< 2ème |0j (|0j (jgg angles) : La valeur de l'angle de réflexion est égale à celle de l'angle
d'incidence <=> r = i.
Un miroir plan donne d'un objet réel une image virtuelle qui lui est symétrique par rapport
au plan du miroir.
-0-
JE COMPTE SUR MOI-MÊME
Exercice n" 1
Angle.
Reproduire le schéma ci-contre, puis le
compléter.
Rayon Rayon
Angle
Point.
Exercice n02
Réécrire les QCM (questionnaires à choix multiples) suivants en mettant une croix
devant la proposition juste.
1. Un rayon lumineux qui tombe sur un miroir plan sous un angle d'incidence de 66°,
est renvoyé sous un angle de réflexion :
* supérieur à 66°.
* égal à 66°.
* égal à 24°.
Exercice n03
Réécrire les phrases suivantes en remplaçant les pointillés par le mot qui convient :
objet, diffusion, incident, image, direction, symétrique, virtualité, réfléchie, réflexion.
1. À chaque fois qu'une lumière rencontre la surface d'un solide, il se produit une réflexion. I^l
2. Il est possible pour un rayon lumineux de se réfléchir sur un miroir plan suivant la
direction de son incidence.
3. L'image d'un objet réel donnée par un miroir plan est symétrique par rapport à la
normale du miroir au point d'incidence.
4. La formation de l'image d'un objet par un miroir est due au passage de la lumière issue [
de cet objet à travers ce miroir.
5. La lumière réfléchie par un miroir semble provenir de l'image de la source d'émission. [
Exercice n05
Dans chacun des schémas ci-dessous figurent un objet réel AB placé devant un miroir
(M) et un objet virtuel A'B'. Choisir le schéma où A'B' est l'image de AB, donnée par (M).
A
//
Cas n°1 //
/ B
B' D B" C D
A A: ^
// f /X
:
î î
A1 A' A'
M M M
Cas n°2 /I A A
/ / /
/ / /
B' / / /
A / / /
/ / /
/ B
/ D B' / B
/ A /
/ / A ^
/ : / t
/ / : /
/ Î
I 4 A"
A'
M M M
0 A A A
Cas n 3 / y /
/ y /
/ y /
/ y /
/ y /
/ D y B /
/ B" y B1 /
D
> / <1 y A /
/ / y /
/ / y / /
s ^ / /
A' A"
Exercice n06
Reproduire le schéma ci-contre, puis tracer la marche du
rayon lumineux issu de S et passant par le point A après
réflexion sur le miroir plan M.
-0-
Exercice n07 A
+
Reproduire le schéma de la figure ci-contre, puis le
compléter en représentant le plan du miroir dans la
direction avec laquelle le rayon incident SI passe par le
point A après sa réflexion au point I.
Exercice n08
IX45
1. Reproduire le schéma de la figure ci-contre. Puis,
compléter la marche du rayon incident SI résultant
des réflexions multiples sur les miroirs M-i et M2 qui
sont identiques et parallèles.
2. Montrer que par variation de la valeur de l'angle
d'incidence, il est possible d'obtenir un rayon
émergent parallèle au rayon incident.
M1 M,
Exercice n09
7777777777777777T m
Le miroir plan
Le miroir ordinaire utilisé dans la vie courante (la glace) est formé d'une mince couche
d'un amalgame d'étain et de mercure, appliquée au dos d'une plaque de verre poli et
protégée par un enduit de couleur foncée.
Malgré son grand pouvoir réflecteur, la glace présente un défaut majeur qui consiste en
la réflexion d'une partie de la lumière incidente par la face avant de la plaque de verre poli
avant de parvenir à la couche réfléchissante amalgamée.
D'ailleurs, c'est pour cette raison que ce type de miroir ne peut pas être utilisé dans la
construction des appareils optiques de pointe comme le microscope et le télescope. En fait,
-©-
les miroirs qui conviennent à ces appareils nécessitent un
polissage très fin de la surface de verre pour que celle-ci
devienne très bien lisse. Ainsi, en étalant dessus une
couche très mince d'argent ou d'aluminium, on obtient un A
miroir capable de réfléchir la majeure partie de la lumière
incidente.
e^de.
Questions m
T
1. Relever du texte ce qui montre que la surface
responsable de la réflexion de la lumière est celle de la i
couche métallique et non la face avant de la plaque de m
verre.
2. Quel est l'inconvénient de la réflexion de la lumière sur
la face avant de la plaque de verre d'une glace (miroir
ordinaire) ? ■'Te.
WZ.&'ftMèv
Je manipule tout seul
Kaléidoscope
C'est un jouet sous forme de tube de miroirs qui permet de regarder de belles images
changeantes et variées de paysages ou autres. Pour le fabriquer, je peux procéder comme
suit :
250 mm
Fig.1
-0-
^ Je plie la feuille de carton (miroirs vers l'intérieur) au
niveau de la partie séparant les miroirs de sorte que les
trois miroirs soient à bords communs deux à deux. Puis,
je rabats le rebord (partie restant du carton) et je le colle
(Fig.2).
Fig.2
Remarque Fig.3
Je peux fabriquer un kaléidoscope à cinq faces au lieu de trois et je compare ce que je verrai
avec ce que j'ai obtenu avec le premier.
Le traité d'optique "Kitab al-Manadhir", cette encyclopédie écrite par le physicien arabe
Abilhazen Ibn al-haytham est l'un des ouvrages les plus précieux et les plus importants,
élaborés par les savants musulmans au XIe siècle. Dans cet ouvrage réfèrent, Ibn al-Haytham
a développé une étude des propriétés de la lumière, à savoir sa propagation rectiligne et la
réflexion entre autres, et ce selon une approche basée sur la
"1
démarche scientifique expérimentale.
Entre les travaux les plus importants présentés par Ibn iVA '
al-Haytham dans son ouvrage, on cite la théorie qu'il a
développée sur le processus de la vision en prouvant que la
vue est assurée par la diffusion de rayons lumineux , du Vf*
'ri
corps visible vers l'œil de l'observateur. Cette "nouvelle"
interprétation a mis en cause la conception de ses
prédécesseurs grecs (comme Ptolémée) qui pensaient que rf ?
la vision est possible grâce à l'émission de rayons lumineux,
de l'œil vers le corps visible.
Dans le même ouvrage, Ibn al-Haytham a développé i w 3
d'autres "nouvelles" théories qui ont constitué une révolution S®
scientifique dans le domaine de l'optique ; l'une des théories SsW
les plus importantes est celle qui explique le phénomène de *5^
réflexion de la lumière.
A
169
REFRACTION
î
DE LA LUMIÈRE
J'observe et je m'interroge
0
PHENOMENE DE REFRACTION
iP j Je manipule et je constate
-0-
^ Je refais une expérience semblable à la
précédente, en remplaçant l'eau par un
autre milieu transparent. Pour ce, j'utilise
le dispositif comprenant :
* une source (S) émettant un pinceau
lumineux assimilable à un rayon
W
lumineux,
* un disque d'optique gradué en degrés,
>(< un demi-cylindre en plexiglas (P).
J'analyse et j'explique
La lumière émise par la source utilisée se propage dans l'air et traverse le deuxième
milieu transparent (eau ou plexiglas) mais en subissant une déviation au niveau de la surface
de séparation des deux milieux (air-eau ou air-plexiglas).
Cela signifie que lorsque la lumière passe de l'air dans l'eau ou de l'air au plexiglas, elle
subit un changement de direction de sa propagation : ce phénomène est la réfraction de la
lumière.
La réfraction est accompagnée dans les deux cas de la réflexion d'une partie de la lumière
incidente. Cette réflexion est attendue avec le plexiglas qui est un solide présentant une face
plane bien polie, tandis qu'avec l'eau, malgré le fait qu'elle ne soit pas solide, sa surface libre
peut jouer le rôle de réflecteur.
-©-
Je conclus
À la surface de séparation de deux milieux transparents, la lumière passe d'un milieu à l'autre,
mais avec changement brusque de la direction de propagation : c'est le phénomène de
réfraction.
Définition
La réfraction de la lumière est le changement de direction de sa propagation à la surface
de séparation de deux milieux transparents.
Milieu 1
\ Milieu 2
N' R
Autres définitions
* La lumière (faisceau lumineux, rayon lumineux SI) émise par la source S vers la
surface de séparation des deux milieux transparents est appelée lumière incidente
(faisceau incident, rayon incident).
>l< La lumière (faisceau lumineux, rayon lumineux IR) déviée au niveau de la surface
de séparation des deux milieux transparents est appelée lumière réfractée (faisceau
réfracté, rayon réfracté).
>l< Le point I où tombe le rayon incident sur la surface de séparation des deux milieux
transparents est appelé point d'incidence.
LOIS DE LA RÉFRACTION
H, Je manipule et je constate
J'analyse et j'explique
En s'aidant de l'analyse faite dans un paragraphe semblable (p. 157), lors de l'étude du
phénomène de réflexion, on montre que la trace droite IR représente le pinceau lumineux
réfracté au point d'incidence I et qui est dû au passage du pinceau lumineux incident SI de
l'air dans le demi-cylindre en plexiglas (P).
En assimilant le pinceau lumineux à un rayon lumineux, on peut assimiler les traces
lumineuses observées SI et IR à des rayons lumineux.
Donc, on peut écrire que le rayon lumineux réfracté IR se trouve dans le plan contenant le
rayon incident SI et la normale IN, qui est le plan d'incidence (SI, NI).
Je conclus
Je viens de connaître la loi des plans qui précise la direction du rayon réfracté. Donc, il est
opportun d'étudier l'effet de la modification de la direction du rayon incident sur celle du rayon
réfracté.
Je manipule et je constate
i n 0 10 20 30 40 50 60 70 80 89
-©-
Je conclus
Dans toute réfraction résultant du passage de la lumière de l'air à un autre milieu transparent,
le rayon réfracté s'approche de la normale avec une acuité qui dépend de la réfringence de
ce milieu <=> r < i.
Exemple
Sens croissant de
la réfringence <-
diamant plexiglas eau
!<. .verre. | Valeur
|
maximale A, de
l'angle de
24.3° 36° 42° 49° réfraction
Pour comparer la réfringence du verre avec celle de l'eau, je réalise une expérience de
réfraction d'un faisceau lumineux parallèle, respectivement dans le cas où la lumière passe
de l'air dans l'eau et dans le cas où la lumière passe de l'air dans le verre.
2. Sachant que pour un angle d'incidence de valeur i = 30°, l'angle de réfraction prend
respectivement les valeurs r = 22° avec l'eau et r' = 19° avec le verre, lequel des deux
milieux (eau et verre) est le plus réfringent ?
REFRACTION LIMITE
î
ET RÉFLEXION TOTALE
iP j Je manipule et je constate
^ Je refais la même expérience, mais avec de l'eau contenue dans une cuve hémicylindrique
à la place du demi-cylindre en plexiglas. Les observations et constatations faites sont alors
les mêmes que celles obtenues avec le plexiglas sauf que la déviation est moins importante
que dans l'expérience précédente.
176
Je conclus
<=> r > i I
Air
>- Comme dans son passage de l'air à un autre milieu transparent, la lumière subit, en plus
d'une réflexion, une réfraction lors de son passage d'un milieu transparent autre que l'air
vers l'air. Toutefois, cette réfraction devient impossible lorsque la valeur de l'angle
d'incidence atteint une valeur critique qui dépend de la réfringence du milieu transparent
autre que l'air : ce phénomène est connu sous le nom de réfraction limite.
>- De la réfraction limite, il se suit une réflexion totale de la lumière au niveau de la surface
de séparation des deux milieux transparents.
-©-
JE COMPTE SUR MOI-MÊME
Exercice n01
S N
1. Reproduire le schéma ci-contre, puis
remplir les bulles par les mots ou les
expressions qui conviennent.
N'
Exercice n02
Préciser pour chacun des QCM (questionnaires à choix multiples) suivants, la proposition juste.
2. Lorsqu'un faisceau lumineux passe d'un milieu transparent à l'air, le faisceau réfracté
s'approche :
>K de la surface séparant ces deux milieux transparents.
>K de la normale à la surface de séparation de ces deux milieux transparents au point
d'incidence.
>K du faisceau réfléchi.
3. Lorsqu'un faisceau lumineux passe de l'air à un milieu transparent plus réfringent, la valeur
de l'angle de réfraction est :
>K supérieure à la valeur de l'angle d'incidence.
>K inférieure à la valeur de l'angle de réflexion.
>K égale à la valeur de l'angle de réflexion.
Exercice n03
Recopier les phrases suivantes en remplaçant les pointillés par le mot ou l'expression qui
convient : se réfléchit - se réfracte - milieu transparent - l'air - supérieure - inférieure -
d'incidence - réfraction - de réfraction - réflexion.
Exercice n04
Recopier les phrases suivantes en mettant une croix devant la proposition juste :
4. La réfraction limite peut être atteinte lors du passage de la lumière, que ce soit de
l'air à un autre milieu transparent ou dans le sens inverse.
5. Lors du passage de la lumière de l'eau à l'air, la réflexion totale est obtenue à une
valeur de l'angle d'incidence plus grande que celle qui donne le même phénomène
lors du passage de la lumière du verre dans l'air.
Exercice n05
—(^scT)—
Milieu (1)
Milieu (2)
1. Lequel des pinceaux (F-i) ou (F2) celui qui donne, après réfraction, le pinceau (F3) ?
justifier la réponse.
2. Reproduire le schéma, puis le compléter en traçant la marche du pinceau lumineux
manquant.
3. Préciser parmi les milieux transparents (1) ou (2) celui qui est l'air.
Exercice n06
Lors du passage d'un pinceau lumineux parallèle par la surface séparant deux milieux
transparents dont l'un est l'air et l'autre est l'eau, on observe les faisceaux lumineux notés (1),
(2) et (3) dans la figure ci-dessous.
Milieu (1)
Milieu (2)
O ©
FONTAINE LUMINEUSE
J'observe et je m'interroge
0
osl :
^ Puis-je expliquer le caractère lumineux d'une fontaine
lumineuse ?
La colonne d'eau jaillit verticalement de la fontaine pour former par la suite un joli bouquet de
filets d'eau. Ce bouquet devient encore plus joli, la nuit avec la lumière du projecteur installé
à la base de la fontaine.
Afin de pouvoir expliquer la luminosité de la fontaine, il suffit de reconnaître ce qui se produit
le long d'un seul filet d'eau lorsqu'il est éclairé à sa base par la lumière du projecteur.
La lumière du projecteur injectée dans la colonne d'eau se propage évidemment en ligne
droite, tandis que le jet d'eau est courbé. En tombant sur la surface de séparation du filet
d'eau et de l'air au point d'incidence l-i (Fig.1) et avec un angle d'incidence i-i de valeur
supérieure à la valeur critique À (i-i > X),
un rayon lumineux issu du projecteur
Filet d'eau
ne peut pas être réfracté dans l'air, /
mais il subit une réflexion totale dans
l'eau avec un angle de réflexion r-i de
même valeur que i-i (r-i = i-i), et ce
d'après la 2e loi relative à la réflexion. Rayon lumineux
Le rayon réfléchi en l-i va finir par
tomber à son tour sur la surface de _ Colonne
séparation filet d'eau-air, mais du côté d'eau
opposé au premier, au point d'incidence
-Pompe
I2, avec un angle d'incidence i2 de à eau
valeur égale à celle de si l'on suppose Projecteur
que le filet d'eau est de forme cylindrique.
Fig.1
Pour la même raison que précédemment,
ce rayon va subir aussi une réflexion totale en I2 comme dans le premier cas (Fig1). Par
conséquent, le même rayon lumineux se trouve de nouveau renvoyé dans le filet d'eau.
Ainsi et suite à cette succession de réflexions totales, la lumière du projecteur reste piégée
et guidée par le filet d'eau pour arriver enfin à l'autre extrémité du filet, au niveau de la surface
libre de l'eau de la piscine.
182
|P J Je manipule et je m'assure
Voyant lumineux
Pour m'assurer de la validité de l'explication que je
viens de donner, je réalise une expérience illustrative
en simulant le filet d'eau par une fibre fine en fibre
plastique transparent (de diamètre de l'ordre du
millimètre).
Fig.2
FIBRES OPTIQUES
J'observe et je m'interroge
0
s»
Les fibres optiques sont actuellement très utilisées
en télécommunication, en médecine et dans d'autres
domaines.
Que désigne-t-on par fibres optiques ? Quel est leur
rôle dans les domaines cités ? Quel est le principe de «S O)
leur fonctionnement ?
Pour répondre à tous ces questionnements, je fais une recherche documentaire (en creusant
dans des livres et des revues scientifiques où le sujet est abordé, en navigant sur Internet...)
et une recherche sur le terrain (en visitant un bureau régional de l'agence Tunisie Télécom
par exemple).
183
Je conclus
Grâce au fait que l'indice de réfraction du cœur de la fibre est supérieur à celui de la gaine
optique, tout rayon lumineux qui pénètre dans la fibre optique et atteint la surface de
séparation cœur-gaine optique avec un angle d'incidence de valeur supérieure à la valeur
critique subit une réflexion totale. Par conséquent, il reste piégé dans le cœur de la fibre
(Fig.4), c'est-à-dire dirigé dans sa propagation vers l'autre bout de la fibre optique, comme
dans l'expérience qui simule la fontaine lumineuse.
i,r i.r
11 r
Fig.4
184
LE MIRAGE
J'observe et je m'interroge
m
Par temps très chaud, au Sahara, on a l'impression de voir, à l'horizon des flaques d'eau
qui s'éloignent au fur et à mesure que
l'on croit s'approcher d'elles.
Par une journée d'été, au soleil brûlant
sur la route, le conducteur d'une
voiture a l'impression de voir très loin, ftA i A'rfV A
devant lui sur la chaussée goudronnée, w* rm
..m—-"
des flaques d'eau. Mais, celles-ci
disparaissent ou s'éloignent quand le
conducteur s'en approche.
Que décrit-il ce phénomène connu
sous le nom de mirage, dans les deux situations sus indiquées ? À quoi est-il dû ?
SI Je cherche et je m'assure
Pour répondre à tous ces questionnements, je fais une recherche documentaire (en puisant
dans des livres et des revues scientifiques où le sujet est traité, en navigant sur Internet...)
sur le phénomène de mirage (sa définition, ses propriétés, les conditions climatiques
favorables à son apparition, son explication...)
Je manipule et je constate
Pour simuler le mirage, je réalise une expérience d'illustration en remplaçant l'air par l'eau.
Fig.5
Fig.6
J'explique ce qui s'est produit
-0-
Je conclus
Le mirage est un phénomène naturel qui consiste en la vision, au loin et par temps très
chaud, de flaques d'eau qui disparaissent ou qui s'éloignent à chaque fois que l'observateur
s'en approche.
Le mirage est vu généralement, au soleil Couches d'air
brûlant, dans les déserts et sur les routes
asphaltées. Sens de
diminution Sens de
diminution
Par temps chaud, la température augmente densité de la
lorsqu'on s'approche du sol. Par conséquent, réfringence
l'air de l'atmosphère se trouve formé de Le sol
couches de densités différentes, diminuant
du haut vers le bas. Par suite, toute couche Fig.8
d'air est caractérisée par une réfringence
supérieure à celle de la couche d'en bas
(Fig.8).
C'est pour cette raison que la lumière du
soleil subit au cours de sa propagation une
suite de réfractions au niveau des surfaces
séparant les couches d'air. Il en résulte une
augmentation progressive de la valeur de
l'angle d'incidence jusqu'à ce que celle-ci Fig.9
dépasse la valeur critique en un point
d'incidence bien précis lM, ce qui entraîne
une réflexion totale provoquant un renvoi de «p<
la lumière vers le haut, et en continuant à
subir une succession de réfractions (Fig.9) ,
elle peut parvenir à l'œil d'un observateur
pour lequel elle semble provenir directement
d'un point A du sol. Ainsi, l'observateur croit
voir une flaque d'eau. Mais, ce n'est en
réalité qu'une image virtuelle du ciel bleu
Fig.10
(Fig.10).
Je démontre, pourquoi :
187
JE COMPTE SUR MOI-MÊME
Les fibres optiques constituent l'une des applications les plus importantes du phénomène
de réflexion totale : avec une fibre de verre ou de plastique, de diamètre comparable à celui
d'un cheveu, on peut conduire la lumière d'un endroit à un autre.
Grâce aux avantages qu'elles présentent par rapport aux câbles traditionnels, les fibres
optiques ont apporté par leur avènement une révolution dans le domaine des communications.
En fait, en plus de leurs petites dimensions et leur légèreté, elles sont les plus performantes
dans la transmission des informations, et ce grâce à la possibilité de mettre un grand nombre
de fibres dans un seul faisceau, d'où la multiplication des lignes téléphoniques et du nombre
de canaux de diffusion TV dans un seul câble.
De plus, les fibres optiques sont caractérisées par leur capacité de transmettre les signaux
avec une très faible atténuation et nettement (conversations téléphoniques, émissions TV...),
comme elles protègent les signaux transmis de
toute perturbation électromagnétique, ce qui
nternet
garantit la confidentialité de l'information transmise
et ce qui explique leur utilisation à des fins militaires.
Les fibres optiques ont aussi l'avantage d'être
ininflammables, ce qui minimise le risque d'incendie.
D'autre part, elles ne nécessitent pas beaucoup
d'énergie pour leur fonctionnement.
Grâce à toutes ces qualités, les fibres optiques • i
sont utilisées dans plusieurs industries, et surtout u-
m
en communication, dans les réseaux informatiques,
en radiologie médicale et dans l'exploration du
sous sol. .■■■
Il
Grâce à leur souplesse et à leur fiabilité, les Appareils utilisant les fibres optiques
fibres optiques ont trouvé d'autres applications
importantes, comme dans l'industrie de caméras
variées, utilisées en radiologie médicale, en endoscopie et en photographie mécanique servant
à l'examen de soudures et de raccordements.
Un autre domaine où les fibres optiques ont trouvé une application qui ne manque pas
d'importance est celui de la mesure. Leur petite dimension, la précision de leur
fonctionnement ainsi que leur sensibilité aux petites variations de température et de pression
en ont fait des capteurs de variations de telles grandeurs physiques. Dans ce cadre, on cite
par exemple l'utilisation des fibres optiques dans l'industrie aéronautique et précisément les
parois d'avions afin de prévenir le pilote de toute variation de pression au niveau des ailes ou
sur la carcasse de l'avion.
——
Questions
Le mirage inversé
L'image d'un corps flottant à la surface libre de l'eau tel qu'un bateau amarré sur la côte
peut être vue renversée et suspendue en l'air, au dessus de l'eau et parfois de taille plus
grande.
Ce phénomène apparaît lorsque les couches d'air inférieures de l'atmosphère, proches ou
en contact avec l'eau, sont froides, tandis que les couches supérieures d'air sont réchauffées
par des courants d'air tiède ou relativement chaud, d'où une diminution de la densité et, par
suite, une diminution de la réfringence avec l'altitude. Par conséquent, un rayon lumineux issu
du corps flottant (bateau) se réfracte lorsqu'il passe d'une couche à une autre plus haute tout
en s'éloignant de la normale et suit un chemin incurvé jusqu'à ce que l'angle d'incidence
atteigne la valeur critique au niveau de la surface de séparation de deux couches d'air, d'où
une réflexion totale qui fait dévier le rayon lumineux vers le bas. Si ce rayon lumineux arrive
à l'œil d'un observateur sur la plage, celui-ci voit l'image de l'objet (bateau) renversée et au
dessus de sa position réelle, d'où la dénomination « mirage inversé ».
Comme autres exemples de faits d'observation illustrant le mirage, on cite la forme aplatie du
soleil à l'horizon, la personne qui n'est plus visible devant un mur peint en blanc et la paille
courbée dans un verre d'eau.
LES LUMIERES VISIBLES ET
î
. LA LUMIÈRE BLANCHE
28
J'observe et je m'interroge
0
iP j Je manipule et je constate
* un prisme de verre,
* une source de rayons laser (rouge par exemple),
* le dispositif d'étude de la réfraction.
190
^ Je prends un prisme et je l'examine de près afin de
reconnaître ses caractéristiques : c'est un morceau
de verre transparent taillé dans la forme d'un
prisme présentant : Face lisse
>(< trois faces lisses, de forme rectangulaire,
Face rugueuse
>K deux faces triangulaires (triangles isocèles) et
parallèles à la section droite du prisme
(perpendiculaires aux bords du prisme), celles-ci
sont rugueuses (Fig. 1).
Fig.1
A'
Très important :
Afin d'éviter tout risque de faire perdre au prisme ses
caractéristiques optiques, il est impératif de ne pas
toucher ses faces lisses : Lors de son utilisation, on le
saisit par les deux faces triangulaires, on le pose sur
l'une d'entre elles (ABC ou A'B'C) et on l'oriente de
manière que la lumière incidente tombe sur l'une des C
B
faces lisses symétriques, près de leur bord commun
AA' (Fig. 2).
La face triangulaire (ABC ou A'B'C) du prisme sur Fig.2
laquelle il repose s'appelle la base du prisme.
Remarque :
On peut réaliser la même expérience, en utilisant un Fig.4
prisme à eau au lieu d'un prisme de verre.
191
J'explique ce qui s'est produit
Je conclus
En traversant un prisme, un rayon lumineux subit une déviation due à deux réfractions
successives, une première réfraction à la face d'entrée « air-verre » et une deuxième
réfraction à la face de sortie « verre-air ».
JM Je manipule et je constate
—(loT)—
En interposant verticalement un écran sur le trajet de la plage lumineuse émergeant du
prisme, j'observe, dans le prolongement de celle-ci, une tache lumineuse rectangulaire
renfermant la même série de couleurs et dans le même ordre (Fig.7).
Fig.7
Chaque couleur de la tache lumineuse multicolore obtenue sur l'écran est une preuve
d'émergence, du prisme, d'une lumière de cette couleur. Donc, plusieurs lumières colorées
ont traversé le prisme, en provenance de la lampe à incandescence S de la lanterne, et
comme dans le cas du laser rouge dans l'expérience précédente, toute lumière d'une couleur
donnée a subi dans le cas présent une déviation de valeur liée à sa couleur, ce qui a
provoqué une dispersion de la lumière blanche à travers le prisme.
1 Je conclus
Je refais l'expérience précédente, mais en utilisant comme source de lumière un tube néon
au lieu de la lampe à incandescence, j'obtiens alors le spectre de la figure 8.
1. En comparant ce spectre à celui de la figure 7,
préciser si la lumière émise par le tube néon est une
lumière blanche.
2. Sinon, quelles sont les lumières monochromatiques
visibles qui forment la lumière émise par un tube Fig.8
néon ?
193
PHÉNOMÈNE DE L'ARC-EN-CIEL
194
En réalité, il est possible de voir les couleurs à partir des gouttes d'eau qui infligent aux
rayons lumineux du soleil une déviation vers l'observateur, de valeur comprise entre 40° et
42°, c'est-à-dire, bien que chaque goutte d'eau disperse la lumière blanche en toutes ses
radiations monochromatiques, l'observateur ne peut voir qu'une seule couleur à partir d'une
goutte bien déterminée, et ce étant donné qu'une seule couleur peut émerger sous l'angle
adéquat pour parvenir à l'observateur ; ainsi, si l'observateur observe toutes les couleurs de
l'arc-en-ciel, c'est grâce à la perception de la lumière à partir d'un très grand nombre de
gouttes pour constituer d'après lui un arc dans le ciel.
L'allure et la netteté de l'arc-en-ciel dépendent de la dimension des gouttes d'eau ; en fait,
plus la goutte d'eau est grande, mieux la lumière est dispersée et plus les couleurs de l'arc-en-ciel
sont nettes. Si les gouttes d'eau sont fines comme celles de la bruine, l'arc-en-ciel est pâle.
De plus, il est à noter que l'arc-en-ciel ne peut être dû à une chute de neige. C'est pour ça
que les plus beaux arcs-en-ciel sont ceux qui apparaissent après une grosse averse ou un orage.
Questions
1. Qu'est-ce qui montre dans texte que la lumière solaire est une lumière blanche ?
2. Quelle est l'origine de l'arc-en-ciel ? quel est l'élément qui joue dans sa formation le rôle
du prisme ?
3. Pourquoi l'arc-en-ciel n'apparaît pas lorsqu'il fait beau ?
4. Pourquoi est-il impossible de voir l'arc-en-ciel à midi ?
Exercice n01
Préciser pour chacun des QCM (questionnaires à choix multiples) suivants la proposition juste.
1. Un prisme est utilisé pour :
>K reconnaître le spectre d'une lumière.
>K la dispersion de la lumière blanche seulement.
>K analyser les lumières.
>K pour combiner les lumières monochromatiques.
2. La lumière blanche :
>K n'est émise que par le soleil.
>K est composée d'une infinité de lumières colorées.
>K est qualifiée « blanche » parce qu'elle n'est formée que de radiations monochromatiques
blanches.
Exercice n02
Réécrire les phrases suivantes en remplissant les lacunes par le mot qui convient : infinité -
laser - bas - haut - monochromatique - continu - solaire.
Réécrire les phrases suivantes en mettant une croix devant la proposition juste :
1. L'arc-en-ciel apparaît toujours à l'ouest.
2. L'apparition de l'arc-en-ciel à l'est est un signe de prévision de beau temps.
3. La lumière d'une lampe à incandescence est un exemple de lumière blanche.
4. Un rayon laser ne subit pas de déviation par un prisme.
5. Le prisme est capable de changer la direction de propagation de la lumière avec
□
une proportion qui augmente du rouge au violet.
6. La déviation de la direction de propagation de la lumière blanche à travers un prisme
est due à deux réfractions. □
Exercice n04
i y* i i yr
r2 /rT Rl
s
1. Comparer graphiquement les valeurs des angles de réfractions r1, r2 et ^ entre eux.
2. En justifiant la réponse, associer à chaque schéma la couleur de la lumière utilisée.
Exercice n05
Question
En admettant que les particules de fumée sont sphériques et transparentes comme les
gouttes d'eau, expliquer la déviation du faisceau lumineux (émis par la diode LED) vers la
cellule photoélectrique comme dans la deuxième figure ci-dessus.
—(l98^)—
Je m'amuse
1. Mots croisés
CM
►
la lumière à son passage d'un milieu Obtenu par la dispersion de la lumière
transparent à un autre
3
▼ Qui disperse de la lumière blanche 7
► Exemple de lumière rouge
Renvoi de la lumière par un obstacle dans
une direction privilégiée
8
► non monochromatique
2^
i
«1
II wÊ
3^ III 5^
VI V VI
VII VIII
IX
XI
C'est l'un des plus grands physiciens de l'islam, connu par l'occident médiéval sous le
nom d'ALHAZEN. Il est né à Bassora en 965 et mort en Egypte en 1039. Il a fait beaucoup
de recherches en optique.
Pour le connaître, dégager son nom en recopiant dans l'ordre indiqué ci-dessous, les lettres
des cases repérées par un chiffre romain.
VIN IX V III IV II V VI X
—(^99
3. Est-ce que tu sais qu'il y a beaucoup de croyances et de mythes sur l'arc-en-ciel ?
- En voilà quelques-uns :
<♦> « i " Il -i."."i/] 0 ^ ^ - ■ ■■ -11 jia j 'fcl—' la-ij ^Lijlg ^I p ^ I—'^ . — Il (jt_3 j aI—» jujj la_il »
C'est un proverbe tunisien qui signifie : si l'arc-en-ciel apparaît le matin, ça sera une
journée pluvieuse. Mais, s'il se manifeste l'après-midi, il fera beau.
^ Jadis, l'arc-en-ciel représentait un accord entre Dieu et Noé pour que les pluies torrentielles
qu'il annonce ne se transforment pas en un déluge.
^ L'arc-en-ciel est un serpent céleste qui apporte la malédiction et la malchance à la maison
qu'il touche : mythe africain.
^ L'arc-en-ciel est considéré comme un pont flottant dans le ciel qui mène au paradis : mythe
japonais.
Au moyen âge, les allemands se voyaient optimistes à chaque apparition d'un arc-en-ciel
parce qu'ils croyaient que ce phénomène ne peut se manifester durant les 40 années
précédant la fin du monde.
D'après "Un trésor au bout de l'arc-en-ciel ?"
surwww.meteo.org/phenomen/arc-ciel.htm
—(200^)—