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Le thorium ou le combustible "vert'' de substitution à l'uranium ?


 Afrique Centrale

 
 

Métal de la famille des


actinides découvert en 1829 par Jöns Jacob Berzelius, de symbole Th et  de numéro atomique 90, le
thorium est de plus en plus exploré comme combustible nucléaire de
l'avenir, participant du développement durable.

Il aurait un énorme
potentiel des centrales nucléaires. Ses principales applications sont dans les
alliages de magnésium
utilisés pour les moteurs d'aéronefs, notamment des
réacteurs innovants.

D'après Martha
Crawford-Heitzmann, directrice de la recherche, du développement et de
l'innovation d'Areva :''le thorium est
trois à quatre fois plus
abondant dans la croûte terrestre que l'uranium''.

Des réacteurs expérimentaux


au thorium ont été construits dès le milieu des années 1950, mais les
recherches ont été
arrêtées, au profit de l'uranium.

Aujourd'hui, l'Inde, qui


détient environ un tiers des réserves mondiales de cette source d'énergie, a
lancé un ambitieux
programme de développement nucléaire civil.

Entre autres avantages, le


thorium est une ressource abondante à fort potentiel énergétique, moindre
quantité et dangerosité
des déchets. Par exemple, les déchets du 232Th ne sont
dangereux que quelques siècles, contre des centaines de milliers
d'années pour
ceux de l'uranium.

Comme principal inconvénient,


le thorium est combustible qu'il n'est pas fissile, c'est-à-dire susceptible de
subir la fission
nucléaire, à l'instar de l'uranium. Bien plus, les
combustibles au thorium fondent à une température plus élevée, retardant ainsi
le risque de fusion du coeur du réacteur en cas d'accident.

D'après les experts, au


regard de la complexité du démarrage de son cycle, la production industrielle
d'énergie grâce au thorium
n'est pas pour demain.

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