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1-l’environnement

L’environnement est défini comme l’ensemble des éléments qui entourent une espèce.
Ces éléments contribuent pour certains à assurer les besoins naturels des espèces.
L’environnement peut être également défini comme la composition de conditions naturelles
physiques, chimiques ou biologiques qui agissent sur les organismes vivants et les activités
humaines.

Le naturel
Le naturel L’artificiel
modifié

D’une façon plus générale, l’environnement est considéré comme l’ensemble des facteurs qui ont une
influence sur le milieu des êtres humains. Cette définition met l’homme au centre de la civilisation.
Une notion beaucoup plus large de l’environnement concerne la protection du milieu naturel,
l’aménagement du territoire et la protection des sites naturels ou historiques.
2-Les composantes d’un environnement

Monde des non-


Monde des vivants
vivants
• Les êtres vivants appartiennent à deux
grands groupes : • les composantes
minérales

- la faune, ensemble des - la flore, ensemble des


animaux d’une région végétaux d’une région
• Sources d’énergie

Ils se caractérisent par un cycle de vie à durée variable. Ils


naissent, croissent, se reproduisent et meurent
Eau
L’eau représente la majeure partie de notre planète. Elle existe dans la nature sous
différentes formes : les eaux souterraines, et les eaux de surface comme les rivières, les
mers et les océans. Les nappes phréatiques qui sont des réserves très profondes au sous-sol
qui mettent des centaines d’années à se constituer sont à l’origine des eaux souterraines.

Air
L’air est indispensable pour la vie de l’homme, des animaux et des plantes. C’est un
mélange de gaz principalement constitué de dioxygène et d’azote. L’air non pollué n’existe
malheureusement plus. Les scientifiques ont cependant pu connaitre sa composition
les composantes
Sol
minérales Le sol est la couche de sédiments qui recouvre la Terre. Le sol est un mélange de liquides,
de solides et de gaz.
La composition du sol dépend des régions et évolue dans le temps. Ces changements sont
dus à l’érosion, aux produits chimiques dus à la pollution et aux déchets.

Minerais
Les minerais sont les produits inorganiques qui se trouvent dans les profondeurs de la
Terre. Le minerai est une roche dont on extrait un ou plusieurs éléments afin de les utiliser.
Le tableau 3.3 donne les réserves mondiales de quelques minerais.
Sources d’énergie
L’histoire de l’énergie montre l’importance de celle-ci dans la qualité de vie.
Différentes sociétés ont été dépendantes du type d’énergie qu’elles utilisent et ont été contraintes à un moment ou un autre
de changer ou de modifier leurs sources d’énergie.
Avant, l’énergie était utilisée principalement pour préparer de la nourriture et pour se chauffer. Actuellement, elle est aussi
utilisée pour produire de l’électricité et dans les transports pour faire fonctionner les moteurs à combustion interne. Elle est
aussi utilisée dans le chauffage et la climatisation. L’humanité dépend totalement de l’énergie à l’heure actuelle. Les sources
d’énergie se divisent en deux types : les sources conventionnelles ou fossiles et les énergies renouvelables.
1-Energies fossiles (Energies non-renouvelables) 2-Energies renouvelables
Les énergies conventionnelles restent la première source Les énergies conventionnelles étant d’origine
d’énergie dans le monde. La plupart de ces énergies sont fossile, leurs réserves sont épuisables à court ou
produites à partir de sources fossiles. Les sources fossiles à long terme. D’autre part, elles produisent
produisent de l’énergie par la combustion, ce qui les rend très beaucoup de pollution et sont à l’origine de
polluantes. La conversion de cette énergie se fait dans des l’effet de serre qui entraine le réchauffement
chaudières, des fours, des moteurs à combustion interne ou des climatique. Il est donc nécessaire du point de
turbines. vue écologique et économique de trouver des
énergies de remplacement. Ces énergies sont
appelées énergies renouvelables, car d’une part,
leurs sources sont inépuisables, et d’autre part,
elles polluent beaucoup moins que les énergies
conventionnelles.
Charbon
1 Le charbon est une roche sédimentaire formée par
l’accumulation des matières organiques dérivées des
plantes pendant des milliers d’années.
Pétrole
Le pétrole provient de l’accumulation de bactéries
et d’algues restées plus de 15 millions d’années
dans les profondeurs de la terre, qui se
transforment en molécules d’hydrocarbures

Gaz naturel
Le gaz naturel est un mélange de gaz à forte prépondérance du méthane CH4 (jusqu’à
99%), avec de l’éthane C2H6 et du propane C3H8. Il contient aussi de l’azote, du
dioxyde de carbone et du H2S et des composés oxygénés comme les phénols et les
alcools.
La consommation du gaz naturelle augmente car il se substitue au pétrole. Les
produits dérivés du gaz naturel sont principalement l’hydrogène, l’hélium, le
méthanol ainsi que certains composés soufrés.

Energie nucléaire
L’énergie nucléaire est produite par la fission d’éléments radioactifs
naturels comme l’uranium et le thorium. L’uranium peut être soumis à
la fission dès son extraction à l’état naturel, tandis que le thorium doit
d’abord être converti dans un réacteur nucléaire
Biomasse
2 La production de l’énergie à partir de la biomasse englobe un ensemble de
Energie solaire techniques qui utilisent les plantes et les matières organiques pour
Le soleil représente une puissance nucléaire produire de l’énergie. Ces matières sont utilisées soit directement comme
très grande qui est générée sous forme de combustibles, soit pour générer de l’électricité.
rayonnement d’une puissance de 3,8 x 1023 La biomasse a plusieurs sources. Elle peut être sous forme de bois produit
kW. Une petite partie de cette puissance à partir de forêts, de déchets agricoles, de déchets des eaux usées ou de
atteint la surface de la Terre. l’industrie.

Energie hydraulique
L’énergie hydraulique est actuellement de loin la première source de production d’électricité
dans le monde. La plupart du temps, l’électricité est générée à partir de l’eau des barrages.
L’eau chute d’une hauteur importante et l’énergie cinétique qu’elle génère sert à faire
fonctionner des turbines et des générateurs qui transforment cette énergie en énergie
électrique.

Energie géothermique
Energie éolienne
La géothermie est l’utilisation de la chaleur de la Terre
L’énergie éolienne permet de convertir l’énergie
pour produire de l’énergie. Cette énergie sert à produire de
cinétique du vent en puissance qui sert à produire de
l’électricité mais aussi au chauffage urbain, au chauffage
l’électricité, par exemple. Ce type d’énergie est très
des serres et dans la pisciculture. La chaleur de la Terre
ancien et fait partie des premières énergies utilisées par
provient de la désintégration des éléments radioactifs
l’homme. Cette technique est très écologique, mais son
présents dans les roches qui constituent la croûte de la
coût reste parfois élevé.
Terre, et de la dissipation de la chaleur primitive.
3-La crise de l'environnement
La crise de l'environnement est devenue en quelques décennies un sujet majeur d'inquiétude. Elle résulte de la
conjonction entre l'explosion démographique, le gaspillage des ressources naturelles et les désordres écologiques
induits en particulier par les pollutions. L'adéquation des termes population, ressources, environnement, développement
représente donc un immense défi auquel l'humanité se trouve confrontée à l'aube du XXIe siècle.

Les causes de la crise globale de l'environnement

3-1-L'explosion démographique
Elle est à l'origine de nombreuses catastrophes écologiques et apparaît, à ce titre, comme une des causes fondamentales
de la crise globale de l'environnement. Alors que l'humanité a mis quelque 2,5 millions d'années pour atteindre son
effectif présent, elle le doublera d'ici 46 ans si elle conserve son taux d'accroissement actuel (1,5 % par an).
Les prévisions démographiques montrent que la population de certains continents pourrait quadrupler jusqu'à sa
stabilisation prévue pour le début du XXIIe siècle, avec des conséquences désastreuses quand on songe aux diverses
dégradations environnementales, notamment la destruction des ressources naturelles, qui résulte déjà de la
surpopulation existante.
3-2-La perturbation du flux de l'énergie et du cycle de la matière

La civilisation moderne provoque des perturbations croissantes des processus écologiques fondamentaux qui régulent
la biosphère, en particulier du flux de l’énergie et du cycle de la matière dans l'ensemble des écosystèmes. Ces perturbations
constituent l'autre cause majeure de la crise de l'environnement.
La seule source d'énergie qui permet le fonctionnement de la biosphère est le flux solaire. S'y ajoute, dans la civilisation
occidentale, une quantité croissante d'énergie technologique. Ainsi, alors que dans les pays développés la part d'énergie
solaire - au travers de la ration alimentaire végétale et animale consommée - s'estime à 3 500-4 000 kcal par personne et par
jour, celle associée à la consommation d'énergie technologique (industrie, transports, activités domestiques) dépasse en
moyenne 200 000 kcal par personne et par jour, essentiellement sous forme de combustibles fossiles et, dans les pays les plus
avancés, du nucléaire.
À cette perturbation du flux de l'énergie s'ajoute un bouleversement des principaux cycles biogéochimiques dû aux
diverses pollutions. La perturbation du cycle du carbone s'amplifie avec l'usage croissant des combustibles fossiles,
l'augmentation de consommation d'engrais chimiques, etc. Enfin, l'existence de certains polluants toxiques dans les sols et les
eaux peut rompre le recyclage de la matière par inhibition des décomposeurs (bactéries et champignons) qui dépolluent
naturellement le milieu.
Ces perturbations ont causées problèmes pour l’environnement

Les principaux problèmes d'environnement

1-L'invasion chimique de la biosphère


Les pollutions d'origine technologique sont la source de graves préoccupations car plusieurs d'entre elles s'étendent à
l'ensemble du globe. Outre les conséquences négatives actuellement mesurables, l'ampleur prévisible de leurs effets
potentiels est encore plus redoutable.
2-Les déchets
Les industries chimiques et métallurgiques sont, de plus, à l'origine d'une accumulation incessante de déchets non
biodégradables, voire même indestructibles, par suite de la fabrication de quantités considérables de divers matériaux
(plastiques, résines synthétiques, molécules " inertes ", alliages inaltérables, etc.), sans omettre les éléments
radioactifs de période longue produits par l'industrie nucléaire.
3-L'effet de serre
Le rejet de CO2 et d'autres polluants de l'air doués d'un effet de serre provoque un réchauffement
climatique déjà décelable qui pourrait avoir des conséquences catastrophiques tant dans les zones
tempérées que dans les zones tropicales. Il est toutefois impossible, au début du XXIe siècle, de faire
des prévisions sur l'évolution du climat dans les décennies à venir à cause des incertitudes sur les
variations naturelles climatiques, et cela bien que l'on connaisse la hausse potentielle de température
due à l'accroissement de l'effet de serre.

4-La couche d'ozone


De même, l'usage des CFC et autres gaz organohalogénés chimiquement stables serait capable de
détruire la couche d'ozone stratosphérique, rendant les continents impropres à toute vie. En atteste
l'extension du " trou " d'ozone antarctique et maintenant arctique.

5-Les pluies acides


Nous sommes, de plus, confrontés à la catastrophe écologique des pluies acides qui dévastent les foręts
et stérilisent les lacs sur d'importantes surfaces de l'hémisphère Nord.

6-Le pétrole
De même, la pollution des mers atteint des proportions inquiétantes sur de vastes zones littorales mais
aussi parfois au large. Quelque 5 millions de tonnes de pétrole sont déversés chaque année dans les
océans, et engendrent une contamination très étendue, puisqu'une tonne de pétrole est capable, à elle
seule, de s'étaler sur 12 km2 de surface océanique.
5-Autres polluants
Moins spectaculaire car souvent clandestine, l'invasion chimique de l'atmosphère, des eaux et des sols par des polluants
à la fois toxiques et très persistants soulève de redoutables problèmes de pollution, sans omettre la bombe à retardement
que représentent les innombrables décharges, mal inventoriées, de déchets chimiques dangereux. Il résulte de tout cela
une pollution générale des eaux continentales provenant à la fois de sources ponctuelles (effluents urbains ou
industriels) et diffuses qui rend aléatoire l'approvisionnement d'un nombre croissant de cités à une époque où l'eau fait déjà
défaut dans de nombreux pays.

a-La déforestation
Elle sévit sur tous les continents, détruisant environ 200 000 km2 par an de boisements. Environ 90 % des forêts
tropicales pourraient ainsi disparaître si le rythme actuel de leur éradication devait se maintenir pendant la première moitié
du XXIe siècle.
Le défrichement, souvent précédé de l'incendie des boisements, représente la première cause de destruction des forêts
tropicales, afin de les mettre en culture ou de les transformer en pâturages. En Amazonie, des surfaces de forêts pouvant
excéder 100 000 km2 par an sont détruites pour une " mise en valeur " agricole ou pour pratiquer un élevage extensif de
bovins.
Les conséquences écologiques de la déforestation sont de profondes perturbations du cycle de l'eau, car les forêts
contrôlent le régime des pluies grâce à l'évapotranspiration.
b-La désertification
Dans les pays à climat semi-aride, la destruction du couvert végétal, due en particulier à la déforestation et (ou) au
surpâturage, ainsi que l'érosion éolienne et d'autres facteurs de dégradation des sols, constituent de puissants agents de
désertification. On a pu estimer à 6 millions d'ha par an dans l'ensemble du monde les surfaces stérilisées par l'avancée des
déserts.

c-La surexploitation et l'extinction des espèces vivantes


La surexploitation des plantes et des animaux sauvages par la cueillette, la chasse ou la pèche abusives est une cause
significative de la raréfaction d'espèces de grande importance économique, voire à terme de leur disparition. Elle se
manifeste en particulier à l'heure actuelle par un inquiétant déclin des pêcheries océaniques. La destruction des habitats,
notamment à la suite de la déforestation, constitue une des causes majeures de perte de la biodiversité. On estime ainsi que
la disparition de la majorité des 50 000 espèces de plantes et de 80 % des 2 millions d'espèces animales, prévue d'ici le milieu
du XXIe siècle, résultera de la destruction des forêts tropicales.

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