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CHAPITRE 2:CONCEPTION

D’UNE BASE DE DONNÉES

Merise (Méthode d’ Etude et de Réalisation


Informatique pour les Systèmes d’Entreprise)
▶ libère de l'espace disque en éliminant les données
redondantes ;
▶ préserve l'exactitude et l'intégrité des données ;
▶ permet d'accéder efficacement aux données.

POURQUOI UNE MÉTHODE DE


CONCEPTION
Table Achats
Id Nom Ville Produit Pu

23 Amine Marrakec Hp 3600


24 SAAD CASA HP 3500
23 AMINE Marrakec DELL 4500
27 OMAR RABAT MAC 13000

• Redondance
• Si je supprime une commande je peux aussi
supprimer les informations du client

EXEMPLE DE BASE DE DONNÉES MAL


STRUCTURER
▶L‘ensemble des moyens (humains et matériel)
et des méthodes utilisés pour traiter
l’information existant dans le S.O.

1. LE SYSTÈME D’INFORMATION
▶ Un système d’information est l’ensemble
d’éléments dont les quatre fonctions sont :
▶ Collecter des informations
▶ Mémoriser les informations manipulées
▶ Traiter les données stockées
▶ Transmettre les informations vers les
autres composants du système.

LE SYSTÈME D’INFORMATION
▶Système d’information formel : ce système est
défini dans l’organisation par des documents et
des messages rigoureusement spécifiés sous
forme écrite.
▶Système d’information informel : ce système traite
et communique de l’information sans laisser des
traces systématiques. Ainsi les conversations de
couloirs, les communications téléphoniques, les
petits bouts de papiers échangés…constituent ce
système d’information informel.
▶Merise est une méthode de
conception et de développement du
système d’informations permettant de
traduire une vue globale de l’entreprise.

2.MERISE
▶ Merisedistingue trois niveaux dans la
description d’un S.I.

2.1 LES TROIS NIVEAUX DE


DESCRIPTION
▶Niveau Conceptuel : Son objectif est de
répondre à la question QUOI ? Et de comprendre
la nature du problème.
 Niveau Organisationnel (ou Logique) : son rôle est
de définir l’organisation qu’il est souhaitable de
mettre en place dans l’entreprise pour atteindre
les objectifs visés. QUI FAIT QUOI ? OU ?
QUAND ?
▶Niveau Physique ou Opérationnel : à ce niveau,
les choix techniques sont définis. A ce niveau, le
COMMENT FAIRE ? Est décrit. C’est l’outil
informatique lui-même, les fichiers, les
programmes.
Avec MERISE toute base de données va donner lieu à une double
représentation :
▶. Ce plan porte le nom de Modèle Conceptuel de Données (MCD).
▶un plan plus proche de ce que sera la base effective : le Modèle
Logique des Données (MLD).

2.3 MERISE POUR LA CONCEPTION


DES BASES DE DONNÉES
3. ÉLABORATION DU MCD
Un modèle graphique qui sert
▶ Au concepteur pour se représenter le réel perçu
▶ Structurer ces données
▶ À faciliter l’implémentation de la base de données

MODÈLE CONCEPTUEL DES


DONNÉES
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Modèle Conceptuel de données
▶ Avant de commencer la phase de conception une analyse
préalable est indispensable. Elle permet de générer:
▶ Les règles de gestion métiers
▶ Le Dictionnaire des données

L’objectif de cette étude est double :


▶ Permettre au concepteur de bien connaître l’entreprise (bien
comprendre le cas).
▶ Déterminer tous les objectifs que l’entreprise désire atteindre.

3.1 ANALYSE PREALABLE


(ETUDE DE L’EXISTANT)
3.2LE DICTIONNAIRE DES DONNÉES
Le dictionnaire des données est un document
qui permet de recenser, de classer et de trier
les informations (les données) collectées
lors de l’analyse préalable: des entretiens ou
de l’étude des documents.

LE DICTIONNAIRE DES DONNÉES


Les formats génériques utilisés sont:
▶ Le type alphabétique (rien que des
caractères)
▶ Le type alphanumérique (des caractères, des
chiffres)
▶ Le type numérique (les nombres)
▶ Le type date
▶ Le type logique (0-1, Vrai-Faux, Oui-Non)

LE DICTIONNAIRE DES DONNÉES


LE DICTIONNAIRE DES
DONNÉES – CAS PRATIQUE-
LE DICTIONNAIRE DES
DONNÉES – CAS PRATIQUE-
▶ Exemple : Laboratoire photo 
Un laboratoire photo effectue le développement et le tirage de films de
clients. 
Les clients sont des points de ventes qui confient leurs films au
laboratoire. 
Les films à développer sont placés dans une enveloppe individuelle et
numérotée, sur laquelle on retrouve le nom, l'adresse, le code postal et la
ville du client ou du point de vente. 
Chaque client est identifié par un numéro unique. 

De même, on retrouve sur l'enveloppe, le type de film (24*36, APS, CD), le


type de travail à effectuer (développement et tirage, tirage seul,
développement seul), le format (10*15, 13*18, 20*30) et la qualité (mat,
brillant) du tirage, le nombre d'exemplaires. 

EXEMPLE
SOLUTION
3.3 LES DÉPENDANCES FONCTIONNELLES
▶ Une donnée B dépend fonctionnellement (ou est en
dépendance fonctionnelle) d’une donnée A lorsque la
connaissance de la valeur de la donnée A nous
permet la connaissance d’une et au maximum une
seule va leur de B.
▶ Exemple: la connaissance de la valeur d’un
numéro de client nous permet de connaître
sans ambiguïté la valeur d’un et d’un seul
nom de client.

LES DÉPENDANCES
FONCTIONNELLES
▶Formalisme:Le formalisme de représentation d’une
dépendance fonctionnelle est le suivant:
▶ Numéro adhérent Nom adhérent

LES DÉPENDANCES
FONCTIONNELLES
▶ Dépendances fonctionnelles composées: Une
dépendance fonctionnelle qui comporte plusieurs
attributs est dite composée.
▶ Exemple:
▶ (Numéro coureur, Numéro de course) (Temps)
▶ Connaissant le n° de coureur et le n° de la course, nous
connaissons de façon certaine le temps chronométré d’un
coureur précis sur une course précise.

LES DÉPENDANCES
FONCTIONNELLES
▶ Dépendances fonctionnelles élémentaire: Une dépendance
fonctionnelle A B est élémentaire s’il n’existe pas une donnée C,
sous-ensemble de A, décrivant une dépendance fonctionnelle de type C.
▶ Exemple:
▶ RéférenceProduit Désignation
▶ NuméroCommande, RéférenceProduit Quantité
▶ NuméroCommande, RéférenceProduit Désignation
La troisième dépendance fonctionnelle n’est élémentaire car il existe à
l’intérieur d’elle: RéférenceProduit Désignation qui était déjà une
dépendance fonctionnelle élémentaire. Pour connaître la désignation,
Numéro de commande est dans ce cas superflu.

LES DÉPENDANCES
FONCTIONNELLES
▶ Dépendances fonctionnelles élémentaire directe: on dit que la
dépendance fonctionnelle A B est directe s’il n’existe aucun
attribut C tel que l’on puisse avoir A C et C B. Exemple:
▶ NumClasse NumElève
▶ NumElève NomElève
▶ NumClasse NomElève
La troisième dépendance fonctionnelle n’est pas directe car
nous pourrions écrire:
NumClasse NumElève NomElève

LES DÉPENDANCES
FONCTIONNELLES
▶ Le Graphe des dépendances fonctionnelles
▶ Le graphe des dépendances est une étape intéressante
car il épure le dictionnaire en ne retenant que les
données non déduites et élémentaires et permet une
représentation spatiale de ce que sera le futur MCD.
Numéro adhérent

Nom adhérent prénom adresse CP VILLE Email

LES DÉPENDANCES
FONCTIONNELLES
Méthodologie d’élaboration des dépendances
fonctionnelles:
▶L’élaboration des dépendances
fonctionnelles est réalisée à l’aide du
dictionnaire des données..

LES DÉPENDANCES
FONCTIONNELLES
DÉPENDANCES FONCTIONNELLES:
– CAS PRATIQUE-
▶ NumCli (Nom, Prénom, Adresse, Code Postal, Ville)

▶ CodeArticle ( Désignation, Prix unitaire)

▶ (NumCli, CodeArticle, Date) Quantité

DÉPENDANCES FONCTIONNELLES:
– CAS PRATIQUE-
Le Graphe des dépendances

CodeArticle Date NumCli

Qté

Désignation Prix Nom Prénom Adresse CP Ville


Un modèle graphique qui sert
▶ À faciliter l’implémentation de la base de données

MODÈLE CONCEPTUEL DES


DONNÉES
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Modèle Conceptuel de données
NOTION D’ENTITÉ

▶ Une entité représente un ensemble d’objets de même


nature (ayant une existence propre), concrets ou
abstraits, du domaine d’étude

Commande1
Fiesta
Commande n
BMW R5
Commande 2
Ferrari

VOITURE COMMANDE
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Modèle Conceptuel de données
▶ Une Association est une liaison qui a une
signification précise entre plusieurs entités. Dans
notre exemple, l’association commander est une
liaison évidente entre les entités articles et
clientsExemple:

MCD: ASSOCIATION
▶Un Attribut est une propriété d’une entité ou
d’une association.

MCD: ATTRIBUT
▶ La Cardinalité d’un lien entre une entité et une
association précise le minimum et le maximum de
fois qu’un individu de l’entité peut être concerné
par l’association.

MCD: CARDINALITÉ
▶ Un patient peut-il effectuer plusieurs consultations ?
▶ Un médecin peut-il recevoir plusieurs patients dans la même consultation?
▶ Peut-on prescrire plusieurs médicaments dans une même consultation ?
▶ Deux médecins différents peuvent-ils prescrire le même médicament ?
Article Client
Commander NumCli
CodeArticle
-------------------- Nom
Date Prénom
Designiation
Adresse
Prix Qte CP
Ville

GÉNÉRATION DU MCD À PARTIR DU


GRAPHE DES DÉPENDANCES
▶ Les articles (identifiés par
un code, ayant une description)
sont achetés chez un seul fournisseur par article. 
Le fournisseur est connu par son numéro et son nom.

EXEMPLE 1
▶ Un article est acheté chez différents fournisseurs avec des prix
différents. 
Un fournisseur peut vendre plusieurs articles. 
Le graphe des DF est le suivant :

EXEMPLE 2
EXERCICE
Exercice  : Règles de gestions
Extraire les règles de gestion responsable du M C D

SOLUTION
RG1 : UN CLIENT DOIT AU MOINS RÉGLER UNE FACTURE
RG2 : UNE FACTURE PEUT ÊTRE RÉGLÉE PLUSIEURS FOIS
RG3 : UNE FACTURE DOIT CONTENIR AU MOINS UN ARTICLE
RG4 : UN ARTICLE PEUT ÊTRE CONTENU DANS PLUSIEURS
FACTURES
- Un livre existe en 1 ou plusieurs exemplaires dans une ou
plusieurs collections chez 1 ou plusieurs éditeurs.
- Un livre est emprunté ou non par 1 ou plusieurs adhérents
dans la limite du nombre d'exemplaires disponibles.
- Un adhérent peut emprunter un ou plusieurs livres mais il ne
peut pas emprunter plusieurs exemplaires du même livre dans
la même collection.
Un bon schéma entités-associations doit répondre à
9 règles de normalisation, que le concepteur doit
connaître par cœur.

MCD: LES RÈGLES DE


NORMALISATION -1-
MCD: LES RÈGLES DE NORMALISATION -3-

Les 3 premières formes normales


6 règles de normalisation
MCD: LES RÈGLES DE NORMALISATION
- PREMIÈRE FORME NORMALE-
A un instant donné dans une entité, pour un individu, un
attribut ne peut prendre qu’une valeur et non pas, un
ensemble ou une liste de valeurs. Si un attribut prend
plusieurs valeurs, alors ces valeurs doivent faire l’objet
d’une entité supplémentaire, en association avec la
première.
MCD: LES RÈGLES DE NORMALISATION
- DEUXIÈME FORME NORMALE-

L’identifiant peut être composé de


plusieurs attributs mais les autres
attributs de l’entité doivent dépendre de
l’identifiant en entier (et non pas une
partie de cet identifiant).
MCD: LES RÈGLES DE NORMALISATION
- TROISIÈME FORME NORMALE-
Tous les attributs d’une entité doivent dépendre
directement de son identifiant et d’aucun autre attribut. Si
ce n’est pas le cas, il faut placer l’attribut pathologique
dans une entité séparée, mais en association avec la
première.


MCD: LES RÈGLES DE NORMALISATION
- TROISIÈME FORME NORMALE -SUITE-

l’entité avions dont les valeurs sont données dans le tableau 1,


n’est pas en troisième forme normale, car la capacité et le
constructeur d’un avion ne dépendent pas du numéro d’avion mais
de son modèle.
MCD: LES RÈGLES DE NORMALISATION -2-
1. Normalisation des entités (importante) : toutes les entités qui sont
remplaçables par une association doivent être remplacées.
2. Normalisation des noms : le nom d’une entité, d’une association ou d’un
attribut doit être unique.
3. Normalisation des identifiants : chaque entité doit posséder un identifiant.
4. Normalisation des attributs (importante) : remplacer les attributs en
plusieurs exemplaires en une association supplémentaire de cardinalités
maximales n et ne pas ajouter d’attribut calculable à partir d’autres attributs.

5. Normalisation des associations (importante) : il faut éliminer les


associations fantômes redondantes ou en plusieurs exemplaires .

6. Normalisation des cardinalités : une cardinalité minimale est toujours 0 ou 1


(et pas 2, 3 ou n) et une cardinalité maximale est toujours 1 ou n (et pas 2, 3, ...)
.
NORMALISATION DES ENTITÉS (IMPORTANTE) :
TOUTES LES ENTITÉS QUI SONT
REMPLAÇABLES PAR UNE ASSOCIATION
DOIVENT ÊTRE REMPLACÉES.

Règle N°1
MCD: Les règles de Normalisation
Règle N°1

Lorsqu’autour d’une entité, toutes les associations ont pour cardinalités maximales 1 au centre et n à
l’extérieur, cette entité est candidate pour être remplacée par une association branchée à toutes les
entités voisines avec des cardinalités identiques 0,n.
Règle N°4

Normalisation des attributs (importante) :


remplacer les attributs en plusieurs exemplaires
en une association supplémentaire de
cardinalités maximales n et ne pas ajouter
d’attribut calculable à partir d’autres attributs.
MCD: Les règles de Normalisation
Règle N°4
MCD: Les règles de Normalisation
Règle N°4

Par exemple, sur la ci-dessus la quantité commandée dépend à la fois du


numéro de client et du numéro d’article, par contre la date de commande
non. Il faut donc faire une entité commandes à part.
MCD: Les règles de Normalisation
Règle N°5

les cardinalités sont toutes 1,1 donc c’est une association fantôme
REVIENT À PRÉSENTER LES
OBJETS DU MCD SOUS UNE
FORME COMPRÉHENSIBLE
PAR UN SGBD.
MLD: Modèle
logique de données
MLD: Modèle logique de données
Tables, lignes et colonnes:
Lorsque des données ont la même structure, on peut les
organiser en table dans laquelle les colonnes décrivent les
champs en commun et les
lignes contiennent les valeurs de ces champs pour chaque
enregistrement.

Clés primaires et clés étrangères:


Les lignes d’une table doivent être uniques, cela signifie qu’une colonne (au moins)
doit servir à les identifier. Il s’agit de la clé primaire de la table
MLD: Schémas relationnels

On peut représenter les tables d’une base de données relationnelle


par un schéma relationnel dans lequel les tables sont appelées
relations et les liens entre les clés étrangères et leur clé primaire est
symbolisé par un connecteur
MLD: Traduction d’un MCD en un MLDR

Pour traduire un MCD en un MLDR, il suffit d’appliquer cinq règles.

Notations : on dit qu’une association binaire (entre deux entités ou


réflexive) est de type :
– 1 : 1 (un à un) si aucune des deux cardinalités maximales n’est n ;
– 1 : n (un à plusieurs) si une des deux cardinalités maximales est n ;
– n : m (plusieurs `a plusieurs) si les deux cardinalités maximales sont n.
MLD: Traduction d’un MCD en un MLDR

Règle 1 : toute entité devient une table dans laquelle les attributs
deviennent les colonnes. L’identifiant de l’entité constitue alors la clé
primaire de la table.
Règle 2 : une association binaire de type 1 : n disparait, au profit d’une
clé étrangère dans la table côté.
MLD: Traduction d’un MCD en un MLDR
Règle 3 : une association binaire de type n : m devient une table supplémentaire
MLD: Traduction d’un MCD en un MLDR
Règle 4 : une association binaire de type 1 : 1 est traduite comme une
association binaire de type 1 : n sauf que la clé étrangère se voit imposer
une contrainte d’unicité en plus d’une éventuelle contrainte de non vacuité
MLD: Traduction d’un MCD en un MLDR
Règle 5 : une association non binaire est traduite par une table
supplémentaire dont la clé primaire est composée d’autant de clés
étrangères que d’entités en association

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