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قصة رائعة مترجمةpdf
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Peu avant le coucher du soleil, un vieillard s'assit sur sa chaise, au bord de la mer, pour se
relaxer. La musique calme, diffusée de loin, caressait son imagination. La voix du
chanteur, le décédé Abdel-Halim, vint, de plus loin encore, ressemblait à une brise, quand
il chantait les paroles de Nizar Qabbani: « Si je connaissais la fin, je n'aurais pas
commencé ».
ح ٘ادئح١م١عِٛ اٌٗ ٔغّاخ١ اعرشخاء ذذاػة خٝ ؽاطئ اٌثذش فٍّٝٗ ػ١ق وشعًٛ فًٙ جٍظ اٌى١ٍب اٌؾّظ تمٚلثً غش
ٌٛ : "ٟٔ وٍّاخ اٌشادً" ٔضاس لثإٝغ٠ ٛ٘ٚ ُ١ُ وإٌغ١ٍخ اٌشادً دٛ صٝأذ٠ ِٓ ِىاْ أتؼذٚ ذ١ذٕثؼس ِٓ ِىاْ تؼ
ِا وٕد تذأخٟ أػشف خاذّرٝٔأ
La brise douce caressait les paupières du vieillard. Elle le rappela du beau temps écroulé
où il voyait, pendant l'enfance, que le disque du soleil se cachait sous les vagues et ainsi
naquit la nuit.
ٌرٗ أْ لشؿ اٌؾّظٛ طفٝؼرمذ ف٠ ْٓ وا١ دًٝ ِض١ّ صِٓ جٌٝاء إٌاػّح ٔمٍرٗ إًٌٛٙ ٔغّاخ اْٙ اٌىٛداػثد جف
ً١ٌٍذذز ا١اض اٌثذش فِٛ ذذد أٝخرف٠
Il fut en plein bonheur quand il ferma les yeux et il sentit l'influence des brises douces qui
effaçaient le chagrin de sa vie. Il remplit suffisamment les poumons de l'air frais de la
mer et il le ressortit avec force comme s'il voulait chasser les soucis et les mélancolies qui
y habitaient. Il regarda l'horizon et vit les mouettes qui planaient dans le ciel. L'une
d'elles volait et tournait d'une façon ronde puis elle descendait brusquement, comme une
flèche, pour attraper un poisson, qu'elle tenait entre les deux mâchoires du bec, et
s'envolait encore une fois.
ٗ١ّغخ ػٓ ػّشٖ أدضأٗ ِأل سئر٠ ٛ٘ٚ ش إٌغّاخ اٌٍّطف١ؾؼش ترأش٠ٚ ٗ١ٕ١غّط ػ٠ جذ عؼادج غاِشج ػٕذِا٠ ْوا
ٗ ِٓ آ٘اخ١ِا عىٓ سئرٚ َّٛ٘ ِٓ ٗ ِا ػال لٍثٍٛج٠ ٗٔوأٚ ح٠ٛاء اٌثذش إٌّؼؼ تمذس ِا اذغؼرا ٌٗ أخشجٗ تضفشج لٛٙت
ٍُٝ ػٕٙمط وغ٠ ُ شٜا تؾىً دائشِٕٙ ادذٌٛش ا١ط٠ اءٌٛٙ اَٝ فٛسط ذذٌٕٛس اٛ١ػح ِٓ طّٛجذ ِجٛ األفك فٌٝٔظش ا
األعّانٜ ِٕماسٖ إدذٝٓ فى١تٚ ً١ٍخشض تؼذ ل١ٌ ضٌّٛعطخ ا
Le vieillard ferma les yeux comme s'il voulait garder en souvenir ce spectacle qu'il
considérait comme un tableau. Il se souvenait de son enfance où il fréquentait le même
endroit pour regarder les mouettes qui cherchaient la nourriture. Quand il ouvrit les yeux,
il n'y avait eu qu'une seule qui cherchait encore sa nourriture. Le vieillard fut en plein
bonheur en observant l’oiseau.
ْس وا١ٌرٗ دٛ طفٌٝ إٜاٌٗ ِشج أخش١ح ػاد تخ١غشافٛذٛسج فٛس وصٛ١ذ اٌطٙذ االدرفاظ تّؾ٠ش٠ ٗٔوأٚ ٗ١ٕ١أغّط ػ
ًجذ أِاِٗ إال طائشا٠ ٌُ ٗ١ٕ١ػٕذِا فرخ ػٚ ذصطاد غزاء٘اٝ٘ٚ سطٌٕٛس اٛ١ اٌّىاْ ر اذٗ ٌّؾا٘ذج طٍٝدائُ اٌرشدد ػ
ٗغرّرغ تّشالثر٠ ثذس ػٓ غزائٗ فأخز٠ ذاً ال صاي١دٚ
Il remarqua que l'oiseau criait beaucoup et ne pouvait pas achever le tour complet dans
l'air, qu’un oiseau faisait habituellement, avant d'attaquer les poissons. Il mit le journal à
côté pour regarder l'oiseau qui manœuvrait avant d'attaquer mais qui manquait son but.
األعّان ذشنٍٕٝمط ػ٠ ْاء لثً أٌٛٙ اٝسج واٍِح فٚغ إذّاَ د١غرط٠ أٔٗ الٚ اح١ش اٌص١ٌفد ٔظشٖ أْ اٌطائش وص
ٖ ِغؼاٝشاً لثً االٔمضاض ٌىٕٗ فؾً ف١س وصٚ ٔاٜرفشؽ ٌّراتؼح دشواخ اٌطائش اٌز١ٌ ًذج جأثا٠اٌجش
Le souffle devint un peu plus fort et le vieillard croyait que l'oiseau allait cesser ces
manœuvres. Mais l'oiseau se précipita vers la surface de l'eau sans réaliser ce qu'il
souhaitait faire. Il se souvint alors de l'histoire du vieillard et la mer de "Hemingway" et,
il décida de rester pour voir l'oiseau attraper un poisson. Il chuchota: "voyons la fin de
cette histoire". Mais, chaque fois que l'oiseau essayait, il sortait sans attraper de poisson.
عطخ اٌّاءٛالذٗ ٌىٓ اٌطائش عشػاْ ِا أذفغ ٔذٚىف ػٓ ِذا١ً أْ اٌطائش عٙال فاػرمذ اٌى١ٍاء لٌٛٙاؽرذخ عشػح ا
اٌثماءٍٝ ّ٘ظ ٌٕفغٗ تؼذ أْ أصش ػ،اٌثذشٚ صٛا لصح اٌؼجٙلرٚ تّثرغاٖ ذزوشٝذظ٠ ْْ أٚ دٜخشض ِشج أخش١ٌ
ْ عّهٚخشض اٌطائش ِٓ اٌّاء تذ٠ وً ِشجٝفٚ ٜساء أخشٚ ٌحٚ األعّان ِذاٜصط اد إدذ٠ ٛ٘ٚ اٌطائشٜش٠ ٝدر
Le vieillard souhaitait lui offrir l'un des poissons jetés sur le sable mais il se rappela que
les mouettes ne mangeaient pas les poissons morts. Il se demanda : "l'oiseau vient-il
d'être mis à la retraite comme il le sera, lui-même, après quelques jours?" Toutefois, il
avait abandonné cette idée, car les oiseaux ne se mettent pas à la retraite.
سط ال ذأوً األعّانٌٕٛس اٛ١ سِاي اٌؾاطئ ٌىٕٗ ذزوش أْ طٍٝ األعّان اٌٍّماج ػٜمذَ ٌٍطائش إدذ٠ ًْ أٙ اٌىّٟٕذ
سٛ١ٍح ؟ طشد اٌفىشج ِٓ سأعٗ فاٌط١ٍاَ ل٠ذذز ٌٗ تؼذ أ٠ فٛ اٌّؼاػ وّا عًٌٝ اٌطائش إ١ أأدٜ ذش: ٗرح عاءي ٔفغ١ٌّا
اٌّؼاػٌٝال ذذاي ا
Pendant que le vieillard plongeait dans ses réflexions, l'oiseau reprit ses manœuvres,
malgré la faiblesse de ses ailes face au souffle qui devenait de plus en plus fort
qu'auparavant.
ٜاء اٌزٌٛٙح اٙاجِٛ ٍٝٓ ػ٠دا لادسٛؼ٠ ٌُ ٗ١الذٗ سغُ أْ جٕادٚذ ِذا١ؼ٠ ذغاؤالذٗ واْ اٌطائشًٝ غاسق فّٕٙا اٌى١ت
ً لثٞصادخ عشػرٗ ػٓ ر
L'oiseau évitait de faire des tours circulaires avant d'attaquer les poissons. Il s'élevait
autant que possible et se jetait sur la surface de l'eau. Il ne pouvait pas franchir la surface
de l'eau comme une flèche mais il le faisait plutôt comme une pierre non-taillée.
ٍٝم٠ ُغ ش١غرط٠ شذفغ تمذس ِا٠ األعّان أصثخٍٕٝمط ػ٠ ْاء لثً أٌٛٙ اٝح ف٠اَ تذشواذٗ اٌذائش١اعرثؼذ اٌطائش اٌم
زبِٙ ش١إّٔا وذجش غٚ ُٙخرشق عطخ اٌّاء وغ٠ ؼذ٠ ٌُ عطخ اٌّاءٍٝفّا اذفك ػ١تجغذٖ و
Le chant de l'oiseau se transformait en cris quand il faisait ces manœuvres pour attraper
un poisson. Subitement, l'oiseau s'élevait suffisamment loin de la surface de la mer avant
d'attaquer. Il tourna plus d'une fois dans l'air et s'élança, d’un aigle aigu, sur la surface de
l'eau comme une étoile filante ou un aérolithe.
ٓفجأج ذّىٓ ِٓ االسذفاع ػٚ اد عّىح١ اصطٜ أخشٍٛي ِشج ذٚذا٠ ٛ٘ٚ ؾثٗ اٌصشار٠ ِاٌٌٝد صلضلح اٌطائش اٛذذ
ضٌّٛ عطخ اٍٝح دادج ػ٠ٚاء أوصش ِٓ ِشج أمط تضاٌٛٙ اٝك داس ف١ ٌالٔمضاض اٌذلٝعطخ اٌثذش تاٌمذس اٌىاف
ش١ضن صغ١ٕ وٚاب شالة أٙوؾ
ٜا تؼذ أْ أِغه تإدذٙ أذفغ تٝا اٌرًٙ أٔٗ لذ خشض ِٕٗ تاٌغشػح راذٙطاي تماء اٌطائش ذذد عطخ اٌّاء اػرمذ اٌى
جذٚ ٞ عطخ اٌثذش ِشج أخشٌٝٗ إ٠ػٕذِا ػاد تٕاظشٚ سٛ١اً ذّاِاً ِٓ اٌط١ٌاألعّان تذس ػٕٗ ٌىٓ األفك واْ خا
.سطٌٍٕٛح ا١اجٗ ذرالػة تجصح طائش ِٓ فصِٛأ