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SUPPORT DE COURS

ALGEBRE DE BOOLE
Spécialité: Génie Logiciels

Enseignant: M.NGUETSA Pepin Gildas


(M.sc EEA, ING. Electronique & Informatique Industriel)


Cours : Algèbre de Boole / Niveau : BTS 1 GL
Par : NGUETSA Pepin Gildas, Ing. Doctorant / Enseignant
Email: pepinnguetsa@yahoo.fr
 
 
 

Objectifs GLOBAL:

L’objectif de ce cours est de donner les notions de bases sur les circuits numériques aux
étudiants afin de leurs permettre de concevoir des circuits pour résoudre les problèmes de
logique.

Objectifs spécifiques:

 Distinguer les différents systèmes de numération et les systèmes de codage


 Convertir un nombre d’une base à une autre
 Effectuer les opérations arithmétique en binaire
 Définir fonction logique
 Représenter les fonctions logiques
 Simplifier les fonctions logiques
 Traduire les problèmes de logique combinatoire en équation
 Reconnaitre une bascule
 Faire la différence entre une bascule synchrone et une bascule asynchrone
 Décrire le fonctionnement ‘une bascule R-S, R-S-H, JK, D
 Analyser les circuits synchrones et asynchrones comportant les bascules.

 Connaitre les différents types de compteurs.

 Comprendre la méthode de réalisation d’un compteur ou décompteur asynchrone.

 Comprendre la méthode de synthèse d’un compteur ou décompteur synchrone.

 Apprendre à analyser le fonctionnement d’un circuit compteur/décompteur.


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CHAPITRE I : LES SYSTEMES DE


NUMERATION ET CODES
Introduction

L’ensemble des outils informatiques sont basés sur le même principe de calcul (loi de tout 
ou rien). Les calculs habituels sont effectués dans le système de numération décimal, par 
contre les calculateurs électroniques ne peuvent pas utiliser ce système car les circuits
électroniques ne permettent pas de distinguer 10 états. Le système de numération compris par
ceux-ci binaire ne comportera que 2 états 0 et 1.

Objectifs :

 Distinguer les différents systèmes de numération et les systèmes de codage


 Convertir un nombre d’une base à une autre
 Effectuer les opérations arithmétique en binaire

I-Numération 
La numération permet de représenter un mot(ou nombre) par la juxtaposition ordonnée de 
variable (ou symboles) pris parmi un ensemble. Connaitre la numération revient à connaitre le 
mécanisme qui permet de passer d’un mot à un autre (comptage, opération). 

I.1 - Les systèmes de numération


I.1.1 Représentation polynomiale d’un nombre

Dans un système de numérotation en base B, un nombre noté N(B) est égal à :

Cette forma s’appelle la forme polynomiale.


Les systèmes de numération les plus utilisés sont :
 Le système décimal ou Base 10
 Le système binaire ou Base 2
 Le système octal ou Base 8
 Le système hexa décimal ou Base16.
I.1.2 Système décimal : (Base10)

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Ce système de numération, usuel dans la vie quotidienne, dispose de dix symboles qui sont: {0,
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8,9}
Exemples :

(1584,25)10 = 1 x103 + 5 x102 + 8 x 101 + 4 x100 + 2 x 10-1 + 5 x 10-2

I.1.3 Système binaire (binaire naturel)

Ce système dit à base 2 utilise deux symboles 0 et 1. Chaque symbole est appelé BIT, DIGIT
ou élément binaire.

Exemple :

En code binaire naturel, le poids du bit de rang n est 2n (attention on compte le rang 0). Le bit
de poids le plus fort est appelé MSB (Most Significant Bit) et celui de poids le plus faible LSB
(Less Significant Bit).

Remarque:Avec n bits on peut représenter 2n nombres décimaux différents allant de 0 à 2n-1.

I.1.4 Système octal

Ce système de numération est très peu utilisé de nos jours. Anciennement, il servait au codage 
des nombres dans les ordinateurs de première génération. Il utilise 8 symboles : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 
6, 7.


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Exemple :

I.1.5 Système hexadécimal : Base(16)

Ce système de numération est très utilisé dans les systèmes ordinateurs et micro-ordinateurs 
ainsi que dans le domaine des transmissions de données. Il comporte 16 symboles les chiffres 
de 0 à 9 et les lettres 𝐀, 𝐁, 𝐂, 𝐃, 𝐄 𝐅 .

Exemple :

I.2. Conversion des systèmes de numération:


Il existe trois types de conversions 
Conversion du système décimal en un autre système non décimal: cette opération 
s'appelle le codage 
Conversion d'un système non décimal au système décimal: cette opération s'appelle le 
décodage 
Conversion entre deux systèmes non décimaux: cette opération s'appelle le transcodage.


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I.2.1. Codage d'un nombre (de la Base 10 à la base B quelconque)


Le codage d'un nombre N est la conversion de celui-ci du système décimal vers un système 
non décimal de base B. 
Il s'obtient en divisant successivement le nombre N par la base B jusqu'à ce que le
quotient devienne nul. Le nombre recherché sera obtenu en regroupant de droite à gauche les
restes successifs et en les écrivant de gauche à droite.

Exemple :

 Cas d’un Nombre entier.

 Cas d’un nombre Réel.


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Partie entière : 

Divisions entières successives par la base (condition d’arrêt : quotient nul). Lecture du reste 
Partie fractionnaire : 

Multiplications successives par la base (condition d’arrêt : partie fractionnaire nulle). 


Lecture de la partie entière

(19.25)10=( ?)16 (462,625)10=( ?)16

I.2.2. Décodage d'un nombre (de la base B quelconque à la Base 10)


Pour convertir un nombre d’une base B quelconque à la base 10, il suffit de mettre le nombre
sous sa forme polynomiale. La somme des pondérations donne directement l'équivalent décimal
du nombre.
Exemple :

(1101,01)2=( ?)10
(0.32)8=( ?)10
(AFE)16=( ?)10
I.2.3. Transcodage d'un nombre:
Le transcodage d'un nombre est le passage entre deux B et B’ non décimales.
 Si B et B’ sont des puissances de 2 on procède comme suit :


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k
Remarque : Si on a un nombre écrit en binaire, pour le convertir en une base B' = 2 , il suffit

de regrouper  chaque k bits ensemble en commençant de droite et en convertissant chaque


groupe en décimal.
 Conversion du système Binaire vers l'hexadécimal
Pour convertir du binaire vers l’hexadécimal, on divise le nombre binaire en tranches
de 4, en partant de la droite pour la partie entière et en partant de la gauche pour la
partie fractionnaire. Chacun des paquets est ensuite converti en hexadécimal.
Exemple :

(111011,010101)2=( ?)16
 Conversion du système Hexadécimal vers le Binaire 
C’est le processus directement inverse, on écrit chaque quartet sur 4 bits en complétant 
éventuellement avec des zéros :

Exemple :

(AE5,E2)16=( ?)2
 Conversion du système Binaire vers l'Octal et inversement 
Pour convertir du binaire vers l’hexadécimal, on divise le nombre binaire en tranches
de 3, en partant de la droite pour la partie entière et en partant de la gauche pour la
partie fractionnaire. Chacun des paquets est ensuite converti en Octal.

Exemples :
(358,25)8=( ?)2 , (248,24)8=( ?)2 , (1100110)2=( ?)8 , (110101,0101)2=( ?)8

 Si B et B’ ne sont des puissances de 2 on procède comme suit :


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(358,25)8=( ?)3 , (248,24)8=( ?)6 , (1100110)2=( ?)5

III-Les codes
On appelle codage l'opération qui consiste à faire correspondre à tout caractère (lettre, chiffre, 
signe,...) un symbole où un ensemble de symboles particuliers appelés mot de code. On
distingue les codes pondérés et les codes non pondérés et les codes alpha numérique.

III.1-Les codes pondérés


III.1.1 Codes binaire naturel, octal et hexadécimal:
Le système de numération binaire est considéré comme un code binaire naturel, il permet en 
effet de représenter des nombres sous forme binaire.  Pour des nombres binaires à un grand
nombre de bits, la manipulation devient difficile. Pour  cela, on utilise le code octal ou
hexadécimal. La majorité des calculateurs utilisent en effet le  codage hexadécimal pour
représenter des nombres binaires.
III.1.2 : Code BCD ou DCB
Ce code DCB, en Anglais BCD (Binary Coded Decimal), consiste à représenter chaque 
chiffre d'un nombre décimal par son équivalent binaire sur 4 bits. 
Exemple: 
(238)10 = (0010 0011 1000)BCD
(9731)10 = ( ?)BCD

III.2-Les codes non pondérés

III.3.1 : Binaire réfléchi (code Gray)

Pour le binaire réfléchi à chaque augmentation d’une unité du chiffre décimal, on a un seul bit
du nombre binaire équivalent qui change de valeur par rapport au nombre binaire précédent.


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Conversion binaire →réfléchi (Gray)


La conversion d’un nombre binaire en binaire réfléchi, s’effectue suivant la méthode pratique
suivante :
 Ecrire le nombre binaire à convertir.
 Reproduire le bit binaire de plus fort bit, pour obtenir celui du code réfléchi.
 Le reste des bits du code de réfléchi sont obtenus en additionnant les bits
binaires deux à deux, à partir de la gauche, sans tenir compte de la retenue.

Conversion binaire réfléchi →binaire naturel


La conversion d’un nombre codé en réfléchi en un nombre binaire, s’effectue comme suit :
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 Ecrire le nombre en réfléchi à convertir.


 Reproduire le bit de plus fort poids du nombre réfléchi, pour obtenir celui du code de
binaire.
 Le reste des bits du code binaire sont obtenus en additionnant les bits sans retenue,
deux à deux, à partir de la gauche, le bit du rang i du code binaire avec celui du rang i-
1, est ainsi de suite.

III.2.2-Les codes alphanumériques


Les caractères également doivent être représentés en binaire de manière unique. La 
convention adoptée est d'associer à chaque caractère un nombre décimal et de convertir ce 
nombre en binaire. Il existe plusieurs normes:, Code ASCII, Code ASCII (8 bits).

IV-Arithmétique binaire:
Les diverses opérations arithmétiques qui interviennent dans les ordinateurs et les 
calculatrices portent sur des nombres exprimés en notation binaire. Dans cette partie, nous
allons nous concentrer sur les principes de base qui nous permettent de comprendre comment
les machines numériques (c'est-à-dire les ordinateurs) réalisent les opérations arithmétiques de
base en essayant de montrer comment effectuer manuellement ces opérations.

IV.1. Addition binaire:


L'addition de deux nombres binaires est parfaitement analogue à l'addition de deux nombres 
décimaux. En fait, l'addition binaire est plus simple puisqu'il y a moins de cas à apprendre.

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IV.2 Addition en BCD:


De nombreux ordinateurs représentent les nombres décimaux au moyen du code BCD. 
Rappelons que ce code fait correspondre à chaque chiffre décimal un code de 4 bits compris
entre 0000 et 1001. Deux cas peuvent survenir quand on additionne deux chiffres décimaux.
 La somme de deux digits est inférieure ou égale à 9:
Dans ce cas, aucune somme de deux chiffres décimaux ne dépasse 9; donc, il n'y a pas eu de 
reports décimaux. Dans cette situation l'addition BCD est un processus direct équivalent à 
l'addition binaire normale

 La somme de deux digits est supérieure 9:


En additionnant deux digits codés en BCD, on peut avoir six représentations interdites ou 
non valides. Ce sont: 1010, 1011, 1100, 1101, 1110, 1111. Ces représentations n'existent pas
en code BCD. 
Dans un tel cas, il faut corriger la somme en additionnant 6 (0110) afin de prendre en 
considération le fait qu'on saute six présentations codées non valides.

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IV.3 Multiplication binaire:


La multiplication binaire se base sur les quatre opérations suivantes:

IV.4 soustraction Binaire:


Elle repose sur les quatre opérations suivantes:

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IV.5 Division binaire:


La division d'un nombre binaire (le dividende) par un autre (le diviseur) est identique à la 
division de deux nombres décimaux. En réalité, la division en binaire est plus simple puisque
pour déterminer combien de fois le diviseur entre dans le dividende, il n'y a que 2 possibilités 0
ou 1.

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Chapitre 2- portes logiques et algèbre de


Boole
Introduction

Les portes logiques constituent les blocs élémentaires des circuits logiques dans ce chapitre ils
feront l’objet de notre étude. Nous verrons comment il est possible de décrire le fonctionnement
d’un circuit grâce à l’algèbre de Boole

Objectifs

- Définir fonction logique


- Représenter les fonctions logiques
- Simplifier les fonctions logiques
- Traduire les problèmes de logique combinatoire en équation

I-Variables et fonctions logiques

a-Variable logique ou booléenne

On appelle variable binaire ou logique ou booléenne (couramment nommée bit), une


gradeur qui ne prendre que deux états notés 1 et 0 à des instant différents. Les 0 et les 1 sont
appelés niveau logique de la variable logique.

Les expressions ci-dessous sont souvent utiliser pour désigner le niveau logique 1 et le niveau
logique 0 d’une variable booléenne

Niveau logique 0 Niveau logique 1


Vrai Faux
Ouvert Fermé
Arrêt Marche
Non Oui

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Exemple de variable booléenne : L’état d’un moteur, la position d’un interrupteur,


l’état d’une lampe.

b-Fonction logique
Une fonction logique est une fonction d’une ou plusieurs variables logiques, combinées
entre elles par 3 fonctions élémentaires simples : NON, OU et ET.

Elles peuvent être représentées schématiquement par des opérateurs logiques, encore appelés
portes logiques.

c-Table de vérité
On appelle table de vérité d’une fonction logique un tableau qui donne les états de la fonction
logique pour différentes combinaisons des variables qui la constitue.

Remarque : pour N variables logiques, on a 2N combinaisons possible. Ainsi pour une


fonction logique comportant N variables, la table de vérité possède (N+1) colonnes et 2N
lignes.

Exemples de table de vérité

A B C F(A,B,C)
A B F(A,B)
0 0 0 1
0 0 1
0 0 1 0
0 1 0
0 1 0 1
1 0 1
0 1 1 1
1 1 X
1 0 0 0
1 0 1 0
1 1 0 0
1 1 1 0

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II- Fonctions logiques Elémentaires et portes logiques associées

Les fonction logiques élémentaires sont celles qui suffisent à l’écriture et à la réalisation de
toutes fonctions logiques d’un nombre quelconque de variables. Elles sont 4 à savoir:

 La fonction OUI
 La fonction NON ou inversion
 La fonction OU ou addition logique
 La fonction ET ou Multiplication logique
 La fonction NON-ET ou NAND
 La fonction NON-OU ou NOR
Pour chacune d’elle est associé un symbole appelé porte logique. Le tableau ci-dessous donne
le récapitulatif des fonctions logique et des symboles associés.

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 FONCTION "OU-EXCLUSIF" OU ‘’XOR’’


La fonction "OU-EXCLUSIF" est vraie en sortie si une seule entrée est vraie.
Exemple de fonction "OU-EXCLUSIF" à 2 entrée "a" et "b"

 FONCTION "NON-OU-EXCLUSIF" OU ‘’XNOR’’

IV-Représentation des fonctions logiques

Une fonction logique peut se représenter sous 5 formes:

 La table de vérité
 La forme algébrique
 Forme numérique
 D'un logigramme ou schéma d'implantation
 D'un tableau de Karnaugh

On peut passer facilement d’une représentation à l’autre. La connaissance de l’une des 3


est suffisante à la connaissance totale de la fonction.

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a-Table de vérité
Une fonction F de n variables est entièrement décrite par l’énoncé de l’ensemble des
combinaisons des variables d’entrées et de la valeur de la fonction correspondant à chaque
combinaison. Cet énoncé prend généralement la forme d’un tableau à n+1 colonnes (n entrées
+ 1 sortie) et 2n lignes (sur n bits, on peut coder 2n valeurs différentes).
Chaque ligne comporte donc une combinaison des variables, qui valent 0 ou 1, et la valeur
correspondante de la fonction F(A,B,C) qui vaut également 0 ou 1.

Remarque : Selon l’application, il peut y avoir des combinaisons d’entrée non-utilisées

Exemple : On définit la fonction logique f (A, B, C) = 1 si (A, B, C)2 > 5 : donner la table de
vérité de la fonction f (A, B, C) .

b-Forme algébrique
Il s’agit d’une représentation d’une fonction logique Booléenne comme une association
d’opérations algébriques sur un ensemble de variables logiques. On distingue deux formes
algébriques pour une fonction logique.

 La somme des produits (SDP) ou forme disjonctive


la fonction F(A,B,C) ci-dessous est sous la forme disjonctive:

Remarque : si toutes les variables sont présentes dans chaque terme du produit, on parle de
forme disjonctive standard (ou forme canonique, ou forme normale). Dans le cas contraire
on parle de forme disjonctive simplifié.

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Détermination de l’expression algébrique sous forme SDP à partir de la table de vérité

Pour déterminer l’expression algébrique d’une fonction logique sous forme de somme de
produit standard on procède comme suit :

Pour chaque ligne où la sortie vaut 1, on effectue les produits des variables d’entrée,
complémentées si elles valent 0, non complémentées si elles valent 1. Puis on effectue la
somme de ces différents produits.

Exemple : déterminer l’expression algébrique sous la forme disjonctive standard de la fonction


logique dont la table de vérité est donné ci-dessous.

 Le produit de somme ou forme conjonctive


La fonction F(A,B,C) ci-dessous est sous la forme conjonctive.

Dans la forme disjonctive standard, chaque facteur du produit contient toutes les variables.

Détermination de l’expression algébrique sous forme PDS à partir de la table de vérité

Il existe plusieurs méthodes pour déterminer l’expression d’une fonction logique sous forme de
somme de produit.

 Première méthode : Méthode directe.


Pour chaque ligne où la sortie vaut 0, on effectue la somme des variables d’entrée,
complémentées si elles valent 1, non complémentées si elles valent .. Puis on effectue le
produit de ces différentes sommes.

Exemple : donner par la méthode l’expression algébrique de la fonction logique dont la


table de vérité est donné ci-dessous sous forme de PDS standard

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 Deuxième méthode :

On détermine le complémentaire de la fonction sous la forme de SDP ; puis on utilise le


théorème de Morgan

Exemple

C- Expression numérique

Pour simplifier la représentation de la fonction, on peut l’exprimer sous forme numérique. Cette
forme indique la valeur décimale correspondant aux combinaisons binaires des variables, pour
lesquelles la fonction vaut 1.

Exemple : la fonction OU-EXCLUSIF dont la table de vérité est

Peut-être noté :

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Ou 𝑓 𝐴, 𝐵, 𝐶 𝜋 0,3

D- Logigramme ou schéma d’implémentation

Représenter une fonction logique sous la forme d'un logigramme revient à réaliser son schéma
de câblage à l'aide des portes logiques.
E XEMPLES :
1- DONNER LE LOGIGRAMME DE LA FONCTION F 1 = A . B + C. D :
2- donner l’expression algébrique d’une fonction dont le logigramme est donné
ci-dessous

3- Soit le logigramme ci-dessous

3.1 - Déterminer l’état de sortie S en fonction des entrées A, B, C.


3.2 Réaliser la fonction S à l’aide de l’opérateur universel NAND à deux
entrées.
a- Tableau de karnaugh
Le diagramme de Karnaugh est un tableau qui permet au même titre que la table de vérité la
représentation d'une fonction logique. Pour une fonction à n variables, le tableau aura 2n cases.
Chaque case représente la valeur de la fonction pour une combinaison de variables. On utilise

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le code Gray pour effectuer les combinaisons afin d'éviter le changement de plusieurs variables
lors du passage d'une case à une autre.

Exemple de table de Karnaugh

Exemple d’application

1- Donner la table de Karnaugh correspondant aux fonctions ci-dessous

V-Simplification des fonctions logiques


Simplifier une fonction logique consiste à l’écrire avec un minimum de terme dans le but
d’utiliser le minimum de circuit intégré pour sa réalisation et ainsi diminuer le cout de
l’implémentation

Deux méthodes principales permettent de simplifier les fonctions logiques

a- La méthode Algébrique
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On utilise les différents théorèmes et propriétés de l’algèbre de Boole.

Propriétés de l’algèbre de boole

Théorème de Morgan

17) Le complément d’une somme est égal au produit des termes


complémentés

A  B  A.B
18) Le complément d’un produit est égal à la somme des termes
complémentés

19)- A  A

Ces trois dernières propriétés sont généralisables à n variables.

Exemple : simplifier les fonctions suivantes par la méthode algébrique

F1  x y  xy  xh , F2  ACD  ABCD , F3  ABC  CBA  ABC

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b- Méthode des tables de karnaugh

La méthode de simplification utilisant les tables de Karnaugh permet d’obtenir les fonctions
logiques sous leur première forme canonique la plus simple possible.

On procède en trois étapes :

1- Dessiner la table de Karnaugh de la fonction à simplifier


2- Effectuer les regroupements des 1 ou des 0 adjacent en suivant les règles du
regroupement
3- Ecrire l’expression simplifier de la fonction.

Comment effectuer les regroupements : les règles du regroupement

 si on choisit de regrouper les 1, on obtient f, si on choisit les 0, on obtient f


 les regroupements doivent porter sur des 1 (resp. des 0) adjacents ;
 les regroupements peuvent être uniquement carrés ou rectangulaires ;
 un regroupement ne peut comporter que 2n d’éléments soit (0, 1, 2, 4, 8, ect)
 pour obtenir une fonction simple on doit avoir le minimum de regroupement possible
et le maximum de 1(rep 0) dans un regroupement.

Remarques :

 des 1 (rep des 0) peuvent appartenir à plusieurs regroupements à la fois.


 Simplification par la table de karnaugh peut donner des expressions différentes
mais ces expressions posse de la même table de vérité

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Chapitre 3 : Les circuits logiques


combinatoires
   
Introduction 
La transmission de données nécessite fréquemment des opérations de conversion, de 
transpostage et d’aiguillage. On utilise pour cela des circuits combinatoires. Pour réaliser un 
circuit logique combinatoire, le concepteur doit utiliser plusieurs portes logiques élémentaires. 
Pour faciliter sa tâche, les fabricants fournissent des circuits sous forme intégrés comportant 
chacun plusieurs portes à des degrés d’intégration différents. 
Il existe plusieurs dispositifs logiques combinatoires couramment utilisé dans les systèmes 
numériques. On peut citer les codeurs, les décodeurs, les transcodeurs, les multiplexeurs, les 
démultiplexeurs, les comparateurs ….

L’objectif de ce chapitre est d’étudier et comprendre le fonctionnement de ces circuits


appelés circuits logique combinatoire
 
I-Définition
La logique combinatoire concerne l'étude des fonctions dont la valeur de sortie ne dépend que 
de l'état logique des entrées se traduisant par une modification de la valeur des sorties et non 
pas non plus de ses états antérieurs : à chaque combinaison des variables d'entrée correspond 
toujours une seule combinaison des fonctions de sortie.

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II- Les Codeurs

II.1 Définition 
Le codeur (ou encodeur) est un circuit logique qui possède 2N voies entrées, dont une seule 
est activée et N voies de sorties. Il fournit en sortie le code binaire correspondant.

                                                          

II. 2. Principe d’un codeur 4 voies d’entrées et 2 voies de sortie

a. Schéma fonctionnel

b. Table de vérité

c. Equation des sorties

d. Logigramme

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Si nous activons simultanément les entrées A1 et A2 du codeur ci-dessus, les sorties 


S1S0 présente le nombre 11 qui ne correspond pas au code de l'une ou de l'autre des entrées 
activés. C'est plutôt le code qui représente l'activation de A3.

Pour résoudre ce problème on utilise un codeur de priorité qui choisit le plus grand nombre 
lorsque plusieurs entrées sont activées à la fois. 
Exemple, lorsqu’A1 et A2 sont activées simultanément S1S0 sera égale à 10 qui représentent 
l'activation de A0

3. Codeur de priorité 
C’est un dispositif qui réalise le codage du numéro le plus élevé dans le cas ou plusieurs 
entrées seraient actionnées. Pour cette raison, ce codeur possède des circuits logiques en plus, 
de sorte que le code de sortie choisi quand deux entrés sont actives soit celui qui correspond 
au nombre supérieur 
Table de vérité

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IV. Les Décodeurs

1.Définition et fonctionnement
Un décodeur est un circuit logique combinatoire qui fait correspondre 2n sorties à n variables
binaires d’entrées. A une combinaison possible des entrés, doit correspondre une seule sortie
active.
 

Suivant le type de décodeur, la sortie peut traduire deux fonctions: 


Convertisseur de code

Exemple: Un décodeur binaire octal possède 3 bits d'entrés permettant 23=8 combinaisons 
pour activer chacun des 8 sortie de l'octal. 
Sélecteur de sortie: Une seule sortie parmi les M disponibles est activée à la fois en 
fonction de la valeur binaire affichée à l'entré. Ces fonctions permettent d'activer
(sélectionner) un circuit intégré parmi plusieurs.

2. Principe d’un décodeur 2 entrées 4 sorties

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Remarque: 
Certains décodeurs n'utilisent pas toute la gamme de 2n combinaisons d'entrées possibles en
sorties. C'est le cas du décodeur DCB décimal qui a 4 bits d'entrée et 10 sorties donc un seule
est actif dans chacune des 10 représentations du DCB

V. Transcodeur
1. Définition 
Un transcodeur transforme une information disponible en entrée sous forme donnée 
(généralement un code) en la même information, mais sous une autre forme (généralement un 
autre code). 
Il existe trois types de transcodeurs :
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Les deux plus importantes applications des transcodeurs sont : la conversion de code et 
l’affichage par segment.

 
2. Conversion de code 

a. Transcodeur binaire - Gray 


Pour passer d’un code à un autre, on utilisera un convertisseur de code. A titre d’illustration 
nous allons étudier le transcodeur binaire Gray.

Cherchons le circuit d’un transcodeur qui permet de convertir le code binaire 2 bits par 
exemple en code Gray

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b. Transcodeur BCD – 7 segments 


Un domaine d’application considérable des transcodeurs est celui de la conversion de donné 
binaire en une forme se prêtant à un affichage numérique. Les dix chiffres 0 à 9 sont affichés 
au moyen d’un dispositif appelé afficheur à 7 segment lumineux qui sont des diodes 
électroluminescentes (D E L).les variables A,B,C,D sont écrites en BCD les variables de 
sortie a,b,c,d,e,f,g correspondent à chacun des segments de l’afficheur.

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Pour obtenir les équations logiques de ce transcodeur, il faut établir le diagramme relatif à 
l’expression de chaque segment. On aura sept diagrammes. Etant donné que les 0 sont moins 
nombreux que les 1 dans ce diagramme de a,b,c,d,e,f,g correspondant à l’extinction des 
segment 

 
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VI.Multiplexeur

1. Définition

Le multiplexeur (MUX) est un sélecteur de données qui permet d’aiguiller à l’aide des 
entrées de sélection (C1, C2,…, Cn) des données de provenances diverses (E1, E2,…, En) vers 
une seule sortie S. L’entrée sélectionnée est définie par son adresse.

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2. Applications des multiplexeurs 


 Conversion parallèle/série : aiguiller les informations présentes en parallèle à l’entrée
du MUX en des informations de type série en sortie ; toutes les combinaisons d’adresses sont
énumérées une par une sur les entrées de sélection.
 Réalisation de fonctions logiques : toute fonction logique de N variables est réalisable
avec un multiplexeur de 2N vers 1

a. Multiplexeur à 4 entrées (4 vers 1) 


Un multiplexeur 4 vers 1 est un circuit logique qui est formé de 4 entrées E0, E1, E2, E3 qui 
sont transmises selon le choix indiqué par l’une des quatre combinaisons possibles des entrées 
de sélection C0 et C1

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Les démultiplexeurs sont surtout utilisés dans les conversions série - parallèle. Ils peuvent 
aussi faire office de décodeur

VIII. Comparateur 
C’est un circuit permettant de comparer 2 mots de n bits chacun en indiquant sur ses sorties 
S1, S2 ou S3 si le premier mot est égal, plus grand ou plus que le second. 
1. Comparateur 2 bits

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1. Addition binaire
a. Demi-additionneur
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Addition et soustraction sont deux opérations arithmétiques de base. Commençons par 


l'addition de deux nombres binaires, la soustraction sera étudiée dans le prochain
paragraphe. 
En base 2 l'addition de deux bits s'écrit :

Comme en décimal, nous devons donc tenir compte d'une éventuelle retenue (carry). La figure
ci-dessous montre la décomposition de l'addition de deux nombres binaires de quatre bits.

                                        

 
Considérons la cellule symbolisée sur la figure suivante, comptant deux à sommer A et B, les 
le résultat de la somme D et la retenue de la somme C. 

Ce circuit, qui permettrait d'effectuer l'addition des deux bits de plus bas poids est appelé 
demi-additionneur (Half-Adder). Ecrivons la table de vérité de celui-ci :

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Logigramme 
Ce qui peut être réalisé par le circuit schématisé sur le logigramme de la figure suivante.

b. Additionneur complet 
Il faut en fait tenir compte de la retenue des bits de poids inférieurs, un circuit additionneur 
doit donc comporter trois entrées et deux sorties, comme représenté sur la figure suivante.

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Ce serait possible en combinant deux demi-additionneurs comme présenté par la figure 5. En 
pratique pour minimiser le nombre de composants, ou de portes dans un circuit intégré, un tel 
additionneur est réalisé directement.

Les entrées A et B représentent les bits à additionner et R le report de la retenue de l'addition 


des bits de poids inférieurs. La sortie S représente le résultat de la somme et C la retenue. La 
table de vérité de ce circuit est la suivante :

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2. Soustraction 
a. Demi-soustracteur 
La table de vérité pour un demi-soustracteur (ne tenant pas compte d'une éventuelle
retenu provenant des bits de poids inférieurs) est la suivante :

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Chapitre 4 : Les bascules


Objectif général : Décrire le fonctionnement de toutes les types de bascules et analyser les
circuits numériques comportant des bascules.

Objectifs spécifiques:

 Reconnaitre une bascule


 Faire la différence entre une bascule synchrone et une bascule asynchrone
 Décrire le fonctionnement ‘une bascule R-S, R-S-H, JK, D
 Analyser les circuits synchrones et asynchrones comportant les bascules.

Introduction

Tous les circuits que nous avons étudiés jusqu’a présent ont été réalisés en agençant, de
façon plus ou moins astucieuse, des portes logiques les unes derrière les autres. A aucun

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moment la sortie d’une porte logique n’a été rebouclée, plus ou moins directement, vers
son entrée

( Fig21 a). Pour ces circuits appelés circuits logique combinatoire, une même

combinaison des entrées donnera toujours la même valeur des sorties.

La situation est complètement différente lorsque la sortie d’une porte est rebouclée
sur
son entrée (Figure 21.b). Dans cette situation l’état de sortie du circuit à un instant donné
dépend :
• De la valeur des entrées à cet instant
• De la valeur de la (ou des) sortie(s) aux instants antérieurs
Ce type de circuits dont l’état des sorties dépend non seulement des entrées mais également de
l’état antérieur des sorties sont appelés circuits logique séquentiel. Comme les portes logiques
sont les éléments de base de la logique combinatoire, les bascules elles sont les éléments de
base de la logique séquentielle.

I- Les Bascules
a- Définition
Les bascules sont les circuits séquentiels qui permettent de mémoriser un bit sur leur sortie.
b- Structure et fonctionnement des Bascules
Une bascule possède plusieurs entré et 2 sorties inversées.

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Fig. 2 : symbole général d'une bascule et définition des deux sorties possibles.

Suivant le fonctionnement, On distingue deux types de bascules :


 Les bascules asynchrones
 Les bascules synchrones

I.1Les bascules asynchrones


Une bascule est dite asynchrone lorsque le changement sur les entrées entraine instantanément
la variation correspondante sur sortie. Il existe une bascule asynchrone : la bascule R-S
I.1.1 La Bascule R-S
La bascule RS est le circuit séquentiel asynchrone le plus simple. Toutes les autres bascules,
synchrones ou asynchrones, reposent sur cette bascule. On distingue deux types de bascules
R-S
a- La bascule R-S à porte NOR

Symbole et structure interne

Table de vérité et table de vérité réduite

R S Qt-1 Qt Q t
0 0 0

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0 0 1
0 1 0
0 1 1
1 0 0
1 0 1
1 1 0
1 1 1

Pour résumer, une bascule RS à porte logique NOR comporte comme suit :
1. S = R = 0 ; Q et Q demeurent dans l'état qu'elles occupaient avant l'arrivée de l'impulsion
d'entrée. (mémorisation)

2. S = 1, R = 0 ; cette condition a toujours pour effet de mettre Q à 1, état (mise à 1 de

la sortie normale ou SET).

3. S = 0, R = 1 ; cette condition a toujours pour effet de mettre Q à 0; (mise à 0 de la

sortie normale ou RESET).

4. S = R = 1 ; cette condition est équivalente à vouloir mettre la mémoire à 1 et à 0 en même

temps et produit Q = 0, Q = 0. Si les deux entrées sont ramenées simultanément à

0, l'état de sortie résultante est imprévisible. Il ne faut jamais se servir de cette


condition d'entrée.

Le fonctionnement ci-dessous nous permet d’obtenir la table de vérité simplifiée ci-


dessous

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Equation de la sortie

Chronogramme

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b- La bascule R-S à porte NAND

Symbole et structure interne

Table de vérité réduite

II- Les bascules synchrones


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Dans les systèmes asynchrones étudiés ci-dessus, la sortie des circuits logiques peut changer
d'état à tout moment quand une ou plusieurs entrées changent. Un système asynchrone est
difficile à concevoir et à dépanner.

Par contre dans un système synchrone, le moment exact où la sortie change d'état est commandé
par un signal que l'on appelle couramment signal d'horloge. Ce signal est généralement un train
d'ondes rectangulaires ou carrées, comme ceux de la figure ci-dessous.

II.1 Structure des bascules synchrones

 Toutes les bascules synchrones disposent d'une entrée d'horloge que nous désignerons
par l'abréviation CLK (voir figure ci-dessus). Cette entrée est symbolisée sur les
schémas par un petit triangle qui signale que cette bascule ne réagit qu'au passage d'un
des fronts du signal d'horloge. La bascule de la (figure a) ci-dessus est déclenchée
exclusivement par un front montant (FM), tandis que celle de la (figure b ci dessus) l'est

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exclusivement par un front descendant, comme l'indique d'ailleurs le petit rond devant
le triangle de l'entrée CLK.

 les niveaux logiques des entrées de commande dictent le changement qui doit paraître à
la sortie de la bascule, tandis que le signal d'horloge déclenche ce changement au
moment où arrive un des fronts.

II.2 –Etude de quelques bascules synchrone

a-Bascule R-S-H ou R-S synchrone

Le chronogramme ci-dessous illustre le fonctionnement de la bascule

B- Bascule J-K synchrone

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La bascule J-K a un fonctionnement analogue à la bascule R-S. J joue le rôle de S et K le rôle


de K. La seule différence est que la combinaison J=1 et K=1 ne correspond pas à u état interdit
mais plutôt au basculement ( Q =  Q0 ), ce qui signifie que la nouvelle valeur de Q est l'inverse
de celle existant avant le front montant

C- Bascule D synchrone
Le fonctionnement de la bascule D est très simple : Q prend l'état de l'entrée D à l'instant
du front montant (si la bascule est sensible au front montant) ou front descendant (si la
bascule est sensible au front descendant) de CLK

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Exemple d’application
On considère le montage de la Figure-1 ci-dessous réalisé avec une bascule D synchrone active sur les fronts
montants du signal d'horloge.
1. Donner les expressions des sorties A et B.
2. Compléter le chronogramme de la Figure-2.

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D- Bascules T (ou toggle).


Les Bascules T sont des bascules qui possèdent une seule entrée (entrée d’horloge). Elles sont
fabriquées à l’aide des Bascules J-K, des Bascules D ou des Bascules R-S.

Les bascules T permettent de réaliser les divisions de fréquence.


Exemple : compléter le chronogramme de la figure ci-dessous et exprimer la fréquence de la
sortie Q (FQ) en fonction de la fréquence du signal d’horloge(FH).

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d-Entrées asynchrones
Dans les bascules synchrones précédentes, nous avons parlé d'entrées de commande pour
les entrées S, C, J, K et D. Ces entrées sont également qualifiées de synchrones étant donné que
la sortie de la bascule est synchronisée par le signal d'horloge. Comme nous l'avons vu, les
entrées de commande synchrones sont utilisées concurremment à un signal d'horloge qui
déclenche la réponse de la bascule

La majeure partie des bascules synchrones possèdent en plus des entrées asynchrones

qui agissent indépendamment des entrées synchrones et du signal d'horloge.


On a recours à de telles entrées pour forcer en tout temps la remise à 1 ou à 0 de la bascule,
quelles que soient les conditions des entrées. Une autre façon de présenter ces entrées est de
dire que ce sont des entrées prioritaires, qui imposent un état à la bascule malgré les
commandes lancées parles autres entrées.

Exemple d’application

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CHAPITRE 5 : LES COMPTEURS ET DÉCOMPTEURS


Objectif général : Faire la synthèse des compteurs (décompteurs) synchrones et
asynchrones
Objectifs spécifiques :

 Connaitre les différents types de compteurs.

 Comprendre la méthode de réalisation d’un compteur ou décompteur asynchrone.

 Comprendre la méthode de synthèse d’un compteur ou décompteur synchrone.

 Apprendre à analyser le fonctionnement d’un circuit compteur/décompteur.

Introduction
Un compteur est un ensemble de n bascules interconnectées qui permet de compter au rythme
d’une impulsion horloge.
On appelle le modulo d’un compteur le nombre d’état que peut prendre le compteur en un
n n
cycle. Ainsi, Un compteur modulo 2 permet de compter de 0 à 2 -1.

Les compteurs peuvent être classés en deux catégories :


 Les compteurs asynchrones

 Les compteurs synchrones


I-Les compteurs asynchrones

Ce sont des systèmes séquentiels formés par des bascules T branchés en séries. Le signal
d’horloge n’est reçu que par la première bascule (bascule du plus faible poids LSB), pour
chacune des autres bascules le signal d’horloge est fourni par une sortie de la bascule
immédiatement inférieure.

 Si les bascules sont à front descendant, l’entrée Hi est reliée à la sortie Qi-1
 Si elles sont à front montant Hi est reliée à la sortie Qi-1.
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a- compteurs asynchrone à cycle complet


On dit d’un compteur asynchrone qu’il est à cycle complet lorsque le modulo est une puissance
de 2 (compteurs modulo 2, modulo 4, modulo 8, ect…).
Le nombre n de bascules à utiliser pour réaliser un compteur asynchrone modulo N est tel que
n
N = 2  
Exemple 1 ;
Réaliser un compteur asynchrone modulo 8 (compte de 0 à 7) à l’aide des Bascules J-K
sensible au front descendant du signal d’horloge.
 Nombre de Bascule T
On utilise 3 bascules car N = 8 = 23
 Cycle de comptage

Q0, Q1 et Q2 représentent respectivement la sortie de la première Bascule (Poids le plus


faible), de la deuxième Bascule et de la troisième Bascule (poids le plus fort).

 Réalisation du compteur

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 Chronogrammes
L’évolution temporelle des 3 sorties Q0, Q1, et Q2 par rapport aux impulsions d’horloge est
représentée par les chronogrammes suivants :

Remarque:
 Dans un compteur asynchrone, toutes les bascules ne changent pas d’état au même
moment.
 Les Bascules T réalisent la division de fréquence. Ainsi, pour un compteur modulo n, la
fréquence de la sortie de la dernière bascule est égale à la fréquence du signal d’horloge
divisé par le modulo du compteur.

FH
FQn 
mod
Exemple 2 : Réaliser un compteur asynchrone modulo 16 avec des Bascules D sensibles au
front montant du signal d’horloge. Tracer le chronogramme de chacune des sorties du compteur.

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b- compteurs asynchrone à cycle incomplet

On dit d’un compteur asynchrone qu’il est à cycle incomplet lorsque le modulo n’est une
puissance de 2 (compteurs modulo 3, modulo 5, modulo 6, ect…).
Pour Réaliser un compteur asynchrone modulo N qui ne soit pas une puissance de 2,

on utilise un n bascules tel que 2n > N et on lui ajoute une combinaison de l’entrée de façon à

remettre le compteur à zéro tous les N coups.


Exemple 3 ; Réaliser un compteur asynchrone modulo 5 à l’aide des Bascules J-K sensible
au front descendant du signal d’horloge.
 Nombre de bascules
Pour le compteur modulo 5 on utilise 3 bascules (23 > 5 ), le comptage se fait de 0 à 4.

 Cycle de comptage
Avec trois bascules on réalise un compteur modulo 8. Il est dont évident que si l’on veut réaliser
un compteur modulo 5 (qui compte de 0 à 4). il faut ajouter un circuit externe qui force la remise
à zéro ( RAZ) lorsque l’on arrive à 4.

Impulsion Q2 Q1 Q0
Etat initial 0 0 0
1 0 0 1
2 0 1 0
3 0 1 1
4 1 0 0
5 1 0 1 Etat temporaire
de remise à zero

 Réalisation du compteur

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II-Les décompteurs asynchrones


Un décompteur est un circuit qui permet de l’ordre décroissant. Comme les compteurs
asynchrones, ils sont réalisés avec des bascules T montés en série.

 Si les bascules sont à front descendant, l’entrée Hi est reliée à la sortie Qi-1
 Si elles sont à front montant Hi est reliée à la sortie Qi-1
Exemple 4 : Décompteur modulo 8 à base de bascules JK sensibles au FD du signal
d’horloge

 Table de décomptage

 Logigramme

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Exemple 5 : Réaliser un Décompteur asynchrone modulo 8 à base de bascules D sensibles


au FM du signal d’horloge

 Logigramme

III-LES COMPTEURS ET DECOMPTEUS SYNCHRONES


Dans un compteur synchrone toutes les bascules reçoivent en parallèle le même signal
d'horloge. Cela permet d’imposer au compteur une séquence de comptage déterminée (volue).
n n
Un compteur synchrone modulo 2 permet de compter de 0 à 2 -1. Le nombre de bascule à 

utiliser est donc n. 


Pour faire la synthèse d’un compteur synchrone, la méthode à suivre est la suivante
 Déterminer le nombre de bascules à utiliser

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 Etablir la table de transition de la bascule utilisée


 Etablir la table de comptage selon le cycle de comptage.
 Mettre en équation les entrées de commandes des différentes bascules.
 Tracer le logigramme
Exemple 6 : Réaliser le logigramme d’un compteur synchrone modulo 8 à l’aide des bascules
J-K.
 Nombre de bascules à utiliser
On utilise 3 bascules car N = 8 = 23
 Table de transition de la bascule J-K
La table de transition de la bascule J-K se déduit de la table de vérité de celle-ci.

Transitions J K
Passage de 0 à 0 0 X
Passage 0 à 1 1 X
Passage de 1 à 0 X 1
Passage de 1 à 1 X 0

 Table de comptage

Etat présent Etat Futur Bascule 1 Bascule 2 Bascule 3


Q2 Q1 Q0 Q2 Q1 Q0 J1 K1 J2 K2 J3 K3

0 0 0 0
1 0 0 1
2 0 1 0
3 0 1 1
4 1 0 0
5 1 0 1
6 1 1 0

7 1 1 1

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 Equation des entrées de chaque bascule

 Logigramme

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Exemple 7 : Réaliser un compteur synchrone qui permet de compter suivant la séquence


(0,2,4,6,8,10,12,14,0…) à l’aide des bascules D.

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