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SOMMAIRE
CHAPITRE I : SYSTEME DE NUMERATION ET CODAGE ……………………………
I : Système de numération.………………………………………………………………
1 .Les bases usuelles………………………………………………………………
2 .Conversions…………………………………………………………………………
3 .Opération dans les bases………………………………………………….
II : Codage……………………..……………………………………………………………….
1.Code numérique …………………………………………………………….
2.Code alphanumérique..…………………………………………………….
1
Réalisé par : MALANTIN YAPO
Cours d’Electronique Numérique 1A BTS RIT & SEI
Chapitre I:
I- Système de numération
Le système de numération binaire est le plus important de ceux utilisés dans les circuits
numériques. Il est le seul que ces circuits soit capable d’utiliser. Il ne faut pour autant pas
négliger l'importance des autres systèmes.
De même, il y aura des situations où des valeurs binaires données par un circuit
numérique devront être converties en valeurs décimales pour qu'on puisse les lire.
Par exemple, votre calculatrice (ou votre ordinateur) calcule la réponse à un problème au
moyen du système binaire puis convertit ces réponses en des valeurs décimales avant de
les afficher.
DIGIT : Contraction de "digital unit" unité digitale. Un digit est un élément d'information
numérique de base quelconque.
ex : Les nombres 1644 (base 10) et A84F (base 16) sont constitués chacun de 4 digits.
POIDS D’UN DIGIT : La valeur de chaque digit dépend de sa position. A chaque rang
(position), est affecté un poids. Les positions des digits d'un nombre écrit en base B ont
pour poids des puissances de B.
BIT : Contraction de "binary digit" digit binaire. Un bit ne peut prendre que deux états 0
ou 1.
ex : le nombre binaire 10100101 est constitué de 8 bits.
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Le poids d'un chiffre dépend de sa position dans le nombre, donc de son indice. Nous
parlons de numération de position. Les poids sont des puissances de la base.
base 10
En base 10, nous avons les …… symboles (………………………………………………………………….)
et les poids sont des puissances de……….
Exemple1:
Exemple 2:
3
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base 2
En base 2, nous avons les …….. symboles (………………..) et les poids sont des puissances
de……..
Exemple1:
Exemple 2:
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base 3
En base 3, nous avons les……. symboles (……………………………………………………….) et les
poids sont des puissances de……..
Exemple1:
Exemple 2:
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base 8
En base 8, nous avons les……. symboles (……………………………………………………………….) et
les poids sont des puissances de……..
Exemple1:
Exemple 2:
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base 16
En base 16, nous avons besoin de …….. symboles, nous utiliserons les ….. chiffres
(……………………………………………………………………………………………..) plus les ……..lettres
(…………………………………………………………………………………),
Soit :……………………………………………………………………………………………………………………………
Exemple1:
Exemple 2:
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Base : Un nombre est écrit en base B, chacun de ses digits peut être écrit avec B symboles
différents :
Valeurs en base 10 [10 symboles]: 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Symboles en base 16 [16 symboles]: 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 A B C D E F
Capacité de comptage : Avec N digits écrits en base B, on peut compter de 0 à BN-1, soit
BN nombres différents.
ex2: avec un nombre de 4 digits en base 2, on peut compter de 0 à 15 (=……… ). soit 103
………………………………………….nombres différents.
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2- Les conversions
Ces systèmes de numération ont l'avantage d'exprimer les nombres de façon que leur
conversion en binaire, et vice versa, soit très facile. Dans un système numérique, il
peut arriver que trois ou quatre de ces systèmes de numération cohabitent, d'où
l'importance de pouvoir convertir un système dans un autre.
Exemple1:
Exemple 2:
Exemple3:
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Exemple1:
Exemple2:
Exemple3:
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Passage d’une base b vers une autre base b (b et b’#0 ; b et b’#1 ; b e b’#
10)
Pour passer d’une base b vers une autre base b’, On passe necessairement par la base 10.
Exemple1:
Exemple 2:
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Exemple1:
Exemple 2:
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Exemple 2:
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Base 8 Base 2
Exemple 2:
Exemple 1:
Exemple 2:
Exemple 3:
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Exemple 2:
Exemple 1:
Exemple 2:
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Exemple 1:
Exemple 2:
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Addition
Exemple 1 : Exemple 2 :
Exemple 3 : Exemple 4 :
Exemple 5 : Exemple 6 :
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Soustraction
Exemple 1 : Exemple 2 :
Exemple 3 : Exemple 4 :
Exemple 5 : Exemple 6 :
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Division
Exemple 1 : Exemple 2 :
Exemple 3 : Exemple 4 :
Exemple 5 : Exemple 6 :
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Multiplication
Exemple 1 : Exemple 2 :
Exemple 3 : Exemple 4 :
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MSB : C'est le bit le plus significatif, de poids le plus fort (Most Significant bit).
ex : pour le nombre A4F5, le MSB est un 1.
LSB : C'est le bit le moins significatif, de poids le plus faible (Least Significant bit).
ex : pour le nombre A4F5, le LSB est un 1.
Mot : Un Mot est l’association (concaténation) de plusieurs digits ou bits (peut être
aussi appelé courant un« nombre ») :
o un mot de 4 bits s’appelle un quartet; ex : 1010
o un mot de 8 bits s’appelle un octet; ex : 1011 0110
Bit de signe : C’est le bit réservé au signe qui est toujours le bit le plus à gauche.
(attention : Il ne correspond plus au MSB !)
Pour le bit de signe et par convention, le 0 représente le + et le 1 le -.
Exemple :
Exemple :
Complément à 1 ou……………………………………………………
Pour calculer le complément à 1(CA1) d’un nombre binaire, il suffit de complémenter
chaque bit de ce nombre c'est-à-dire remplacer les 1 par des 0 et les 0 par des 1.
Attention : En notation signé, le bit de signe reste inchangé (ne pas le complémenter).
Exemple 1 : Exemple 2 :
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Complément à 2 ou ………………………………………………
Pour calculer le CA2 d’un nombre binaire N, on ajoute la valeur 1 au CA1 de N. (CA2 =
CA1 + 1).
Exemple 1 : Exemple 2 :
Exemple 1 :
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1er cas : La grandeur du nombre positif est supérieure à celle du nombre négatif
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2ème cas : La grandeur du nombre positif est inférieure à celle du nombre négatif
Par exemple (-17)10 = (……………………………)2 signé et (+12)10 = (………………………..)2 signé
comme dans le cas précédent calculons le complément à 2 de (-17)10
Complément à 1 de (-17) = (………………………………….)CA1
Complément à 2 de (-17) = (…………….…………………... )CA2
Faire l’addition avec le complémentant à 2 du nombre à soustraire, sans oublier son bit
de signe.
Remarque : Le résultat obtenu n’est pas le résultat exact. Pour obtenir le résultat
exact, il faut trouver le complément à 2 du résultat de l’addition.
Exemple
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Exemple :
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II-Codage
Les informations traitées par les ordinateurs sont de différentes natures :
nombres, texte, images, sons, vidéo, programmes, …
Dans un ordinateur, elles sont toujours représentées sous forme binaire
(BIT : Binary digIT) une suite de 0 et de 1.
1. Le code numérique
Exemple 1 :
Exemple 2 :
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Tableau de correspondance
N CBN CBR
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
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Le BCD s'appelle en français Code Décimal codé Binaire (CDB). Si on représente chaque
chiffre d'un nombre décimal par son équivalent binaire, on obtient le code dit décimal
codé binaire (abrégé dans le reste du texte par BCD). Comme le plus élevé des chiffres
décimaux est 9, il faut donc 4 bits pour coder les chiffres.
Exemple 1 :
Exemple 2 :
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Exemple 1 :
Exemple 2 :
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Exemple 2 :
Exemple 3 :
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a- Code ASCII
Le code alphanumérique le plus répandu est le code ASCII (American Standard Code for
Information Interchange); on le retrouve dans la majorité des micro-ordinateurs et des
mini-ordinateurs et dans beaucoup de gros ordinateurs. Le code ASCII (prononcé "aski")
standard est un code sur 7 bits, on peut donc représenter grâce à lui 27 = 128 éléments
codés. C'est amplement suffisant pour reproduire toutes les lettres courantes d'un clavier
et les fonctions de contrôle comme (RETOUR) et (INTERLIGNE).
b- Code EAI
C’est un code de 6 bits qui est utilisé pour la communication entre les machines.
c- Le Code Barre
Ce principe de codage, apparu dans les années 80, est largement utilisé sur les produits
de grande consommation, car il facilite la gestion des produits.
Le marquage comporte un certain nombre de barres verticales ainsi que 13 chiffres :
- Le 1er chiffre désigne le pays d’origine : 3 = France, 4 = Allemagne, 0 = U.S.A, Canada etc
- Les cinq suivants sont ceux du code « fabricant »,
- Les six autres sont ceux du code de l’article,
- Le dernier étant une clé de contrôle.
Les barres représentent le codage de ces chiffres sur 7 bits, à chaque chiffre est
attribué un ensemble de 7 espace blancs ou noirs.
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TRAVAUX DIRIGES 1
Exercice 1
I/ Soit deux nombres A et B donnes dans une base.
A = 01011001) EXC 3 CA1 (B) = 00101) 2
Avec ces deux nombres, realiser les operations suivantes en base deux :
1. (-A) + (-B)
2. (+ B) + ( – A)
MALANTIN’s©
Exercice 2
Reproduire le tableau ci-dessous et remplir les cases vides en faisant les conversions dans les
différents codes
Code DCB Binaire Code Exc 3 Hexadecimal Decimal
10001000
1001101
01111000
2D
65
Exercice -3
1- reproduire le tableau en écrivant les quatre nombres consécutifs d’une suite de nombres
suivants :
2-Associer un bit de parité (parité paire) au code Excédent 3 des nombres ci-dessous :
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Exercice -4
1- Additionner 44 à 33 en BCD:
2- Convertissez en base 10 le résultat de cette opération de la question 1.
3- Additionner 47 à 38 en BCD:
4- Additionner le résultat de l’opération de la question3 à 6 en BCD.
5- Convertissez en base 10 le résultat de cette opération de la question 4.
6- Que conclure ?
I : Algèbre de BOOLE
Tous les circuits numériques fonctionnent en mode binaire, c'est-à-dire un mode dans
lequel les signaux ne peuvent prendre que deux valeurs, soit ’0’ ou soit ’1’. Les valeurs ’0’
et ’1’ correspondent à des plages de tensions définies à l'avance. Cette caractéristique des
circuits logiques nous permet de recourir à l'algèbre de Boole pour l'analyse et la
conception de systèmes numériques.
L'algèbre booléenne se distingue principalement de l'algèbre ordinaire par des
constantes et des variables qui ne peuvent prendre que les deux valeurs possibles 0 et 1.
Ouvert Fermé
2- Variable logique
Une variable logique est une grandeur qui ne peut prendre que les deux états logiques. Ils
s'excluent mutuellement. Nous les symboliserons par 0 ou 1.
Une variable booléenne est une grandeur qui peut, à des moments différents, avoir la
valeur 1 ou 0. Les variables booléennes servent souvent à représenter un état d’un
système.
Exemples : Moteur = m Interrupteur = i Lampe = L
3- Opérateurs logiques
a. Opérateurs logiques NOT ou NON
Cet operateur agit sur une seule variable. Un tel circuit n'a toujours qu'une entrée, et sa
sortie prend le niveau logique opposé du niveau logique de l'entrée.
S=
A S
0
1
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S=
A B S
0 0
0 1
1 0
1 1
S=
A B S
0 0
0 1
1 0
1 1
d. Opérateurs logiques OR ou « OU »
Cet operateur agit au moins sur deux variables.
La porte OU detecte le cas ou toutes ses entrees sont a l'etat bas (0).
la fonction de sortie d’une porte OU à n entrées est active (niveau 1) si une seule entrée
est active (niveau 1). La fonction de sortie est inactive (niveau 0) si toutes les entrées
sont inactives (niveau 0).
Symboles anglo-saxon Symboles français
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S=
A B S
0 0
0 1
1 0
1 1
S=
A B S
0 0
0 1
1 0
1 1
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S=
A B S
0 0
0 1
1 0
1 1
S=
A B S
0 0
0 1
1 0
1 1
Exercice
En utilisant uniquement des portes NAND à deux entrées, concever les fonctions logiques
suivantes :
1- AND
2- OR
3- NOR
4- XOR
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II : Fonctions logiques
Une fonction logique est un ensemble de variables logiques réliées entre elles par des
opérateurs logiques.
Exemple 1 :
Exemple 2 :
Exemple 3 :
1- Théorèmes logiques
Les théorèmes suivants permettent d'effectuer des calculs dans l'algèbre de Boole :
* Théorèmes de commutativité :
* Théorèmes d'idempotence :
* Théorèmes de complémentation :
* Théorèmes de distributivité :
* Théorèmes de distributivité :
a +(b + c) = (a + b) + c
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a .(b . c) = (a . b) . c
* Theoremes de De Morgan :
2- Table de vérité
Une fonction logique est soit represente par sa table de verite qui presente le(s) entrees
et la ou les sorties du systeme.
Une table de vérité nous fait connaître la réaction d'un circuit logique (sa valeur de
sortie) aux diverses combinaisons de niveaux logiques appliqués aux entrées.
A B S a b c S a b c d S
0 0 0 0
0 0
0 0 0 0 0 0 1
0 1 0 0 1 0
1 0 0 0 1 0 0 1 1
1 1 0 1 0 0
0 1 0 0 1 0 1
0 1 1 0
0 1 1 0 1 1 1
1 0 0 0
1 0 0 1 0 0 1
1 0 1 0
1 0 1 1 0 1 1
1 1 0 0
1 1 0 1 1 0 1
1 1 1 0
1 1 1 1 1 1 1
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3- Logigramme
Une fonction logique est soit represente par son logigramme qui est un ensemble de
portes logiques reliees entre elles afin de defini le fonctionnement
Exemple 1 :
Exemple 2 :
Exemple 3 :
Soit un circuit combinatoire ci-dessous commandant le moteur d’un enregistreur a cassette
quand le micro-ordinateur envoie des donnees a cet enregistreur ou en reçoit de lui. Ce
circuit actionne le moteur quand CASS = 1
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