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Lycée Salhi othmen

Bac blanc

Classes:3èmelangues
Durée :2 heures

Guerre d’Algérie

              (Témoin de la torture, un ancien appelé, fiché comme " subversif ", raconte ce qu’il " n’avait jamais 
dévoilé jusqu’ici ", même à ses proches.)
    Jeune, comme la majorité de l’époque, je n’avais pas envie de " faire " cette guerre d’Algérie. J’ai participé à
des manifestations pour dire non à la guerre d’Algérie, je me suis fait arrêter plusieurs fois : j’ai été fiché comme
" subversif ".

     Ce qui est surprenant, c’est que mon " passé " de " subversif " ne m’a pas suivi en Algérie, et je me
suis retrouvé affecté bizarrement dans le service d’officier de renseignement du 184 ème bataillon du train à la
villa Susini d’Alger. Ce service était chargé de " collecter " toutes les informations possibles sur les activités du
FLN en particulier à Alger.

      Mon " baptême ", si j’ose dire, c’est le surlendemain de mon arrivée : un appelé à quatre jours de la "
quille " se fait tuer à Belcourt parce qu’il avait, seul, dans la rue, demandé ses papiers à un Algérien qu’il ne
connaissait pas comme habitant le quartier. Cela a provoqué des représailles : les militaires de ce régiment sont
partis, en commando " venger " le copain. Le bilan effectué au retour de cette " opération " punitive par les
différents groupes y ayant participé était de plus de 400 personnes exécutées. Cela avait duré presque tout
l’après-midi : tous les hommes trouvés dans les logements (c’est-à-dire de 14 à 80 ans) étaient abattus devant
les femmes et les jeunes enfants.

     Les interrogatoires qui se passaient dans la grande salle du sous-sol de la villa Susini étaient généralement
horribles. Généralement le détenu devait se mettre nu. L’état-major ayant expliqué que de cette façon, celui qui
était interrogé ne pouvait que se sentir inférieur et plus facilement contraint à parler. Le traitement était
identique pour les femmes. La plupart des interrogatoires qui se passaient en sous-sol étaient faits sur la table
souvent trop courte pour que la personne soit complètement allongée, souvent attachée aux pieds de la table
par les membres. Et là l’horreur pouvait durer des heures : des coups en tout genre (poing, bâ ton, pistolet,
ceinturon…) sur toutes les parties du corps, les cheveux arrachés... (…)

     Pendant cette période, j’ai fait ce que je pensais pouvoir faire pour limiter au maximum cette participation à
ce qui me révoltait au plus fort de moi.

    Mais c’est à titre collectif, que j’ai le sentiment, comme Français ancré dans l’idée de la liberté, et le combat
nécessaire pour la défendre, de porter une part de culpabilité de torture dans cette période.

Henri Pouillot : " La guerre, cet enfer "

i/Compréhension de l'écrit: (12pts)


1. Ce texte est l'œuvre d'un :
 Historien.
 Témoin de l'événement.
 Journaliste.
Recopiez la bonne réponse puis justifiez votre choix par deux indices du texte.
2. Le narrateur a été fiché comme subversif car:
 Il était pour la guerre d'Algérie.
 Il était contre la guerre d'Algérie.
 Il avait été arrêté.
 Il était jeune.
Recopiez la bonne réponse.
3. Dans quel service était-il affecté? Quelle était sa mission?

4. Le narrateur a participé à la première opération militaire, après:

 L'assassinat d'un militaire.


 L'assassinat du jeune algérien.
 L'assassinat d'un colon français.
Recopiez la bonne réponse.
5. " les militaires de ce régiment sont partis, en commando " venger le copain.""

L'expression soulignée veut dire:

 Punir les assassins du copain.


 Punir le copain
 Punir les amis du copain.
Recopiez la bonne réponse.
6. Deux événements avaient profondément marqué le narrateur .Relevez –les

7. Que remplacent les mots soulignés dans le texte?

8. Relevez du (3ème§) deux mots et deux expressions qui renvoient à la torture.

9. Dans ce texte, l'auteur veut:

 Rétablir une vérité historique sur la brutalité des interrogatoires de l'époque


coloniale.
 Approuver les agissements sauvages de l'armée française.
 Raconter son séjour en Algérie.
 Dénoncer les agissements de l'armée française pendant l'époque coloniale.
Recopiez les deux bonnes réponses
10/ Les algeriens ont payé cher leur liberté, décrivez leur bravoure et leur héroïsme
selon votre conception personnelle

2. production écrite  (8pts)


Traitez un seul sujet au choix.

1. A l' occasionde la célébration du 61ème anniversaire du déroulement de la révolution algérienne,


rédigez le compte rendu critique de ce texte pour le présenter à vos camarades.

1. Le 1er novembre 1954, Tô t le matin, les hommes du FLN déclenchent des attaques dans diverses
régions de l'Algérie.
En vous référant à vos cours d'histoire, racontez en quelques lignesce que vous savez sur cet
événement historique.  
compte rendu de la composition (1er trimestre)

Compréhension de l'écrit: (13pts)

1. Ce texte est l'œuvre d'un : (1.5pts)


 Témoin de l'événement.
2. Le narrateur a été fiché comme subversif car: (1pt)

 Il était contre la guerre d'Algérie.


3. Il était affecté dans le service des renseignements à Alger. Il était chargé de la collection des
informations sur les activités du FLN.(1pt)

4. Le narrateur a participé à la première opération militaire, après: (1pt)

 L'assassinat d'un militaire.

5. " les militaires de ce régiment sont partis, en commando " venger le copain." "(1pt)

L'expression soulignée veut dire:

 Punir les assassins du copain.

6. Les événements qui avaient profondément marqué le narrateur sont:(2pts)


-L'assassinat de 400 hommes sous les yeux des femmes et jeunes enfants.
- la torture des détenus dans la maison Susini.
7. Les substituts: (1.5pts)
Cela : l'assassinat du militaire
Ses: l'algérien
La : la liberté
8. Mots etexpressions qui renvoient à la torture: personnes exécutées – opération punitive-
représailles- abattus. (2pts)

9. Dans ce texte, l'auteur veut: (2pts)

 Rétablir une vérité historique sur la brutalité des interrogatoires de l'époque


coloniale.
 Dénoncer les agissements de l'armée française pendant l'époque coloniale.

2. production écrite  (7pts)

1.Le compte rendu critique


Dans ce texte intitulé "guerre d'Algérie" extrait de l'œuvre "la guerre d'Algérie cet enfer, l'auteur Henri
POUILLOT culpabilise l'armée française pour ses pratiques immorales et illégitimes, lors de la période
colonial.

L'auteur nous dévoile des événements dont ils étaient témoin. Il affirme que malgré qu'il a été contre la
guerre d'Algérie, il était chargé de la collection des informations sur les activité du FLN à Alger.
A cette époque-là , la barbarie de l'armée française atteint son paroxysme.En effet, lesdétenus subissaient
une torture morale et physique horrible, ainsi que des exécutions massives sous les yeux des femmes et
jeunes enfants.

Dans ce texte l'auteur dénonce l'inhumanité et la cruauté de l'armée française en employant un


vocabulaire dépréciatif, poignardant qui montrent bien sa révolte.

2. EXPRESSION ECRITE
Critères d'évaluation de l'expression écrite.
Le 1er novembre 1954, Tô t le matin, les hommes du FLN déclenchent des attaques dans diverses régions
de l'Algérie.
En vous référant à vos cours d'histoire, racontez en quelques lignesce que vous savez sur cet
événement historique. 

Production attendue : 
Le 1ere Novembre 1954 est devenu une date historique pour les Algériens car elle marque le déclenchement de
la révolution. Après les massacres du 8 Mai 1945, il a étécrée une organisation secrète présidée par Messali
Hadj pour lutter contre le colonialisme français , les membre de cette organisation et moi , il a été décidé que la
lutte armée (la guerre) est le seul moyen pour obtenir l’indépendance du pays . Après plusieurs réunions. Il a été
décidé de déclencher la révolution. Ils ont tout préparé et se sont bien organisés pour la lutte, A minuit pile
cette nuit du 31 octobre au 1er novembre, les premiers attaques commencèrent sur tout le territoire national. et
durera plus de 7 ans de révolution, Le 5 juillet 1962, l’Algérie est enfin libre, je me souviens très bien comme si
c’était hier, l’Algérie nage dans la joie et le bonheur, le drapeau algérien flotte sur tous les édifices publics et
privés, sur les voitures, les bus, dans les mains de milliers d’algériennes et d’algériens…. Les villes sont en
liesse, les Algériens chantent et dansent dans les rues. L’indépendance est proclamée officiellement.
Mes chers fils prenez soin de cette terre bénie qu’est notre patrie».
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