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VECTEUR ESPACE
Dans ce qui va suivre, nous allons introduire des nombres, des vecteurs et des matrices pouvant
être réels ou complexes. On considère alors, les notations suivantes :
x1
Vecteur triphasé réel : x x 2
x 3
Nombre complexe : x x1 jx 2
x1 jx 4
Vecteur de nombres complexes : x x 2 jx 5
x 3 jx 6
D’une façon générale, un système triphasé équilibré s’exprime par la relation (1) tout en sachant
que l’amplitude et la phase peuvent varier dans le temps.
cos
x1
2
x x 2 X max cos( ) (1)
x 3 3
cos( 4 )
3
x d
x p P ( p ) x x q (.2)
x 0
2 4
cos p cos( p ) cos( p )
3 3
2 2 4
P ( p ) sin p sin( p ) sin( p ) (3)
3 3 3
1 1 1
2 2 2
x d cos( p )
x p x q X max sin( p )
3
(4)
2
x 0 0
La matrice de Park étant orthogonale, le retour aux grandeurs réelles s’effectue par la
transformation inverse ci-dessous.
Appliquée au système triphasé équilibré, cette équation donne lieu à la relation (6).
cos p sin p
x1
x 2 2 2 2 x
cos( p ) sin( p ) x d (6)
x 3 3 3 3 q
cos( 4 ) sin( 4 )
p p
3 3
Une telle relation permet d’introduire le principe d’équivalence entre une machine réelle
équilibrée à trois enroulements identiques fixes et décalés de 120° et une machine fictive à deux
enroulements perpendiculaires mobiles dans l’espace (Figure 1) :
q
b
Iq d
ib vb
Vq
Vd p
a Id a
ia
va
vc
ic
Figure 1
Cette transformation peut s’exprimer par un modèle vectoriel. Soit x p le nombre complexe
associé aux composantes directe x d et inverse x q . Ce nombre s’écrit alors, sous la forme :
3 j( p )
x p x d jx q X max e (7)
2
En considérant :
o ( t )dt p p ( t )dt
(8)
G p o G ( t )dt G p
L’équation (7) devient :
X max e j o
3
XF (10)
2
x c Cx (2.10)
1
1
1
2 2
x d x1 2 3 3
x c x q , x x 2 et C P (0) 0 . (11)
x x 3 3 2 2
0
1 1 1
2 2 2
3
0 x1
x d 2 2
0
x . x (12)
3 0 1 1 x 2
q 3
2 2
1 0
1 3
x1
2 2 x d
x 2 2
x q (13)
x 3 3 1
3
2 2
Cette transformation introduit également le principe d’équivalence entre une machine dont les
enroulements décalés de 120° et une machine fictive à deux enroulements perpendiculaires
(Figure 2).
q
b Iq
ib vb
Vq
a d
Id
Vd
ia
va
vc
ic
Figure 2
Pour un système triphasé équilibré sinusoïdal du type (1), le système de Concordia peut être
défini par le nombre complexe x c défini par (14) et indiquant que les composantes directe et
inverse du système de Concordia sont de même pulsation que le système physique.
X max e j
3
x c x d jx q (14)
2
Le vecteur espace est une interprétation de la transformation de Park et/ou de Concordia. Cette
notion permet d’exprimer les régimes de fonctionnement des circuits triphasés équilibrés en
terme de nombres complexes. En effet, le nombre complexe de Park s’écrit sous la forme :
x1 2
2 2 2 2 j( p )
x p x d jx q 1
x a x a x 3 1 a a x2 a e 3 (15)
3
2
3
x 3
Cette relation permet d’exprimer le vecteur espace mobile x p de Park comme étant une
fonction rotation par l’angle p du vecteur espace fixe x c de Concordia (Figure 3).
x1 2
j
x p x c e j x c x d jx q 1 a 0 a x 2
2 2 a 0 e 3 (16)
3 0
x 3
Dans ce qui va suivre, u vecteur fixe (Concordia) sera noté en lettres minuscules alors qu’un
mobile (Park) sera noté en lettres majuscules et nous retenons la propriété :
d
e j X x e j.
dx dX
jX (2.9)
dt dt dt
xq
Xd
Park
Xq
p
Concordia xd
Figure 3