EXTENTION A LA PREPARATION MEDECINE

LIMITES de fonctions
ln n ( P( x )) Q( x )
1) a) lim  0 et lim   et lim Q ( x )  ln  P( x )   lim Q ( x ) ( P(x) est un polynôme tel que
x  Q( x ) x  ln( P( x )) x  x 

lim P( x )   et Q(x) est un polynôme de degré au moins égal à 1 et n  IN * )

x 

ex
b) lim   et lim Q( x )e x  0
x  Q ( x ) x 

ln(1  4 x 2 ) 1  2x ex
; lim 2 x  ln( x  7 x  5 x  6) ; lim ; lim (3x  x  4)e
3 2 2 x
Applications : lim ; lim
x  x x  x  ln(5  x 3 ) x  x 3  4 x 2  5 x 

2) A retenir les approximations suivantes quand x tend vers zéro :

x2 x3 x2 x3
ex  1  x  sin( x )  x  cos( x )  1  tan( x )  x 
2 6 2 3
x2 x2  (  1) x x2
1  x 

ln 1  x   x  ln 1  x    x  1x  x2 1 x  1 
2 2 2 2 8
tan x  sin x cos 2 x  1  x sin(4 x )
Exemples d’application : Calculer les limites lim 3
; lim
x 0 x x  0 x2
x ln(1  3x )  2 1 x  3 1 x
lim ; lim  4   ln(1  3 x ) ; lim
x 0 1  cos(2 x ) x 0
 x x 0 sin x
3) Règle de l’Hospital
Soient f et g deux fonctions dérivables dans un voisinage pointé en a. On suppose que f et g admettent en a toutes deux la
même limite nulle ou toutes deux des limites infinies. Alors si f’/g’ possède une limite en a, il en est de même de f /g ;
f ( x) f '( x )
et l’on a lim  lim
x a
g ( x) x  a g '( x )
f ( x )  f (a )
4) Situations du type lim  f '(a ) sous réserve que f soit dérivable en a
x a xa
1  cos x  1 x 2e x  e 7 x  3x
Exemples : lim ; lim et lim
  x 1 x 1 x 0 x
x
2 x
2
Eléments de symétrie :
x  D f : 2a  x  D f
1) La droite  D  : x  a est un axe de symétrie de C f     f (2a  x) 
 f ( x)
x  D f : 2a  x  D f
2) Le point ( a; b) est un centre de symétrie de  C f   
 f (2a  x)  f ( x)  2b
 x2   x   k
3) f ( x )  alors on écrit f(x) sous forme f ( x )  ax  b  par division euclidienne, et on déduit que
cx  d cx  d
 d d 
Le point I   ; a  (  )  b  est un centre de symétrie de la courbe de f
 c c 
ax  b  d a
4) si f ( x )  , alors le point I   ;  est un centre de symétrie de la courbe de f
cx  d  c c

1
  x      
5) a) si f ( x )  ln   alors le point I ;0  est un centre de symétrie de la courbe de f
x   2 
b d
  
 ax  b 
 , on considère  
b) Si f ( x )  ln  a c et on calcule f (2  x )  f ( x ) , si le résultat trouvé est une
 cx  d  2
f (2  x )  f ( x )
constante , alors on pose   et on conclut que le point ( ;  ) est un centre de symétrie de (Cf)
2

 f ( x )  ax 2  bx  c

 f ( x )  sin( ax  bx  c )
2


 f ( x )  cos(ax  bx  c )
2

 b
6) si  f ( x )  ax 2  bx  c alors la droite d’équation x   est un axe de symétrie de la courbe de f
 2 a
k
 f ( x)  2
 ax  bx  c
 f ( x )  ln  ax 2  bx  c 

 f ( x )  e ax 2 bx c

FONCTIONS RECIPROQUES et DERIVEES
ln( x )
Pour a  0 et a  1; (x  IR) : a x  e xln( a ) et (x  0) : log a ( x) 
ln(a )
ax  y
1) log a ( x )  y  x  a y ;   x  log a ( y )
y 0 
2) log( x )  y  x  10 y et si y  0 alors 10 x  y  x  log( y )

3) Si f est dérivable en a  I et f '(a)  0 alors f 1 est dérivable en b=f(a) de f ( I ) et on a : f 1 (b)   1

f   f 1 (b) 

1
f (a)
4) Si f est une fonction dérivable sur un intervalle I de IR et g est une fonction dérivable sur f ( I ) , alors la composée

g f est dérivable sur I et on a :  x  I  :  g f  ( x )  g   f ( x )   f ( x )

5) La fonction x n
x est dérivable sur 0; et on a ;  x  0  :  x   n  1x
n
n
n 1

6) Si f est dérivable et strictement positive sur un intervalle I de IR, alors la fonction n f est dérivable sur I

Et on a x  I  :  f  ( x)  n  f f((xx))
n
n
n 1

7) Soit a un réel strictement positif et différent de 1 ;  x  IR  :  a   ln(a)  a

x x
( exemple : (2 x )  ln(2)  2 x )
INTEGRALES
b
1 1  x  
   
b
1)

a ( x   )( x   )
dx 
    x    a
ln ;

2
 dx   1  tan 2 ( x)  dx   tan x a
1
cos( x)dx  sin( x)a et
b b b
 
b b
2
a a cos ( x) a

 1
b b
b 1  b 
2)
a cos(mx  p)dx   m sin(mx  p) a et a sin(mx  p)dx   m cos(mx  p) a
b
b b 1
 a tan( x)dx  ln sin( x) a
b
tan( x )dx    ln cos( x )  et
a a

d
b u '( x ) b b d  ax 
 dx   2 u( x )  :  
u( x) b
3) u '( x )e u( x)
dx   e  : a dx  
x

 ln a  c
a
a u( x ) a a c

b b
b u '( x )
b
b u '( x )  1  b  u r 1 ( x ) 
 dx  ln u( x )  :  dx   a r
2  : u '( x ) u ( x ) dx  r 1 
a u( x ) a
a u ( x)  u( x )  a  a
b b b
4) Pour calculer les intégrales  a
cos(mx)  cos( px)dx ; 
a
sin(mx)  sin( px)dx ;  sin(mx)  cos( px)dx
a

 1
cos( X )  cos(Y )  2  cos( X  Y )  cos( X  Y ) 

 1
On utilise les transformations sin( X )  sin(Y )    cos( X  Y )  cos( X  Y ) 
 2
 1
sin( X )  cos(Y )  2  sin( X  Y )  sin( X  Y ) 
b b
b  sin n 1 ( x )  b  cosn 1 ( x ) 
a cos( x)sin ( x)dx   n  1  et a sin( x )cos ( x )dx    n  1 
n n
5)
a a
b b b b b
6)  a
sin3 ( x)dx   sin( x)sin 2 ( x)dx   sin( x)(1  cos2 ( x))dx   sin( x)dx   sin( x)cos2 ( x )dx
a a a a
b b b b b
 a
cos3 ( x)dx   cos( x)cos2 ( x)dx   cos( x)(1  sin 2 ( x))dx   cos( x)dx   cos( x)sin2 ( x )dx
a a a a
1 1
7) En utilisant les relations sin 2 ( x )  1  cos(2 x )  et cos2 ( x )  1  cos(2 x )  ;
2 2
b b
on calcule les intégrales :  a
sin 2 ( x)dx et  a
cos2 ( x)dx
b P( x ) b r( x)
8) P et R deux polynômes tels que d  P  d  R et P( x )  R( x )  Q ( x )  r ( x ) :  a R( x )
dx   (Q( x ) 
a R( x )
)dx

Si f est impaire et continue sur  a; a  , alors

a
9)  a
f ( x )dx  0

Si f est paire et continue sur  a; a  , alors

a a
 a
f ( x)dx  2 f ( x)dx
0
R R 2
10)  R
R 2  x 2 dx 
2
SUITES
k n
1 1
a  b   Cnk a k bn  k  bn  nabn 1  n (n  1)a 2 bn  2  Cn3a 3bn 3   Cnn 3a n 3b3  n (n  1)a n  2b 2  na n 1b  a n
n

k 0 2 2
k n k n

 Cnk  2n   1 Cnk  0

k
Pour a=b=1 , on trouve et pour a= -1 et b=1 , on trouve :
k 0 k 0

3
 k n
n(n  1) k n
n(n  1)(2n  1) k n
n 2 (n  1)2
n
 a
1)  k      ; lim  1    e a
2 3
; k ; k
k 1 2 k 1 6 k 1 4 n 
 n
2) La raison r d’une suite arithmétique  un  est donnée par la relation :
un  u p
r  u1  u0  u2  u1   un  un1  un 1  un ou encore r
n p
un 1  un  r
un  u0  nr  u1  ( n  1) r  uk  ( n  k ) r
n  p 1
S  u p  u p 1   un  (u p  un )
2
NB : A traiter le cas d’une somme de terme consécutifs d’une suite arithmétique sans le symbole  un 
EXEMPLES : Calculer les sommes S1  2  5  8  11   113 S2  1  4  9  14 
et  509
u u u u
3) La raison q d’une suite géométrique  un  est donnée par la relation q  1  2   n  n 1
u0 u1 un 1 un
un un
Et le fait que  qn  p nous permet de déduire que q  n p
up up
un 1  q  un
un  u0  q n  u1  q n 1  uk  q n k
1  q n  p 1
S  u p  u p 1   un  u p 
1 q
1  qn 1
Soit q  IR / 1 et n  IN * : 1  q  q2   qn 
1 q
1
Pour tout réel q tel que 1  q  1 on a lim 1  q  q2   qn 
n  1 q
up
Si  un n  p est une suite géométrique de raison q avec 1  q  1 alors lim u p  u p 1   un 
n  1 q
NB : A traiter le cas d’une somme de terme consécutifs d’une suite géométrique sans le symbole  un 
1 1 1 1
EXEMPLES : Calculer les sommes S1  2  6  18  54   4374 et S2  1     
2 4 8 512
COMPLEXES
  c

1) Si  ;  et  sont les trois solutions de l’équation z 3  az 2  bz  c  0 , alors       b
      a

z z z z
2) les points A ;B ;C et D sont cocycliques  B A  B D  IR
zC  z A zC  zD

 R;   r;    R.r;     R; 

n
  R n ; n    R;     R ;    
arg( z  z ')  arg( z )  arg( z ')  2 
 r ;   r 

arg( z n )  n arg( z )  2 
 z
arg    arg( z )  arg( z ')  2 
 z'

4
   R;    R;     R;    R;    R;  2k    R;  ; k  Z
arg(  z )  arg( z )   2  arg( z )   arg( z ) 2  R  r
 R;    r;   
    2k

(cos   i sin  )  1;   ei et pour r  0 ; r (cos  i sin  )   r;   re

i
Notation exponentielle :
 
ii 1 3 i
Exemples  i . e 3   i
e 2
. ei  1 et e 2  i
2 2
rei r 1 1
i n
Propriétés (re )  r en in
. i 
 ei (  ) et i
 e  i .
r e r re r
 x y   x y 
 x  y  i    x  y  i  
e e
ix iy
 2 cos  e
2 
, e ix
e iy
 2i sin  e
2 

 2   2 
 x  x
 x  i  2   x  i 
Applications : e  1  2 cos   e e  1  2i sin   e  2 
ix ix
et
2 2
1  ei ( n 1) x
1  eix  ei 2 x   einx 
1  eix

ei  ei ei  ei cos(n )  ein  ein ein  ein

Formules d’EULER : cos   : sin   ; et sin(n ) 
2 2i 2 2i
Exemples : Linéariser sin 2 ( x)  cos(2 x) et cos3 ( x)


 Im( z )  0  Re( z )  0
 
z  IC  ; z  IR  ou z  z z  IC  ; z  iIR  ou z   z
ou agr ( z )  0   ( si z  0)  
 ou agr ( z )    ( si z  0)
 2

Géometrie dans l’espace

1
AM  u S ABC  AB  AC
1
V( ABCD )   S( ABC )  d ( D;( ABC )) d ( M ; D( A; u ))  2
3 u u  v  u  v  sin u; v  
u  v  0  u et v sont colinéaires
( P) : ax  by  cz  d  0 ; A( x A ; y A ; z A )

 x   x'
AM  BC  0  M  D( A; BC )

 axA  by A  cz A  d     y y' x x' x x'
d ( A;( P))  : u  y   v  y '  i j k u  (v  w)  u  v  u  w
 a 2
 b 2
 c 2
    z z' z z' y y'
 z  z' u  v  v  u

Soit (S) la sphère de diamètre  A; B  ; on a M  ( S )  AM .BM  0

5
Les plans ( P ) : ax  by  cz  d  0 et (Q ) : a ' x  b ' y  c ' z  d '  0 sont sécants selon une droite (D) si et seulement si
a  a '
   
les vecteurs n b et n ' b ' ne sont pas colinéaires ;c-à-dire n  n '  0 . Et le vecteur n  n ' est un vecteur directeur de (D)
   
c  c' 
   
Probabilité
Si l’univers   w1; w2 ; ; wn  alors p( w1 )  p1 ; p( w2 )  p2 ; et p( wn )  pn ; alors p1  p2   pn  1
p( A  B )  p( A)  p( B )  p( A  B )
si ( A  B  ) alors p( A  B )  p( A)  p( B ) p( A  B)
p ( A) 
p( A)  1  p( A)
B p( B)

p( E )  p A ( E )  p( A)  p A ( E )  p( A)
p( E )  p A ( E )  p( A)  pB ( E )  p( B)  pC ( E )  p(C )
Epreuves répétées :On considère une épreuve à deux issues : A et A avec p ( A)  p ; si on répète cette épreuve n fois ;

alors la probabilité que l’événement A se réalise k fois parmi n  0  k  n  est :  p k  (1  p ) n  k

k
C n

Variable aléatoire binomiale : Si X est une variable aléatoire qui suit une loi binomiale de paramètres n et p ; alors sa loi
de probabilité est :

p( X k ) C
k
 p k  (1  p) n  k ; pour 0  k  n
n

Son espérance mathématique est : E ( X )  np et sa variance est : V ( X )  np(1  p )