Chapitre4 : Fonctions Elémentaires

4.1 Fonctions Circulaires :

1. Les fonctions Sinus et Cosinus :

Domaine de définition :
sin :    1,1 , cos :    1,1
x  sin x x  cos x
Période :
Les deux fonctions sont périodiques de période T  2 , en effet :
x   , k   , sin x  sin( x  2 k ) ; cos x  cos( x  2 k  ) , d’où l’utilité d’étudier les
fonctions sur des intervalles de longueur 2 .
Parité :
La fonction cosinus est paire et la fonction sinus est impaire sur  . En effet :
x   , sin(  x )   sin x ; cos(  x)  cos x
Relations fondamentales :

(1) cos 2 x  sin 2 x  1 (6)  x y  x y

sin x  sin y  2 sin   .cos  
(2) sin  x  y   sin x.cos y  sin y.cos x  2   2 
(3) cos  x  y   cos x.cos y  sin y.sin x (7) xy x y
sin x  sin y  2 sin   .cos  
 2   2 
En particulier :
(8)  x y  x y
cos x  cos y  2 cos   .cos  
(4) sin  2 x   2sin x.cos x  2   2 
(9)  x y  x y
cos  2 x   cos2 x  sin 2 x cos x  cos y  2sin   .sin  
 2   2 
(5)  2 cos 2 x  1
 1  2sin 2 x

Tableaux de variation :
L’étude est réduite sur l’intervalle  0,   :

x 0 
2  x 0 
2 
0 - -1 - 0
 sin x 
1 + 0 - -1  cos x 
sin x 1 1
cos x
0

0 0 -1

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Graphes:

y  sin x

y  cos x

2. Les fonctions Tangente et Cotangente :

Domaine de définition:
sin x
La fonction tgx  est définie sur Df     2  k , k  
cos x
Période :
La fonction tangente est périodique de période T   , en effet :
x  , k  , tgx  tg ( x  k )
D’où l’utilité d’étudier les fonctions sur des intervalles de longueur 
Parité :
La fonction tangente impaire sur Df .
Relations fondamentales :
(1) 1  tg 2 x  1 (3) tg  x  y   tgx  tgy
cos 2 x 1  tgx.tgy
tg 2 x sin  x  y 
(2) sin 2 x  (4) tgx  tgy 
1  tg 2 x cos x.cos y

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Chapitre4 : Fonctions Elémentaires

Tableau de variation : L’étude est réduite sur l’intervalle 0,   et de plus  tgx   1  tg 2 x
 2
x 0 
2

+
 tgx 

tgx

Graphe :

y  tgx

Remarque :
La fonction cotangente est définie par cotgx  cos x sur D f    k , k   .
sin x
C’est une fonction impaire de période T  

L’étude est réduite sur l’intervalle  0,   et de plus  cotgx   12

 2  sin x

x 0 
2

cotg x _

cotgx 

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Chapitre4 : Fonctions Elémentaires

4.2 Fonctions Circulaires Inverses :

La définition des fonctions circulaires inverses découle du théorème de la fonction réciproque

dont les hypothèses sont la continuité et la monotonie sur un intervalle bien choisi.

1. La Fonction Arc sinus :

La fonction sinus :    ,    est continue et strictement croissante c’est donc une
    1,1
 2 2
bijection, elle admet une fonction réciproque qui est continue et croissante appelée :
« arc sinus ».
  
arcsin :  1,1 
  , 
 2 2
x  arcsin x
   
Remarque : x   1,1 on a :  y  arcsin x    y   ,  et x  sin y 
  2 2 
Exemples :

 1  ,  
arcsin    4 arcsin 1  2 , arcsin  0   0 , arcsin  1   2
 2
Dérivée :
La fonction arc sinus est dérivable sur 1,1 et on a, pour tout réel x dans cet intervalle :
1 f ( x)
 arcsin x   2
et en cas général :  arcsin f ( x)  
2
1 x 1   f ( x) 
Tableau de variation

x -1 1
f ( x ) +


2
f ( x)


2

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Chapitre4 : Fonctions Elémentaires

2. La Fonction Arc cosinus :

La fonction cosinus :  0,   
  1,1 est continue et strictement décroissante c’est donc une
bijection, elle admet une fonction réciproque qui est continue et strictement décroissante
appelée « arc cosinus ».
arccos :  1,1 
  0,  
x  arccos x
Remarque : x  1,1 on a :  y  arccos x    y  0,   et x  cos y 
Exemples :
 1   , arccos 1  0 , 
arccos   4  arccos  0   , arccos  1  
 2 2
Dérivée :
La fonction arc cosinus est dérivable sur 1,1 et on a, pour tout réel x dans cet intervalle :
1  f ( x)
 arccos x   2
et en cas général :  arccos f ( x)  
1 x 1   f ( x) 
2

Tableau de variation

x -1 1

f ( x ) _


f ( x)

3. La Fonction Arc tangente :

La fonction tangente :    ,    est continue et strictement croissante c’est donc une

  
 2 2
bijection, elle admet une fonction réciproque qui est continue et strictement croissante
appelée « arc tangente ».
  
arctg :  
  , 
 2 2
x  arctg x

Remarque :  x   on a :  y  arctgx    y     ,   et x  tg ( y ) 
  2 2 

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Exemples :
 , arctg 0  0 ,  
arctg 1    lim arctgx  , xlim arctgx  
4 x 
2 
2
Dérivée :
La fonction arc tangente est dérivable sur  et on a, pour tout réel x :
1
 arctgx   et en cas général :  arctgf ( x)   f ( x) 2
1  x2 1   f ( x) 
Tableau de variation

x  
f ( x ) +


f ( x) 2



2

Les graphes :

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Chapitre4 : Fonctions Elémentaires

Remarque :

De la même manière la fonction arc cotangente est définie par :

arcotg :  
 0,  
x  arcotg x

et de plus, on a  arcotgx   1 2
1 x
Relations Fondamentales :

x   1,1 , arc sin x  arccos x 
2
1 
x  0,  , arctg x  arctg   
x  2
1 
x  ,0 , arctg x  arctg    
x  2

4.3 Fonctions Hyperboliques :

1. Définitions :

On définit sur  Les fonctions suivantes :

e x  e x e x  ex
Sinus hyperbolique : shx  , Cosinus hyperbolique : chx 
2 2
shx e 2 x  1
Tangente hyperbolique : thx   2x ; et sur  * la fonction cotangente hyperbolique
chx e  1
1
coth x 
thx
2. Propriétés :
(6) sh( x  y)  shx.chy  shy.chx
(1) shx  chx  e x
(7) ch(2 x)  ch 2 x  sh 2 x
(2) chx  shx  e x
 1  2.sh 2 x  2.ch2 x  1
(3) ch2 x  sh 2 x  1 (8) sh(2 x)  2.shx.chx
1 thx  thy
(4) 1  th2 x  (9) th(x  y) 
ch2 x 1  thx.thy
(5) ch( x  y )  chx.chy  shx.shy 2.thx
(10) th( 2 x) 
1  th 2 x

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Chapitre4 : Fonctions Elémentaires

3. Etude des Fonctions Hyperboliques :

3.1 La fonction cosinus hyperbolique :

La fonction chx est définie sur  , elle est continue et dérivable sur son domaine de définition,
comme c’est une fonction paire , ch( x)  chx , l’étude se réduit à  0,  , de plus,
ch (0 )  1, lim chx  
x  
x x
On observe que chx  e  e tend vers  quand x tend vers  , le graphe de la fonction
x 2x
ch admet donc une branche parabolique de direction asymptotique  yOy  .
Dérivée :
 chx   shx , s’annule donc en 0 et c’est une fonction positive sur  0, 
Tableau de variation: Graphe:

x 0  20

18

ch(x) + 16

14

12


ch(x)

10

chx 4

1
0
-10 -8 -6 -4 -2 0 2 4 6 8 10
x

3.2 La fonction sinus hyperbolique :

La fonction shx est définie sur  , elle est continue et dérivable sur son domaine de définition,
comme c’est une fonction impaire, sh(  x)   shx , l’étude se réduit à  0,  .De plus
sh(0)  0, lim shx   .
x

shx e x  e x
On observe que  tend vers  quand x tend vers  , le graphe de la fonction
x 2x
sh admet donc une branche parabolique de direction asymptotique  y Oy  .
Dérivée :
 shx   chx , c’est donc une fonction strictement positive sur 0, , de plus  shx   shx ,
s’annule pour x  0 qui est donc un point d’inflexion pour le graphe.

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Tableau de variation : Graphe :

x 0 
10

sh(x ) + 8

 2

sh(x)
0

shx -2

-4

0 -6

-8

- 10
-10 -8 -6 -4 -2 0 2 4 6 8 10

3.3 La fonction tangente hyperbolique :

La fonction thx est définie sur  , elle est continue et dérivable sur son domaine de définition,
comme c’est une fonction impaire  th(  x )  thx  , l’étude se réduit à 0,   , de plus
th (0)  0, lim thx  1 , le graphe de la fonction admet donc une asymptote horizontale
x  

d’équation y 1
Dérivée :
1
 thx   2 , c’est donc une fonction strictement positive sur 0, .
ch x

Tableau de variation : Graphe :

x 0 
2

th(x ) +
1
1

thx
th(x)

0 -1

-2
-10 -8 -6 -4 -2 0 2 4 6 8 10

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4.4 Fonctions Hyperboliques Inverses :

1. Argument cosinus hyperbolique :

La fonction ch définie de  0,  à valeurs dans 1,  est continue et strictement croissante,
elle admet donc une fonction réciproque, appelée Argument cosinus hyperbolique et notée
Argch .
On a donc :  x  Argch( y)    y  ch x  ,  x  0, 

Comme e x  ch x  sh x  chx  ch2 x  1 , on obtient :

x  ln  chx  ch2 x  1  , d’où : Argchy  ln  y  y 2  1  .
   
1
Dérivée : x  1,  ,  Argchx   2
x 1

2. Argument sinus hyperbolique :

La fonction sh définie de  à valeurs dans  est continue et strictement croissante, elle

admet donc une fonction réciproque, appelée Argument sinus hyperbolique et notée Argsh .
On adonc :  x  Argsh( y)  y  sh x  , x
Comme e x  sh x  ch x  shx  sh 2 x  1 , on obtient :
x  ln  shx  sh 2 x  1  , d’où : Argshy  ln  y  y 2  1  .
   

1
Dérivée : x  ,  Argshx  
x2  1

3. Argument tangente hyperbolique :

La fonction th définie de  à valeurs dans 1,1 est continue et strictement croissante, elle
admet donc une fonction réciproque, appelée Argument tangente hyperbolique et notée
Argth . On a donc :  x  Argth( y)    y  th x  ,  x  
e2 x  1 1 y  1 y   1 y 
Comme y  2 x , on a e2 x  et on obtient x  1 ln   , d’où Argthy  1 ln  
1 y 2 2
e 1  1 y   1 y 

1
Dérivée : x  1,1 ,  Argthx  
1  x2

Remarque :

Les expressions des fonctions hyperboliques réciproques ne sont pas à connaître, mais il faut
savoir les retrouver. On retrouvera ces fonctions au chapitre des Intégrales.

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4.5 Fonction Puissance, Logarithmique et Exponentielle :

1. Fonction Puissance :
(1) Généralités :
Soit a   et n   * , par définition , on a a n  a 0
a et on atteste que a  1
.a.........

n fois

1
Si n  * , on a : a n   n
a
(2) Propriétés :
 a, b  * ,  n, p   , on a :
( a) n  p  a n . a p ; a 
n
an
   n
b  b
(a.b )n  a n . b n ; 1 1
n

a n   
an a 
(a n ) p  (a p ) n  a n . p ; an
p
 an p
a
(3) Fonction puissance :
Elle est définie par : f ( x)  x ,    . L’étude de cette fonction dépend des valeurs de 
Plusieurs cas se présentent :

1er Cas : « n entier naturel » x  x n , n   *

f ( x)  x n , D f  
La parité de f dépend de la parité de n, en effet :
(a) Si n est pair : alors la fonction f est paire, la dérivée f ( x)  n.x n1 s’annule en 0, et
change de signe car (n-1) est impair.
Les limites :
lim x n   , lim x n  
x   x  

Tableau de variation :

x  0 

f ( x ) - 0 +
 
f ( x)

(b) Si n est impair : alors la fonction f est impaire, la dérivée f ( x)  n.x n1 s’annule en 0,
mais garde un signe positif car (n-1) est pair.

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n 2
La dérivée seconde f ( x )  n ( n  1) x s’annule en 0, et change de signe car (n-2) est
impair. Donc, son graphe G f admet un point d’inflexion en (0,0).
Les limites :
lim x n   , lim x n  
x   x  

Tableau de variation :
x  0 
f ( x ) + 0 +

f ( x)
0



2ème Cas : « n entier relatif négatif » x  x n , n   *

f ( x )  x n ,D f   *
La parité de f dépend de la parité de n, en effet :
(a) Si n est pair : alors la fonction f est paire, la dérivée f ( x )  nx n1 (n  0) s’annule et change
de signe, la fonction f est croissante sur ]- ,0[ et décroissante sur ]0, + [
Les limites :
lim x n  0, lim x n  0, lim  x n   , lim  x n  
x   x   x0 x0

Le graphe G f admet deux asymptotes y=0, x=0

Tableau de variation :

x  0 
f ( x ) + -
 
f ( x)
0 0

(b) Si n est impair : alors la fonction f est impaire, la dérivée s’annule et ne change pas de
signe, f est décroissante
Les limites :
lim x n  0, lim x n  0, lim  x n   , lim  x n  
x   x   x0 x0

Le graphe G f admet donc deux asymptotes y=0, x=0

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Tableau de variation :

x  0 
f ( x ) - -
0 
f ( x)

 0

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3ème Cas : « Fonction racine nième » x  n x

On introduit cette fonction comme étant la fonction réciproque de la fonction x  x n , en
effet,  n  * , la fonction x  x n est continue de   vers   et strictement monotone,
n
c'est donc une bijection, on appelle sa fonction réciproque la racine nième, notée x .
Remarque :
 x    ,  y    :  y  xn   x  n y  
n
  n
x  x et n
x   x
n

1
n
x   x  n , n  2 , x  *
Propriétés :
 x  * , p, q  * , q  2 , on a :
p p
 x q
1
 xp 
q
 xq

1
 x q  q
x
Remarques :
1 1 1
ln x
 x  n n’a pas de sens pour x  0 car  x  n  e n
n
x n’a de sens pour x  0 que si n est impair

Exemples :
3
27  3
4
 -3 n’existe pas

3
 -8  2
4
16  2
2 2
8  3   8
3
 3
8 
2
 3 64  4
Dérivée :
1
 1 1
n2,x n
x est dérivable sur 0,+ et on a :  x     x 
n n
   xn
 n
1

f ( x )  f (0)
En plus l  lim   donc la courbe admet une tangente verticale à l’origine.
x 0 x 0

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  1n  1 1n 1
n
 
 n  2 , x est dérivable sur 0,+ et on a : x   x   x
n

  n
f ( x)  f (0)
et l  lim    la courbe admet une tangente verticale à l'origine
x 0 x
Limites :
f (0)  n 0  0, lim n
x  
x 

Tableau de variation :
x 0 
f ( x ) +

f ( x)

3ème
Cas : « Fonction puissance » x  x ,   *

En général, la fonction x  x  est définie de * vers * comme étant : x  e  .ln x
, qui
se ramène donc à l'étude d'une fonction exponentielle qui sera définie par la suite.

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2. Fonction Logarithme :
(1) Définition :
On appelle fonction logarithmique népérien, la fonction définie sur ]0, + [ , comme étant la
1
primitive de la fonction x  qui s’annule pour x  1 .
x
x
dt 1
En effet : ln x   et  ln x  
1 t
x
(2) Etude de variation :
Cette fonction est strictement croissante sur Df  0, 
Limites :
lim ln x   , lim ln x  
x0 x

Tableau de variation : Graphe :

x 0 
f ( x ) +

f ( x)


Cas particuliers :
ln(1)  0 , ln(e)  1 , e  2.71828
Autres limites :
ln x
lim  0  branche infinie vers  xOx  
x  x

lim x ln x  0
x 0

ln(1  x )
lim =1
x 0 x

(3) Propriétés :
 x, y  *+ :
ln  x. y   ln x  ln y
x
ln    ln x  ln y
 y
ln  x    ln x ,   
x  y  ln x  ln y

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(4) Logarithme de base a :

ln x
Si a  0 et a  1 , on définit la fonction Log a ( x) , x  0
ln a
Si a  10 , la fonction est notée x  log x appelée fonction logarithme décimal

3. Fonction exponentielle de base e :

(1) Définition :
La fonction ln x : 0,    est continue et strictement croissante , elle admet donc une
fonction réciproque appelée fonction exponentielle, notée x  e x .
On a donc :
e x :   0, 
x  ln  e x  ,  x  
eln x  x,  x  *

(2) Etude de variation :

f ( x)  e x  0 , f est donc strictement croissante
Limites :
lim e x  0
x 

lim e x  
x 

Points particuliers :
e0  1 , e1  e
Autres limites :
ex
lim  
x  x

lim xe x  0
x 

Tableau de variation : Graphe :

x  
f ( x ) +

f ( x)
0

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Chapitre4 : Fonctions Elémentaires

(3) Propriétés :

  , a, b   :
e a  b  e a . eb
a 
e   e .a
ea
e a b 
eb

(4) Exponentiel de base a, a>0 :

On définit la fonction exponentielle de base a , notée x  a x par :

a x :   *
x  a x  e x ln a

Elle se raméne donc à la fonction exponentielle classique

Remarque :

Il ne faut pas confondre x  a x avec x  x , mais il faut retenir que :

(a )b  eb ln a ,  a  0 , b  

4. Comparaison entre les fonctions : " x  x , x  a x , x  ln x "

 0 
Pour les produits ou quotients indéterminés  F . I    , qui ne font intervenir que des
0   
fonctions exponentielles de base a  1 , des fonctions puissances ou des logarithmes (ou
d'exposants positifs de ces derniers), on a :
« L'exponentielle l'emporte sur les puissances; qui, elles-mêmes l'emportent sur le
logarithme ». Ceci se traduit par :
 ,  0 ,  a 1 :


1. lim
 ln x   0 , en particulier lim
ln x
0
x  x x  x
x 

2. lim
a    , en particulier lim
ex
 
x  x x  x


3. lim x  ln x   0 , en particulier lim x ln x  0
x 0 x 0

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