Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
————————————– Y
n
On pose Pn (x) = sin 2k x pour tous n ∈ N
12
Montrer que pour tout n ¾ 2 : et x ∈ R. k=0
6 Ç Æ p p 1) Exprimer P1 (x) en fonction de cos x, puis montrer
π
2 cos n = 2 + 2 + . . . + 2 (n−1 symboles ·). 4
2 que pour tout x ∈ R : P1 (x) ¶ p .
3 3
————————————– 2) Montrer que pour tout x ∈ R : p
3 3
i h sin2 x sin(2x) ¶ .
7 π 8
1) Montrer que pour tout x ∈ 0, : tan x > x.
2 3) a) Montrer que pour tous n ∈ N et x ∈ R :
x
2) Montrer que la fonction x 7−→ est bijective Pn+1 (x)2 = sin2 x sin(2x) Pn−1 (4x) Pn (2x).
i h sin x
π
de 0, sur son image que l’on précisera. b) En déduire que pour tous n ∈ N et x ∈ R :
2 p n
————————————– 3
Pn (x) ¶ .
2
x2
Montrer que : sin x ¾ x − pour tout ————————————–
8 π h πi
x ∈ [0, π] en commençant par travailler sur 0, et
2
en concluant ensuite sans nouvelle étude de fonction. ARCMACHINS
————————————–
13 1
Soient s, c ∈ D(R, R). On suppose que : 1) Résoudre l’ équation : cos x =
d’inconnue
9 3
s′ = c, c ′ = −s, s(0) = 0 et c(0) = 1. x ∈ R.
3 4
1) On fixe x, y ∈ R. Montrer, grâce à la fonction : 2) Résoudre le système : cos x = − et sin x =
5 5
d’inconnue x ∈ R.
t 7−→ s(t + x) c(t + y) − c(t + x) s(t + y),
que : s(x − y) = s(x) c( y) − c(x) s( y). ————————————–
2) En déduire que s est impaire et c paire.
3) En déduire que pour tous x, y ∈ R : 14 8π
c(x + y) = c(x) c( y) − s(x) s( y). 1) Simplifier : a) Arccos cos .
3
17π 11π
4) En déduire que c 2 + s2 = 1. b) Arcsin sin . c) Arctan tan − .
6 4
1
Christophe Bertault — Mathématiques en MPSI NOMBRES COMPLEXES ET TRIGONOMÉTRIE
7π 17π
d) Arcsin cos . e) Arccos sin . 20
4 5 1) Simplifier Arctansh x +Arccosth x pour tout x ∈ R.
2) Tracer le graphe des fonctions : 5
a) x 7−→ Arctan tan x. b) x 7−→ Arccos cos x. 2) Résoudre l’équation : th x = d’inconnue
x ∈ R. 13
c) x 7−→ Arcsin sin x. 5 5 π
3) En déduire que : Arctan + Arccos = .
————————————– 12 13 2
x ————————————–
Montrer que pour tout x ¾ 0 : Arctan x ¾ .
15 x2 + 1
Résoudre les équations suivantes d’inconnue x :
————————————– 21
1) Arcsin(2x) = Arccos x. 2) Arcsin tan x = x.
π
Étudier les variations, les limites aux bornes et 3) Arctan x + Arctan (2x) = .
16 4
la convexité/concavité des fonctions suivantes : x −1 x +1 π
1 1 4) Arctan + Arctan = .
1) x 7−→ x Arctan . 2) x 7−→ x Arctan . x −2 x +2 4
x x −1 π
5) Arcsin (x + 1) − Arcsin x = .
————————————– 6
————————————–
17
1) Montrer que pour tout x ∈ R :
1 x 22
1) Simplifier Arctan(k+1)−Arctank pour tout k ∈ N.
cos Arctan x = p et sin Arctan x = p .
1+ x 2 1 + x2 X
+∞
1
2) En déduire la limite Arctan 2 .
2) Simplifier de même les expressions suivantes : k + k+1
k=0
a) sin 2 Arccos x . b) sin 2 Arctan x .
————————————–
c) tan Arccos x . d) cos 3 Arccos x .
3) Résoudre l’équation : Arctan (2x) = Arcsin x
On appelle suite de Fibonacci la suite (Fn )n∈N
d’inconnue x ∈ [−1, 1]. 23
définie par : F0 = 0, F1 = 1 et pour tout n ∈ N :
————————————– Fn+2 = Fn + Fn+1 .
2
1) Montrer que : Fn+1 −Fn Fn+2 = (−1)n pour tout
Simplifier par une technique de dérivation les n ∈ N.
18 2) En déduire que pour tout n ∈ N∗ :
expressions suivantes :
1+ x 1 1 1
1) Arccos (−x) + Arccos x. 2) Arctan . Arctan = Arctan +Arctan .
1− x F2n F2n+1 F2n+2
x
3) Arctan p . 4) Arccosth x +2Arctane x . X
+∞
1
1 − x2 s 3) En déduire la limite Arctan .
p 1− x F2n+1
n=0
5) Arctan x 2 + 1 − x . 6) Arctan .
1+ x ————————————–
1 x −1 x
7) Arctan 2 + Arctan − Arctan .
2x x x +1
x
8) Arctan e x − Arctan th . FORMES TRIGONOMÉTRIQUES
2
————————————–
Résoudre pour tout ϕ ∈ R l’équation :
24
z 2 − 2z cos2 ϕ + 1 = 0 d’inconnue z ∈ C.
19 π 1 1
1) Montrer que : = Arctan + Arctan .
4 2 3 ————————————–
3 1
2) Montrer l’égalité : 2 Arccos = Arccos .
4 8
1 1 1 25
3) Calculer : Arctan + Arctan + Arctan . 1) Déterminer une forme trigonométrique
p des nombres
2 5 8 suivants : a) 1 − 2. b) −5i.
4) p 19 1 + 2i
1 1 c) 2−i. d) −3+i 3 . e) − .
a) Calculer tan 2 Arctan , puis tan 4 Arctan . 3 + 4i
p 1000
5 5
b) En déduire la formule de Machin : 2) Déterminer la forme algébrique de 1 + i 3 .
3) Déterminer un argument de 4 − 3i sous la forme
π 1 1
= 4 Arctan − Arctan . d’un arccosinus et d’un arcsinus.
4 5 239
La formule de Machin, découverte par John Machin en ————————————–
1706, a longtemps servi à calculer les premières déci-
males de π car on sait approximer facilement les arc- 1 + r eiθ
Simplifier Re pour tous r ∈ [0, 1[ et
tangentes comme nous le verrons plus tard. Le résul- 26 1 − r eiθ
θ ∈ R.
tat de la question 1) est appelé quant à lui une formule
du type de Machin. Il en existe beaucoup d’autres, par ————————————–
π 1 1
exemple : = 2 Arctan + Arctan .
4 3 7 Déterminer pour tout θ ∈ R une forme trigono-
27
————————————– métrique de 1 + z + z 2 où z = eiθ .
2
Christophe Bertault — Mathématiques en MPSI NOMBRES COMPLEXES ET TRIGONOMÉTRIE
————————————–
Primitiver les fonctions suivantes :
33 Soient ω ∈ R et x ∈ ] − 1, 1[. Simplifier :
1) x 7−→ cos2 (2x) sin x. 2) x 7−→ cos2 x sin4 x. 41 X
n
3
3) x 7−→ cos(3x) sin (2x). k
x sin(ωk) pour tout n ∈ N, puis montrer que :
k=0 X
+∞
x sin ω
————————————–
x k sin(ωk) = .
k=0
1 − 2x cos ω + x 2
34 ————————————–
1) Exprimer cos(5x) en fonction de cos x pour tout
x ∈ R.
π π π
2) En déduire : cos2 , cos , puis : sin . GÉOMÉTRIE
10 5 5
————————————–
Représenter
¦ graphiquement les© ensembles suivants :
4 3 2
42
On note Æ l’équation : z + z + z + z + 1 = 0 1) z ∈ C | Re(z) Im(z) ¾ 0 .
35 ¦ ©
d’inconnue z ∈ C.
2) a + r eit | t ∈ [0, π] (a ∈ C, r > 0).
1) Vérifier que pour tout z ∈ C solution d’Æ : ¦ ©
1 3) a + λ eiθ | λ > 0 (a ∈ C, θ ∈ R).
x2 + x − 1 = 0 où x = z + . ¦ ©
2iπ
z ∗
2) Montrer que e 5 est solution d’Æ. 4) z ∈ C | arg(z) ≡ θ [2π] (θ ∈ R).
¦ ©
2π 5) ∗
z ∈ C | 3 arg(z) ≡ θ [2π] (θ ∈ R).
3) En déduire une expression explicite de cos .
5
————————————– ————————————–
3
Christophe Bertault — Mathématiques en MPSI NOMBRES COMPLEXES ET TRIGONOMÉTRIE
n
1) Caractériser géométriquement : z+1
2) a) z n = z. b) = 1.
a) z 7−→ i z + 1. b) z 7−→ 3z − 2. z−1
c) z 7−→ z+3−5i. d) z 7−→ 2(1+i)z−7−4i. ————————————–
2) Déterminer une expression explicite de la rotation
π
de centre 1 + i et d’angle de mesure . 51
4 1) Soit P = X 3 + aX 2 + bX + c un polynôme avec
3) On note r la rotation de centre 2 + i et d’angle de
π a, b, c ∈ C. Pour quelle valeur de t ∈ C a-t-on :
mesure et s la symétrie centrale de centre 1 − i. P(X + t) = X 3 + 3pX + q avec p, q ∈ C ?
2
Caractériser géométriquement s ◦ r. 2) Soient p ∈ C∗ et q ∈ C. On s’intéresse à
une méthode de calcul des racines du polynôme
————————————– R = X 3 + 3pX + q, dite méthode de Cardan.
On note α et β les deux racines éventuellement
44 égales du polynôme X 2 + qX − p3 et γ une racine
1) Montrer que la composée de deux symétries cen-
cubique quelconque de α.
trales de C est une translation.
a) Que valent α + β et αβ ?
2) Montrer que la composée de deux rotations de C p
est soit une translation, soit une rotation. b) Montrer que γ est non nul et que γ − est une
racine de R. γ
————————————– 3) Mêmes notations, mais on suppose de plus q non
nul. Soient γ et γ′ deux racines cubiques distinctes
Soit z ∈ C. À quelle condition nécessaire et p p
45 de α. On suppose que γ − = γ′ − ′ .
suffisante z et ses deux racines carrées forment-ils un γ γ
triangle rectangle en z ? a) Montrer que α2 = −p3 , puis que 4p3 + q2 = 0.
b) Qu’a-t-on prouvé si 4p3 + q2 6= 0 ?
————————————– 3) On pose P = X 3 + 3X 2 + 6X + 2.
a) Appliquer à P le procédé de la question 1).
Soient A, B et C trois points d’affixes respec-
46 b) Déterminer les racines de R, puis celles de P,
tifs a, b et c. Montrer que les assertions suivantes sont
en exploitant le procédé de la question 2).
équivalentes :
(i) ABC est équilatéral, autrement dit C est l’image ————————————–
de B par une rotation de centre A à préciser.
(ii) j ou j est racine du polynôme aX 2 + bX + c. Simplifier pour tout n ∈ N∗ : Y
52 X
(iii) a2 + b2 + c 2 = a b + bc + ca. 1) a) ω. b) ω.
ω∈Un X ω∈Un X
————————————–
2) a) (1 + ω)n . b) |ω − 1|.
ω∈Un ω∈Un
47
1) Soient u, v ∈ U. Montrer que si u + v = −1 : ————————————–
u, v = j, j . 2iπ
Soit n ∈ N IMPAIR. On pose ω = e n et :
2) Soient a, b, c ∈ U. Que peut-on dire du triangle de 53
X
n−1
sommets a, b et c si a + b + c = 0 ? S= ωk
2
(somme de Gauss).
k=0
————————————–
1) Écrire |S|2 comme une somme double, puis mon-
Pour tout n ∈ N, on note An le point d’affixe X X
n−1 n−k−1
2
48 inπ trer que : |S|2 = ω2pk+p .
e 4 . On définit alors une suite de points (Mn )n∈N de k=0 p=−k
la façon suivante M0 = A0 et pour tout n ∈ N, Mn+1 2
2) a) Montrer que la fonction p 7−→ ω2pk+p est n-
est le projeté orthogonal de Mn sur la droite OAn+1 .
périodique sur Z pour tout k ∈ ¹0, n − 1º.
Déterminer l’affixe zn du point Mn pour tout n ∈ N.
b) En déduire pour tout k ∈ ¹0, n−1º une écriture
————————————– X
n−k−1
2
simplifiée de ω2kp+p .
p=−k
X
n−1
RACINES nÈMES 3) Simplifier ω 2pk
pour tout p ∈ Z.
k=0 p
Résoudre les équations suivantes d’inconnue z ∈ C : 4) En déduire l’égalité |S| = n.
49
1) z 8 − 3z 4 + 2 = 0.
2) z 6 − 2z 3 cos ϕ + 1 = 0 (ϕ ∈ R). ————————————–
————————————–