L.E.

P BIRAGO DIOP Novembre 2022

Classe: 1ère S1 M. M NDOUR - M. I DIENG

Série N°2 LES APPLICATIONS

Exercice 1. 1. Parmi les correspondances suivantes, préciser celles aui sont des applications.

a. [0; +∞[−→ R b. [0; 2] −→ R c. R −→ R

x+1 1
x 7→ x2 +2x−3 x 7→ √4−x 2 x 7→ |x|

d. [0; +∞[−→ R e. ] − ∞; 0[−→ R f. R −→ R

x
q
x−1 √
x 7→ | x−1 | x 7→ x−3
x 7→ x − x

g. [2; +∞[−→ R h. [0; +∞[−→

q R i. R −→ R
√ 1 1
√
x 7→ x − 2 x 7→ x−1
x 7→ x+1
−x

2. Dans chacun des cas suivant, dire si l’application f est injective, surjective ou bijective.

a.R −→ Z b. R −→ R c.R × R −→ R × R
x 7→ E(x) x 7→ 2x2 + 3x (x, y) 7→ (x − y, 3 + y)

3. Dans chacun des cas suivant, démontrer que l’application f est bijective et déterminer sa bijection
réciproque.

a.R −→ Z b. R − {2} −→ R − {2} c.R × R −→ R × R

4x−1
x 7→ 5 − 3x x 7→ 2x−4 (x, y) 7→ (x − 2y, x + 3y)

4. Soit α un réel tel que α > 1. Montrer que l’application ϕα : N −→ N est injective.
n 7→ E(αn)

 f (n) = n2 si n est pair
5. Soit f l’appliaction de N vers N définie par :
f (n) = n+1 si n est impair

2

Cette application est-elle injective ? est-elle surjective ?

x−1
Exercice 2. Soit f l’application de R − {3} dans R définie par f (x) = x+3
.

1. Montrer que f est injective.

2. f est-elle surjective ?

3. Préiser les ensembles de depart de départ et d’arrivée pour que f une bijection§ : Dans ce cas

1
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quelle est la bijection réciproque de f .

Exercice 3. 1. On donne l’application f définie par f : R − { 43 } −→ R − { 23 }

2x−5
x 7→ 3x−4
Démontrer que f est une bijection. Déterminer f −1 .

2. On donne l’application g définie par g : [2; +∞[−→ R+

√
x 7→ 2x − 4

Démontrer que g est une bijection. Déterminer g −1 .

3. Montrer que h : R × R −→ R × R

(x, y) 7→ (x + 3, y − 2) est une bijection et déterminer sa bijection réciproque.

4. Soit g : [−1, 1] −→ A
√
x 7→ 1 − x2 . Déterminer A pour que g soit surjective.
Exercice 4. Soit f l’application définie par f : R⋆ −→]0, 1[
√
x2 +1−1
x 7→ x

1. Démontrer que f est une application bijective.

2. Soit f −1 sa bijection réciproque de f. Montrer que ∀x ∈]0, 1[ f −1 (x) = 2x

1−x2
.
Exercice 5. 1. On considère l’application f : R −→ R

x 7→ x2 + x + 2.

a. Résoudre l’équation f (x) = 2.

b. En déduire que l’applicatioon f n’est pas injective.

2. Soit a ∈] − 1, 1[ et Γa l’application définie par : Γa :] − 1, 1[−→] − 1, 1[

x+a
x 7→ 1+ax
.

a. Déterminer Γ−a ◦ Γa .

2
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b. Démontrer que Γa est injective et surjective.

c. En déduire que Γa est bijective .

d. Déterminer Γ−1
a la bijection réciproque de Γa .

Exercice 6. Soit f l’application définie par : f : R −→ R

√
x 7→ x + x2 + 1

1. Montrer que ∀x ∈ R, f (x) > 0.

2. f est-elle surjective ?

3. Soit h définie de R⋆+ vers R⋆+ par h(x) = f (x).

a. Que représente h pour f ?

b. Montrer que h est bijective.

Exercice 7. 1. Soit f : R − {−1} −→ R

1
x 7→ x+1
.

Trouver les images par f de chacun des intervalles de R − {−1} : A =] − 1; 4] ; B = [−5, 3].

2. Soient f : R −→ R et g : R −→ R

x 7→ 2x − 1 x 7→ x2 − x − 2

a. Trouver l’image réciproque par f de B = [1, 3].

b. Trouver l’image réciproque par g de B = {0}.

Exercice 8. Soit l’application f : R+ −→ R

4+x2
x 7→ f (x) = 2

1. Déterminer l’image directe par f des sous ensembles de R suivants :

A = R+ B = [2, 6] C − {0; 2; 6}.

2. Déterminer l’image réciproque par f de P = [2, 10] K =]3, 4[ et J = {0}.

3
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3. l’application f est-elle bijective ? Si ou déterminer sa bijection réciproque.

Exercice 9. Soient E ; F et G trois ensembles et soient f : E −→ F et g : F −→ G deux
applications.

1. Montrer que si f et g sont injectives alors g ◦ f est injective.

2. Montrer que si f et g sont surjectives alors g ◦ f est surjective.

3. Que peut-on conclure sur g ◦ f si f et g sont bijectives ?

4. Montrer que si g ◦ f est injective alors f est injective.

5. Montrer que g ◦ f est surjective alors g est surjective.

Exercice 10. A. Soit f l’application de R vers R vérifiant les relations suivantes :


 (i) ∀(x; y) ∈ R2 , f (x + y) = f (x) + f (y)

(ii) ∀(x; y) ∈ R2 , f (xy) = f (x)f (y)



On suppose de plus que f n’est pas l’application nulle.

1. Calculer f (0) et f (1) et montrer que f est impaire.

2. Montrer que si n ∈ Z alors f (n) = n.

3. Soit n ∈ Z∗ . Exprimer f 1


n
en fonction de f (n).

4. Montrer que si x ∈ Q, alors f (x) = x.

5. On suppose qu’il existe un réel a ∈ R tel que f (a) = 0.

a- Montrer dans ce cas que ∀ x ∈ R, f (x) = 0.

b- En déduire que si x ∈ R, f (x) = 0 ⇒ x = 0.

c- Montrer que f est injective et que :

∀x ∈ R, x > 0 ⇒ f (x) > 0.

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6. En déduire que la fonction f est strictement croissante sur R.

B. Soit f une application définie sur ]0, +∞[ et vérifiant les propriétés suivantes :

 (i) f (xy) = f (x) + f (y)

(ii) f est strictement croissante sur ]0, +∞[



1. Vérifier que f (1) = 0.

2. Déterminer le signe de f sur chacun des intervalles ]0, 1[ et ]1, +∞[.

3. Démontrer que :

 
1
∀x > 0, f = −f (x).
x
4. En déduire que :

 
x
∀x > 0, ∀y > 0f = f (x) − f (y).
y
5. Montrer que pour tout n entier non nul,

f (xn ) = nf (x).

6. En déduire que :
√
1
∀x > 0, f x = f (x).
2
7. On suppose maintenant que f (]1, +∞[) = R. Justifier que f est une bijection.

8. Soit m un réel. Résoudre dans R le système d’équations suivant :


 f (x) + f (y) = f (m − 2)

f (x + y) = f (m).


Exercice 11. A. Soit f une fonction continue sur R définie par :

∀(x; y) ∈ R f (x + y)x + y = (f (x) + x) (f (y) + y) et f (1) = a − 1, a ∈ R+

∗. (0.1)

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x
1. En remplaçant dans (0.1) x et y par 2
montrer que f (x) + x n’est négatif pour aucune valeur

de x puis en raisonnant par l’absurde, montrer que f (x) + x n’est nul pour aucune valeur

de x.

En déduire que :
∀x ∈ R, f (x) + x > 0 et quef (0) = 1
2. Démontrer que :

f (nx) + nx = (f (x) + x)n , ∀x ∈ Retn ∈ N

puis montrer cette relation reste pour tout n entier négatif (on pourra à cette effet commencer

par montrer que :

f (−x) − x = (f (x) + x)−1 .
3. Démontrer que :
 
1 1 1
f + = an
n n
pour tout n entier relatif non nul et en déduire que pour tout rationnel x, on a
f (x) = ax − x
.
B. Soit l’application
f : R \ {−1} −→ R
x2 + 2x
x 7−→ f (x) =
x2 + 2x + 1
1. Démontrer que : ∀x ̸= −1, f (x) < 1.

2. f est-elle surjective ?

C. Soit les applications :

i : R −→ R × R 
x2 + x x2 − x

x 7−→ i(x) = ; ,
2 2

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i : R × R −→ R × R  
x+y x−y
(x; y) 7−→ j(x, y) = ;
2 2

Justifier qu’on ne peut pas définir la fonction i ◦ j. Définir la fonction j ◦ i.

D. Soient I et J deux parties non vides de R, h une application de I dans J.

Démontrer que si h est surjective et strictement croissante alors h est bijective.

Exercice 12. A. On considère une fonction f définie pour tout réel et vérifiant la propriété

pour tout couple :

f (x) + f (y)
(x, y) ∈ R2 : f (x + y) = (0.2)
1 + f (x)f (y)
1. Montrer que s’il existe un réel c tel que : f (c) = 1 ou f (c) = −1 alors f est constante sur R.

NB : On suppose dans toute la suite du problème f non constante sur R.

x
2. En écrivant x = 2
+ x2 ; montrer que quelque soit le réel x on a : −1 < f (x) < 1 et établir

que f (0) = 0. En déduire que f est impaire.

3. Montrer par récurrence que pour tout entier naturel n non nul et pour tout réel x on a :

 n
1 + f (nx) 1 + f (x)
= .
1 − f (nx) 1 − f (x)
1+f (1)
4. On pose 1−f (1)
= a.

a. Calculer pour tout entier naturel n, puis pour tout entier relatif n la valeur de f (n) en fonction

de a.
p
b. Calculer f (x) en fonction de a où x = q
avec (p, q) ∈ N2 .

B. Soit E(ϕ) l’ensemble des fonctions ϕ définies sur I = [0; 1] et à valeurs dans I tels que, pour

tous x et y réels de I : | ϕ(x) − ϕ(y) |⩾| x − y |.

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1. Montrer que les fonctions u et v définies sur I u(x) = x et v(x) = 1 − x, sont des exemples

des éléments de E(ϕ).

2. Montrer que pour toute fonction f de E(ϕ) on a :

(f (0) = 0 et f (1) = 1) (f (0) = 1 et f (1) = 0) . (0.3)

3. On suppose que dans (0.3), f (0) = 0.

a. Démontrer que pour tout x ∈ I, f (x) ⩾ x.

b. Démontrer que pour tout x ∈ I, f (x) = x.

c. Examiner le cas f (0) = 1.

4. Déduire de cette étude que les seules fonctions qui satisfont la condition énoncée sont

les fonctions u et v.

5. Démontrer que chacune des fonctions f, g telles que

x2 1
f (x) = et g(x) =
2 x+1
est définie sur I, et à valeurs dans I.

6. Démontrer que f et g sont dans E(ϕ).

" N’attendez pas que le navire commmence à couler pour apprendre à nager "