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Chapitre 3 : Fonctionnement d’Internet

Introduction à l’Informatique

Chapitre 3 : Fonctionnement d’Internet

Introduction à l’unité
Cette unité permet de comprendre le fonctionnement de base d’Internet. Les
grandes étapes de la mise en place du réseau Internet, son usage et les services qui
y sont déployés.

Objectifs de l'unité
À la fin de cette unité, vous devriez être capable de:
● Décrire l’histoire d’Internet.
● Lister les différents types de connexion.
● Décrire les applications utilisées dans l’Internet.

Termes clés
TCP/IP (Transmission Control Protocol/Internet Protocol): TCP est protocole de transport
fiable alors que le protocole IP permet d’acheminer des paquets dans le réseau après avoir identifié une
route entre une source et une destination.
Adresse IP: permet d’identifier un équipement réseau et est composé d’une suite de quatre chiffres
en décimal séparés par un point.
ARPANET (Advanced Research Projects Agency Network).
HTML (Hyper Text Markup Language)
HTTP (HyperText Transfer Protocol)
WWW (World Wide Web)
URL (Uniform Resource Locators)
Serveur Proxy : serveur “mandaté” par une application pour effectuer une requête à sa place.
ADSL (Asymmetric Digital Subscriber Line) : permet le transport à haut débit asymétrique de
données (sens montant, sens descendant) sur les fils de cuivre classique du téléphone de manière
permanente
SDSL (Symmetric Digital Subscriber Line) : permet le transport à haut débit symétrique de données
sur les fils de cuivre classique du téléphone de manière permanente

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Activités d’apprentissage

Activité 3.1 - Histoire d’Internet

1- Introduction

Durant les années 1950, les communications se faisaient en mode point à point. Dès

lors mettre en place une communication multipoint avec des utilisateurs situés à

travers le globe était impossible. L’idée fut mettre en place un réseau maillé capable

de permettre des échanges d’informations en temps réel sur plusieurs sites

géographiquement distribués. De nos jours, nous utilisons Internet pour échanger des

courriers électroniques (email), transférer des fichiers, consulter des pages Web, faire

de la téléphonie, voir des vidéos (streaming), stocker des données, jeu en réseau,

etc. Internet est

2- Les grandes dates de l’évolution d’Internet

L’invention d’Internet a eu lieu grâce à des chercheurs de l’armée qui y ont travaillé

pour mettre en place un réseau dédié à l’armée.

 1960 : on assiste aux premiers textes qui décrivent les prémices d’Internet

 Début 1969 : le réseau ARPANET est créé dans le cadre d’un projet de

recherche érigé par le ministère de la défense américain. Des messages sont

échangés entre un ordinateur situé à l’université de Los Angeles et un second

à Stanford.

 Fin de 1969, le réseau ARPANET compte quatre ordinateurs (deux nouvelles

machines ayant été ajoutées dans les universités de Santa Barbara et de

l’Utah).

 1972 : ARPANET est présenté au grand public pour la première fois. Durant

cette même année, la première application de courrier électronique a vu le jour.

 1973 : le protocole TCP/IP utilisé par Internet est présenté au public.

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 1973 : le concept de numéro unique pour chaque ordinateur est théorisé. Ce

numéro est nommé adresse IP.

 1980 : Le ministère de la Défense américain adopte le standard TCP/IP en

1980.

 1er janvier 1983, la transition vers TCP/IP est effectuée sur le réseau

ARPANET. Il faut noter qu’ARPANET utiliser le protocole NCP (Network Control

Protocol).

 1990 : C’est la révolution d’Internet avec le langage HTML et le protocole http

qui voient le jour.

 1991 : Tim Berners-Lee met au point le World Wide Web (WWW) qui l’interface

d’Internet et qui peut être vu comme une toile d’araignée de serveurs et de

machines reliés entre eux par des connexions filaires ou sans fil.

 199 : naissance du premier navigateur WEB.

Nous pouvons voir sur la Figure A.1.3.1 la progression phénoménale d'Internet par

rapport à la population en fonction du niveau de développement humain.

Figure A.1.3.1 : Evolution des utilisateurs d’Internet par rapport à la population

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Source :

https://en.wikipedia.org/wiki/Internet#/media/File:Internet_users_per_100_inhabitants

_ITU.svg

D’après l’Union Internationale des Télécommunications le nombre d’internautes en

2014 est évalué à 2,986 milliards (41% de la population mondiale). Cela représente

un taux de pénétration de 35%. En outre, depuis 2010 la barre des 200 millions de

serveurs a été atteinte.

Aujourd’hui nous assistons au buzz de l’Internet des objets qui consiste à l’extension

d’Internet à des objets qui peuvent être des capteurs, des technologies RFID, les

smartphones. En d’autre mot, tout ce qui peut être connecté rentre à l’intérieur de

l’Internet des objets.

3- La gestion d’Internet

Internet n’appartient à aucune entreprise ou gouvernement. C’est une gestion

coopérative où divers organismes se chargent de déterminer les règles et les normes

afin d’éviter l’explosion du réseau. Nous pouvons citer :

● ISOC (Internet Society) : association regroupant les pères fondateurs d’Internet,

des entreprises et des personnes expérimentées dans le fonctionnement

d’Internet. Son action réside notamment dans une démarche de réflexion sur le

devenir d’Internet et la définition de standards techniques des réseaux.

● W3C (Consortium W3) : fondé par le CERN (organisation européenne pour la

recherche nucléaire), la DARPA (Defense Advanced Research Projects

Agency) et l’Union européenne, il est aujourd’hui géré par l’INRIA, le MIT et

l’université de Keio au Japon. Cette entité définit les protocoles et les standards

du Web (HTML, XML…), mène une réflexion et donne des consignes afin de

faciliter l’accès à Internet pour les personnes handicapées.

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● ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) : créée en

octobre 1998, l’ICANN intervient principalement dans la définition des règles de

création des adresses Internet. L’attribution de ces adresses est confiée à ses

représentants locaux qui gèrent scrupuleusement les adresses IP disponibles

afin d’éviter des doublons. En outre, il gère les numéros de ports et l’attribution

des noms de domaine.

4- La structure d’Internet

L’internet est hiérarchisé et l’ICANN qui se trouve au premier niveau et ensuite au

deuxième niveau nous avons des bases de données régionales en fonction des

continents pour faciliter le management des adresses IP reçues de l’ICANN. Nous

avons les bases suivantes :

● APNIC (Asia Pacific Network Information Center) pour la zone de L'Asie

et du Pacifique créée en 1993.

● ARIN (American Registry for Internet Numbers) pour l’Amérique du nord

créée en 1997. Il faut rappeler que ce rôle était dédié à InterNIC.

● LACNIC (Latin American and Caribbean Network Information Center pour

l'Amérique du Sud et les Iles Caraïbes créée en 1999.

● RIPE-NCC (Réseaux IP Européens - Network Coordination Center) pour

l'Europe et Le Moyen Orient créée en 1992.

● AfriINIC (African Network Information Center) xpour l’Afrique créée en

2005.

Les Systèmes Autonomes (“Autonomous System”) se trouvent au troisième niveau

et reçoivent des adresses IP à partir des bases de données régionales. Les AS sont

des opérateurs qui possèdent leur propre infrastructure réseau et gère leur propre

politique de routage. Internet peut un être vu comme un regroupement de AS.

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Sur le quatrième niveau de la hiérarchie de l’attribution des adresses IP se trouvent

tous les fournisseurs Internet ou ISP (Internet Service Provider). Les ISP reçoivent les

adresses IP de la part des opérateurs.

Sur le cinquième et dernier niveau de la hiérarchie se trouvent les utilisateurs finaux

qui reçoivent leurs adresses IP de la part des ISP. Ces adresses servent pour la

connexion à Internet ou pour héberger leur site Web.

Ainsi, un paquet traverse de nombreux réseaux depuis un émetteur vers une source.

Par contre, il est indispensable de pouvoir identifier les différents éléments qui

communiquent dans le réseau.

4.1- Le modèle OSI (Open System Interconnection).

Pour faciliter la communication entre les ordinateurs, une norme théorique dénommée

le modèle OSI Ce modèle a été créé en 1984 et a pour but de faciliter la compréhension

des réseaux informatiques. Cette normalisation vise à garantir le maximum

d’évolutivité et d’interopérabilité entre les ordinateurs. Ce modèle est composé de sept

couches qui de bas en haut sont :

1. La couche physique qui gère la connexion physique entre une machine le le

réseau. Elle offre un support de transmission pour la communication.

2. La couche liaison de données achemine les trames de données entre deux

équipements qui appartiennent au même réseau local.

3. La couche réseau se charge du routage et de l’acheminement des paquets à

travers le réseau. Elle permet d’interconnecter les réseaux entre eux.

4. La couche transport assure un contrôle de bout en bout des messages (ou

segments) et permet un processus source de communiquer avec un processus

destinataire. Elle se charge aussi de garantir la connexion.

5. La couche session définit la manière dont les protocoles peuvent être organisés

pour fournir toutes les fonctionnalités dont les programmes d’application se

servent.

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6. La couche présentation se charge du formatage comme la compression de

texte, ou la conversion des images graphiques dont beaucoup de programmes

ont besoin.

7. La couche application gère les applications qui sont les points d’entrée du

réseau. On peut citer les programmes d’application qui utilisent le réseau, la

messagerie électronique, les navigateurs, ou le transfert de fichiers.

Le modèle OSI prône l’indépendance entre les couches et chaque couche rend service

à la couche adjacente.

4.2 Les noms de domaines

Sur Internet le nom d’une entité centralisant plusieurs personnes est organisé en

domaine. Un nom de domaine évite l'affichage numérique de l'adresse Internet (IP) du

site dont la forme technique est l'adresse IP constituée d'une suite de chiffres. Ainsi,

les noms qui sont représentés sous la forme “nom@organisation.domaine” sont dits

FQDN (Fully Qualified Domain Name). Par exemple: “bureauregional@uva.org”

représente l’adresse du bureau régional de l’UVA.

Les noms de domaines varient entre 3 et 63 caractères et sont regroupés en grandes

classes:

● edu désigne l’éducation,

● mil désigne les organismes militaires,

● net désigne les organismes fournisseurs d’Internet,

● com désigne les entreprises commerciales,

● gov désigne les organismes gouvernementaux,

● org désignait à l’origine les organismes et associations est désormais

généralisée,

● info désigne les sites d’information mais peut être utilisée pour tous les types

de sites,

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● biz abréviation de "business", cette extension a été créé pour les entreprises,

le commerce et les affaires

Les noms de domaines sont aussi regroupés en pays :

● sn pour le Sénégal,

● fr pour la France,

● ke pour le Kenya,

● uk pour United Kingdom

● etc.

En 2012, l'ICANN, a délivré le droit à plusieurs sociétés de créer près de 2000

nouvelles extensions de nom domaine en 2013-20141. Comme exemples de nouvelles

extensions par nom de secteur nous pouvons citer :

● Culture (.culte, .musee, .show, etc.)

● Gastronomie (.cafetouba, .restaurant, etc)

● Commerce (.soldes, .promotion, etc.)

● Géographie (.dakar, .tambacounda, etc.)

● Entreprises, professionnels (.gie, .suarl, sa)

● Immobilier (.home, .village, etc.)

● Industrie (.bio, .eco, .fashion, .auto)

● Emploi (.carriere)

● Média (.audio, .blog, .book, .film, .photos, .video)

● Santé (.paludisme, .diet, .med, etc.)

● Sport (.lutte .karate, .football, etc.)

● Technologie (.email, .mobile, .page, .phone, .web, .zip, .forum)

4.3 Les adresses IP (Internet Protocol)

1 http://www.commentcamarche.net

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En septembre 1981 est survenue la standardisation des adresses IP. La spécification

exigeait que chaque système attaché à l’Internet devait posséder une adresse IP

unique codée 32 bits en binaire (IPv4 : IP version 4). Les adresses IPv4 peuvent être

écrites sous format 4 nombres entiers (4 octets) entre 0 et 255 et notées sous la forme

xxx.xxx.xxx.xxx. Par exemple 192.203.50.199 est une adresse IP donnée sous forme

technique.

Le protocole IP représente la définition des services nécessaires pour l’adressage, le


routage et l’acheminement des informations. Il est associé à la couche “réseau” du
modèle OSI. Une adresse IP contient deux informations : le réseau d’appartenance et
l’identification de la machine dans ce réseau. Les nombres qui permettent d’identifier
le réseau d’appartenance sont identifiés grâce à la classe d’appartenance de l’adresse
IP (Figure A.1.3.2):

Par exemple dans l’adresse IPv4 192.168.0.1 qui est une adresse de classe C :

● “192.168.0” est la partie réseau. Toutes les machines qui appartiennet au même

réseau ont cette partie commune.

● “1” est la partie hôte qui identifie l’hôte 1 parmi les autres hôtes du réseau

192.168.0.0

ID de réseau : 192.168.0 ID d’hôte: 1

Afin d’offrir toute la flexibilité requise par des réseaux d’ampleurs différentes (petits à
grands réseaux), il existe trois classes d’adressage IP qui sont classe A, classe B et
classe C pour les adresses unicast. Il existe deux classes supplémentaires qui ne sont
pas utilisées pour accéder à l’Internet, soient les classes D multidestinataires
(multicast) et E (réservée pour des tests et des expérimentations).

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Figure A.1.3.2 Adressages IPv4 par classes


Pour faciliter la création de réseau privée, des adresses privées ont été attribuées. Ces
adresses privées peuvent être utilisées dans n’importe quel réseau en intranet sans
demander l’avis de l’ICANN. Toutes fois ces adresses IP privées ne permettent pas
de se connecter sur Internet. Il s'agit des adresses suivantes :

● Classe A : 10.0.0.1 à 10.255.255.254


● Classe B : 172.16.0.1 à 172.31.255.254 (16 réseaux contigus)
● Classe B : 169.254.0.1 à 169.254.255.254 depuis juillet 2001.
● Classe C : 192.168.0.1 à 192.168.255.254 (256 réseaux contigus)

4.3 Les adresses URL (Unified Resource Locator)

Avec les dernières technologies, la tendance est de donner les adresses directement

sous la forme d'hypertexte ou d'URL2. Comment cela marche-t-il ? D'abord, on place

le type de service auquel on s'adresse. Nous verrons que les services peuvent être

des serveurs de Web (http), des serveurs de fichiers (ftp), discuter en direct (irc) et

d'autres que nous expliciterons plus en détail dans les autres sections. Donc une

adresse URL est une adresse de la forme:

2 www.pqs.ulg.ac.be/attachments/divers/Intro_info.pdf

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● service://machine/repertoire/fichier

● Exemple :

○ http://www.avu.org

○ http://www.ucad.sn

L’avantage de ce type d’adresse est qu’il englobe beaucoup plus d’informations que

l’adresse FQDN, puisqu’il comprend :

● l’adresse FQDN,

● le type de service,

● l’emplacement sur serveur,

● le nom du fichier.

Souvent le nom du répertoire d'accueil est omis ainsi que le nom du fichier, car le nom

service://machine est non ambigu. Notons que par défaut votre lecteur de Web

acceptera même des adresses URL sans les symboles http://. Ainsi l'adresse

www.avu.org est suffisante pour se rendre chez AVU.

Détails de l'activité

Il faudra lire les notes ci-dessus et connaître l’ensemble des définitions qui y ont été
élaborées. Par ailleurs, l’apprenant devrait consulter les lectures suggérées pour
compléter sa documentation. Cette activité se base sur la connaissance de base de
l’Internet et de l’adressage IP.

Conclusion

Depuis les quatre machines qui ont vu la naissance d’Internet, nous avons plus deux

milliards d’internautes aujourd'hui. Nous avons une multitude de protocoles qui

fonctionnent sur Internet. Ceci est possible grâce à des normes qui permettent

l’interopérabilité. Nous pouvons citer le modèle TCP/IP et le modèle OSI. Par le biais

d’une structuration à plusieurs niveaux, l’ICANN assure une bonne distribution des

adresses IP. Cependant, avec la forte croissance d’Internet et les besoins des pays

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émergents nous assistons à une pénurie d’adresses IPv4. Il faut de nouvelles

propositions pour accompagner l’évolution d’Internet.

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Activité 3.2 – Les différentes manières de se connecter à l’Internet

Présentation
Les équipements peuvent se connecter à Internet soit de manière temporaire en
utilisant une ligne téléphonique et un modem, 3G, 4G, etc. La connexion peut aussi
ou permanente en utilisant une ligne louée, ADSL/SDLS sur ligne téléphonique, câble
de télédistribution, liaison hertzienne, etc.

Figure A.1.3.3 Architecture de connexion PSTN ou RNIS.


Extrait de www.awt.be/contenu/tel/res/res,fr,fic,090,000.pdf
Le SDSL (Symmetric Digital Subscriber Line) est une technologie qui permet le
transport symétrique (contrairement à l'ADSL) de données à hauts débits sur les fils
de cuivre classiques du téléphone, assurant une connexion permanente à Internet.
Contrairement à l'ADSL, la ligne téléphonique n'est plus disponible pour les
communications téléphoniques. La connexion SDSL est une bonne alternative pour
ceux qui veulent un même débit dans le sens ascendant et descendant aux lignes
louées.

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Figure A.1.3.4 Architecture de connexion ADSL.


Extraite de www.awt.be/contenu/tel/res/res,fr,fic,090,000.pdf

Conclusion
L'ADSL est suffisant et idéal pour une connexion à Internet en vue d'accéder à des
informations et/ou de transférer certaines informations sur un ordinateur local.Des
applications telles que la vidéo en ligne, les animations, les jeux, le transfert de fichiers
volumineux ou encore le téléchargement de logiciels, sont enfin devenues conviviales
avec l'arrivée du haut débit.

Détails de l'activité
En exploitant le document C
a. Décrire les liaisons téléphoniques pour se connecter à Internet
b. Faites une étude comparative des technologies x-DSL.
c. Montrer quel est l’intérêt d’une connexion à Internet par une ligne
louée.
d. Quelles sont les technologies mobiles d’accès à Internet ?
e. Faites une comparaison de l’évolution des types d’accès utilisés par les
utilisateurs.

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Activité 3.3 - Applications utilisées dans l’Internet

Introduction

Les applications qui sont disponibles utilisent de plus en plus le protocole IP.
On est dans l’époque du « Tout IP ». Les applications standards les plus utilisées
dans l’Internet sont la navigation, la messagerie et le transfert de fichiers. La naissance
du WWW a été l’élément déclencheur de la popularité d’Internet.

1- Le WEB (World Wide Web)3

D’un point de vue technique, le WWW relie des serveurs HTTP qui envoient des pages
HTML à des postes dotés d'un navigateur. Le protocole de communication entre les
navigateurs et les serveurs est basé sur le principe des hypertextes (Hyper Text
Transfer Protocol). Le langage permettant de décrire les pages Web est le HTML
(Hyper Text Markup Language). Ce langage à balises permet de doter certains
mots ou images d'un d'hyperlien. L'hyperlien est constitué d'une adresse que vous
atteindrez en cliquant sur le mot ou l'image doté de l'hyperlien.
Tout document du Web est identifié par une référence univoque, son URL. Les logiciels
de lecture de Web sont appelés des fureteurs, des navigateurs, des butineurs ou des
“browsers”. Le terme préféré est aujourd'hui navigateur. Les logiciels Internet Explorer,
Firefox, Chrome et Safari couvrent aujourd'hui presque tout le marché.

Il existe des Web spécialisés dans la recherche d'information sur l'Internet. Ces Web
sont couplés avec des bases de données qui sont alimentées en permanence. Ils
permettent de retrouver n'importe quel type d'information, que ces informations soient
stockées sur un Web ou sur un serveur ftp. Ces logiciels lisent donc un fichier et
mettent dans un index les mots lus dans le fichier. Dans cette lecture, ils analysent
parmi les mots rencontrés, les adresses URL, de façon à connaître de nouvelles
adresses de Web à explorer par la suite. Cette analyse doit être assez fine pour
prendre en compte les aspects suivants:
● Mémoriser l'adresse IP du site trouvé et les noms des fichiers correspondants,
pour éviter la redondance et le bouclage des noms de serveur,

3 www.pqs.ulg.ac.be/attachments/divers/Intro_info.pdf

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● Ne pas appeler les programmes CGI (Common Gateway Interface) afin de ne


pas provoquer des requêtes intempestives (de même, les URL mailto: ou telnet:
ne sont pas exécutés),
● Mémoriser les dates de visite des pages de manière à ne plus repasser pendant
une durée paramétrée.

C'est ainsi que les programmes de recherche scrutent en permanence Internet. Et


lorsque vous demandez à GOOGLE ou YAHOO ou BING de chercher un mot clé, il
effectue la recherche non pas sur Internet mais dans son fichier de recherche.
Le concept d’encyclopédie est maintenant déployé sur le web. Des documents, qui
couvrent tous les domaines de la connaissance, sont rassemblés et organisés par des
volontaires qui proposent ces pages au public. Cette approche permet d’une part de
s’informer et d’autre part de corriger et d’améliorer la qualité des informations car, si
lors d’une consultation vous remarquez une erreur ou une omission vous êtes engagé
à la signaler pour demander une correction. De plus, si vous vous en sentez capable,
vous pouvez soumettre des documents sur un sujet qui n’est pas encore traité en vue
d’augmenter “dynamiquement” la somme des connaissances reprises dans
l’encyclopédie. Cette approche semble promise à un bel avenir et on constate souvent
que la qualité des documents proposés est très bonne. L’exemple le plus représentatif
de ce nouveau concept est le projet WIKI (cf. http://fr.wikipedia.org).
Citons aussi dans le domaine technologique le site “comment ça marche” (cf.
http://www.commentcamarche.net/).

3- Le courrier électronique

Le courrier électronique est l'outil le plus répandu dans l’Internet. Chaque utilisateur
disposant d’un compte mail peut lire ses courrier n’importe où il se trouve s’il dispose
d’une connexion Internet. Grâce aux logiciels de courrier électronique (comme Gmail
Figure A.1.3.1) on peut échanger n’importe quel type de document non ASCII comme
des documents Word, photos, vidéos.

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Figure A.1.3.1 Le courriel électronique


Source Google Gmail

Conclusion

La multiplication des applications joue un rôle important dans la forte croissance


d’Internet. A côté des applications de gestion du réseau Internet, les applications
destinées aux smartphones connaissent une croissance exponentielle. Ainsi, l’Internet
mobile va aussi avoir de plus en plus de clients.

Détails de l'activité

1. Visualiser vidéos ci-dessous et dites à quoi sert l’Internet des objets et quelles
sont les applications qui ont plus tendances.
a. https://www.youtube.com/watch?v=xUAP_gCNG4g
b. https://www.youtube.com/watch?v=Lgv8h_OBZ0I
c. https://www.youtube.com/watch?v=-sjvQL5kerQ
2. Chercher 6 applications d’Internet qui ne sont pas listées dans cette section.

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