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COURS DE DIMENSIONNEMENT DE STRUCTURE DE CHAUSSEE ENSI – Université de Lomé

CHAPITRE II MATERIAUX UTILISES EN CORPS DE CHAUSSEES


Les travaux routiers demandent de grandes quantités de matériaux. De par leur
rôle, les matériaux qui constituent la superstructure doivent être de bonne qualité. Cette
exigence sur la qualité des matériaux de chaussée va croître des couches inférieures aux
couches supérieures.

Les matériaux utilisés sont originaires des roches qui peuvent être

Eruptives ou ignées basalte plus généralement, dolérite, granite


parfois…
Sédimentaires sables, latérites, grés…
Métamorphiques latérites, gneiss parfois, quartzite…

Ces matériaux sont souvent sous forme de

Massif rocheux ils sont alors exploités en carrière par concassage


Graveleux naturels ils sont alors exploités
En gravière pour les terrasses alluviales et les gisements
latérites
Par dragage pour les dépôts lacustres et fluviaux.

Les matériaux et mélanges utilisés en technique routière sont les suivants

1. Sables naturels
2. Sols-ciment (sol ciment 3-4 %)
3. Sable bitume
4. Graveleux latéritiques crus
5. Graveleux latéritiques améliorés au ciment
6. Les graveleux latéritiques améliorés aux concassés de calcaire ou de
silexite (Lithostabilisation), de latérite criblée, de basalte etc.
7. Graves Naturelles ou concassés O/D (non traités) (GNT)
8. Graves reconstituées humides (GRH)
9. Grave bitume (GB) (4 %)
10. Graves ciment (GC)
11. Enduits superficiels ESU (gravillonnage)
12. Enrobés denses

2.1. Graves
Ce sont des mélanges granulométriques continus de cailloux, graviers et de sables
ave généralement une certaine proportion de particules plus fines.

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Ils peuvent provenir de gisements alluvionnaires courbe granulométrique peu près


satisfaisante (Graves Naturelles) ils ne conviennent alors qu’aux chaussées faible
trafic du fait de leur forme arrondie et de l’absence d’une certaine frange de granulats.

Ils peuvent aussi être en concassés, criblés (GNT) ou reconstitués en central


(GRH) ils peuvent alors satisfaire aux exigences pour les chaussées trafic élevé.
La grave reconstituée humide (GRH) est la plus élaborée du fait de la maîtrise de
sa granulométrie et de l’adjonction d’eau qui facilite son compactage.
Un grave est caractérisé par ses dimensions extrêmes, sa courbe
granulométrique, la forme, l’angularité et la texture des granulats, sa propreté et sa
dureté.

2.1.1 Granularité

Elle est caractérisée


- par la dimension des plus gros éléments. Une réduction de diminue la

ségrégation la mise en œuvre et améliore l’uni. On admet généralement que doit être
limité 14 ou 20 mm pour les couches de base et 20 ou 31,5 mm pour la couche de
fondation
- par la courbe granulométrique.

Celle-ci joue un rôle fondamental car elle conditionne la possibilité d’obtenir un


bon arrangement des grains sous l’effet de compactage dont une compacité élevée.

Une compacité élevée assure une bonne stabilité et une bonne résistance
l’orniérage sous charges répétées, elle limite l’attrition des grains, elle augmente le
module d’élasticité E et assure un meilleur étalement des charges sur le sol de fondation.

Une courbe granulométrique bien pleine limite également la ségrégation.


Le fascicule 25 du cahier des clauses Techniques Générales (CCTG) préconise
plusieurs fuseaux de spécification qui répondent ces conditions.
La teneur en fines est un facteur important. Un manque de fines entraîne une
diminution de la cohésion. Inversement de fines peut conduire l’instabilité en présence
d’eau. La fourchette 10 prescrite par le fascicule 25 doit être impérativement
respectée.

2.1.2 Angularité et forme

La forme, l’angularité et la texture des granulats concourent une bonne stabilité.

ce titre, les graves entièrement roulés ne peuvent convenir que pour des
chaussées très faible trafic. Suivant les trafics et la nature de la couche, on prescrit des
indices de concassage supérieur 50 ou 80.

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2.1.3 Propreté

C’est un élément essentiel de la stabilité par temps humide. On l’apprécie par


l’essai d’équivalent de sable (§ 2.1.2.2) et, en fonction du nombre de poids lourds par
jour et par voie, on retient les seuils suivants

PL/j/voie ES
Base Fondation
25 40 40
25 150 50 50
150 50

2.1.4 Dureté

Par suite de l’absence de liant, les efforts de fragmentation et d’attrition


supportés par les granulats sont nettement plus intenses que pour une assise traitée. La
dureté est donc un élément essentiel pour la permanence des qualités de l’assise sue
l’effet du trafic.

On se base sur l’essai des Angeles pour évaluer la résistance la fragmentation


et sur l’essai Microdeval en présence d’eau pour la résistance l’attrition

PL/j/voie LA MDE
Base Fondation Base Fondation
25 30 40 25 35
25 150 25 30 20 25
150 25 20

2.1.5 Conditions d’élaboration

Il existe dans la nature des gisements alluvionnaires dont la courbe


granulométrique est peu près satisfaisante, après éventuellement élimination des plus
gros éléments.

On peut alors les utiliser tels quels, mais seulement pour les chaussées faible
trafic car ils ne comportent que des granulats roulés. Leur teneur en fines et leur
propreté sont, de plus, souvent erratiques et peuvent conduire des déboires, même
pour des routes peu circulées.

Dès que le trafic devient plus élevé, on intérêt faire subir au matériau un
minimum d’élaboration par criblage, concassage et recomposition.

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Le produit le plus élaboré fabriqué suivant cette méthode est la GRH ou grave
recomposée humidifiée dont on maîtrise non seulement la granularité, grâce une
recomposition, mais également la teneur en eau par un dispositif approprié
d’humidification.

La GRH est normalement destinée une utilisation immédiate. L’humidification


alors pour avantage de réduire la ségrégation et de permettre le compactage dans des
conditions optimales de teneur en eau.

2.2. Sables Naturels


Par définition, un sable naturel est un granulat dont la dimension maximale
exprimée en passoires est inférieure ou égale 6.3 mm (Dmax 603mm) et le
pourcentage de fines inférieur 35 (passant le tamis N°200 ou 80µm 35).

Ils sont utilisables en couche de fondation pour les trafics T1 T2 et T3 rarement et


lorsque la couche de base est granulaire en effet si la couche de base est traitée, il
faudrait avoir recours au traitement du sol du fait de leur faible déformabilité
admissible (entre 125 et 350/100mm). Si les matériaux de bonne qualité font défaut
dans la zone, on peut les utiliser en couche de base pour un trafic faible (T1).

Si les propriétés du sable ne sont pas convenables, c’est-à-dire s’ils ne satisfont


pas aux exigences du cahier des charges, on peut les améliorer par rapport de concassés
o/D ou d/D, on fait ainsi une correction granulométrique.

Ce produit amélioré peut recevoir une certaine quantité de liant hydraulique ou


hydrocarboré pour augmenter ses performances.

Leur diversité d’origine et de composition minéralogique font que leur utilisation


doit se faire avec précautions. Ainsi, il serait toujours souhaitable avant d’utiliser un
sable de faire son identification géotechnique et de procéder son classement.

2.3. Grave et sable traités aux liants hydrauliques


2.3.1 Caractéristiques de la grave traiter au ciment

Du fait du développement progressif de la prise, le comportement du matériau


immédiatement après sa mise en œuvre est celui d’une grave non traitée et il doit donc
avoir une stabilité propre suffisante pour ne pas s’orniérer sous l’effet du trafic et pour
protéger le développement des aiguilles de silico-aluminate qui vont se créer pendant la
prise.

La grave qui entre dans le traitement doit donc avoir des caractéristiques
appropriées qui se caractérisent, comme pour les graves traitées, par la granularité,
l’angularité et la dureté des granulats.

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Les fuseaux granulométriques sont définis par le fascicule 25 du CCTG déjà cité
et dans les Directives de la Direction des Routes relatives aux assises traitées. La
dimension maximale spécifiée pour est de 20 mm, ce qui facilite le malaxage et réduit
la ségrégation au transport et la mise en œuvre.

Les caractéristiques des granulats doivent satisfaire aux conditions du tableau 5,


en fonction des classes de trafic.
Tableau 4- Dosage en liants moyens admissibles (dosage pondéral par rapport au mélange sec grave plus liant)
Laitier granulé 20 % suivant réactivité des laitiers et nature de l’activant de prise
Laitier (granulé ou bouleté) prébroyé 15
Ciments %
Liants spéciaux usage routier 3,5
Cendres hydrauliques 3,5
Cendres volantes-chaux (reconstitué la centrale) 10 15 %
Pouzzolanes-chaux (reconstitué la centrale) 15 25 suivant la classe des pouzzolanes et la nature
pétrographique de la grave

Tableau 5- Caractéristiques des granulats destinés aux assises traitées


aux liants hydrauliques et pouzzolaniques
Trafic Poids Caractéris- Couche de Couche de base
lourds/jour tiques fondation et renforcement
(véh. /jour)
T3 et <25 LA 40 40
moins (< 500) MDE 35 35
ES 30 30
T3 25 à150 IC 30 30
(500 3000) LA 40 30
MDE 35 25
ES 30 40
T2 150 300 IC 30 60
(3 000 000) LA 40 30
MDE 35 25
ES 30 40
T1 et >300 IC 30 100
T0 (> 000) LA 40 30
MDE 35 25
ES 30 40
Ic indice de concassage (en %). LA coefficient Los Angeles
MDE Microdeval humide. ES équivalent de sable

2.3.2 Caractéristiques du matériau traité

L’étude de laboratoire permet d’optimiser les principales caractéristiques du


mélange. Elle permet de déterminer la courbe granulométrique de la grave traitée, les
dosages en liants et adjuvants, la teneur en eau et la masse volumique de référence.

On se base pour cela sur deux essais principaux

- L’essai Proctor modifié


- L’essai de traction direct LCPC qui permet de déterminer sur éprouvettes la
résistance en traction R et la module sécant Et 30 de la charge de rupture.

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Ces caractéristiques sont déterminées sur des éprouvettes conservées pendant


360 en étui étanche une température de 20°C.

De Rt et de Et on déduit l’indice de qualité élastique IQE. C’est l’épaisseur du


matériau qui, posé sur un massif semi-indéfini de module d’élasticité 100 MPa, se rompt
après 106 chargements sous un essieu de 130 Kn. Les spécifications sont celles du
tableau 6.

On effectue généralement un certain nombre d’essais complémentaires qui


permettent d’affiner l’analyse

- Détermination du délai de maniabilité


- Essai de compression simple aux jeunes âges (7 28 j)
- Essai de gel-dégel (si nécessaire)
- Résistance l’immersion.

Figure 2.1- Fuseaux de l’évolution dans le temps du module d’élasticité E des graves traitées

Tableau 6- Performance un an des graves traitées


IQE 360 R 360 Et 360
(cm) (MPa) (en 103 MPa)
Grave-laitier 23 34 0,65 20
(activation calcique ou sulfatique ou par les cendres hydrauliques)
Grave-laitier prébroyé 23 32 0,80 25
(activation calcique ou sulfatique ou par les cendres hydrauliques
Grave-ciments normalisés-liants spéciaux-cendres hydrauliques 20 26 1,10 40
Grave-cendres volantes-chaux 18 23 1,40 45
Nota pour l’appréciation des performances des matériaux, on donnera la priorité aux spécifications portant sur
l’IQE et la résistance en traction minimale la valeur maximale du module de déformation n’étant donnée ici qu’à
titre indicatif.

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2.3.3 Sable traité aux liants hydrauliques

Les sables qui entrent dans la composition des sables traités ne résultent pas d’un
processus d’élaboration spécial. Ce sont soit des sables naturels, soit des excédents de
carrière ou de ballastière. On ne peut donc pas, priori, leur fixer de spécifications mais
seulement définir les conditions et les limites d’utilisation.

Pour être utilisé en technique routière, les sables traités doivent répondre des
conditions portant sur la stabilité immédiate et les performances mécaniques long
terme.

La stabilité immédiate est nécessaire pour permettre de réaliser dans de bonnes


conditions, les opérations de mise en œuvre et pour limiter les déformations au jeune
âge le trafic de chantier et sous la circulation. Elle est appréciée par l’indice portant
Immédiat (IPI), qui va de moins de 25 pour les sables traités faible stabilité plus de
50 pour les sables traités forte stabilité.

Les performances mécaniques long terme sont appréciées par l’essai de traction
directe. Les mesures sont faites 90 ou 180 suivant le liant. En fonction de leur niveau
de performance, les sables traités sont classés en catégories suivant la classification du
tableau 7.

Tableau 7- Classification mécanique des sables traités


Sables-laitier Classification mécanique Sables-ciment
Rt 180 Rt 90
(MPa) (MPa)
Rt 0,15 Emploi en couche de base Rt 0,2
ou fondation
non envisagée
0,15 Rt 0,25 Classe A 0,2 Rt 0,35
0,25 Rt 0,4 Classe B 0,35 Rt 0,5
0,4 Rt 0,65 Classe C 0,5 Rt <0,75
Rt 0,65 Classe D Rt 0,75

On peut améliorer les sables dont le niveau de performances est faible par des
corrections granulométriques. On peut en particulier corriger des sables pauvres en
fines et instables par des sables de concassage riches en fines et anguleux.

N.B On désigne sous la dénomination sols-ciment, un matériau peu ou pas argileux


amélioré au ciment. Ils sont utilisés en couche de fondation lorsque la couche de base
est en grave-bitume ou en grave-ciment ou dans le cadre d’une structure inverse. Ce
traitement permettra ainsi de rigidifier la couche fondation et absorber les contraintes
dues la traction la base des graves traitées.

Il faudra éviter le surdosage en ciment qui peut créer des effets de dalle.

2.3.4 Fissuration des matériaux traités aux liants hydrauliques

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Un des inconvénients des matériaux traités aux liants hydrauliques est qu’ils se
fissurent transversalement plus ou moins long terme. L’espacement de ces fissures,
engendrées par le retrait thermique, va de 15 m. Sans traitement particulier, cette
fissuration est inévitable.

Les solutions recherchées pour réduire les inconvénients de la fissuration


consistent soit empêcher qu’elles remontent vers le liant en interposant sous le
revêtement un matériau antifissure, soit en les multipliant pour réduire l’épaisseur des
fissures et cela par des procédés de préfissuration spécifiques.

2.4. Graves et sables traités aux liants hydrocarbonés.


2.4.1 Graves-bitume

Granulats

Suivant la nature de l’assise, leur dimension maximale doit être comprise dans
les fourchettes suivantes
- Couche de base 14 20
- Fondation 14 31,5

Les directives françaises spécifient les fuseaux granulométriques respecter en


précisant que la teneur en fines doit être comprise entre et %.

Tableau 9- Dureté des graves pour graves-bitume.


Coefficient Los Angeles
Trafic Renforceme Chaussées neuves
(Poids lourds nt Base de chaussée Fondation de
Journaliers, souple chaussée
Charge Fondation de souple
Utile t) chaussée
En béton
150à 600 30 30 40
150 600 25 30 40
>600 25 25 40

Nota leur propreté, définie par l’équivalent de sable, doit être conforme aux
seuils suivants, où f est la teneur en fines

12 ES 45
12 15 ES 40
15 ES 25

La formulation d’une grave bitume se fait de plusieurs manières et permet en fonction


de la granulométrie des granulats, de déterminer le taux de liant optimal pour obtenir
des performances physiques et mécaniques requise pour la bonne tenue de la couche
d’assise ou de surface

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Performance de la grave bitume (selon la méthode d’immersio-compression ou


Duriez)

Le tableau 10 définit les performances atteindre.

Tableau 10- Performances des graves-bitume


dans l’essai d’immersion-compression LCPC 18°C
Performances Couche de base Couche de
fondation
Compacité LCPC :
-minimale………………….. (%) 88 85
-maximale…………………. (%) 96 96
Résistance la compression : avec indice Avec indice
de concassage de concassage
85 85

-avec bitume 60/70….. (MPa)


>5 >4 >3
-avec bitume 40/50….. (MPa)
>6 >5 >4
Rapport 0,65 0,65
immersion-compression

Les ordres de grandeur des teneurs en liants utilisées vont de 3,5 4,5 %, avec
une tendance se rapprocher plus fréquemment de 4,5 %, les graves-bitume
correspondantes ayant simultanément une teneur en fines élevée.

On distingue également les sable-bitume, les grave-émulsion etc..

2.5. Graveleux latéritiques

La latérite est une roche résiduelle rougeâtre issue d’un processus d’altération de
roches meubles silico-alumineuses avec départ de la silice et enrichissement relatif en
alumine.

C’est la partie grave et brèche qui est la plus utilisée en technique routière.
Utilisées depuis plusieurs années, leur maîtrise reste toujours l’ordre du jour et peut
dépendre de l’expérience de l’utilisateur.

On peut cependant prendre quelques précautions pour les utiliser selon que l’on
est en zones

Arides caractérisées par des écarts de températures élevées qui engendrent


des phénomènes de retraits ou des fissurations précoces sur les couches
traitées
Humides les teneurs en eau sont élevées et un excès d’eau ne facilite pas le
compactage et peut engendrer des pertes de portance des matériaux traités.

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Actuellement les latérites de bonne qualité font beaucoup défaut ce qui fait qu’on
souvent recours au traitement du matériau cru. Ce qui fait qu’elles sont souvent utilisées
en couches d’assise crues, améliorées ou stabilisées selon le trafic et la plate-forme.

Le traitement se fait soit

par adjonction d’une frange granulométrique O/D ou d/D on renforce le


squelette ce qui corrige ainsi la granulométrie qui se trouve resserrée. En
même temps, on modifie la plasticité et on augmente la portance. Le mélange
obtenu est souvent appelé bétons de sols.
Par adjonction de chaux ou de ciment en quantité inférieure en poids
on parle d’amélioration le matériau n’est rigidifié, la plasticité est réduite,
l’aptitude au compactage améliorée et la portance considérablement
augmentée.
Par adjonction de ciment en quantité supérieure en poids on parle de
stabilisation si le pourcentage est inférieur et de sols-ciment ou bétons
latéritiques maigres si le pourcentage est entre 10 et 12.

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