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LARRERE Louane 4 ième 6

Rédaction français

Impatiente d’ouvrir mes cadeaux de Noel, je descendis sur la pointe des chaussons, alors que tout le
monde dormait, par l’escalier de la vieille maison familiale. D’habitude, je n’osai pas sortir de ma
chambre en pleine nuit, car à cette période de l’année, les petits rongeurs des bois environnants se
nichaient dans la charpente et réveillés par la chaleur des cheminées et des fêtes de fin d’année, ils
martelaient le bois de leurs pattes. On aurait dit que la maison était vivante.

Ce soir, bizarrement, le seul bruit présent dans notre demeure des temps jadis étaient le crépitement
du feu prévu pour durer toute la nuit. Quand je posai le pied sur la dernière marche, je sentis comme
un léger courant d’air me frôler les chevilles : Etais-ce Gripoil, le vieux matou de la tante Colette ou la
fenêtre de la salle de bain qui s’était encore ouverte comme à chaque veille de Noël ? Ou étais-ce
une hallucination causée par la peur que j’avais d’être surprise par un membre de la famille en pleine
virée nocturne ? Je pris mon courage à deux mains et me dirigeai vers la salle de bain quand, soudain,
je vis une ombre bossue se lever de la baignoire et se dresser devant moi. Je n’osai bouger tellement
la peur me nouait le ventre. C’était un vieil homme avec une barbe blanche et une combinaison
rouge. Il ressemblait en tout point au Père Noël, mais la crasse qui le recouvrit le faisait plutôt passer
pour une poubelle vivante.

Derrière lui, j’aperçus un grand sac qui n’attendait qu’à être rempli. Je pris sur moi pour ne pas partir
en courant avec les bras en l’air et en criant comme si j’avais vu un fantôme. Cet homme me donnait
décidément la chair de poule !! Dès qu’il me vit, il chercha à sortir de la salle de bain. Je me mis en
travers de l’encadrure de la porte pour lui bloquer le passage. Il me poussa hors de l’encadrure de la
porte et descendis les escaliers sans bruit malgré son poids. Je le suivis dans les escaliers mais,
malheureusement, je n’étais pas aussi douce quand je descendis les escaliers et ma sœur m’entendis.
Elle commença à descendre les escaliers mais je montai les escaliers quatre a quatre pour l’en
empêcher. Elle me dit qu’elle avait entendus un bruit bizarre. Je lui dis d’aller se coucher et elle le fit
en baillant et pas très rassurée. Je redescendis les escaliers et je vis l’homme prendre tous les
cadeaux au pied du sapin puis il partit en courant vers la salle de bains du 1 er étage. Je réussis à
arriver avant lui devant la salle de bains et je me mis en travers de la porte pour qu’il ne sorte pas
dehors avec les cadeaux des autres personnes de ma famille. Il me prit par le bras et me fit tomber
par terre avec une force incroyable. Je tombai sur ma cheville dans un bruit sourd puis je me levai
avec une douleur lancinante dans la cheville et une peur bleue au fond de moi. Etant donné que je ne
pouvais rien faire de plus, je partis me coucher, toujours terrifiée par cet homme qui était apparu
dans notre maison. Le lendemain matin, je ressentis la même douleur dans la cheville mais, en
descendant les escaliers, je m’aperçus que tout le monde était réveillé sauf moi et que les cadeaux
étaient bien là, posé au pied du sapin.

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