Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
****
POUR L’OBTENTION DU
Thème :
Sommaire ii
Dédicaces iii
Remerciements iv
Résumé xii
Abstract xiii
Introduction générale 1
I SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE 4
II APPROCHE METHODOLOGIQUE 33
5 Résultats et discussions 47
i
SOMMAIRE
Références bibliographiques 58
Annexes 60
English version 62
Je dédie ce travail
À ma mère Olga !
Jean de la bruyère
iii
Remerciements
du Docteur Max Fréjus 0. SANYA, enseignant à l’EPAC, pour la qualité de son enseignement,
sa rigueur, sa grande patience, sa disponibilité et pour avoir accepté suivre ce travail en y
consacrant une attention particulière en dépit de ses multiples responsabilités ;
des honorables membres du jury qui m’ont fait l’honneur d’accepter d’évaluer ce travail
malgré leurs multiples occupations ;
de Monsieur Joël K. FIOSSI, chef du Centre Réseau Sans Fil à Bénin Télécoms Services, pour
sa disponibilité, ses conseils et explications ;
de tout le personnel du Centre Réseau Sans Fil de Bénin Télécoms Services S.A
de Mr José SINGBO, pour ses conseils et son soutien pour la réalisation de ce travail ;
des familles HOUNTONDJI et AGBO-PANZO pour leur soutien et leurs conseils tout au long
de mon cursus.
de toutes les personnes dont je n’ai pas pu citer les noms ici, mais qui de près ou de loin ont
contribué à la réalisation de ce travail.
iv
Liste des sigles et des abréviations
Nombres
1G première génération.
2G deuxième génération.
3G troisième génération.
4G quatrième génération.
CP préfixe cyclique.
v
Liste des sigles et des abréviations
GP Guard Period.
RB Resource Block.
RF Radio Fréquence.
UE User Equipment.
1.1 Comparaison des technologies GSM, UMTS Release 99, HSPA et HSPA+ release 8
[UMTS FORUM, 2010] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.2 Bandes de fréquences exploitées en LTE [14] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.3 Configuration des largeurs de bande de transmission [16] . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.1 Comparaison des technologies GSM, UMTS Release 99, HSPA et HSPA+ release 8
[UMTS FORUM, 2010] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
2.2 Tableau récapitulatif des paramètres du système SC-FDMA en fonction des largeurs
de bandes autorisées [23] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
ix
Liste des figures
5.1 BER vs Eb/No pour les deux types de SC-FDMA (IFDMA et LFDMA) . . . . . . . . . . 49
5.2 Comparaison IFDMA et LFDMA pour Q = 2 et Q = 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
5.3 Comparaison OFDMA et SC-FDMA (avec Q=1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
5.4 Etude du BER en OFDMA - AWGN vs Rayleigh . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
5.5 Comparaison OFDMA et SC-FDMA (avec Q = 2) pour un canal de Rayleigh . . . . . . 52
5.6 Etude du PAPR pour différentes modulations en IFDMA et en LFDMA . . . . . . . . . 53
5.7 Représentation de signaux IFDMA et LFDMA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
x
LISTE DES FIGURES
Les systèmes de communications mobiles ont considérablement évolué durant ces dernières
années. La 4G accompagne l’avènement des smartphones et le développement de nouveaux usages
fortement consommateurs de données numériques et de bande passante. La 4G LTE présente
deux techniques d’accès : l’OFDMA et le SC-FDMA ; toutes deux basées sur la technique OFDM. Ce
document présente les chaînes de transmissions OFDMA, SC-FDMA et évalue leurs performances
pour différents schémas de modulation utilisés en LTE (BPSK, 4-QAM, 16-QAM, 64-QAM) en se ba-
sant sur le TEB (Taux d’Erreur Binaire) et le PAPR (Peak Average Power Ratio). Des résultats de nos
simulations, nous observons que pour une valeur d’Eb/No donnée, les schémas de modulation
d’ordre inférieur (BPSK et 4-QAM) présentent un TEB meilleur par rapport aux autres modula-
tions. A constellation égale, nous montrons que le SC-FDMA présente un meilleur TEB par rap-
port à l’OFDMA qui réalise un meilleur débit de transmission. Aussi, à débit utile identique, nous
montrons que l’OFDMA présente par contre de meilleures performances en TEB. Par ailleurs, on
montre que le PAPR du SC-FDMA (IFDMA) est moins important que celui de l’OFDMA. De cette
étude, nous montrons pourquoi, il est plus intéressant d’utiliser le SC-FDMA avec des modulations
de faibles ordres en liaison montante. Les résultats obtenus permettront d’orienter les opérateurs
et équipementiers télécoms quant au choix de la modulation à utiliser et selon les applications.
xii
Abstract
Mobile communications systems have significantly shifted over in recent years. Consumers use
an increasing number of smartphone applications that requires more and more digital data and
bandwith fufilled by 4G. 4G LTE has two access techniques: OFDMA and SC-FDMA; Both based
on the OFDM technical. This document presents the OFDMA and SC-FDMA transmission chains.
It also evaluates their performance for different modulation schemes used in LTE (BPSK, 4-QAM,
16-QAM, 64-QAM) based on BER (Bit Error Rate) and PAPR (Peak Average Power Ratio). From the
results of our simulations, we observe that for a given Eb/No (binary SNR) value, lower order mod-
ulation schemes (BPSK and 4-QAM) have a better BER than other modulations. At equal constella-
tion, we show that SC-FDMA has better BER compared to OFDMA which achieves a better trans-
mission rate. Also, at the same useful data rate, we show that OFDMA has better performance in
BER. In addition, it is shown that the SC-FDMA (IFDMA) PAPR is smaller than OFDMA PAPR. From
this study, we show why it is more interesting to use SC-FDMA with low order modulations in up-
link. The obtained results will help telecom operators and equipment manufacturers to choose
modulation type for each application.
xiii
Introduction générale
Le GSM (Global System for Mobile) et son évolution à travers le GPRS (General Packet Radio
Service), l’EDGE (Enhanced Data for GSM Evolution), le WCDMA (Wideband Code Division Mul-
tiple Access) et le HSPA (High Speed Packet Access), sont des technologies de choix pour la grande
majorité des opérateurs mobiles du monde. Les utilisateurs veulent que leurs débits de données
augmentent, avec une réduction spectaculaire des frais de communication ; ils s’attendent main-
tenant à payer moins pour recevoir plus. Par conséquent, en décidant des prochaines étapes, il
doit y avoir une meilleure approche : l’amélioration considérable des performances à un coût ré-
duit doit être fournie par des systèmes moins coûteux à installer et à entretenir. Le LTE (Long Term
Evolution) et le LTE-Advanced représentent ces prochaines étapes et constituent la base des futurs
systèmes de télécommunications mobiles [1].
La convergence fixe-mobile et l’ubiquité des services large-bande constituent deux défis ma-
jeurs pour les opérateurs télécoms. L’émergence de nouvelles applications très consommatrices
de débits et accessibles via les terminaux mobiles de nouvelle génération met d’ores et déjà en
évidence les limites de capacité des réseaux radio-mobiles actuels (UMTS(Universal Mobile Tele-
communication System)). Le développement des réseaux alternatifs de quatrième génération (4G)
à haute capacité de transmission confirme cette insuffisance [2]. Dans les pays en voie de déve-
loppement comme le Bénin, la technologie 4G/LTE se révèle rapidement comme une technologie
qui jouera un rôle clé dans les réseaux sans fil à large bande. Il représente ainsi une technologie de
prochaine génération qui est destinée à atteindre un débit de données élevé, une faible latence et
une efficacité radio élevée en plus du faible coût et de la mobilité élevée.
Pour un accès à internet « haut débit », la technologie LTE est associée à l’utilisation de formats
de modulation avancés tels que l’OFDMA (Orthogonal Frequency Division Multiple Access) et le
SC-FDMA (Single Carrier Frequency Division Multiple Access) qui permettent d’exploiter efficace-
ment les ressources radio disponibles. Le multiplexage par répartition orthogonale de la fréquence
(OFDMA) est utilisé pour la liaison descendante, et le SC-FDMA est utilisé pour la liaison montante
comme systèmes à accès multiple LTE. Ces deux techniques basées sur l’OFDM (Orthogonal Fre-
quency Division Multiplexing) présentent plusieurs avantages qui font du LTE un réseau mobile
très intéressant.
1
1. Contexte, justification et problématique
Aujourd’hui, les utilisateurs demandent des connexions « haut débit » et souhaitent pouvoir se
déplacer tout en étant connectés[3]. Pour répondre à ces différents besoins, les FAI (Fournisseurs
d’Accès à Internet) et les opérateurs mobiles doivent surmonter des difficultés liées aux facteurs
de : bande passante, zone de couverture et coûts d’infrastructure. Cela implique la conception de
nouveaux types de réseaux de communication sans fil offrant une connectivité avec des débits
plus importants et des services Internet innovants pour des abonnés fixes ou mobiles.
La demande d’un accès sans fil « haut débit » s’est faite croissante grâce au développement de
nombreux services comme la visio-conférence, la téléphonie sur IP (VoIP) et bien d’autres[4]. La
nécessité d’un système radio avec des données et des débits élevés a augmenté progressivement.
Après le système cellulaire UMTS, le système 4G/LTE est actuellement en train d’être déployé au
Bénin. L’accent initial est mis sur la couverture et la réutilisation de l’infrastructure 2G et 3G exis-
tante.
En effet, dans la technologie LTE, les deux techniques utilisées sont l’OFDMA et le SC-FDMA.
Elles permettent l’attribution et le partage d’une ressource radio commune (bande de fréquence)
entre plusieurs utilisateurs. Ceci pour une efficacité spectrale et une meilleure qualité de service.
Elles sont toutes deux basées sur la technique OFDM [5].
L’idée derrière cette étude est l’implémentation des techniques employées en LTE afin de pro-
poser des solutions contextualisées pour atteindre de meilleures performances.
2. Objectifs
L’objectif de ce travail est d’implémenter les techniques d’accès employées en LTE afin de
mieux comprendre la technologie pour aider à accompagner son déploiement ou son adaptation
dans des contextes liés aux contraintes d’énergie, de débit.
Il s’agira spécifiquement de :
décrire l’ensemble des éléments entrant dans la faisabilité de la 4G/LTE depuis la 3G/UMTS
avec le besoin des opérateurs de déployer une infrastructure « low-cost » à long terme qui
satisfasse les besoins des usagers en « haut-débit » ;
implémenter chacune des deux techniques pour des canaux sans fil radio de type AWGN et
Rayleigh puis comparer leurs performances en termes de TEB (Taux d’Erreur Binaire) et de
PAPR (Peak Average Power Ratio) ;
La première partie est consacrée à la présentation de la technologie 4G/LTE ainsi que les
techniques d’accès qui y sont implémentées ;
Enfin, la troisième partie présente les simulations effectuées pour l’étude des performances
des différentes techniques d’accès ainsi que les résultats obtenus.
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
4
Chapitre 1
Contenu
1.1 Evolution des radiocommunications mobiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.2.2 Architecture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
5
1.1. EVOLUTION DES RADIOCOMMUNICATIONS MOBILES
Introduction
Ce chapitre présente, dans un premier temps, l’évolution des réseaux mobiles. Ceci permettra
de mieux appréhender le contexte d’émergence du LTE, qui constitue un système dit de quatrième
génération. Pour finir, la description de cette nouvelle génération de systèmes mobiles sera abor-
dée.
La première génération (1G) des réseaux cellulaires est apparue vers le début des années 1970
avec un mode de transmission analogique et des appareils de taille relativement volumineuse en
offrant un service médiocre et très couteux de communication mobile. Les standards les plus utili-
sés à l’époque étaient l’AMPS (Advanced Mobile Phone System), le TACS (Total Access Communi-
cation System) et le NMT (Nordic Mobile Telephone) [6]. La 1G avait beaucoup de défauts, comme
les normes incompatibles d’une région à une autre, une transmission analogique non sécurisée
(l’écoute des appels), pas de roaming vers l’international [7].
Une deuxième génération (2G) lui a succédé avec l’apparition du traitement numérique des
données à partir de 1990. Il devient ainsi possible de transmettre, en plus de la voix, des données
numériques de faible volume telles que les SMS (Short Message Service) et les MMS (Multime-
dia Message Service). Les standards 2G les plus utilisés sont le GSM, l’IS-95 (Interim Standard-95)
qui est basé sur le codage CDMA (Code Division Multiple Access) et l’IS-136 (Interim Standard-
136) qui se base sur le codage TDMA (Time Division Multiple Access). Le GSM est cependant le
standard ayant connu la plus grande percée avec l’utilisation de la bande des 1900MHz en Amé-
rique du Nord et au Japon et de la bande des 900MHz et 1800MHz sur les autres continents. C’est
d’ailleurs sur ce standard que se basent les réseaux (GPRS : 2.5G et EDGE : 2.75G) qui sont venus
corriger les faibles débits du GSM (environ 9,6 kbps). Le GPRS propose un débit théorique de 114
kbps permettant ainsi la transmission simultanée de la voix et des données. L’utilisation des appli-
cations multimédias est rendue possible par l’EDGE qui offre des débits allant jusqu’à 384 kbps [6].
Poussés par la nécessité d’augmenter les débits de données dans le cadre de la troisième géné-
ration (3G), les standards ont évolué avec l’utilisation de modulations à forte capacité spectrale,
et avec des techniques d’accès optimales, afin de pouvoir implémenter des applications telles que
l’internet mobile [8]. La troisième génération des réseaux mobiles (3G) est apparue pour établir
des normes internationales afin de garantir une compatibilité mondiale, une mobilité globale, la
compatibilité avec les réseaux 2G et des débits de 2 Mbps pour une mobilité faible et allant jus-
qu’à 144 kbps pour une mobilité forte. Les principales normes 3G sont le CDMA2000 et l’UMTS.
La norme CDMA2000 est une amélioration de la norme IS-95 et n’est pas compatible avec le GSM.
D’autres améliorations ont été apportées plus tard en terme de débit à l’UMTS donnant lieu aux
normes HSDPA (High Speed Downlink Packet Access) 3.5G qui offre un débit théorique maximum
de 14.4 Mbps en liaison descendante et HSUPA (High Speed Uplink Packet Access) 3.75G offrant
un débit théorique maximum en lien montant de 5.76 Mbps. Ces deux normes sont regroupées
sous le nom de HSPA [6].
Avec l’augmentation de la charge des réseaux, la qualité de service fournie aux clients se dé-
grade, ce qui pose un véritable problème aux opérateurs de réseaux mobiles. Ceci donna ainsi
naissance aux réseaux mobiles 4G. Elle est caractérisée par une mobilité accrue, des services di-
versifiés et des débits plus élevés [8].Elle projette des débits théoriques de 100 Mbps pour une
mobilité forte et jusqu’à 1 Gbps pour une faible mobilité. Les principales normes 4G sont le LTE
et le WiMAX (Worldwide Interoperability for Microwave Access). Des améliorations sont en cours
donnant ainsi la norme LTE-Advanced qui prévoit atteindre un débit maximum de 1 Gbps en lien
descendant et la moitié en lien montant [6].
Le tableau 1.1 présente une comparaison des différentes technologies de radiocommunications
[8] :
TABLEAU 1.1 – Comparaison des technologies GSM, UMTS Release 99, HSPA et HSPA+ release 8 [UMTS
FORUM, 2010]
Dans le cadre de ce mémoire, la technologie LTE sera considérée pour faire une extension du
réseau 3G. Ce choix est justifié par le fait que plusieurs entreprises opérant en télécommunica-
tions, comme Bénin Télécoms Services se tournent de plus en plus vers cette technologie qui offre
une variété d’options pour améliorer les capacités de leur réseau.
À l’instar de chaque nouvelle génération de réseau d’accès, le LTE a pour objectif de propo-
ser une capacité accrue et fait appel à une nouvelle technique d’accès à la ressource fréquentielle.
L’objectif majeur du LTE est d’améliorer le support des services de données via une capacité ac-
crue, une augmentation des débits et une réduction de la latence. Aussi les ressources radio se
faisant rares, le besoin d’un système dit agile en fréquence, capable de s’adapter à des allocations
spectrales variées se fait ressentir. Au-delà des aspects techniques, les enjeux industriels, straté-
giques et financiers ont largement contribué à l’avènement du LTE [8].
• La capacité : c’est le nombre maximal d’utilisateurs par cellule qui sont en mesure de se connec-
ter simultanément lorsque le réseau est entièrement chargé [10]. Pour avoir une bonne capacité,
nous devons avoir une bonne efficacité spectrale. Le problème se pose lorsque plusieurs utilisa-
teurs se connectent au réseau en même temps, donc la vitesse (bit/s) vient à être réduite et parta-
gée entre tous les autres utilisateurs. Par conséquent, la vitesse pour un seul utilisateur peut être
affectée à l’efficacité spectrale, divisée en nombre d’utilisateurs actifs[10].
Il est attendu qu’au moins 200 utilisateurs simultanés par cellule soient acceptés à l’état actif
pour une largeur de bande de 5 MHz, et au moins 400 utilisateurs pour des largeurs de bande
supérieures [8].
1. International Mobile Telecommunications-Advanced
• Les Débits : Les objectifs de débit maximal définis pour le LTE sont les suivants :
- 100 Mbit/s en voie descendante pour une largeur de bande allouée de 20 MHz, soit une efficacité
spectrale crête de 5 bit/s/Hz ;
- 50 Mbit/s en voie montante pour une largeur de bande allouée de 20 MHz, soit une efficacité
spectrale crête de 2,5 bit/s/Hz [8].
• La latence : La latence en LTE est le retard généré et causé par le système. Il existe deux types
de latence :
- La latence du plan contrôle : est le temps nécessaire pour la connexion et l’accès au réseau.
L’objectif fixé pour le LTE est d’améliorer la latence du plan de contrôle par rapport à l’UMTS, via
un temps de transition inférieur à 100 ms entre un état de veille de l’UE et un état actif autorisant
l’établissement du plan usager.
- La latence du plan utilisateur : représente le temps nécessaire pour transmettre les paquets
de données juste après la connexion. Le LTE vise une latence du plan usager inférieure à 5 ms dans
des conditions de faible charge du réseau et pour des paquets IP de petite taille [8].
• L’agilité en fréquence : le LTE doit assurer une utilisation flexible du spectre grâce à des largeurs
de bande modulables/extensibles de 1,4 MHz, 3 MHz, 5 MHz, 10 MHz, 15 MHz et 20 MHz. Cette
flexibilité est effective grâce aux procédures duplex FDD et TDD [8].
• La mobilité : La mobilité est une fonction clé pour un réseau mobile. Le LTE vise à rester fonc-
tionnel pour des UE se déplaçant à des vitesses élevées (jusqu’à 350 km/h, et même 500 km/h en
fonction de la bande de fréquences), tout en étant optimisé pour des vitesses de l’UE faibles (entre 0
et 15 km/h).
Comme autres exigences, on peut énumérer :
- Intégration d’antennes intelligentes MIMO (Multiple Input Multiple Output) dans la norme
- Faibles coûts de transmission par bit pour l’interface aérienne
- Architecture simple, modulable, éléments de réseau moins nombreux, interfaces ouvertes
- Consommation d’énergie aussi faible que possible des appareils utilisateurs (grande autonomie)
[11].
1.2.2 Architecture
Les réseaux 4G présentent la même architecture générale que les autres types de réseaux mo-
biles. On peut distinguer trois parties à savoir les terminaux des utilisateurs, le réseau d’accès et le
réseau cœur.
Les terminaux des utilisateurs sont les appareils utilisés par les clients. Ils comprennent les ap-
pareils fixes, mobiles et portables et permettent aux utilisateurs d’accéder aux services auxquels
ils ont souscrit. Ces terminaux peuvent être tout appareil disposant du protocole IP tel qu’un or-
dinateur, un téléphone intelligent ou une télévision IP.
Le réseau d’accès LTE est constitué d’un nœud unique l’Evolved Node B ou eNode B. Il re-
groupe en une entité unique les fonctionnalités des nœuds Node B et RNC de l’UMTS. La prin-
cipale fonction de l’eNode B (Evolved Node B) est d’acheminer les flux de données de l’UE (User
Equipment) vers l’EPC (Evolved Packet Core Network) au moyen des fonctions comme la RRM
(Radio Ressource Management) et le CAC (Call Admission Control). Cette opération est réalisée en
utilisant l’interface S1 qui relie l’E-UTRAN aux composantes de l’EPC. L’E-UTRAN dispose d’une
nouvelle interface X2 unique au réseau LTE [12]. Cette interface a pour principal rôle de réaliser
des échanges de données et de signaux de connexion avec des liaisons en fibres optiques et des
liens IP entre différents E-UTRAN.
L’eNode B est l’équivalent de la BTS (Base Transceiver station) dans le réseau GSM et NodeB
dans l’UMTS. Et la fonctionnalité de handover est plus robuste en LTE. Ce sont des antennes qui
relient les UE avec le réseau cœur du LTE via les RF air interface. La fonctionnalité du contrôleur
radio réside dans l’eNodeB, le résultat est plus efficace et le réseau est moins latent. Par exemple
la mobilité est déterminée par l’eNodeB à la place de la BSC (Base station Controller) ou de la RNC
(Radio Network Controller) [7].
Connu aussi sous le nom de System Architecture Evolution (SAE), l’EPC représente le réseau
cœur de LTE. Il utilise des technologies « tout-IP », c’est-à-dire basées sur les protocoles Internet
pour la signalisation qui permet des temps de latence réduits, le transport de la voix et des don-
nées. Il assure la gestion des utilisateurs, la gestion de la mobilité, la gestion de la qualité de service
et la gestion de la sécurité, au moyen des équipements tels que le MME, le SGW, le P-GW et le PCRF,
comme indiqué sur la Figure 1.2 [12].
- La partie signalisation Elle gère la mobilité et le rattachement des abonnés sur le réseau à tra-
vers le MME (Mobility Management Entity) puis la base de données permettant entre autre d’au-
thentifier l’abonné, de consulter son abonnement et de chiffrer les communications, via le HSS
(Home Subscriber Server). Elle gère aussi l’accès au réseau de données (PDN) en fonction du for-
fait de l’abonné selon une politique de tarification à partir du PCRF (Policy and Charging Rules
Function).
• MME (Mobility Management Entity (3GPP Release 8)) : Il comporte les fonctionnalités de
base de la signalisation dans la connexion du terminal mobile au réseau. Il fournit les informations
nécessaires à l’identification de l’usager au moment de son authentification dans le système, en
se servant des informations provenant du HSS. Grâce à des fonctions du plan de contrôle, il fait
la gestion des sessions des utilisateurs authentifiés. Il est responsable des fonctions de gestion de
la mobilité telles que la coordination de la signalisation pour les relèves inter-SGW, et négocie la
qualité de service à offrir. Le MME est responsable de la diffusion des messages de paging quand
l’UE est dans l’incapacité de recevoir les paquets qui lui sont destinés. Il fait la mise à jour des
paramètres de localisation de l’UE se retrouvant dans une zone qui n’est pas prise en charge par le
MME. Il joue un rôle clé dans la relève entre les différentes technologies, en sélectionnant le nœud
qui va mettre en place la porteuse, le default bearer, afin d’établir la communication entre les deux
architectures [12].
• SGW (Serving Gateway (3GPP Release 8)) : défini pour gérer les "données utilisateur", il
est impliqué dans le routage et la transmission de paquets de données entre les Evolved Universal
Terrestrial Access Network (E-UTRAN) et le réseau cœur. L’échange des paquets est acheminé par
le SGW au PDN-GW par l’interface S5. Le SGW est connecté à l’ E-UTRAN via l’interface S1-U qui
sert de relai entre l’utilisateur et l’EPC. Il opère comme une ancre locale qui sert pour la mobilité
inter-eNode B et permet de faire la relève entre les systèmes mobiles de différentes générations,
comme LTE et UMTS [12].
• P-GW (Packet-Switch GetWay) : c’est le nœud qui relie l’utilisateur mobile aux autres ré-
seaux PDN, tels que les réseaux IP, PSTN et non-3GPP. L’accès aux réseaux IP et PSTN se fait par
l’intermédiaire de l’IMS. Le PDN Gateway agit comme un routeur par défaut par lequel transitent
les requêtes de l’utilisateur. Il effectue l’allocation d’adresses IP pour chaque Terminal Mobile, le
filtrage des paquets pour chaque usager, et comptabilise les octets échangés dans la session de ce
dernier à des fins de facturation [12].
• HSS (Home Suscriber Service) : il se présente comme une version évoluée du HLR. Il per-
met de stocker des informations d’abonnement pouvant servir au contrôle des appels et à la ges-
tion de session des utilisateurs réalisée par le MME. Il entrepose, pour l’identification des utili-
sateurs, la numérotation et le profil des services auxquels ils sont abonnés. En plus des données
d’authentification des utilisateurs, il contient les informations de souscription pour les autres ré-
seaux, comme le GSM, le GPRS, la 3G, le LTE et l’IMS (IP Multimedia Subsystem) [12].
• PCRF (Policy and Charging Rules Function (3GPP Release7)) : c’est une entité qui exécute
principalement deux grandes tâches. La première est de gérer la qualité de service que requiert le
réseau, et alloue en conséquence les porteuses bearer appropriées. La deuxième tâche se rapporte
principalement à la tarification. En effet, le PCRF gère les politiques de facturation qui doivent être
prises en compte par le PDN-GW et applicables en fonction des actions de l’utilisateur [12].
- La partie IMS (IP Multimedia Sub-system) : c’est une architecture appliquée dans les réseaux
mobiles qui permettent aux opérateurs de télécommunications d’offrir des services sur IP à valeur
ajoutée. Cette nouvelle architecture permet d’établir des sessions multimédia indépendamment
du type d’accès à Internet utilisé. Cette architecture est aussi capable de supporter, sur un réseau
tout IP dans une même session, des applications en temps réel telles que la voix et la vidéo ; et des
applications non temps réel telles que le Push to Talk et la messagerie instantanée [12].
Le spectre FDD (Frequency Division Duplex) nécessite des paires de bandes, l’une en liaison
montante et l’autre en liaison descendante. Le spectre TDD (Time Division Duplex) nécessite une
bande unique car la liaison montante et la liaison descendante sont sur la même fréquence mais
séparées dans le temps. En conséquence, il existe deux types d’allocations de bande LTE : TDD et
FDD. Dans certains cas, ces bandes peuvent se chevaucher et il est donc possible, bien que peu
probable, que les transmissions TDD et FDD puissent être présentes sur une bande de fréquences
LTE particulière. A partir du release 10, Les spécifications LTE présentent 34 bandes de fréquence,
23 bandes FDD et 11 bandes TDD [14] (Tableau 1.2).
Bandes UL Bandes DL
Bande E-UTRA Réception BS Emission BS Mode duplex
Emission BS Réception BS
FUL,mi n − FUL,max FDL,mi n − FDL,max
1 1920 MHz - 1980 MHz 2110 MHz - 2170 MHz FDD
2 1850 MHz - 1910 MHz 1930 MHz - 1990 MHz FDD
3 1710 MHz - 1785 MHz 1805 MHz - 1880 MHz FDD
4 1710 MHz - 1755 MHz 2110 MHz - 2155 MHz FDD
5 824 MHz - 849 MHz 869 MHz - 894 MHz FDD
6 830 MHz - 840 MHz 875 MHz - 885 MHz FDD
7 2500 MHz - 2570 MHz 2620 MHz - 2690 MHz FDD
8 880 MHz - 915 MHz 925 MHz - 960 MHz FDD
9 1749.9 MHz - 1784.9 MHz 1844.9 MHz - 1879.9 MHz FDD
10 1710 MHz - 1770 MHz 2110 MHz - 2170 MHz FDD
11 1427.9 MHz - 1447.9 MHz 1475.9 MHz - 1495.9 MHz FDD
12 699 MHz - 716 MHz 729 MHz - 746 MHz FDD
13 777 MHz - 787 MHz 746 MHz - 756 MHz FDD
14 788 MHz - 798 MHz 758 MHz - 768 MHz FDD
15 Reserved Reserved FDD
Couche 1 : couche physique Elle contient toutes les informations provenant des canaux de trans-
port MAC sur l’interface air. Elle prend en charge la fonction de codage / décodage, modulation /
démodulation et le mapping de ressources.
Packet data Convergence Protocol (PDCP) : cette sous-couche a pour but de réduire le
nombre de bits à transmettre, et de réaliser la compression et la décompression d’en-têtes
des données IP, du transfert de données (plan utilisateur ou plan de contrôle).
F IGURE 1.3 – Architecture des protocoles LTE autour de la couche physique [15]
Pour le travail que nous voulons effectuer, nous allons nous limiter qu’à l’étude de la couche
physique. En effet, La couche physique LTE est la première et la plus basse couche de système
d’exploitation informatique. Cela s’appelle souvent la couche LTE PHY. Le fonctionnement fon-
damental de cette couche est de prendre en charge l’implémentation matérielle de la norme LTE.
Cette couche ne gère que les flux de bits et la nature logique des paquets n’est pas pertinente. En
LTE, les bits sont stockés dans des symboles et des slots puis transmis par des trames sur la liaison
RF.
La compréhension détaillée de la couche physique LTE implique la compréhension de la struc-
ture de trame générique LTE pour supporter les FDD et TDD.
La trame de type 1 a une longueur totale de 10 ms. Celle-ci est ensuite divisée en un total de 20
slots individuels. La sous-trame se compose de deux slots, en d’autres termes, il y a dix sous-trames
LTE au sein d’une trame.
La structure de la trame de type 2 utilisée dans le LTE TDD est peu différente. Les 10 ms de
la trame se composent en deux demi-trames, chacune de 5 ms. Les demi-trames sont divisées en
cinq sous-trames, chacune dure 1 ms.
Les sous-trames peuvent être divisées en sous-trames de types sous-trames spéciales. Les sous-
trames spéciales sont composées de trois champs :
• DwPTS : Downlink Pilot Time slot, elle est utilisée pour la synchronisation download
• GP : Guard Period, Il assure la transmission de l’UE sans avoir des interférences entre UL et
DL
• UpPTS : Uplink Pilot Time Slot, Il est utilisé par l’e-NodeB pour déterminer le niveau de
puissance reçu et la durée de la puissance de l’UE.
Un (01) symbole peut transmette 1 à 6 bits selon la modulation choisie (BPSK à 64-QAM). Une
trame LTE dure 10 ms. Elle est découpée en 10 sous trames d’une durée de 1 ms. Chaque sous-
trame est divisée en deux slots de 0,5 ms. Un slot dure donc 0,5 ms, durée pendant laquelle sont
transmis 7 symboles par bande OFDM. Or, nous avons vu qu’il y avait 12 bandes. Par conséquent,
7s ymbol es × 12band es = 84 symboles sont transmis en 0,5 ms
Si l’opérateur a une bande de :
• 15 MHz : Il possède 75 RB, il peut donc transmettre 75×84s ymbol es×6bi t s en 0,5 ms. Autrement
dit, 37800 bits sont transmis en 0,5 ms. Le débit s’exprime en bit par seconde dont 37800/0.0005 =
75,6 Mbits/s
• 20 MHz : Il possède 100 RB, il peut donc transmettre 100 × 84s ymbol es × 6bi t s transmis en 0,5
ms. Autrement dit, 50400 bits sont transmis en 0,5 ms. Le débit s’exprime en bit par seconde dont
50400/0.0005 = 100,8 Mbits/s
fonctionner simultanément, deux schémas sont possibles. L’un appelé FDD ou frequency division
duplex utilisant deux canaux, l’un pour l’émission et l’autre pour la réception. L’autre schéma est
connu sous le nom de TDD, time division duplex utilisant une seule fréquence, mais attribue des
times slots différents pour l’émission et la réception.
Dans le cas du FDD, nous avons deux fréquences porteuses (paire de bandes), une pour la
transmission en liaison montante et une pour la transmission en liaison descendante. Elles sont
séparées par une bande de garde de taille suffisante pour éviter les interférences. Cette séparation
en fréquence des voies montante et descendante permet aux UE et stations de base d’émettre et
de recevoir simultanément [17].
Il existe une variante du mode FDD, appelée FDD half-duplex. Dans ce mode, les UE ne peuvent
émettre et recevoir simultanément. Une manière simple de mettre en œuvre le mode FDD half-
duplex est de diviser les UE en deux groupes, chaque groupe émettant lorsque les UE du deuxième
groupe reçoivent, et inversement. Ce mode n’a pas été utilisé jusqu’à présent pour les systèmes
radio mobiles, vraisemblablement en raison de la complexité d’implémentation à la station de
base d’un ordonnanceur adapté, et de la réduction du débit maximal qu’il entraîne pour les UE
[8].
En mode TDD, les voies montante et descendante utilisent la même fréquence porteuse, et les
transmissions en liaison montante et descendante sont séparées dans le domaine temporel. Cer-
tains intervalles de temps de transmission sont réservés à la voie montante, tandis que les autres
sont réservés à la voie descendante. Un temps de garde est nécessaire aux changements de direc-
tion de transmission, notamment pour laisser aux équipements le temps de basculer d’émission
à la réception[8]. Ce basculement prend un petit temps dans lequel aucune donnée ne peut être
transférée dans les deux sens.
Pour cette période d’accommodement, il existe une trame spéciale définie dans la trame radio
TDD. Cette trame spéciale s’occupe du retard de propagation dans les deux directions (Uplink et
Downlink) [5].
canaux physiques : ce sont des canaux de transmissions qui transportent les données utili-
sateur et les messages de contrôle
canaux logiques : fournissent des services au niveau de la couche Medium Access Control
(MAC) vers les couches supérieures, dans la structure des protocoles du LTE
Le codage se réfère à une méthode de correction d’erreur qui ajoute des bits supplémentaires
au flux de données qui permettent une correction d’erreur. Spécifiés en fractions, les taux de code
spécifient le nombre de bits de données au numérateur et le nombre total de bits au dénomina-
teur. Ainsi, si le taux de code est de 1/3, des bits de protection sont ajoutés de sorte qu’un bit de
données est envoyé en trois bits [16].
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons montré l’évolution des réseaux mobiles ces dernières années
avant de présenter la 4ème génération de réseaux mobiles qui présente de nombreux avantages
tant pour les opérateurs que pour les utilisateurs finaux.
Dans le chapitre suivant, nous allons parler des techniques d’accès permettant de gérer la couche
physique.
Contenu
2.1 OFDM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
2.2 OFDMA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
2.3 SC-FDMA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
22
2.1. OFDM
Introduction
La technologie 4G LTE est basée sur les techniques OFDMA pour la liaison descendante et
SC-FDMA pour la liaison montante. Pour mieux comprendre ces deux différentes techniques, il
serait bien d’avoir un aperçu de la technique OFDM dont elles sont les dérivées. Ensuite, nous
présenterons les différentes techniques dans les détails.
2.1 OFDM
Transmettre un train numérique par voie hertzienne n’est pas une mince affaire et c’est la rai-
son pour laquelle c’est la technologie qui a demandé le plus de temps pour émerger.
• La réfraction du signal lorsque celui-ci traverse un milieu d’indice différent de celui d’où il
provient.
Tous ces phénomènes physiques entraînent des échos (propagation par trajets multiples due à
la présence d’obstacles) pouvant engendrer des évanouissements (fading) qui sont des « trous de
transmission » résultant de l’annulation du signal à un instant pour une fréquence donnée. Par
conséquent, lorsqu’on est en réception fixe ou mobile, la probabilité de recevoir uniquement une
onde directe provenant d’un émetteur est très faible. On va donc recevoir le signal émis par l’émet-
teur ainsi qu’une multitude de signaux atténués et retardés provenant des différents échos.
Les informations susceptibles d’être acheminées par une porteuse unique sont dès lors limi-
tées en cas de trajets multiples. Si une porteuse ne peut transporter le débit de symboles néces-
saire, on arrive tout naturellement à diviser ce débit de données élevé en plusieurs flux parallèles
de débit moins élevé, acheminés chacun par sa propre porteuse. Leur nombre peut être élevé. Il
s’agit d’une forme de MRF (Multiplex par répartition en fréquence), première étape vers l’OFDM.
Un très grand débit impose une grande bande passante, et si cette bande couvre une partie
du spectre comportant des creux, il y a perte totale de l’information pour la fréquence correspon-
dante. Le canal est dit alors sélectif en fréquence. Pour remédier à ce désagrément, l’idée est de
répartir l’information sur un grand nombre de porteuses, créant ainsi des sous-canaux très étroits
pour lesquels la réponse fréquentielle du canal peut être considérée comme constante. Ainsi, pour
ces canaux, le canal est non sélectif en fréquence, et s’il y a un creux, il n’affectera que certaines
fréquences, qui pourront être récupérées grâce à un codage convolutif. On utilise des porteuses
orthogonales qui présentent l’avantage de pouvoir retrouver leur phase et amplitude indépen-
damment les unes des autres [20].
Z τ+T
Ψk (t )Ψ∗k (t )dt = Tu , k = 1 (2.2)
τ
Donc, cette contrainte est une condition d’orthogonalité pour les fonctions Ψk (t ) et Ψ∗k (t ) qui
forment une base orthogonale de l’espace temps-fréquence. Ce qui permet de retrouver facile-
ment les symboles et autorise donc un recouvrement spectral sans perte de l’information [20].
• L’interférence intra symbole : addition d’un symbole avec lui-même légèrement déphasé.
• L’interférence inter symbole : addition d’un symbole avec le suivant plus le précédant légè-
rement déphasé.
Entre chaque symbole transmis, on insère une zone "morte" appelée intervalle de garde. De
plus, la durée utile d’un symbole sera choisie suffisamment grande par rapport à l’étalement des
échos. Ces deux précautions vont limiter l’interférence inter symbole. La durée Tu pendant la-
quelle est émise l’information diffère de la période symbole Ts car il faut prendre en compte, entre
deux périodes utiles, un "temps de garde" Tg qui a pour but d’éliminer l’ISI qui subsiste malgré
l’orthogonalité des porteuses. Pour que cet intervalle de garde soit efficace, sa durée doit être au
moins égale à l’écho non négligeable le plus long (celui qui a le retard maximal). Entre la période
du symbole, la période utile et l’intervalle de garde s’instaure donc la relation : Ts = Tu + Tg
Le temps de garde, s’il peut être un intervalle de garde "blanc" pendant lequel on n’émet rien, est
plus généralement une copie de la fin de la trame OFDM. Si cette méthode est efficace pour lutter
contre l’ISI, elle pénalise cependant sensiblement le débit de transmission, et certains systèmes
OFDM profitent des progrès dans le domaine de l’égalisation pour s’en affranchir.
Toutes les porteuses étant cycliques à l’intérieur de Tu, il en va de même pour l’ensemble du
signal modulé. Le segment ajouté au début du symbole pour former l’intervalle de garde est donc
identique au segment de même longueur à la fin du symbole. Tant que le retard d’un trajet par
rapport au trajet principal (le plus court trajet) est inférieur à l’intervalle de garde, les composantes
2.2 OFDMA
L’OFDMA est un type de multiplexage par division de fréquence (FDM) dans lequel la bande
de fréquence disponible est divisée en nombre de sous-porteuses de fréquence orthogonale. Les
données sont d’abord converties en flux de bits parallèles, puis elles sont modulées sur chaque
sous-porteuse en utilisant des schémas de modulation classiques. L’OFDMA permet un faible dé-
bit de données de nombreux utilisateurs et a un délai plus court et constant. Il existe une flexi-
bilité dans le déploiement dans différentes bandes de fréquences. L’effet de trajets multiples est
réduit en utilisant l’OFDMA car les données de chaque utilisateur sont modulées sur plusieurs
fréquences orthogonales plutôt que sur une fréquence fixe pour toute la période de connexion.
De plus, l’OFDMA facilite non seulement le partage des capacités de la bande passante dispo-
nible, mais aussi augmente la capacité de chaque utilisateur en raison de l’utilisation de plusieurs
fréquences.
La différence entre l’OFDM et l’OFDMA est que cette dernière a la capacité d’affecter dynami-
quement un sous-ensemble de ces sous-porteuses à des utilisateurs individuels, ce qui en fait la
version multi-utilisateurs d’OFDM, en utilisant l’accès multiple par répartition temporelle (TDMA)
(intervalle de temps séparé) ou l’accès multiple par division de fréquence (FDMA) (canaux sépa-
rés) pour plusieurs utilisateurs. L’OFDMA supporte simultanément plusieurs utilisateurs en leur
attribuant des sous canaux spécifiques pour des intervalles de temps. Les systèmes point à point
sont OFDM et ne supportent pas l’OFDMA. Les systèmes fixe et mobile point à multipoints uti-
lisent l’OFDMA [21].
A l’émission Le signal émis est une onde sinusoïdale, dont l’amplitude et la phase changent d’un
symbole à un autre. Comme indiqué précédemment, chaque symbole contient un nombre exact
de cycles de l’onde sinusoïdale, de sorte que l’amplitude et la phase au début de chaque symbole
soient égales à l’amplitude et la phase à la fin. À cause de cela, le signal émis change en douceur
quand nous passons de chaque préfixe cyclique au symbole suivant.
Le LTE spécifie les longueurs de préfixe cycliques normales et étendues. Le préfixe cyclique
normal est destiné à être suffisant pour la majorité des scénarios, tandis que le préfixe cyclique
étendu est destiné à des scénarios avec une propagation de délai particulièrement élevée. Les du-
rées pour le préfixe cyclique normal et le préfixe cyclique étendu sont présentées dans le tableau
2.1 :
TABLEAU 2.1 – Comparaison des technologies GSM, UMTS Release 99, HSPA et HSPA+ release 8 [UMTS
FORUM, 2010]
de garde implique que le système utilise le domaine fréquenciel d’une manière inefficace.
Maintenant, considérons l’OFDMA. Dans le domaine temporel, chaque sous-porteuse commence
sa vie comme une onde sinusoïdale, mais le processus de modulation provoque le changement
de son amplitude et de sa phase à des intervalles de temps équivalant à la durée du symbole T
(66,7 µs). Ceci élargit le signal dans le domaine fréquentiel, avec une bande passante d’environ
T-1 (Figure 2.5).
Dans le domaine fréquentiel, l’amplitude de chaque sous-porteuse oscille des 2 côtés de zéro
et croise le zéro à la normale à des intervalles réguliers T-1.
Soit l’espacement f, l’intervalle entre sous-porteuses adjacentes. Si f = T-1, les sous-porteuses
se chevauchent dans le domaine fréquentiel, mais la réponse maximale d’une sous-porteuse coïn-
cide avec les zéros de tous les autres. En conséquence, le mobile peut échantillonner une sous-
porteuse et peut mesurer son amplitude et sa phase sans les interférences des autres. Les sous-
porteuses avec cette propriété sont considérées comme orthogonales. Cette propriété signifie que
l’OFDMA utilise le domaine de fréquence de manière très efficace et est l’une des raisons pour
laquelle l’efficacité spectrale du LTE est tellement supérieure à celle des précédents systèmes de
télécommunications mobiles [22].
2.3 SC-FDMA
La modulation SC-FDMA est une technique de transmission mono-porteuse mais très proche
de la modulation OFDM. Cette technique consiste à répartir sur un grand nombre de porteuses,
non pas directement les symboles source comme en OFDM, mais leur représentation fréquentielle
après les avoir réparties sur la bande du système selon un certain mode que nous présenterons.
Le système SC-FDMA a des ressemblances à bien des égards avec le système OFDMA. Mais ces
techniques n’ont pas que des points communs. La différence majeure entre elles, réside dans le
fait que l’OFDMA est une technique de transmission multiporteuse tandis que le SC-FDMA est
quant à elle est une technique mono-porteuse : elle utilise, en plus, une «DFT (Discrete Fourier
Transform)» du signal pour précoder l’OFDMA conventionnel.
D’autre part, dans le domaine temporel, comme nous l’avons déjà vu dans le paragraphe pré-
cédent, une ressource block RB qui n’est rien d’autre qu’un slot, est constituée de 6 ou 7 symboles
SC-FDMA selon la configuration de l’intervalle de garde CP [23].
TABLEAU 2.2 – Tableau récapitulatif des paramètres du système SC-FDMA en fonction des largeurs de
bandes autorisées [23]
pendent Scheduling) afin d’allouer les meilleurs RB à chaque utilisateur lui permettant d’obtenir
un bon débit. Ainsi, dans une RB, le symbole N°4 est réservé pour véhiculer les signaux de réfé-
rences. Ainsi, lorsqu’un intervalle de garde dit normal est utilisé, un symbole sur sept du signal
SC-FDMA transmis sera constitué de signaux pilotes. Notons que les symboles de références utili-
sés sont des séquences de CAZAC ou « Constant Amplitude Zero Auto-correlation ». Les séquences
Zadoff-Chu en sont un exemple. Elles sont réputées pour avoir une faible auto-corrélation, une
amplitude constante, une réponse fréquentielle plate, et une faible inter-corrélation circulaire
entre elles [23].
F IGURE 2.6 – Représentation temporelle du slot d’un système SC-FDMA à 5MHz de largeur de bande [23]
Mode localisé : chaque terminal utilise un ensemble de sous-porteuses adjacentes pour trans-
mettre des symboles, ce qui les limite à une fraction seulement de la largeur de bande du système.
Mode distribué : les sous-porteuses utilisées par un terminal sont réparties sur toute la bande
passante. Une réalisation de SC-FDMA distribué est l’IFDMA (Interleaved FDMA) où les sous-
porteuses occupées sont espacées l’une de l’autre d’un pas égal.
Conclusion
Dans ce chapitre, les techniques d’accès 4G LTE que sont l’OFDMA et le SC-FDMA ont été pré-
sentées ainsi que l’OFDM qui est une technique très efficace utilisée dans les communications ra-
dio mobiles. L’OFDMA et le SC-FDMA bien qu’étant très proches ont une particularité essentielle :
le premier étant une technique multi-porteuses, et le second une technique mono-porteuse.
A présent, nous parlerons des chaines de transmission radio et surtout des différents modèles de
canaux rencontrés.
APPROCHE METHODOLOGIQUE
33
Chapitre 3
Contenu
3.1 Chaîne de transmission OFDMA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
34
3.1. CHAÎNE DE TRANSMISSION OFDMA
Introduction
Nous nous proposons de présenter dans ce chapitre les différentes composantes intervenant
dans une liaison radio 4G. Nous présenterons également les différents modèles de canaux utilisés
en communication radio.
Dans la conversion série/parallèle du système OFDM, chaque canal peut être divisé en diffé-
rentes sous-porteuses. L’utilisation de sous-porteuses permet une utilisation optimale du spectre
de fréquence, mais nécessite également un traitement supplémentaire par l’émetteur et le récep-
teur. Ce traitement supplémentaire est nécessaire pour convertir un train de bits en série en plu-
sieurs flux de bits parallèles répartis entre les porteuses individuelles. Dans le sens descendant du
système LTE, le flux de données à débit élevé passe par un modulateur, où des schémas de modu-
lation adaptatifs tels que BPSK, 4-QAM, 16-QAM, 64-QAM sont appliqués. Les données modulées
sont converties et réparties sur différentes sous-porteuses. Un bloc IFFT vient ensuite moduler ces
symboles et le signal de sortie précédé d’un préfixe cyclique est transmis dans le canal. Les don-
nées résultant de l’IFFT sont souvent nommés "Symboles OFDM".
En réception, le préfixe cyclique est supprimé puis les symboles OFDM démodulés via un FFT.
On procède à l’estimation du canal suivie d’une égalisation des symboles OFDM reçus. Ensuite,
une démodulation est faite [21] comme illustré à la figure 3.1.
A l’émission, les données binaires sont modulées (soit BPSK, 4-QAM, 16-QAM ou 64-QAM) et
les symboles résultants aussi modulés par groupe de N par un bloc DFT de taille N par exemple.
Cette opération permet de faire un multiplexage fréquentiel dans le temps.
L’étape suivante est le mapping de sous-porteuses qui consiste à répartir les N symboles en sortie
du bloc DFT vers l’une des M entrées (ou sous-porteuses) du bloc modulateur OFDM (IFFT) de
sorte que M = N × Q où Q est le facteur d’expansion de la bande passante ou le nombre maximum
d’utilisateurs pouvant être pris en charge par le système.
Par exemple, si N = 128 et M = 512, alors Q = 4, le nombre maximal d’utilisateurs pouvant
être pris en charge par le système simultanément est quatre (04). Cette répartition se fait suivant
deux modes : le mode localisé et le mode distribué (Cf. Figure ??). En mode distribué (DFDMA),
les données sont réparties sur des sous-porteuses espacées les unes des autres, avec des zéros
occupant les sous-porteuses inutilisées. En mode localisé (LFDMA), les données sont réparties
sur un ensemble de N sous-porteuses successives. Une variante spéciale du mode distribué est le
mode IFDMA (Interleaved FDMA). La différence entre le DFDMA et l’IFDMA est que les données
de l’IFDMA sont allouées à des sous-porteuses espacées les unes des autres d’un pas égal, ce qui
n’est pas le cas en DFDMA [25].
En clair, le processus de Mapping consiste simplement à raisonner suivant l’une ou l’autre des
trois méthodes d’allocation des symboles en SC-FDMA : la DFDMA, la LFDMA et l’IFDMA. Si M
= N, alors on se retrouve avec une architecture spécifique de l’OFDM connu sous le nom de DFT-
Spread OFDM [26]. Ensuite, le reste du fonctionnement est quasi-identique à l’OFDMA, excepté
la présence des blocs Demapping et IDFT en réception après démodulation OFDM (FFT). Notons
que le bloc Demapping assure la fonction inverse du traitement opéré à l’émission par le bloc
Mapping. Il s’agira de récupérer les symboles selon la méthodologie utilisée à l’émission [27].
dans un canal de communication. Les hypothèses sont que le bruit est additif, blanc et les échan-
tillons de bruit ont une distribution gaussienne [28].
En prenant x comme l’information utile, lors de sa transmission à travers le canal AWGN, un
bruit n s’ajoute. Ainsi la variable décisionnelle Y serait égale à Y = x + n. Elle suit alors une loi
normale de moyenne m y = x, µ = 0.5 et de variance σ2 .
Par ailleurs la densité de probabilité d’une variable aléatoire x de moyenne m et de variance σ2 est
donnée par la relation 3.1 :
1 −(x−µ)2
PX (x) = p e σ2 (3.1)
σ 2π
Les simulations effectuées sur ce modèle de canal sont réalisées en considérant le rapport si-
gnal sur bruit (Eb/No en dB).
x −x22
f (x; σ) = e 2σ (3.2)
σ2
pour x ∈ [0, +∞[
de Rice. Dans une telle situation, les composantes de trajets multiples aléatoires arrivant à diffé-
rents angles sont superposées à un signal dominant stationnaire. À la sortie d’un détecteur d’en-
veloppe, cela a pour effet l’ajout d’une composante DC au multi-trajet aléatoire.
Le modèle de canal de Rayleigh est un modèle stochastique pour une anomalie de la propaga-
tion radio provoquée par une annulation partielle du signal radio par lui-même. Le signal arrive au
récepteur en subissant les interférences de différents trajets multiples et au moins un des chemins
est en train de changer. L’évanouissement de Rice se produit quand l’un des chemins, générale-
ment un signal en visibilité directe, est beaucoup plus fort que les autres. Dans l’évanouissement
de Rice, le gain d’amplitude est caractérisé par une distribution ricienne [28].
Soient deux variables de Gauss centrées, indépendantes, de même variance σ2 . Si on considère
qu’elles représentent les deux coordonnées d’un point du plan, la distance de ce point à l’origine
suit une loi de Rayleigh (relation 3.2)
En supposant que la distribution est centrée sur un point de coordonnées polaires (ν cos Θ, ν si n Θ),
la densité de probabilité devient [29] :
x −(x 2 + ν2 ) xν
µ ¶ ³ ´
f (x|ν, σ) = 2 exp I0 2 (3.3)
σ 2σ 2 σ
Où Io (Z) est la fonction de Bessel modifiée de première espèce et d’ordre 0.
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté de façon simplifiée le synoptique des chaînes de trans-
mission OFDMA et SC-FDMA . Ainsi, nous avons abordé tous les éléments constitutifs de l’émet-
teur et du récepteur au niveau des deux chaînes. Pour finir, nous avons présenté les différents types
de canaux adaptés à notre contexte d’étude.
Dans le chapitre suivant, nous parlerons de l’environnement de simulation et des critères de per-
formances étudiées.
Contenu
4.1 Environnement de simulation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
4.2.2 Eb/No : Rapport entre l’énergie par bit d’un signal et la densité spectrale du
bruit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
40
4.1. ENVIRONNEMENT DE SIMULATION
Introduction
Une compréhension approfondie de la chaîne radio est cruciale pour la conception, le test et
l’optimisation de performance des systèmes radio mobile existants et futurs. C’est pourquoi la
modélisation du système de communication est nécessaire. Il existe deux façons d’étudier le com-
portement des techniques de communications :la mesure et la simulation [30].
La mesure n’est pas simple parce qu’elle prend beaucoup de temps et n’est pas facilement réali-
sable ; les ressources ne sont pas facilement disponibles. Pour cette raison, la technique de simu-
lation est une meilleure option dans laquelle diverses possibilités sont offertes. Dans notre cas, il
s’agira d’implémenter et de simuler avec MATLAB, l’impact des techniques OFDMA et SC-FDMA
dans la transmission d’un signal radio mobile.
Dans ce chapitre, nous nous proposons de présenter l’outil de simulation utilisé ainsi que les
critères sur lesquels nous nous pencherons pour évaluer les performances de nos techniques d’ac-
cès.
4.1.3.2 L’émetteur
4.1.3.3 Le récepteur
Le récepteur est constitué d’une partie détection optimale et d’une partie de remise en forme
des données numériques reçues. Le détecteur optimal est réalisé à l’aide d’une FFT et d’une dé-
modulation QAM. La partie remise en forme des données numériques est chargée de paralléliser
les symboles binaires de façon à reconstituer l’information reçue.
4.1.3.4 Le canal
Dans un premier temps, pour souci de validation de notre étude, le canal modélisé et simulé,
a été choisi idéal (sans distorsion aucune et un seul trajet). Cependant, il est tout à fait possible de
choisir un modèle plus réel qui prendrait en compte une atténuation, une réponse en fréquence
non uniforme et aussi les phénomènes d’échos et de trajets multiples. Ce qui est notre cas en
nombr e d e bi t er r onés
TEB = (4.1)
nombr e t ot al d e bi t s r eçus
En communications numériques, le TEB peut être calculé de deux manières. La première méthode
est basée sur la méthode du Monte-Carlo (MC) généralement simplifiée dans nos simulations par
l’équation 4.1 pour des fins de vitesse d’exécution du calcul. Sachant que la méthode MC pourrait
devenir très gourmand en complexité de calcul pour de longues trames de bits simulés, une alter-
native a été proposée pour faciliter son estimation. Il s’agit de la méthode dite "analytique" basée
sur le calcul de l’EVM ou du SNR [31]. Dans notre étude, nous avons validé la méthode MC.
4.2.2 Eb/No : Rapport entre l’énergie par bit d’un signal et la densité spectrale
du bruit
Eb/No est un paramètre normalisé du rapport signal sur bruit (SNR), également appelée «SNR
par bit». Il est souvent utilisé dans la littérature pour mener une étude comparative des perfor-
mances pour différents formats de modulations numériques. Le rapport signal-à-bruit ( SNR :
Signal-to-Noise-Ratio) est aussi un paramètre utilisé pour quantifier le niveau de bruit dans un
signal. Pour un canal plat à bruit gaussien ou AWGN, le SNR est défini par le rapport entre puis-
sance du signal ES et puissance du bruit N0 , soit :
k × Eb
SNR = ES /N0 = (4.2)
N0
Les signaux d’émission dans un système OFDM peuvent avoir des valeurs de crête élevées
dans le domaine temporel, car de nombreuses composantes de sous-porteuses sont ajoutées par
une opération inverse de la transformée de Fourier rapide (IFFT). En fait, le PAPR élevé est l’un
des aspects les plus préjudiciables dans un système OFDM car il diminue le rapport signal sur
bruit de quantification (SQNR) du convertisseur analogique-numérique (CAN) et du convertis-
seur numérique-analogique (CNA) tout en dégradant l’efficacité de l’amplificateur de puissance
au niveau de l’émetteur. Aussi, le problème PAPR est plus préoccupant dans la liaison montante
puisque l’efficacité de l’amplificateur de puissance est critique en raison de la puissance limitée
de la batterie dans un terminal mobile.
N−1 kn
X k e j 2π N
X
s[n] = (4.3)
k=0
µ¯ ¯2 ¶
¯PN−1 j 2π kn
max ¯ k=0 X k e N
¯
Pmax max(|s[n]|2 )
¯
PAPR = = = (4.4)
E(|s[n]|2 ) 1 PN−1 ¯ 2 ¯
¯ ¯
Pav N k=0
Xk
On remarquera d’après la relation 4.4 que le PAPR est fonction du nombre de sous-porteuses N
et des symboles X k émis par chacune des sous-porteuses. Comme l’obtention d’un signal OFDM
n’est rien d’autre que la sommation de plusieurs sous-porteuses modulées indépendamment au
travers d’un bloc IFFT, leurs amplitudes peuvent statistiquement s’ajouter de manière construc-
tive, résultant à des pics d’amplitude très élevés. La notion de PAPR prend tout son sens au mo-
ment d’émettre un signal à PAPR élevé [33].
Dans la littérature, une figure de mérite est souvent employée pour analyser les effets dus au
PAPR. Cette figure de mérite porte le nom de fonction de distribution cumulative complémentaire
ou CCDF (Complementary Cumulative Distribution Function) et représente la probabilité pour
qu’un PAPR dépasse un seuil PAPR0 cible [33]. Elle s’exprime par :
Conclusion
En somme, nous avons présenté la chaîne de transmission utilisée pour les différentes simula-
tions puis l’outil utilisé pour réaliser chaque partie de la chaîne. Aussi, les critères de simulations
ont-ils été présentés pour nous permettre dans la suite de ce travail d’analyser de manière efficace
les résultats obtenus.
RESULTATS ET DISCUSSIONS
46
Chapitre 5
Résultats et discussions
Contenu
5.1 Méthodologie de travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
5.2.2 PAPR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
47
5.2. RÉSULTATS OBTENUS
Introduction
L’environnement de nos simulations décrit au chapitre précédent nous a permis de procéder
à différentes simulations. Ces simulations ont conduit à des résultats. Dans le présent chapitre,
nous présenterons et discuterons des résultats obtenus.
PARAMETRES VALEURS
Taille du FFT Nifft = 512 (Nombre de sous-porteuses)
Taille du DFT Nidft = 256 (pour le SC-FDMA)
Nombre de symboles Symb = 500
Taille du Préfixe cyclique CP = 64
Plage du SNR 0 - 25 (dB)
Type de canal AWGN
Formats de modulation BPSK, 4-QAM, 16-QAM, 64-QAM
Fading Rayleigh (frequency selective)
Paramètres du Rayleigh fading Input sample period = 6.2500e-12 sec
Maximum Doppler shift = 666.6667 Hz
Vector path delays = [0.0 ,244e-9, 488e-9, 732e-9, 936e-9,
1220e-9, 1708e-9, 1953e-9]*Ts sec
Average path gain vector = [0.0, -2.4, -6.5, -9.4, -12.7, -13.3,
-15.4, -25.4] dB
Pour le canal type AWGN, la figure 5.1 présente les résultats du BER en fonction des valeurs du
SNR binaire électrique correspondant aux techniques IFDMA et LFDMA.
F IGURE 5.1 – BER vs Eb/No pour les deux types de SC-FDMA (IFDMA et LFDMA)
L’analyse de la Figure 5.1 montre que les courbes de performances BER sont superposées deux
à deux en fonction des QAM quelle que soit la technique. Ce qui démontre que les deux techniques
IFDMA et LFDMA offrent des performances similaires en AWGN. Ceci dépend du fait, que quelle
que soit la QAM considérée le nombre de symboles transmis en LFDMA ou IFDMA est le même. On
observe également que les performances en BPSK et 4-QAM sont quasi similaires. Ceci s’explique
par le fait que la puissance électrique du signal transmis en 4-QAM est quasi le double de celle en
BPSK. L’énergie pour transmettre un bit est la même en BPSK qu’en 4-QAM.
Plus on augmente en Eb/No, on obtient une bonne performance du BER qui est justifié par le fait
que à Eb/No élevé, le canal est bon impliquant une meilleure transmission, donc amélioration du
BER. Exemple avec un Eb/No de 5 dB, le BER est de 2.10−4 en 4-QAM pour respectivement 10−2
et 8.10−1 en 16-QAM et 64-QAM. Inversement, pour garantir un BER de 10−4 , Eb/No en 4-QAM
est de 5.5 dB pour respectivement 9.3 et 13.8 dB en 16-QAM et 64-QAM : soit respectivement une
pénalité en SNR de 3.8 et 8.3 dB par rapport à la 4-QAM. En conclusion, les techniques LFDMA et
IFDMA présentent des performances similaires en termes de BER quelle que soit la QAM.
La Figure 5.2 présente une étude comparative des performances du BER fonction de Eb/No
entre l’IFDMA et le LFDMA pour Q = 2 et Q = 4.
L’analyse des résultats de la Figure 5.2 montre que plus Q est grand, meilleure est la perfor-
mance quelle que soit la QAM. Ceci s’expliquerait par le fait que plus Q augmente, plus le nombre
de zéros en entrée de l’IFFT à l’émission augmente également et meilleur sera le BER. Par ailleurs,
le débit utile diminue du ratio de l’augmentation de Q : par exemple, si Q passe de 2 à 4, le débit
diminue aussi de moitié. Par contre, il faudra souligner que si Q = 1, l’implémentation reviendrait
au DFT-Spread OFDMA [26] présentant des performances BER similaires à l’OFDMA. (Figure 5.3).
Pour un déploiement LTE, le canal de transmission est souvent représenté sous forme de canal
de Rayleigh. Ce qui motive les résultats des sections suivantes après validation des résultats obte-
nus en AWGN.
La Figure 5.4 présente une étude comparative des performances du BER en OFDMA à travers
un canal de type AWGN vs Rayleigh pour différentes constellations.
Les résultats de la Figure 5.4 montre pour les paramètres de canal Rayleigh simulé, une lé-
gère perte de gain en comparaison avec l’AWGN. Ceci provient simplement du type de canal en
visibilité directe simulé (Canal de Rice). En testant d’autres paramètres de Rayleigh, on obtient
de mauvaises performances ne permettant pas de mener des études comparatives entre les deux
techniques traitées dans ce travail.
Par contre, avec les paramètres simulés, pour Q = 2 en SC-FDMA, le débit utile pour une même
constellation M-QAM est moitié de celui de l’OFDMA. Pour obtenir un débit utile identique, il fau-
dra comparer les performances d’un M2 − QAM SC-FDMA (Q = 2) avec un M-QAM OFDMA. La
Figure 5.5 présente le BER fonction de Eb/No pour l’OFDMA versus SC-FDMA en canal Rayleigh
pour une étude en termes de débit utile identique.
On observe donc qu’à débit utile identique les performances en OFDMA sont meilleures qu’en
SC-FDMA (Q = 2). Ceci s’explique par le fait qu’en SC-FDMA (Q = 2), vu que le nombre de bits émis
par sous-porteuse utile est plus grand qu’en OFDMA, le signal subit plus de dégradation de la part
du canal qu’en OFDMA.
De manière générale, il faut remarquer que lorsque le SNR est nul, le TEB est mauvais et ceci,
d’autant plus pénalisant quand la constellation augmente. On déduit donc que plus l’ordre de
modulation est élevé, plus le signal est sensible au bruit. On peut alors conclure que lorsque la
puissance du signal est égale à celle du bruit (SNR = 0 dB), la transmission est sérieusement dégra-
dée. Ceci pour refléter ce qui se passe dans la réalité.
5.2.2 PAPR
La Figure 5.6 présente une étude comparative des techniques LFDMA et IFDMA en termes de
PAPR.
On remarque que lorsque la constellation augmente, le PAPR augmente également. On peut
alors conclure que le signal présente un fort PAPR pour les fortes constellations QAM.
On remarque également que quelle que soit la constellation l’IFDMA présente un PAPR inférieur
à celui du LFDMA. On déduit donc que la technique IFDMA présente de meilleures performances
en termes de PAPR par rapport au LFDMA. Ceci s’explique par le fait que le signal IFDMA présente
des pics quasi proches de la moyenne contrairement au signal LFDMA qui présente des pics assez
éloignés de la moyenne (Cf. Figure 5.7). Il faut noter également que la fréquence d’apparition des
pics au niveau du signal LFDMA est élevée.
La Figure 5.8 présente les résultats obtenus en termes de PAPR entre l’IFDMA (meilleure tech-
nique SC-FDMA démontrée) et l’OFDMA.
On remarque que le PAPR de l’IFDMA est inférieur à celui de l’OFDMA quel que soit l’ordre de
modulation (constellation QAM). Pour l’OFDMA, les modulations d’ordre élevé ont un faible PAPR
par rapport aux modulations de faible ordre. On peut donc conclure que le SC-FDMA (IFDMA) a
l’avantage de consommer moins d’énergie que l’OFDMA.
Conclusion
Ce chapitre a permis de présenter et d’analyser les résultats des simulations effectuées pour
les différentes chaînes de transmissions afin de ressortir les performances de l’OFDMA et du SC-
FDMA. Des études comparatives ont été faites en termes de taux d’erreur binaire et de PAPR, es-
sentielles pour la caractérisation et le dimensionnement des systèmes LTE.
La 4G LTE est la technologie par excellence des réseaux sans fil à l’échelle des pays en voie de
développement comme le Bénin. Elle est nettement supérieure aux technologies précédentes. Le
LTE offre une expérience internet plus rapide, plus riche, et plus fluide que jamais. De plus, elle
possède la capacité de permettre à un plus grand nombre d’utilisateurs d’accéder au réseau sans
fil à grande vitesse sans compromettre la performance. Pour mieux orienter le choix technologique
des opérateurs dans le cadre d’un déploiement LTE, ce projet a réalisé l’étude et l’implémentation
des techniques OFDMA et SC-FDMA.
En guise de perspectives, nous proposons qu’une étude soit faite, en intégrant des blocs de co-
dages et de synchronisation avec des paramètres de canal radio réalistes. Il sera alors possible de
pouvoir caractériser tout un réseau LTE : ce qui serait d’une utilité pratique pour les opérateurs.
Pour améliorer le travail, l’étude de nouvelles méthodes de réduction de PAPR en plus de tech-
niques de modulations adaptatives devrait permettre d’atteindre des performances LTE capables
de booster la montée en débit dans les réseaux d’accès.
55
Références bibliographiques
[1] M. B. Stefania Sesia, Issam Toufik, LTE - the UMTS Long Term Evolution : From Theory to
Practice. Signals2014, Juillet 2011.
[2] A. Haddad, GeRoFan : une architecture et un plan de contrôle basé sur la radio-sur-fibre pour
la mutualisation des réseaux d’accès mobile de nouvelle génération. PhD thesis, ParisTech,
Avril 2013.
[4] M. FATTAH and al, “Etude et optimisation du schéma de modulation et de codage sur le ré-
seau wimax (ieee802.16d),” Décembre 2009.
[5] M. A. N. Sukar and M. Pal, “Sc-fdma and ofdma in lte physical layer,” IJETT, vol. 12, Juin 2014.
[6] E. A. LEMAMOU, Planification globale des réseaux mobiles de la quatrième (4G). PhD thesis,
Ecole polytechnique de Montréal, Avril 2014.
[7] B. Hadjer and B. S. Riyad, “Etude des performances des réseaux 4g (lte),” Master’s thesis, Uni-
versité Abu Bekr Belkaïd, Juin 2013.
[8] Y. Bouguen and al, LTE et les réseaux 4G. Groupe Eyrolles, eyrolles ed., 2012.
[9] N. KOUZAYHA, “Evaluation des mécanismes d’accès aléatoires dans les réseaux lte pour le
support des applications m2m,” Master’s thesis, Université Libanaise, Juillet 2013.
[10] M. KHELIFI, “Implémentation parallèle des ffts sur des systèmes multicœurs pour la couche
physique du lte 4g,” Master’s thesis, Université du Québec, Juillet 2016.
[12] G. SEIDE, “Planification d’un réseau de quatrième génération à partir d’un réseau de troi-
sième génération,” Master’s thesis, Ecole polytechnique de Montréal, Août 2011.
[13] G. O. Partners, General Packet Radio Service (GPRS) enhancements for Evolved Universal Ter-
restrial Radio Access Network (E-UTRAN) access (Release 8) TS23.401.
56
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[14] Signals Research Group, THE LTE STANDARD Developed by a global community to support
paired and unpaired spectrum deployments, 2nd ed., Avril 2014.
[15] G. O. Partners, Evolved Universal Terrestrial Radio Access (E-UTRA) - LTE physical layer ; Ge-
neral description TS 36.201.
[17] A. Z. Yonis and al, “Lte-fdd and lte-tdd for cellular communications,” Mars 2012.
[18] K. Bambole and al, “A review on adaptive modulation and turbo coding in lte,” IJETER, vol. 4,
Juillet 2016.
[20] J. Nakad, Allocations de ressources radio dans un réseau local sans fil (WLAN) de type OFDM,
Decembre 2003.
[21] A. D. Farhood and al, “Performance analysis of ofdma in lte,” vol. 4, Juin 2014.
[22] C. Cox, An Introduction to LTE : LTE, LTE-Advanced, SAE and 4G Mobile Communications.
john wiley and sons ed., 2012.
[25] M. Rana and al, “Peak to average power ratio analysis for lte systems,” in Second International
Conference on Communication Software and Networks, IEEE Computer Society Press, 2010.
[26] I. Girdhar and al, “Performance analysis of dft spread ofdm systems,” International Journal of
Advances in Computer Science and Technology, vol. 2, Mai 2013.
[28] K.Vidhya and D. kumar, “Ber performance of awgn, rayleigh and rician channel,” Internatio-
nal Journal of Advanced Research in Computer and Communication Engineering, vol. 2, Mai
2013.
[30] Savita, “Ber estimation : Mitigation methods,” International Journal of Computer Applica-
tions, vol. 48, Juin 2012.
[31] F. M. Abbou and H. C. Choong, Optical Transmission and Networks for Next Generation Inter-
net Traffic Highways. Octobre 2014.
[32] D. Wulich and al, “Peak to average power ratio in digital communications,”
[33] M. F. O. SANYA, Déploiement de réseaux optiques d’accès NGPON dans les métropoles de pays
en développement : proposition de nouvelles techniques d’implémentation de l’OFDM. PhD
thesis, UNIVERSITÉ DE LIMOGES et UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI, Octobre 2015.
59
Annexes
Chronogramme
60
ENGLISH VERSION
Study of 4G/LTE technology : implementation of OFDMA and
SC-FDMA techniques
61
Study of 4G/LTE technology : implementation
of OFDMA and SC-FDMA techniques
Contents
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
1. Project Overview . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
2.2. Architecture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
3.1. OFDMA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
3.2. SC-FDMA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
62
Introduction
The Global System for Mobile (GSM), and its evolution through the General Packet Radio Ser-
vice (GPRS), Enhancement Data for GSM Evolution (EDGE), Wide Code Division Multiple Access
(WCDMA) and High Speed Packet Access (HSPA), is the technology flow of choice for the large ma-
jority of the world’s mobile operators. Users have the experience to increase the data rate, with a
spectacular reduction of communications charges; they expect now to pay less and receive more.
Therefore, in deciding the next steps, there is a need of a dual approach: the goal of improving
performance at reduced cost and improved this performance must be provided by installing and
maintaining a lower cost systems. Long Term Evolution (LTE) and LTE-Advanced, are those next
steps and they provide the foundation for future mobile telecommunications systems to be built
[1].
Fixed-mobile convergence and the ubiquity of broadband services are two major challenges
for telecom operators. The emergence of new highly consuming applications and accessible via
new generation mobile devices already highlight the limited capacity of current mobile radio net-
works (Universal Mobile Telecommunication System (UMTS)). The development of fourth gener-
ation alternative networks (4G) high transmission capacity confirms this deficiency [2]. In devel-
oping countries, like Benin, 4G/LTE technology is rapidly emerging as a technology that play a key
role in broadband wireless networks. It represents a technology of next generation that is intended
to achieve high data rate, low latency and high radio efficiency in addition to low cost and high
mobility .
For broadband Internet access, LTE technology is associated with the use of advanced modula-
tion formats such as the Orthogonal Frequency Multiple Access Division (OFDMA) and the Single
Carrier Multiple Frequency Division Access (SC-FDMA) which allow an effective exploitation of
available radio resources. OFDMA is used for the downlink, and the SC-FDMA is used for the up-
link as multiple access systems in the LTE system. These two techniques based on OFDM have
several advantages that make LTE a very interesting mobile network.
It will specifically:
Describe all the elements involved in the feasibility of 4G/LTE since 3G/UMTS with the need
for operators to deploy a long-term "low-cost" infrastructure that meets users needs in "high
data rate".
Study the techniques used in 4G/LTE transmission including OFDMA and SC-FDMA.
Present each of the two techniques and a performance comparison in terms of Bit Error Rate
(BER) and Peak Average Power Ratio (PAPR) for a radio wireless channels AWGN (Additive
White Gaussian Noise) and Rayleigh channel.
As with each new generation of access network, LTE aims to propose increased capacity and
uses a new technique for accessing the frequency resource. The major goal of LTE is to improve
support for data services through increased data rate and reduced latency. Also the radio resources
are scarce, the need for a agile system in frequency, able to adapt to varied spectral allocations is
felt. Beyond the technical aspects, the industrial, strategic and financial stakes have largely con-
tributed to the advent of LTE [8].
• Capacity : This is the maximum number of users per cell that can connect to each other simul-
taneously when the network is fully charged [10].
It is expected that at least 200 simultaneous users per cell will be accepted in the active state for a
bandwidth of 5 MHz, and at least 400 users for higher bandwidths. A much higher number of users
will have to be possible in the waking state [8].
• Data rate : The maximum data rate objectives defined for LTE are as follows [8]:
- 100 Mbit/s downlink for an allocated bandwidth of 20 MHz, an efficiency peak spectral 5 bit/s/Hz;
- 50 Mbit/s in uplink for an allocated bandwidth of 20 MHz, an efficiency peak spectral 2.5 bit/s/Hz.
• Latency : The latency in LTE is the delay generated and caused by the system. There are two
types of latency:
1. International Mobile Telecommunications-Advanced
• Frequency agility : LTE must ensure flexible use of spectrum through widths 1,4 MHz, 3 MHz,
5 MHz, 10 MHz, 15 MHz and 20 MHz scalable / expandable bandwidths. This flexibility is effective
thanks to duplex FDD and TDD procedures [8].
• Mobility : Mobility is a key function for a mobile network. The LTE aims to remain for UE mov-
ing at high speeds (up to 350 km/h, and even 500 km/h in function of the frequency band), while
being optimized for low UE speeds (between 0 and 15 km/h).
2.2. Architecture
4G networks have the same general architecture as other types of mobile networks. We can
distinguish three parts namely user terminals, the access network and the core network.
• User terminals (UE): User terminals are devices used by customers. They include the fixed,
mobile and portable devices and allow users to access the services to which they subscribed. These
terminals can be any devices with IP protocol such as PC, smartphone or an IP TV.
• Access networks (E-UTRAN): The LTE access network consists of a single Evolved Node B or
eNode B. It regroups into a single entity the functionalities of Node B and RNC nodes of UMTS. The
• Core network (EPC): Also known as System Architecture Evolution (SAE), the EPC represents
the network heart of LTE. It uses "all-IP" technologies, i.e based on the Internet protocols for
signaling that allows reduced latency, the transport of voice and data. It ensures the manage-
ment of users, the management of the mobility, the management of the quality of service and
security management, using equipment such as Mobile Management Entity(MME),Serving Gate-
way (SGW), Packing Data Network Gateway (PDN-GW), and Policy and Charging Rules Function
(PCRF) [12].
So that LTE system can maintain the synchronization and be able to manage the different types
of information that must be transported between the base station or e-NodeB and the UE, the sys-
tem has defined a frame and sub-frame structure for E-UTRAN. The frame structures for the LTE
differ between TDD and FDD modes because there are different requirements on the transmitted
data separation. There are two types of LTE frames:
LTE frame type 1 The type 1 frame has a total length of 10 ms. This one then divided into a total
of 20 individual slots. The subframe consists of two slots, in other words, there are ten LTE sub-
frames within a frame.
LTE frame type 2 The structure of the type 2 frame used in the TDD LTE is little different. The 10
ms of the frame consist of two half frames, each of 5 ms. The half frames are further divided in five
subframes, each lasts 1 ms. The sub-frames can be divided into sub-frames of special subframe
types.
The base unit assigned to a subscriber is the Resource Block (RB). Each RB consists of 12 sub-
carriers of 15 KHz wide and 7 time symbols having a total duration of 0.5 ms. An elementary block
in LTE therefore uses a spectrum of 12 × 15kHz = 180 kHz. The number of symbols depends on the
cyclic prefix (CP) used. When a normal CP is used, the resource block contains 7 symbols. When
an extended CP is used, the block of resources contains six symbols. A delay propagation that ex-
ceeds the normal length of the CP indicates the use of extended CP [16]. LTE is scalable, it allows
3.1. OFDMA
OFDMA is a type of frequency division multiplexing (FDM) in which the band available fre-
quency is divided into the number of orthogonal frequency subcarriers. The data are first con-
verted to parallel bit streams, then they are modulated on each subcarrier using conventional
modulation schemes. The OFDMA allows a small data bit rate of many users and has a shorter
and constant delay. There is flexibility deployment in different frequency bands, as it is necessary
to modify little by little the air interface. The multipath effect is reduced by using the OFDMA be-
cause each user’s data is modulated over several orthogonal frequencies rather than on a fixed
frequency for the entire connection period. Moreover, the OFDMA facilitates not only sharing the
capacity of the available bandwidth, but also increases the capacity of each user due to the use of
multiple frequencies [21]. The details of the OFDMA transmitter and receiver structure are shown
in the diagram below.
In the serial / parallel conversion of the OFDM system, each channel can be divided into differ-
ent subcarriers. The use of sub-carriers allows an optimal use of the spectrum frequency, but also
requires additional processing by the transmitter and receiver. This additional processing is neces-
sary to convert a series bits streams in parallel bits streams to be distributed among the individual
carriers. In LTE downlink, the data stream passes through a modulator, where adaptive modula-
tion such as BPSK, 4-QAM, 16-QAM, 64-QAM are applied. The modulated data are serialized in
parallel and distributed over different subcarriers. IFFT distributed data is performed to convert
the data into their corresponding time domain. The IFFT block is followed by the addition of the
cyclic prefix (CP). Once the cyclic prefix has been added to the subcarriers channels, they must
be transmitted in one single signal. Thus, the parallel to serial conversion step is the process of
adding all subcarriers and combine them into one signal. As a result, all subcarriers are generated
perfectly simultaneously. The output signal is converted into serial data called OFDM symbols.
At the receiver, the cyclic prefix is removed first, then the subcarriers are converted sequence
parallel to serial. FFT step further converts OFDM symbols into the domain frequency followed by
equalization and demodulation [21].
3.2. SC-FDMA
SC-FDMA modulation is a single carrier transmission technique but very close to the OFDM
modulation. This technique consists in spreading over a large number of carriers, not directly the
source symbols as in OFDM, but their frequency representation after having distributed them on
the band of the system according to a certain mode that we will present. SC-FDMA is similar in
many aspects to the OFDMA system. But these techniques do not have only common points.
The major difference between them lies in the fact that the OFDMA is a multicarrier transmis-
sion technique while the SC-FDMA is a single carrier technique: it uses, in addition, a "Discrete
Fourier Transform (DFT) "signal to precode the conventional OFDMA. This diagram is similar to
the OFDMA block diagram except for four blocks.
First, the data symbols are modulated by a baseband modulator to form a sequence of modu-
lated complex symbols. The next step is to convert the serial modulated data into N parallel data
streams or to group the data into blocks of N modulated symbols. Then, it performs an N-point
discrete Fourier transform (DFT), this step transforms time domain modulated symbols into fre-
quency domain symbols.
The next step is the mapping of subcarriers which distribute the N-DFT output symbols to one of
the M orthogonal subcarriers according to two (02) modes.
Localized mode: Each terminal uses a set of adjacent subcarriers to transmit symbols, which
limits them to only a fraction of the system bandwidth.
Distributed mode: The subcarriers used by a terminal are distributed over the entire bandwidth.
One embodiment of distributed SC-FDMA is IFDMA (Interleaved IFDMA) where the occupied
subcarriers are also spaced apart from each other [21].
M is the number of orthogonal frequency subcarriers, which is greater than N, and N must be
For the AWGN type channel, the figure 16 presents the BER results as function of the electrical
binary SNR values corresponding to the IFDMA and LFDMA techniques.
The analysis of the Figure 16 shows that the BER performance curves are superimposed two by
two according to the QAM regardless of the technique. This demonstrates that both IFDMA and
LFDMA techniques offer similar performance in AWGN. This depends on the fact that, whatever
the QAM considered, the number of symbols transmitted in LFDMA or IFDMA is the same. It is
also observed that the performances in BPSK and 4-QAM are almost similar. This is explained by
the fact that the electrical power of the signal transmitted in 4-QAM is almost double that in BPSK.
The energy to transmit a bit is the same in BPSK as in 4-QAM.
If we increase in Eb/No, we notice a good performance. Since the channel is good (Eb/No high),
this would mean a better transmission, hence a decrease in BER. By increasing the constellation,
the BER decreases. Example with a 5 dB SNR, the BER is 2.10−4 in 4-QAM for 10−2 and 8.10−1 in
16-QAM and 64-QAM, respectively. Conversely, to guarantee a BER of 10−4 , Eb / No in 4-QAM is
5.5 dB for respectively 9.3 and 13.8 dB in 16-QAM and 64-QAM: respectively an SNR penalty of 3.8
and 8.3 dB compared to 4-QAM.
In conclusion, the LFDMA and IFDMA techniques show similar performances in terms of BER re-
gardless of the QAM.
Figure 17 presents a comparative study of the BER performance in function of Eb/No between
IFDMA and LFDMA for Q = 2 and Q = 4.
The analysis of the results of the Figure 17 shows that if Q is larger, the the performance re-
gardless of the QAM is better. This would be explained by the fact that as Q increases, so does the
number of leading zeros of the IFFT on transmission also increase, and better the BER will be. In
addition, the data rate decreases the ratio of the increase of Q: for example, if Q goes from 2 to
4, the data rate also decreases by half. On the other hand, it should be emphasized that if Q = 1,
the implementation would return to the OFDMA DFT-Spread [26] presenting BER performances
similar to the OFDMA (Figure 18).
For an LTE deployment, the transmission channel is often represented as a Rayleigh chan-
nel. This motivates the results of the following sections after validation of the results obtained in
AWGN.
The results in Figure 19 show for the simulated Rayleigh channel parameters a slight loss of
gain compared to the AWGN. This is simply the simulated line-of-sight channel type (Rice Chan-
nel). By testing other Rayleigh parameters, poor performance is obtained which makes it impossi-
ble to conduct comparative studies between the two techniques treated in this work.
On the other hand, with the simulated parameters, for Q = 2 in SC-FDMA, the useful rate for
the same M-QAM constellation is half that of the OFDMA. To obtain an identical data rate, it will
be necessary to compare the performances of a M2 − QAM SC-FDMA (Q = 2) with an OFDMA M-
QAM. The Figure 20 shows the BER function of Eb/No for OFDMA versus SC-FDMA in Rayleigh for
a study in terms of identical useful data rate.
It is therefore observed that, at the same useful data rate, the performance in OFDMA are better
than in SC-FDMA (Q = 2). This is explained by the fact that in SC-FDMA (Q = 2), since the num-
ber of bits transmitted by useful subcarrier is greater than in OFDMA, the signal undergoes more
degradation on the part of the channel than in OFDMA.
4.2. PAPR
Figure 21 presents a comparative study of LFDMA and IFDMA techniques in terms of PAPR.
Figure 21 – Study of the PAPR for different modulations in IFDMA and LFDMA
Note that as the constellation increases, the PAPR also increases. We can then conclude that
the signal has a strong PAPR for strong QAM constellations.
It is also noted that whatever the constellation, the IFDMA has a PAPR lower than that of the
It is noted that the PAPR of the IFDMA is lower than that of the OFDMA regardless of the modu-
lation order (QAM constellation). For OFDMA, high order modulations have a low PAPR compared
to low order modulations. It can therefore be concluded that SC-FDMA (IFDMA) has the advan-
tage of consuming less energy than OFDMA.
Sommaire ii
Dédicaces iii
Remerciements iv
Résumé xii
Abstract xiii
Introduction générale 1
1. Contexte, justification et problématique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
2. Objectifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
I SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE 4
79
TABLE DES MATIÈRES
II APPROCHE METHODOLOGIQUE 33
5 Résultats et discussions 47
5.1 Méthodologie de travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
Références bibliographiques 58
Annexes 60
Chronogramme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
English version 62
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
1. Project Overview . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
1.1. Context, justification and problematic . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
1.2. Objective of the project . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
2. Long Term Evolution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
2.1. Standards and requirements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
2.2. Architecture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
2.3. LTE Physical Layer description . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
3. LTE access techniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
3.1. OFDMA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
3.2. SC-FDMA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
4. Results and discussions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
Abstract
Mobile communications systems have significantly shifted over in recent years. Consumers
use an increasing number of smartphone applications that requires more and more digital data
and bandwith fufilled by 4G. 4G LTE has two access techniques : OFDMA and SC-FDMA ; Both
based on the OFDM technical. This document presents the OFDMA and SC-FDMA transmission
chains. It also evaluates their performance for different modulation schemes used in LTE (BPSK,
4-QAM, 16-QAM, 64-QAM) based on BER (Bit Error Rate) and PAPR (Peak Average Power Ratio).
From the results of our simulations, we observe that for a given Eb/No (binary SNR) value, lo-
wer order modulation schemes (BPSK and 4-QAM) have a better BER than other modulations. At
equal constellation, we show that SC-FDMA has better BER compared to OFDMA which achieves
a better transmission rate. Also, at the same useful data rate, we show that OFDMA has better per-
formance in BER. In addition, it is shown that the SC-FDMA (IFDMA) PAPR is smaller than OFDMA
PAPR. From this study, we show why it is more interesting to use SC-FDMA with low order modu-
lations in uplink. The obtained results will help telecom operators and equipment manufacturers
to choose modulation type for each application.