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LOGIQUE COMBINATOIRE

FONCTIONS COMBINATOIRES

I. Méthode de résolution
Les étapes de résolution d’un problème de logique combinatoire sont :

FIg. 1

II. Table de vérité


Exemple
Deux variables d’entrée (figure 2) :
✓ Nombre de lignes = 5 = 22 combinaisons binaires des variables
d’entrée + 1 ligne d’identification des variables d’entrée et de sortie ;
✓ Nombre de colonnes = nombre de variables d’entrée et de sortie.
Fig. 2

Généralisation
Une table de vérité est composée d’un nombre (L) de lignes et d’un nombre
(C) de colonnes avec :
 L = (2n + 1) lignes avec n = nombre de variables d’entrée et 1 ligne
pour l’identification des variables ;
 C = nombre de variables d’entrée et de sortie.

III. Équations logiques


Formes canoniques
Une équation logique d’une variable de sortie, obtenue à partir d’une table de
vérité, se prête à être exprimée sous deux formes connues (figure 3) :
 La première forme canonique est une somme de produits ;
 La deuxième forme canonique est un produit de sommes.
Minterme et maxterme
On appelle minterme le produit des variables d’entrée attribuant à la sortie la
valeur binaire 1.
On appelle maxterme le produit de variables d’entrée attribuant à la variable
de sortie la valeur binaire 0.
Fig. 3

III.1. Simplification algébrique


La simplification algébrique des fonctions logiques est une méthode basée
sur les propriétés logiques, des règles et des théorèmes de la logique
combinatoire (figure 4).
Fig. 4

III.2. Simplification graphique par « tableau de Karnaugh »


Tableau de Karnaugh
Inventé par Maurice Karnaugh en 1953 (figure 5), le tableau de
Karnaugh est composé d’un nombre (k) de colonnes et d’un nombre
(j) de lignes qui se croisent pour former 2n cases avec :
 k : le nombre de colonnes du tableau ;
 j : le nombre de lignes du tableau ;
 n = nombre de variables d’entrée ;
 2n = j . k = Nombre de cases ;
= Nombre de colonnes x nombre de lignes.
Le tableau de Karnaugh utilise le code de Gray, également appelé
code binaire réfléchi. Ce code permet d’identifier les lignes et les Fig. 5
colonnes. Le tableau est tracé sous plusieurs formes selon le
nombre de variables d’entrée. Chaque case du tableau de Karnaugh
est identifiée par une combinaison binaire des variables d’entrée.
Exemple n°1
La figure 6 montre deux formes d’un tableau de Karnaugh à 3 variables
d’entrée :
 La première forme (k=4 et j=2) ;
 La deuxième forme (k=2 et j=4).

Fig. 6

Dans la première forme :


 La ligne 1 est identifiée par la variable d’entrée a = 0, (a̅) ;
 La ligne 2 est identifiée par la variable d’entrée a = 1, (a) ;
 La colonne 1 est identifiée par les deux variables d’entrée (bc =
00) correspondante à (b̅. c̅) ;
 Le croisement de la ligne 1 et la colonne 1 engendre la case 1
identifiée par abc = 000 correspondante à : a̅. b̅. c̅ .
Dans chaque case on indique la valeur binaire attribuée à la variable de
sortie étudiée.
Exemple n°2
Un tableau de Karnaugh à 4 variables d’entrée est généralement obtenu par
le croisement de 4 lignes (j = 4) à 4 colonnes (k=4) formant 16 cases.
Axes de symétrie
Un axe de symétrie sépare à moitiés égales un tableau ou une partie de
tableau. La figure 7 montre :
 Deux axes principaux de symétrie séparant
le tableau en deux moitiés égales en lignes
et en colonnes ;
 Deux axes secondaires de symétrie
séparant chaque moitié du tableau en deux
parties égales.

Fig. 7
Adjacence
Deux cases sont dites adjacentes lorsqu’elles sont voisines et symétriques.
L’adjacence est identifiée par un seul changement d’état logique d’une seule
valeur binaire des variables d’entrée. Dans le tableau (figure 7) les cases
adjacentes sont :
 case 1 et case 2 ;
 case 1 et case 4 ;
 case 1 et case 5 ;
 etc.

Utilisation d’un tableau de Karnaugh


La figure 8 montre un exemple d’utilisation d’un tableau de Karnaugh de 8
cases obtenu en croisant 2 lignes à 4 colonnes. Ce tableau est établi pour la
simplification d’une variable de sortie S commandée par trois variables
d’entrée (a, b et c). Le fonctionnement de S est décrit par la table de vérité.
Pour remplir le tableau de Karnaugh on indique dans chaque case la valeur
binaire de la sortie S correspondante à la même combinaison binaire de la
table de vérité :
 Dans la table de vérité, on a S=1 lorsque abc=000 correspondant à la
première case du tableau de Karnaugh où on indique 1 ;
 Dans la table de vérité, on a S=1 lorsque abc=001 correspondant à la
case n°2 du tableau de Karnaugh où on indique 1 ;
 etc.

Fig. 8

Groupement des cases


Règle
Un groupement de 2n cases engendre une simplification de l’équation logique
de n variables.
N.B : Dans un tableau de Karnaugh, on choisit le minimum de groupements
ayant un nombre maximal de cases tout en respectant les notions
d’adjacences et de symétries. Ce nombre doit être égal à 2n cases.

IV. Logigramme en utilisant des portes logiques universelles


IV.1. Logigramme à base de portes logiques NAND
Méthode
 Démarrer d’une fonction logique exprimée sous forme de somme de
produits ;
 Ajouter deux barres à l’expression de la fonction logique ;
 Décomposer la barre inférieure ;
 Régler le problème des inverseurs en utilisant le théorème
d’idempotence (a=a.a) en cas de besoin.
Exemple (figure16)

Fig. 9

IV.2. Logigramme à base de portes logiques NOR


Méthode
 Démarrer d’une fonction logique exprimée sous forme de produit de
sommes ;
 Ajouter deux barres à l’expression de la fonction logique ;
 Décomposer la barre inférieure ;
 Régler le problème des inverseurs en utilisant le théorème
d’idempotence (a = a + a) en cas de besoin ;
 Utiliser la distributivité de l’addition sur la multiplication en cas de
besoin.
Exemple (figure19)

Fig. 10

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