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L'étude du caractère d'Etat de droit de la RDC: coquille vide ou réalité? (
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par Jean Pierre MPUTU
Université de Kinshasa - Licence 2011 suivant

  

Section 2 : Le pari de l'édification d'un Etat démocratique en RDC


La démocratie est la forme de gestion la plus difficile à réaliser. En tout cas, elle est plus difficile que la dictature où les
dirigeants imposent des ordres, suivant leurs propres visions du monde, sans le moindre moment d'une discussion réelle.
(80(*))

Examinons tour à tour la fondamentalité de l'instauration d'un Etat démocratique en RDC, en se référant à ses éléments
constitutifs retenus dans le cadre de ce travail qui sont : l'instauration du suffrage universel direct, le pluralisme politique, le
respect du principe majoritaire, le respect des droits de l'opposition, le libéralisme politique et enfin le respect de l'individu.

§1. Au niveau de l'instauration du suffrage universel

Tout régime politique peut se réclamer de la démocratie. Et dans les mêmes circonstances, il est très aisé pour un chef
d'Etat autocratique de se déguiser en défenseur de la démocratie. Il suffit pour cela qu'il mette en place des institutions
(pluralisme tronqué) et des mécanismes (élections) qui, permettent l'exercice de la démocratie pour faire observer que son
pouvoir est basé sur la liberté de choix. En réalité, ces institutions et mécanismes cachent un pouvoir politique extrêmement
autoritaire et violant car ils ont été créés et activés uniquement pour assurer le contrôle des élections en faveur du parti
unique et des conditions, elles aussi uniques. (81(*))

Pour KAMTO, vu l'expérience africaine en matière électorale et d'exercice de la démocratie, « la détermination du caractère
démocratique d'un régime politique ne peut être fondée sur l'existence ou la non existence du phénomène électoral comme
procédé de désignation des gouvernants, mais sur le caractère compétitif ou concurrentiel des élections et sur leurs
fonctions de sélection car les procédés de choix des gouvernants restent un des maillons essentiels du pouvoir politique et
sa stabilité. (82(*))

Mais il faudra souligner qu'en République démocratique du Congo une chose est sûre  ; ce qu'on a réussi à remettre le
pouvoir jadis longtemps confisqué par la classe politique au peuple lui-même qui, en est originairement détenteur par le
mécanisme d'élections régulières organisées tous les cinq ans. Cependant il reste, ce faisant, un grand travail de fond à
abattre car le peuple congolais, dont la majorité est constituée de personnes non lettrées, ne comprennent pas encore les
rouages de la démocratie, cette dernière étant encore d'apparition récente.

* (80)P.NGOMA BINDA, La participation politique : éthique civique et politique pour une culture de paix, de démocratie et de bonne gouvernance, deuxième édition, revue
et argumentée, institut de formation et d'études politiques, Kinshasa, 2005, p 199

* (81) J.SOUGA NIEMBA, op.cit, p 9

* (82) Cité par Jacob SOUGA NIEMBA, op.cit, p 9

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