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11° N, 11° O
Drapeau de la Guinée
Armoiries de la Guinée
Liberté
Hymne 1:13
Conakry
Capitale
9° 30′ N, 13° 43′ O
Géographie
Plus grande ville Conakry
Histoire
Indépendance France
Démographie
Gentilé Guinéen, Guinéenne
Densité 56 hab./km2
Économie
IDH (2021) 0,4652 (faible ; 182e)
Divers
Code ISO 3166-1 GIN, GN
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Montagnes du Fouta.
Le pays compte plus de 1 300 cours d'eau. De nombreux fleuves, tels le Niger,
le Sénégal (Bafing), la Gambie, ainsi que leurs principaux affluents trouvent leur
source en Guinée, faisant de ce pays le « château d'eau » de l'Afrique de l'ouest.
Ces cours d'eau partent des massifs guinéens (les deux vieux massifs du Fouta
Djalon et la dorsale guinéenne en région forestière). La Gambie et le Bafing vont
vers le Sénégal au nord. La source du Niger est à proximité de Kobikoro, il traverse
Faranah, Kouroussa et va vers le Mali au nord-est. Les
fleuves Tinkisso, Milo, Niandan sont ses affluents en Guinée.
De nombreux fleuves côtiers descendent des massifs guinéens vers l'ouest, comme
le Konkouré, ou vers le sud, comme le fleuve Mano.
De la Guinée-Bissau à Conakry, ces fleuves forment de profonds estuaires qui ont
conservé les noms donnés par les explorateurs portugais au XVe siècle. Ces
estuaires constituent des voies de communications à travers la mangrove de Basse-
Guinée, région qui s’appelait « Rivières du Sud » au début de la colonisation par les
Français, au XIXe siècle.
Le massif du Fouta Djalon offre un potentiel de production électrique. Le
fleuve Konkouré, proche des villes de Mamou, Kindia et Conakry, fait l'objet d’un
programme d’aménagement et un premier barrage a été inauguré en 1999 9 ; un
autre vient d'entrer en activité, le barrage de Kaleta, et un dernier plus imposant en
taille et en productivité est en cours de réalisation, le barrage de Souapiti.
Relief et géologie[modifier | modifier le code]
Topographie de la Guinée.
Le climat est tropical à deux saisons : la saison des pluies, de mai à octobre (varie
plus ou moins selon les régions), et la saison sèche. Pendant la saison des pluies, la
moyenne mensuelle des précipitations peut atteindre 400 mm13.
La Guinée comprend quatre régions climatiques :
En 2019, La Guinée avait un score moyen de l'indice d'intégrité du paysage forestier de 4,9, le classant
114e sur 172 pays16.
Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en millions
d'habitants.
Les populations guinéennes ont été affectées d'une part par la traite arabo-
musulmane en direction du Maghreb et de l'Égypte, et par celle commencée
au XVIe siècle et menée au-delà de 1850, via les conquêtes coloniales françaises et
les travaux forcés qu'elles ont apportés[réf. nécessaire]. La Seconde Guerre mondiale
(1939-1945) a fragilisé la France colonisatrice et poussé celle-ci à abolir finalement
l'indigénat, et les travaux forcés en 1945. Avec cette date commence l'essor
démographique, la population doublant tous les vingt ans[réf. nécessaire].
À la suite de l’indépendance du 2 octobre 1958 et du départ des crédits et des
cadres français qui faisaient fonctionner l'administration et l'économie guinéenne, la
Guinée fut déstabilisée. La période de dictature de Sékou Touré a ensuite poussé de
nombreux Guinéens, notamment des élites, à émigrer vers les pays développés.
Une famille du Fouta-Djalon.
Samory Touré.
La majorité des Guinéens travaillent dans le secteur agricole qui emploie plus de
75 % de la population apte au travail du pays (24 % du PIB).
Le mil et le fonio sont les principales cultures de la Haute-Guinée, tandis que l'on
produit de l'arachide dans la région de Koundara. Le riz est cultivé dans les zones
inondées en bordure de rivière et de fleuve mais la production locale est insuffisante
et le pays importe du riz asiatique. Les cultures vivrières traditionnelles comme celle
du manioc restent largement pratiquées autour des habitations.
On cultive le café, l'ananas, les pêches, les nectarines, les mangues, les agrumes,
les tapiocas, les oranges, les bananes, les pommes de terre, les tomates,
les concombres, les poivrons et d'autres légumes. La Guinée est un des producteurs
régionaux émergents de pommes et de poires. Il y a de nombreuses plantations
de raisins, de grenades et de plaquemines. Ces dernières années[Lesquelles ?] ont été
marquées par le développement de plantations de fraise basées sur le
système hydroponique vertical.
Il y a des élevages de bovins, de moutons et de chèvres.
Secteur industriel et minier[modifier | modifier le code]
La Guinée dispose d'importantes ressources minières dont les principales sont
la bauxite (1/3 des réserves mondiales64), l'or65, le diamant (exploité depuis 1936),
le fer66, le pétrole et l'uranium, les phosphates et le manganèse. À la fin des années
1990, les « compagnies juniors » canadiennes, investies dans plus de 8000
propriétés minières, dans plus de 100 pays, pour la plupart encore à l'état de
projet67 multiplient les contrats avec des pays africains. Les investissements
du Canada en Guinée représentent à peu près 250 millions de dollars investis dans
le secteur minier et le 8 juin 2012, Perry Calderwood, ancien ambassadeur du
Canada en Guinée, a accompagné une forte délégation d’investisseurs canadiens au
palais Sékhoutouréya pour voir comment ces hommes d’affaires canadiens comptent
intervenir dans le développement du secteur minier68.
Le projet minier de Simandou (mont Nimba), sur l’axe Beyla-Nzérékoré, en Guinée
forestière (sud-est, frontière du Liberia), qui est l’un des plus grands projets mines-
infrastructures en Afrique lancé en 2012, mené par Rio Tinto, Chinalco et IFC, et
supposé capable d'amorcer le développement régional et national, semble gelé au
premier semestre 201669,70,71. La relance du projet minier géant d’exploitation du fer du
mont Simandou a été officialisée à Pékin le 28 octobre 2016. Rio Tinto et le
chinois Chinalco ont signé un accord de principe sur les conditions du transfert de la
totalité des parts du premier au second dans le développement de la partie sud du
Simandou qui nécessitera environ 20 milliards de dollars d’investissements. Un
protocole fixant le cadre de coopération a été conclu le 31 octobre 201672.
• le bassari en Moyenne-Guinée
• le diakhanké en basse guinée
• le jalonké en Moyenne-Guinée (Fouta-Djalon)
• le kpèllé (ou guerzé) en Guinée forestière
• le kissi en Guinée forestière
• le coniagui en Guinée forestière
• le kono en Guinée forestière.
• le lélé en Guinée forestière
• le landoma
• le toma (ou loma) en Guinée forestière
• le manon en Guinée forestière
• le nalu en Guinée Maritime)
• le sarakolé (ou soninké)
La Guinée est membre de l'Organisation internationale de la francophonie.
De plus, les villes de Guéckédou, Kindia, Mamou, Conakry, Kankan, Labé et
Télimélé sont membres de l'Association internationale des maires francophones79,80.
Jours fériés[modifier | modifier le code]
Fêtes et jours fériés
27e jours
Lendemain de l'Laylat al-Qadr
du Ramadan
• L'Indépendant (Guinée)
• Le Lynx (journal)