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PROPOSITON DE CORRIGE-TYPE MATHS TERMINALE D

EXERCICE 1
1. Montrons que 𝑧 ′ = −𝑖(𝛼 + 𝑖𝛽)𝑧 + 𝛼 + 𝑖𝛽
𝑥 ′ = 𝛽𝑥 + 2𝑦 + 𝛼
{ ′
𝑦 = −𝛼𝑥 + 𝛽𝑦 + 𝛽

𝑓(𝑀) = 𝑀′ ⇔ 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ = 𝛽𝑥 + 𝛼𝑦 + 𝛼 + 𝑖(−𝛼𝑥 + 𝛽𝑦 + 𝛽) (0.25pt)


= (−𝑖𝛼 + 𝛽)𝑥 + (𝛼 + 𝑖𝛽)𝑦 + 𝛼 + 𝑖𝛽
= −𝑖(𝛼 + 𝑖𝛽)𝑥 − 𝑖 2 (𝛼 + 𝑖𝛽)𝑦 + 𝛼 + 𝑖𝛽
= −𝑖(𝛼 + 𝑖𝛽)(𝑥 + 𝑖𝑦) + 𝛼 + 𝑖𝛽

D’où 𝑧 = −𝑖(𝛼 + 𝑖𝛽)𝑧 + 𝛼 + 𝑖𝛽 (0.25pt)
2.a. Déterminons 𝛼 et 𝛽 pour que 𝑓 soit une translation.
𝑓 est une translation ⇔ −𝑖(𝛼 + 𝑖𝛽) = 1 (0.25pt)
𝛼=0
⇔{
𝛽=1
(𝛼; 𝛽) = (0; 1) (0.25pt)
Le vecteur de la translation a pour affixe 𝑖.

b. Valeurs pour lesquelles 𝑓 admet un point invariant.


𝑓(𝑀) = 𝑀 ⇔ 𝑧 ′ = 𝑧 (0.25pt)
⇔ (1 − 𝛽 + 𝑖𝛼)𝑧 = 𝛼 + 𝑖𝛽
⇔ 𝛽 ≠ 1 et 𝛼 ≠ 0
⇔ (𝛼; 𝛽) ≠ (0; 1)

(𝛼; 𝛽) ∈ ℝ2 − {(0; 1)} (0.25pt)

3. Valeurs de 𝛼 et 𝛽 pour que 𝑓 soit :


a. une homothétie de rapport −√3
On a −𝑖(𝛼 + 𝑖𝛽) = − √3 ⇔ {𝛽 = −√3 (0.25pt)
𝛼=0
𝛼 = 0 et 𝛽 = −√3 (0.25pt)
√3
*Pour (𝛼, 𝛽) = (0; −√3), 𝑓 est l’homothétie de centre d’affixe − 1+√3 𝑖
𝜋
b. une rotation d’angle − 3
√3
1 √3 𝛼= 2
On a −𝑖(𝛼 + 𝑖𝛽) = −𝑖 2 ⇔{ 1
(0.25pt)
2
𝛽=2
√3 1 𝜋 √3 1
Pour 𝛼 = 2 et 𝛽 = 2, (0.25pt)𝑓 est la rotation d’angle de mesure − 3 et de centre d’affixe − 2 𝑖.
2
(0.25pt)
c. Une similitude directe de centre 𝐽(−1 − 𝑖)
𝛼+𝑖𝛽 𝛼 = −1
On a 1−𝛽+𝑖𝛼 = −1 − 𝑖 (0.25𝑝𝑡) ⇔ { (0.25pt)
𝛽=1
𝛼 = −1 𝑒𝑡 𝛽 = 1

*𝑧 ′ = (1 + 𝑖)𝑧 − 1 − 𝑖
𝜋
𝑓 est la similitude directe plane de centre 𝐽, d’angle de mesure 4 (0.25pt) et de rapport √2.(0.25pt)
√3 1
4. On donne 𝛼 = − 4 et 𝛽 = 4
a. Donnons les éléments caractéristiques de 𝑓.
1 √3 √3 1
𝑓: 𝑧 ′ = ( + 𝑖) 𝑧 − + 𝑖
4 4 4 4
1 √3 1
• |4 + 𝑖| = 2
4
1 √3 𝜋
• 𝑎𝑟𝑔 (4 + 4𝑖 ) = 3
√3 1
− + 𝑖 √3
• 𝜔= 4 4
1 √3
=−
1− − 𝑖 3
4 4
√3 𝜋
𝑓 est la similitude directe plane de centre 𝐾 d’affixe z = − , d’angle de mesure 3 et de rapport
3
1
.(0.25pt*3)
2
𝑧 ′ −𝜔
b. Montrons que = 𝑎𝑖, 𝑎 ∈ ℝ
𝑧 ′ −𝑧
1 √3
𝑧 ′ − 𝜔 = (4 + 𝑖) (𝑧 − 𝜔) (0.5pt)
4
1 √3
′ (4 + 4 𝑖) (𝑧 − 𝜔)
𝑧 −𝜔 𝑖 √3
= =− =− 𝑖
𝑧′ − 𝑧 3 √3 √3 3
(− 4 + 4 𝑖) (𝑧 − 𝜔)
𝑧 ′ −𝜔
Donc = 𝜔𝑖 et donc 𝑎 = 𝜔
𝑧 ′ −𝑧
• Nature du triangle 𝐾𝑀𝑀′
𝑧 ′ −𝜔
𝑧 ′ −𝑧
∈ 𝑖ℝ∗ ⇔ 𝐾𝑀𝑀′ est un triangle rectangle en 𝑀′ .(0.25pt)

EXERCICE 2

1. Représentons dans 𝑃 l’ensemble ∆ des points 𝑀(𝑥, 𝑦) satisfaisant au système (𝑆) :


100 ≤ 𝑥 ≤ 300
100 ≤ 𝑦 ≤ 300
1
𝑥 + 𝑦 ≤ 400
2
{ 𝑥 + 𝑦 ≤ 600
Représentation de chaque droite 0.25pt , zone solution 0.5pt
1
Soit (𝐷1 ): 𝑥 + 𝑦 − 400 = 0 et (𝐷2 ): 𝑥 + 𝑦 − 600 = 0
2
2. a) Exprimons en fonction de 𝑥 et 𝑦 le bénéfice
Le tableau suivant résume la situation :
Activités A: 𝑥 B: 𝑦 Contraintes

Temps 1 1⁄ 400
2
Produit C 1 1 600
Bénéfice (Be) 40𝐹 30𝐹

Be = 40𝑥 + 30𝑦 (0.75pt)

b) Justifions que (𝑆) est le système de contraintes


▪ En s’en tenant au temps de production de chacune des unités A (𝑥)et B (𝑦), nous avons :
1 1
1 × A + 2 × B ≤ 400  𝑥 + 2 𝑦 ≤ 400 (0.25pt)
▪ Compte tenu de l’absorption du produit C, nous avons :
1 × A + 1 × B ≤ 600  𝑥 + 𝑦 ≤ 600 (0.25pt)
▪ Il faut produire chaque jour au moins 100 unités de chaque produit 𝑥 et 𝑦 , ce qui équivaut à 100 ≤
𝑥 et 100 ≤ 𝑦 .
▪ Compte tenu des matières premières disponibles, on ne peut fabriquer plus de 300 unités de
𝐴 (𝑥) et de 𝐵 (𝑦)par jour, ce qui équivaut à : 𝑥 ≤ 300 et 𝑦 ≤ 300. ((0.25pt)
▪ En mettant toutes les contraintes ensemble, on obtient le système
100 ≤ 𝑥 ≤ 300
100 ≤ 𝑦 ≤ 300
1
𝑥 + 𝑦 ≤ 400
2
{ 𝑥 + 𝑦 ≤ 600
c) Be = 40𝑥 + 30𝑦 est la formule qui traduit le bénéfice de l’entreprise. Désignons par
(𝐷𝑚 ): 40𝑥 + 30𝑦 = 𝑚. Ce bénéfice maximal est obtenu dès que (𝐷𝑚 ) ∩ (𝑆) = {𝑀} (0.5pt), avec
l’ordonnée 𝑦 de 𝑀 la plus grande possible. En faisant varier 𝑚, on a : 𝑀 (250; 300).(0.5pt)
Ainsi, le bénéfice maximal est atteint pour 250 produits A et 300 produits B, avec :
Be𝑚𝑎𝑥 = 40 × 250 + 30 × 300, soit 19 000𝐹 .
Ou
Le tableau suivant donne la valeur de la fonction à optimiser Be(𝑥, 𝑦) = 40𝑥 + 30𝑦 en chacun
des sommets du polygone des contraintes : (1pt)
Sommets Fonction à Valeurs en
optimiser francs
(100,100) 4000+3000 7000
(300,100) 12000+3000 15000
(300,200) 12000+6000 18000
(250,300) 10000+9000 19000
(100,300) 4000+9000 13000
Selon les résultats obtenus, le meilleur bénéfice est obtenu pour 250 produits A et 300 produits
B. Le bénéfice réalisé sera alors de 19000.
PROBLEME
PARTIE A
g(x)= 2𝑥 3 -1+2ln|𝑥|
1. Etudions les variations de g(x)
Dg = 𝐼𝑅 ∗
Les limites aux bornes de Dg (0.25pt*3)
lim g(x) = lim 2𝑥 3 − 1 + 2ln|𝑥| lim g(x) = lim 2𝑥 3 − 1 + 2ln|𝑥|
𝑥→−∞ x→−∞ 𝑥→∞ x→+∞
1 ln|𝑥|
= lim 𝑥(𝑥 2 − 𝑥 + 2 )
𝑥→−∞ 𝑥

1 lim 2𝑥 3 = +∞
lim =0 x→+∞
x→+∞ 𝑥
= +∞ car{
= −∞ car{ lim 𝑙𝑛|𝑥| = +∞
ln|𝑥| x→+∞
lim =0
x→+∞ 𝑥

lim g(x) = lim 2𝑥 3 − 1 + 2ln|𝑥|


𝑥→0 x→0

= −∞
Dérivée
6𝑥 3 +2
g est dérivable sur 𝐼𝑅 ∗ et on a g’(x)= (0.25pt)
𝑥

Signe de g’(x) et sens de variation de g


3 −1 −1
g’(x) =0 ⟺ x0= √ 3 = 3
√3

Tableau de signe (0.25pt)


−1
X −∞ 3 0 +∞
√3
6𝑥 3 + 2 - + +
X - - +
g’(x) + - +
Sens de variation (0.25pt)
−1
∀ x𝜖 ]−∞; 3 [ ∪ ]0; +∞[ g’(x)>0 donc g est strictement croissant sur ]−∞, 𝑥𝑜[ et sur ]0, +∞[
√3

−1
∀ x𝜖 [ 3 ; 0[, g’(x)≤ 0 donc g est strictement décroissante [𝑥𝑜, 0[. (0.25pt)
√3

Tableau de variation

−1
X −∞ 3 0 +∞
√3
g’(x) + - +
−1
g( 3 ) +∞
√3
g(x)

−∞
−∞ −∞
−1 1 −5 2 −1
g(( 3 )3 )= 3 − 3ln3=g( 3 ) (0.25pt)
√3
−5 2 −1
g admet un extrémum relatif − ln3 atteint en xo= 3
3 3 √3

1
2. Montrons que l’équation g(x)=0 admet une solution unique 𝛼𝜖 ]2 ; 1[
∀ x𝜖]0; +∞[ g est continue et strictement croissante sur ]0, +∞[ donc g réalise une bijection de
]0; +∞[ vers g(]0, +∞[)=IR.(0.25pt) Comme 0𝜖IR alors l’équation g(x)=0 admet une solution
unique (0.25pt)
1 1 −3 1
𝛼𝜖]0, +∞[. Montrons que 𝛼𝜖 ]2 ; 1[ , g(2)= 4 − 2ln2 et g(1)=1. Comme g(2)𝑥g(1)< 0
(0.25pt)alors
1
𝛼𝜖 ]2 ; 1[.
𝑛 𝑛+1
3. Donnons un encadrement de 𝛼 par deux nombres rationnels de la forme 10 𝑒𝑡 10
𝛼𝜖]0.8; 0.9[ ⟺ 0.8 < 𝛼 < 0.9 (0.25pt)
8 8+1
⟺ 10 < 𝛼 < donc n=8(0.25pt)
10

4. ∀ x𝜖]−∞; 0[ ∪ ]0; 𝛼[ g(x) <0 et ∀ x𝜖[𝛼; +∞[ g(x)≥ 0


PARTIE B
𝑙𝑛|𝑥|
f(x) = 2x - Df = 𝐼𝑅 ∗
𝑥2
1. Calcul des limites de f en −∞ en 0 et 𝑒𝑛 + ∞. (0.25pt*3)
𝑙𝑛|𝑥| 𝑙𝑛|𝑥|
lim f(x) = lim 2x - lim f(x) = lim 2x -
𝑥→−∞ x→−∞ 𝑥2 𝑥→+∞ x→+∞ 𝑥2

lim 2𝑥 = −∞ lim 2𝑥 = +∞
x→−∞ x→+∞
=−∞ car { ln|𝑥|
=+∞ car { ln|𝑥|
lim =0 lim =0
x→−∞ 𝑥2 x→+∞ 𝑥 2

𝑙𝑛|𝑥|
lim f(x) = lim 2𝑥 −
𝑥→0 x→0 𝑥2

lim 2𝑥 = 0
x→0
= +∞ car { 1
lim − 𝑥 2 ∗ ln (|𝑥|) = +∞
x→−∞

2. Calculons f’(x) puis en déduire le tableau de variation


2𝑥 3 −1+2ln|𝑥|
∀ x𝜖𝐼𝑅 ∗ , f est dérivable et on a f’(x)= (0.25pt)
𝑥3
𝑔(𝑥)
f’(x)= (0.25pt)
𝑥3

Tableau de signe de f’(x) (0.25pt)


X −∞ 0 𝛼 +∞
g’(x) - - +
𝑥3 - + +
+ - +
Sens de variation (0.25pt)
∀ x𝜖]−∞; 0[ ∪ ] 𝛼; +∞[ f’(x)>0 donc f est strictement croissant sur ]−∞, 0[ et sur ] 𝛼, +∞[
∀ x𝜖]0; 𝛼], f’(x)≤ 0 donc f est strictement décroissante ]0; 𝛼].
Tableau de variation (0.5pt)

X −∞ 0 𝛼 +∞
f’(x) + - +
+∞ +∞ +∞
f(x)

−∞ f(𝛼)

1
3. Démontrons que f(𝛼) =3 𝛼 - 2𝛼2

𝑙𝑛| 𝛼| 1−2𝛼3 1 1
f(𝛼) = 2 𝛼 - or g(𝛼) =0 (0.25pt) ⟺ ln |𝛼|= donc f(𝛼)= 2 𝛼 - 2𝛼2 + 𝛼 =3 𝛼- (0.25pt)
𝛼2 2 2𝛼2

4. Montrons que 1,6 < 𝑓(𝛼) < 2,1


1
0.8 < 𝛼 < 0.9 ⟺ −0,78 < − 2𝛼2 < −0.6 (a)(0.25pt) d’autre part 2,4 < 3𝛼 < 2,7 (b)(0.25pt)
De (a) et (b) on conclut que 1,6 < 𝑓(𝛼) < 2,1

PARTIE C
1. Déterminons x’ et y’ en fonction de x et y
M′ (𝑋′
𝑦′
) =SOJM(𝑦𝑥 ) ⟺Z’= - 𝑍

𝑥 ′ = −𝑥
⟺{ ′ (0.75pt)
𝑦 =𝑦
𝑙𝑛|𝑥| 𝑥 = −𝑥′
2. M(𝑦𝑥 ) 𝜖 (Cf) ⟺ y = 2x - (0.25pt)or {
𝑥2 𝑦 = 𝑦′
𝑙𝑛|−𝑥′|
⟺ y’ = 2(-x’) - (0.25pt)
(−𝑥′)2

𝑙𝑛|𝑥′|
⟺ y’ = -2x’ - d’où M’ (𝑋′
𝑦′
) 𝜖(Γ)
𝑥 ′2

3. Position relative de (Γ) par rapport à (Cf)


𝑙𝑛|𝑥|
Soit k(x) = -2x - 𝑥2
Calculons k(x)-f(x)
K(x)-f(x)=-4x (0.5pt)
∀ x𝜖]−∞; 0[ ,k(x)-f(x) >0 donc (Γ) est au dessus de (Cf) (0.25pt)
∀ x𝜖 ] 0; +∞[, k(x)-f(x)< donc (Γ) est en dessous de (Cf) (0.25pt)
PARTIE D
1. H est une primitive de h ⟺H’(x) = h(x) (0.25pt)
1−1−𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥
H est dérivable sur 𝐼𝑅 ∗ et on a H’(x)=-( )= 𝑥 2 . (0.25pt)
𝑥2

2. La primitive F de f
1+𝑙𝑛𝑥
F(x)= x 2 + +c (0.25pt) F(1)=0 ⇒ c=-2 (0.25pt)
𝑥
1+𝑙𝑛𝑥
3. lim F(x) = lim x 2 + -2=+∞ (0.25pt)
𝑥→+∞ x→+∞ 𝑥

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