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consrpénis rN ELrEMaME 55 fisions fuccefives quelle nous caule , de fagon quielles eappartiennent & fe modi iene : tichons de rendre ceci plas fentble. ‘Affect faccelivement Ia vie, Todorat, le roucher , par la préfence de divers objets {qui fe remplacene; ces fenfations ne fe lie~ ront pas Tune & Tautre, & celle qui celle ‘win luera pas fr celle qui lui facetde. Mais ‘en Mutique, le ton qu'on n'entend plus, fe Jie par le fouvenir avec ceux qui le fuivents ils Fone corps enfemble, fonts parties dua smfme tout ; &, pour dénaturer Ia pheale gion encend , if ne faudroit quelque ‘que la déeacher de celle qui Ia précbde. —_—_ CHAPITRE V. De quelle manidre la Mufigue produc fos imitations (2. ‘Nous voici dt loin da paradoxe que nos Feroifons dabord voslaie foureniry qi In Mique manque de moyens popes Fimi= (2) CeChaphe et an de cence noes foment ‘eonfrmes cele de M. FABBS Mote Div 36 La Musraur Extion : en rerranchane de eette affertion oe aqui y avoie desageré, nous nous trouvons conduits examen des moyens pat lefquels Js, Motique imive. Ele affmile (autant dure peut) fes bruits& dawtces brits fes smouvemens A duties mouvemens, & les feofations qu'elle procure 3 des fentimens ‘qui Jour foiene analogues. Cette dern ‘500 dinseer fer le fajee d'un autre Chapire Limieaion Mofcale n'ef feniblement vraic que lorfqu'lle ades chants pour objet. En Mufque on imite avec verte des fnfaces _guerives, des airs de cha(fe, des chants ruiiques, ‘8c. Il ne sagie que de donner & tune mélodie le caradite dune autre mé *Iodie- L'Are en cela ‘ne foutize aucune vio- lence. En sleignane do“, Timitation Safoi Dic, en rafon de Vinfufance des moyens ‘que I Matique emploie. Sagivil de peindre un riiffesu? Le balan veement foible &,continué de deux nores voifines Tune de Pautse, fair ondulerlechaae A peu-prts comme eau qu s'écoule, Ce rap- _ pore, qui fe préfente le premier AT efprie elt He feul que PAre ait fait jutqu’s pre, & je doute qu’on en ddcouvre jamais de plus | covsiings ew wuumwéae. 57 Sappans Vintenton de peindre un rafesay approche done adclTirement tous ls Mu fiiens qui Tone & qui Taurone, une Forme | mélodique conoue & prefque ute La dios | ton des notes eft comme prévee & donnée | davance. La Mélaio e(lve de cette con: tmsinre, en aura mains de grace & de noa- weauné. Dapris ce eset, Hosille perd A cece enti, prefgue tout ceque Felpricy > ne. ‘Quelon joigne lapeneare des rifeaux, Je gazoullement des oifeux; dans ce eas le ‘Micon imitarur ie, Couto la voix 8 aux infrumens de longues cadences; il y inéle des rovlades quoiqe'l nly ait pas cifean qui flle ruler fon chant. Certo imis tarion ale double incosvéniene ere, dune fart, tdsimparite; de Fance Gaffe Je Muticien Ides formes foureneemployées. [M.ITAbbE Morcelet donne beaucoup d@loges 4 Tair Iealien done les parler fone fe perde Pafignaoo. Sans me rapper difinaement ‘etary foleois garantir que la partie qul en eft a plus agreable, welt pas elle gai Sefforce dimiter le chane da soil. ‘Te fappofe un Compotieurhabile néceticé yo La Musraur parlesparolespeindre onde qui murmure, & Poifean qui gazoulle oferoit-on le blimer Sil rfonneit ain ?. « Mon-Art ne peut 1 rendre avec vérié les effets que mon Paoéte en attend: en mifforgant dy arteindre, » je cours rifque: de reffembler & rous cout qui ne effayé le méme tableau. La pein tare des eaux, des fleurs des zéphyrs, de la verdure ,n'eft jugée fi Iyriqne que * parce que la vle d'un fre viant & cham- = pltre, produ ftt nos fens wie impreffion » douce & difpole notre ame 4 un came = heareux. Sidonc, nfabftenant dimer ce que je ne puis rendre, fimaginois feule ‘= mebrune mélodie fuave & tranquill, tlle ‘» qvon defrerciePentondre lor(qu'on repole fos un ombragé fais, 4 Ta vile des eam- > pagnes les plus belles, manquerois~je & f= moi Potte & 4 mon Are?» Pour peu que ‘cot Artfte raifonneue fir homme'de génie, ‘gull fie exdourer us rel plan sje ne fais pas ‘ce que les Partfais de limitation auroiene Ii teprocher. Lairle couvré de ages, les vents Gent, + Jeronnerre prolonge (es longs retentiffemens un bout de thorifon & Fautre.... Que la coxsininie ey fiveater 59 Matgne eft ible pour peindrede tes eff fac cout fi le Mufcien fattache 3 les dé Tee, & y met la prétenton dane peinare relfemblante ! Ici une fate denotes moo tantesou defcendants,exprimera ou caiy ‘ou Fefforedu vent, os Félat da tonnerse; catil ale choix entre rousceseffess le méme tele pttorfque leur apprtient & leur co=- ‘iene également. Eh! fapprimen tous ces tableaws de'détil gine peigeear rien: peignezen mall. Que le fracas, leromulte, le défordre de x Symphonie peignent fe ‘efondre & fe bru de la vemmpéce & far~ tout que la mélodie foie elle qu'on ne pile pas die: cou cei n't que de Brut fin =~ prefion ni carte. Taff tn jour far Je hosted A ua Concert noBume ; VOrchelte doit nom brews 8 eésbrayant. On exécata Fourertare de Pigmalion, Le tems ot difpofé ATorage. Av forifne de la zeprife on entendit un

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