Canon per unissonum

3568
U
35 8 (pas de 6te descendante dans le style).

Sauts d’octave bien pour reprendre en marche à partir du haut (et sortir d’un univers équivalent par
3ces)

À la fin, faire signe pour rejoindre la cadence – ne pas enchaîner trop vite pour que ça puisse
enchaîner. (pas dans les traités).

faire court mais beau. Rien que sur do mi sol, en introduisant des notes de passages de seconde
brèves et des notes répétées en minimes ! do do do do
i i

Pratiquer le répertoire monodique : Plain-chant / Répertoire de trouvères-troubadours (XI°-XII°-

XIII°/ Cantigas de Santa-Maria (XIII°, réuni par alphonse le sage : en galaïco-portugais – répertoire
paraliturgique car pas pour l’église donc mais sujet sacré donc, miracles de la vierges. Peut-être le
texte a-t-il été ajouté sur des mélodies existantes) / Chansonniers 16° (Bayeux, Chardavoine).

[Zarlino dit que c’est mieux que les cad. soient faites sur la 3ce et la 5te mais c’est le seul en fait.
Théoricien qui veut rendre les choses carrées – formules dans le modes liée à la formule
d’intonation du plain-chant. Ex sol la do do do do do ré do peut être du 3° ou 8° mode].

Canon per quinta (supérieure)

3 5
U
2 4 8
Pour les consonances, tous les impairs seraient théoriquement possibles en montant, toutes les
paires en descendant. Mais règles mélodiques (adaptables si on accepte de sortir du style).
Pédagogie – commencer par faire les 2ndes descendantes, puis les 3ces mineures.
Fin p.ex. Ou cad par dernière note qui tient (Josquin le fait)

Permet des marches 3ces ascendantes – 4tes descendantes avec différents ornements et vitesses
variées.
Pédagogie : contexte historique, histoire de la chanson pour attraper le public.
Passer par le visuel pour les visuels, par l’auditif pour les auditifs.
S’entraîner à faire des canons à 2 voix au piano, à l’octave puis à la 5te (plus dur).
Disciplinarisation (post-révolutionnaire en France, formation des conservatoires ; avant : maître de
musique qui faisait tout) et scission compositeur interprète = XIX° siècle. Faire du chant plutôt que
de la fm ? Il manque le lien à l’impro, historiquement toujours présent.
Tradition des fantaisies, des paraphrases au piano s’est perdu ! Ne pas oublier l’impro temps réel
avec ordis pour le mémoire.
Jazz N-O (Amstrong, Bechet) fonctionne sur la diminution comme à l’époque baroque.
Hotteterre : l’art de préluder (sur instrument mélodique seul)
Au départ la B-C n’est pas de réaliser l’harmonie mais de combler le contrepoint des 3 voix
chantées manquantes.
Brunettes de Dandrieu (1724 ou 26) fin du traité, courtes chansons « pastorales » très simples pour
apprendre la basse.
Moyen-âge, impro monodique aussi plain-chant, chansons + impro sur teneur. Composer = « écrire
le contrepoint » (chanter sur le livre = « chanter le contrepoint ») Pour être un bon musicien, il faut
les 2 (traités).

Cantigas de Santa Maria n° 119.

Isone = bourdon avec paroles (ici su les cantigas de Santa maria). Bourdon = vielle à roue (chiffonie
car peut faire bourdon et mélodie + organistrum permet de faire bourdon / vielle à roue) On sait pas
ce qu’on se faisait en réal. Bourdon Ré ---- Do ---- Ré Puis Fa sur le couplet avec la 5te qui frotte  ;
Mélodie en 5tes // commencerait par ré fa do, se fait peut-être pas trop mais pas mal pour
expérimenter ! … et même tester la 3ce. Double bourdon de 5te + fidèle. On peut démesurer
ensuite. Bourdon tenu doit suivre. Comme un conteur. Il faut aimer les mots.