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8 Devoir Maison 2
Exercice 1. Soit E et F deux espaces vectoriels normés de dimension finie et f : E → F une application
différentiable. Pour α ≥ 0, on dit que f est α-homogène si

∀ x ∈ E , ∀t > 0 , on a f (tx ) = tα f ( x ) .

a. Montrer que si f est α-homogène, alors elle satisfait l’identité d’Euler :

∀ x ∈ E , Dx f ( x ) = α f ( x ) . (2.4)

b. Le but de cette question est de montrer la réciproque.

1. Pour x ∈ E, on définit ϕ : R∗+ → F par ϕ(t) = f (tx ) (ici on suppose seulement que f est
différentiable). Montrer que ϕ0 (t) = Dtx f ( x ).

2. Supposons maintenant que f satisfait à l’identité d’Euler (2.4). Considérons pour x ∈ E

ψx : R∗+ −→ F
1 .
t 7−→ tα f (tx )

Montrer que ψx est constante et en déduire que f est α-homogène.

Exercice 2. Le but de cet exercice est de démontrer que tout matrice symétrique se diagonalise dans une
base orthonormée.
On se donne M ∈ Mn (R) une matrice symétrique et l’on considère la fonction

f : Rn −→ R
.
x 7−→ h Mx, x i

On notera S = { x ∈ Rn , h x, x i = 1} la sphère unité (ici h., .i est le produit scalaire usuel sur Rn ).

a. Montrer que S est une contrainte régulière.

b. Calculer la différentielle de f en un point x ∈ Rn .

c. Montrer que f possède un maximum global e1 sur S.

d. Montrer qu’il existe λ1 ∈ R tel que pour tout v ∈ Rn on a h Me1 , vi = λ1 he1 , vi. En déduire que
Me1 = λ1 e1 .

e. Montrer qu’il existe des réels λ1 , ..., λn ∈ R ainsi qu’une base orthonormée (e1 , ..., en ) de Rn tel que
pour tout i ∈ {1, ..., n} on a Mei = λi ei .

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