Laurent LELLOUCH

Musique et proportion
cours n°2
Bibliographie restreinte :
Aurélien de Réôme, Musica Disciplina (ca. 840-850)
Hucbald de Saint-Amand, Musica (De Harmonica institutione) (ca. 875)
[Anon., région de Laon/Reims], Musica Enchiriadis & Scholica Enchiriadis (fin Ixè)
Réginon de Prüm, Epistola de Armonica institutione / Tonarius de octo tonis (906)
Pseudo-Odon, Dialogue sur la musique (ca. 1000)

Guido d’Arezzo (992 – post 1033)

Prologus in antiphonarium
Regule rithmice (également connu sous le nom de Regulae rythmicae)
Epistola ad michahelem
Micrologus (ca. 1025-1026)

Évolutions de la notation musicale du Moyen Âge précoce à Guido d’Arezzo :

Notation neumatique Notation diastématique (fin du Xè siècle)

Notation dasiane (in Musica enchiriadis, fin IXè)

Notation « guidonienne » (in Prologus in antiphonarium)

Apparition de la notation alphabétique moderne :

Tiré de Musica de Hucbald

In Musica Enchiriadis, original et retranscription moderne

« Deuxième division du monocorde », in Guido d’Arezzo, Micrologus

Un exemple de main « guidonienne » :
Autour de l’hymne à Saint Jean-Baptiste :

« [Les chanteurs] pourraient facilement chanter des chants inconnus avant le troisième jour, qui par
d'autres méthodes ne pourraient pas se produire avant plusieurs semaines. »
« Vous pouvez chanter avec compétence des chants inouïs dès que vous les voyez écrits, ou, en
entendant des chants non écrits, vous pouvez immédiatement les mettre par écrit. »
« Et ainsi voyez-vous que cette mélodie commence dans chaque de ses six phrases avec six hauteurs
différentes ? Si quelqu'un, ainsi formé, connaît le début de chaque phrase pour qu'il puisse sans
hésitation commence immédiatement n'importe quelle phrase qu'il choisit, il le fera être facilement
capable de chanter les six mêmes hauteurs selon à leurs propriétés partout où ils apparaissent. »
(Guido d’Arezzo, Epistola ad Michaelem)

Source plus tardive présentant le système « stabilisé » de Guido :

Zarlino, Le institutioni Harmoniche (1558)