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OLIVIER BROSSEAU
Notre livre est en premier lieu une enquête de type journalistique qui
assume les positions politiques évoquées précédemment. Nous avons tenté
dans la mesure du possible de nous référer directement aux sources
primaires. Tous les éléments que nous présentons sont vérifiables par le
lecteur via les notes. C’est aussi un livre qui parle de sciences et de
démarche scientifique. Comme pour notre premier livre, nous avons
travaillé et écrit avec la volonté de le rendre accessible à tous ceux qui
s’intéressent aux questions de société, quelles que soient leurs
connaissances scientifiques.
Pour finir, précisons que l’élaboration de cet ouvrage a été conduite avec
l’objectif d’en faire un vade-mecum. Il peut bien entendu être lu de façon
continue, mais son découpage en entrées parfaitement identifiables ainsi
qu’un index détaillé des noms propres et des organismes doivent permettre
d’accéder facilement à une information ciblée. Nous espérons donc que cet
ouvrage pourra être utilisé comme un recueil d’informations sur les
créationnismes.
Tout au long de cet ouvrage, nous nous appuyons sur des sondages qui
sont utiles pour donner de grandes tendances d’opinions des populations
auxquelles nous nous sommes intéressés. Cependant, ces sondages ne
constituent qu’un élément de notre analyse et nous sommes tout à fait
conscients de leurs nombreuses limites. Car même si les citoyens sont
aujourd’hui habitués à leur utilisation abondante, les sondages n’en
constituent pas moins de formidables outils de propagande qu’il est
nécessaire de manier avec précaution pour ne pas abuser le lecteur(7). Pour
chaque sondage proposé, nous avons donc cherché à appréhender la
signification et la pertinence des résultats indiqués (représentativité de
l’échantillon, formulation des questions posées et des réponses proposées,
existence d’autres sondages similaires) afin de les utiliser à bon escient et
de proposer des sondages représentatifs. Nous fournissons au lecteur les
éléments nécessaires à une interprétation critique.
Préface
« Aucune autre espèce sur Terre ne fait de science. Pour autant que l’on sache, c’est une
construction humaine permise par l’évolution du cortex cérébral sous l’effet de la sélection
naturelle, et ce pour une simple raison : ça marche. La science n’est pas parfaite. Elle peut
être dévoyée. Ce n’est qu’un outil. Mais c’est de loin le meilleur outil dont nous disposions,
capable d’autocorrection, évolutif, praticable dans tous les domaines. La science suit deux
règles. Tout d’abord, il n’y a pas de vérité intangible : toutes les assertions doivent être
examinées de manière critique ; les arguments d’autorité sont nuls et non avenus. Ensuite,
toute idée qui n’est pas en cohérence avec les faits doit être abandonnée ou révisée. Dans cette
perspective, nous devons comprendre le cosmos tel qu’il est, et non tel que nous souhaiterions
qu’il fût. Car si l’évidence peut être fausse, l’inattendu est parfois vrai. »
Carl Sagan, Cosmos(9)
Fait
Au sens épistémologique, un « fait » est particulièrement difficile à définir, car il peut
décrire une diversité de types d’observations impliquant divers niveaux
d’interprétation, depuis le « fait brut » jusqu’au « fait scientifique ». Le fait brut est
une observation, un constat vérifié. Par exemple, « les petits d'une portée de chat ont
des caractéristiques différentes (couleur, taille, etc.) » est un fait brut : il s’agit d’une
observation répétée à plusieurs reprises par des observateurs différents ou par des
techniques d’observation différentes. Le fait scientifique est élaboré, construit
intellectuellement en faisant intervenir, suivant les cas, d’autres faits, une ou
plusieurs théories, des lois et également des instruments de mesures. Par exemple,
« la Terre tourne sur elle-même et autour du Soleil » est un fait scientifique.
Hypothèse
Proposition qui permet de faire des déductions pouvant être soumises à des tests.
L’hypothèse pourra être invalidée ou modifiée si les déductions ne sont pas vérifiées,
ou bien considérée comme correcte si les déductions sont confirmées. L’hypothèse
selon laquelle les acides nucléiques (ADN et ARN) sont le support universel de
l’information génétique dans le monde du vivant connu à ce jour est acceptée depuis
plusieurs décennies sur la base de nombreuses preuves (comme la possibilité de
transferts de gènes entre espèces différentes pour créer des organismes
génétiquement modifiés, ou OGM). Parfois, certaines hypothèses, après avoir été
formulées de manière intuitive et considérées comme valides (par exemple parce
qu’elles ont été à la base d’explications du monde plus parcimonieuses que les
hypothèses concurrentes), ne sont prouvées expérimentalement que plusieurs
décennies plus tard (hypothèse héliocentrique, tectonique des plaques, etc.).
Loi
Relation vérifiée entre plusieurs grandeurs physiques. Elle n’a pas de valeur
explicative et elle est la conséquence de mécanismes fondamentaux. Par exemple,
la loi de Hubble décrit la vitesse d’éloignement des galaxies en fonction de leur
distance ; il s’agit d’un constat et non d’une explication.
Paradigme
Cadre conceptuel ou modèle cohérent de représentation du monde et d’interprétation
de la réalité largement accepté dans un domaine particulier. L’évolution biologique
est à la fois une théorie scientifique et un paradigme dans lequel s’insère l’ensemble
des sciences de la vie et de la Terre.
Preuve
Argumentaire ou démonstration qui vient justifier la pertinence d’une hypothèse.
Même si l’enseignement a tendance à mettre en avant l’expérimentation (ou preuve
expérimentale) comme principale manière d’établir la preuve en sciences, il en existe
d’autres qui sont aussi importantes. Nous citerons la démonstration logique ou
mathématique et la preuve historique (voir chapitre 2 notre entretien avec Armand de
Ricqlès). Ainsi, la théorie de l’évolution repose sur des expérimentations — comme
en témoignent, par exemple, les recherches agronomiques sur l’évolution des
parasites des cultures — mais aussi sur des preuves historiques qui consistent à
« mettre en cohérence maximale un certain nombre de faits afin de déduire des
événements du passé à l'origine de ces faits. Les observations de départ étant
reproductibles, les preuves historiques sont donc reproductibles »(25). Ainsi, la
systématique phylogénétique a pour objectif de définir des relations de parentés
entre des organismes actuels et/ou fossiles à partir de caractéristiques observées
sur ces organismes. Les représentations sous forme d’arbres dits phylogénétiques
qui sont obtenues peuvent être comparées avec des données biogéographiques,
géologiques, écologiques, etc. Ce travail de reconstitution historique pourra être
reproduit pour validation par autrui dans la mesure où il a été clairement présenté
dans toutes ses étapes.
Théorie
Le sens commun nous dit qu’il s’agit d’une affirmation spéculative (c’est en jouant sur
l’ambiguïté de cette acception que certains remettent en cause la pertinence de la
théorie de l’évolution). Mais en science, une théorie est une explication bien étayée
concernant un aspect du monde. Une théorie est une généralisation dans un
domaine de validité bien défini, assurant une mise en cohérence maximale entre
faits, hypothèses et éventuellement lois. Elle n’est jamais considérée comme
définitive ou acquise puisque la possibilité de réfutation est au cœur de la démarche
scientifique. La théorie darwinienne de l’évolution est, par exemple, l’une des
théories scientifiques les plus solides à l’heure actuelle (voir chapitre 1 notre
entretien avec Jean Gayon).
LE PRINCIPE ANTHROPIQUE
Entretien avec Jesús Mosterín(*)
- Pour montrer que l’évolution de l’Univers serait guidée par une entité
supérieure, certains utilisent comme argument le fait que les constantes
fondamentales de la physique (masses du proton et de l’électron, constante de
la gravitation, vitesse de la lumière, etc.) seraient « réglées » finement. Ce
« fine tuning » sur lequel s’appuient les partisans du principe anthropique fort
est-il scientifique ?
– Le terme même de « réglage fin des constantes » résulte d’une mauvaise
compréhension de ce que sont la physique et la cosmologie. En physique, toute
constante est censée posséder une valeur précise et, en ce sens, est donc
« finement réglée » à sa valeur. Cela fait partie de la définition même de ce qu’est
une constante en physique. Sans supposer ce réglage fin, il n’y a pas de loi physique
possible. Mesurer la valeur d’une constante, c’est vérifier la validité d’une loi
universelle impliquant cette constante. Or une telle mesure consiste très précisément
à montrer qu’une valeur différente serait incompatible avec le monde tel qu’il est. Et
cette mesure n’aurait aucun sens si la constante n’était pas « finement réglée ». En
ce sens, le réglage fin des constantes n’est pas un résultat, mais l’expression même
de la démarche de la physique en tant que science expérimentale. La physique
repose donc sur ce « réglage fin » (bien que ce terme ne soit guère heureux car il
suggère une intervention extérieure). Les tentatives d’en déduire des conséquences
plus profondes (principe anthropique [voir chapitre 1 notre entretien avec Jesús
Mosterín], autres univers) ne peuvent être prises au sérieux dans un cadre
scientifique.
Chapitre 2
- « Les organismes et les organes qui les constituent sont trop complexes pour
être le résultat d’un processus aléatoire. L'intervention d’une intelligence
supérieure est donc nécessaire pour expliquer le monde naturel et son
évolution. » Que répondez-vous à cette affirmation répétée par beaucoup de
créationnistes ?
– Cet argument de la complexité ressort plus de la pétition de principe que de la
démonstration. Il est toujours fait référence au théologien anglican William Paley
(1743-1805), mais on pourrait aussi évoquer l’abbé Noël-Antoine Pluche (1688-
1761), qui était un des auteurs de langue française les plus connus du temps de
Voltaire au milieu du XVIIIe siècle. Dans différents ouvrages, ce dernier avait déjà
parfaitement développé l’argument du design. Cette idée aboutit à une vision
totalement providentialiste [voir la préface de Guillaume Lecointre] de l’explication du
monde vivant, mettant en avant une parfaite adaptation de la structure à la fonction.
Pluche a été répété par Paley, lui-même repris à l’heure actuelle par de nombreux
créationnistes.
Par ailleurs, dès lors que l’on tente d’introduire des considérations spiritualistes dans
la science, on ne fait plus de la science, on fait autre chose. On a toujours le droit de
faire autre chose, mais ça n’est pas de la science. Darwin, dans sa démarche, a
contribué à placer l’étude de l’évolution dans un cadre véritablement scientifique.
Auparavant, on pouvait tenir pour vraie la transformation du monde vivant sur des
échelles de temps extrêmement longues, mais, chez beaucoup d’auteurs, cela faisait
intervenir une volonté vers un progrès abstrait, vers une transcendance qui serait un
long cheminement linéaire. C’est une vision des transformations évolutives qui ajoute
une couche non scientifique à ce que peut effectivement nous dire la science de
l’évolution du monde vivant. Darwin, en rendant inutile tout recours à des forces
autres que matérielles pour rendre compte de l’évolution, place définitivement l’étude
de celle-ci au sein de la méthode scientifique, qui exige, au minimum, un strict
matérialisme méthodologique.
- Qu’est-ce qui a suscité votre colère lors de la conférence de presse que vous
avez donnée après le renvoi du rapport en commission en juin 2007 ?
– On ne peut pas comprendre ma réaction si on ne note pas que le rapport a tout
d’abord été voté quasiment à l’unanimité en commission, avec seulement une voix
d’abstention et une voix d’opposition — celle d’un Russe qui a empoisonné le débat
en assimilant la théorie darwinienne de l’évolution au nazisme et au stalinisme.
Ensuite, lors de la discussion du bureau à propos de l’ordre du jour de la session
plénière de juin, Luc van den Brande, qui alors est le président du groupe du Parti
populaire européen (PPE) au Conseil de l’Europe et qui est aussi un théologien, a
déposé une motion de renvoi en commission qui a été votée par l’Assemblée
parlementaire du Conseil de l’Europe. C’est à ce moment-là que j’ai réagi. En effet,
ils auraient pu dire que le rapport devait être renvoyé en commission afin de
l’améliorer ou de le modifier. Mais ils n’ont même pas lu le premier mot de la
première ligne du premier paragraphe ! C’est pourquoi j’ai organisé une conférence
de presse dans les deux heures qui ont suivi.
Impostures épistémologiques
Aux impostures rhétoriques sont souvent couplées des impostures
épistémologiques. Mimer la science et la travestir est un jeu ambivalent
auquel se livrent les créationnistes lorsqu’ils tentent de décrédibiliser ou
relativiser la science et ses méthodes, tout en se plaçant sur le terrain
scientifique pour mieux imposer leurs croyances. Par exemple, ils remettent
en cause les théories scientifiques en invoquant le scepticisme scientifique
(voir la préface de Guillaume Lecointre) et donc le doute, qu’ils
transforment en appel à la tolérance ou à la liberté d’expression. Leur
discours consiste alors à faire comme si les connaissances scientifiques
étaient assimilables à des dogmes, tout en omettant de préciser que leurs
propres propositions ne relèvent pas de la méthodologie scientifique.
Parallèlement, ils profitent du manque de culture scientifique du public,
que ce soit en le noyant sous un vocabulaire scientifique spécialisé, pour
impressionner et gagner en crédibilité, ou bien en utilisant des termes dont
les connotations marquées dans le langage courant permettent de les
caricaturer dans le contexte scientifique. C’est le cas par exemple avec les
notions de théorie, de hasard ou de matérialisme. Les créationnistes
pratiquent largement la caricature de théorie, aussi appelée « stratégie de
l’épouvantail » ou de « mise à feu d’un homme de paille »(629). Cette
manipulation consiste à « travestir d’abord la position de son interlocuteur
de façon volontairement erronée et facile à réfuter puis détruire cet
épouvantail en prétendant ensuite avoir réfuté la position de
l’interlocuteur »(630). Ainsi dans l’introduction du dossier « Darwin : le
dogme prend l’eau » de la revue Nexus(631), on lit que « ce qui est formidable
avec la sélection par le hasard au profit du plus apte, c’est qu’on ne cesse
d’en percevoir les manifestations, au quotidien, dans ce système politique et
économique où compétition et prédation font rage ». Après une telle
présentation inepte, les préjugés négatifs entourant la théorie conditionnent
largement son rejet par le lecteur. Dans le même registre, Jean-François
Moreel, interviewé dans ce dossier(632), affirme à propos de l’évolution que
la génétique des populations amène à constater « une amélioration des
espèces par élimination et remplacement des héréditairement inadaptés ». Il
ajoute : « Dans cette optique, si le bourgeois s’enrichit, c’est parce que ses
gènes le lui permettent et il est bon pour l’espèce qu’il les transmette.
Comment s’en étonner puisque les évolutionnistes ont presque tous eu, au
moins jusqu’au milieu du XXe siècle, des idées proches de l’eugénisme et des
“solutions finales” ? »(*)
L’appel à l’autorité permet de s’affranchir du respect de la démarche
scientifique (corroboration des résultats, matérialisme méthodologique, etc.)
pour asséner des opinions hors du champ de la science en tentant de les
faire passer pour scientifiques. Certains arguments d’autorité reposent sur
des publications dans des revues d’instituts qui sont ou qui peuvent sembler
prestigieuses aux yeux d’un public non averti. Les créationnistes tentent de
faire croire qu’ils ont une théorie scientifique alternative à proposer. Tassot
évoque ainsi les travaux de Guy Berthault en sédimentologie : « Guy
Berthault a signé un contrat de recherche avec l’Institut d’hydrologie de
Saint-Pétersbourg [en 2006]. Là, les choses ont basculé. C’est très
important pour nous parce que même s’il est de bon ton de dire que ce qui
compte dans les sciences, c’est la cohérence du raisonnement, la conformité
aux faits, pour beaucoup de gens, ce qui compte, c’est de savoir si ça a été
approuvé par les gens du métier. »(633) Rappelons que les deux publications
de ce sédimentologue amateur dans les Comptes rendus de l’Académie des
sciences (CRAS) en 1986 et 1988 ont déjà été largement utilisées par les
créationnistes scientifiques du monde entier pour donner une caution
« scientifique » au Déluge (voir chapitre 3). Les problèmes posés sont
multiples. Il est nécessaire de s’interroger sur le contenu réel des
publications citées. De surcroît, même une revue reconnue n’est pas à l’abri
de publier des résultats erronés, orientés ou falsifiés. Le principe de
corroboration des résultats est là encore essentiel pour juger de la pertinence
des positions mises en avant.
Dans le même registre de l’argument d’autorité, la validité d’un discours
est mesurée à l’aune des titres des intervenants. Par exemple, lors des
colloques qu’elle organise, l’Université interdisciplinaire de Paris (UIP)
exhibe fièrement des chercheurs nobelisés. Parmi ces derniers, comme chez
d’autres scientifiques invités, certains s’expriment en dehors de leurs
domaines de recherche et d’autres confondent leur quête métaphysique ou
leur croyance personnelle avec leur activité de recherche et la démarche
scientifique. Toujours est-il que les intervenants et le contenu des
interventions de ces colloques sont ensuite repris comme références par les
créationnistes de tous les horizons. Ainsi, Mohammed Keskas, professeur
agrégé de biologie-géologie, met en avant un colloque de l’UIP qui s’est
tenu en mai 1997 à Paris dans son ouvrage La Théorie de Darwin. Le
hasard impossible, la théorie de l’évolution des êtres vivants analysée par
un croyant(634). Il précise que de nombreux prix Nobel de médecine, de
physique et de biologie y participaient et que « la plupart reconnaissaient la
présence de Dieu et son intervention dans le commandement de l’Univers.
Au cours de cette journée, madame Dambricourt [voir chapitre 3], chargée
de recherche au CNRS, a fait un exposé à donner froid dans le dos aux
évolutionnistes ! […] Preuves à l’appui, elle a montré que l’évolution de
l’homme est quelque chose de guidé, de préparé et de parfaitement calculé.
Selon elle, la théorie de Darwin sera avalée, comme la physique
newtonienne a été avalée par la relativité d’Einstein. » Ce ne sont pas les
arguments scientifiques qui comptent, mais bien le fait que les invités soient
chercheurs dans un organisme de recherche renommé comme le CNRS,
soient des prix Nobel, des académiciens des sciences…
Sur le terrain de l’idéologie et des valeurs
Depuis cent cinquante ans, les créationnistes n’ont de cesse d’assimiler
la théorie darwinienne de l’évolution à une idéologie et de déplacer la
discussion de cette théorie depuis le cadre scientifique vers le terrain des
valeurs. Ces amalgames sont susceptibles de se retrouver dans les propos de
tous les créationnistes, depuis les littéralistes jusqu’aux partisans
spiritualistes d’une évolution non darwinienne.
Patrice de Plunkett(635), journaliste qui se revendique catholique(636) et
promeut des positions antidarwiniennes de l’UIP(637), écrit ceci pour justifier
les prises de position du cardinal Schönborn (voir chapitre 3), partisan du
dessein intelligent : « Ce qu’il conteste, c’est un a priori : ce qu’on appelle
aujourd’hui le “darwinisme”, qui plaque une certaine idéologie sur le fait
de l’évolution. Cette idéologie prétend tout expliquer par le hasard et la
sélection naturelle. Elle prétend notamment expliquer ainsi le phénomène
humain. Or ce que l’humain a en propre (l’éthique, l’individualité,
l’aptitude à contester les normes du groupe social, la capacité aux pires
cruautés et aux générosités surprenantes, etc.) ne peut pas être le produit de
nos origines animales. Une fois cela compris, la mise en cause du
“darwinisme” actuel (en tant qu’idéologie) devient concevable, sinon
légitime. »(638) Les créationnistes évoquent ainsi des considérations morales
et sociales pour discuter de la validité d’une théorie scientifique.
Ce qui les dérange particulièrement est la place attribuée à l’espèce
humaine qui, d’un point de vue biologique, n’a pas de position particulière
dans le règne animal. Selon eux, nier le statut « spécial » de l’humain créé à
l’image de Dieu revient à lui enlever toute morale, comme l’illustre
parfaitement Keskas : « Dans des revues non spécialisées ou dans des
documentaires télévisés, vous entendez encore les commentateurs parler de
“nos cousins les singes”. Effectivement, beaucoup se complaisent à
reconnaître que l’homme n’est qu’un singe modifié, un animal comme un
autre ; de là, il est légitime de vivre selon son instinct, ses impulsions et ses
envies, sans aucune contrainte morale ni religieuse. »(639) La confusion des
discours à deux niveaux est nette. Tout d’abord, il assimile un résultat
scientifique — ici le fait que l’espèce humaine et les singes ont un ancêtre
commun — à des valeurs qui régissent notre manière de vivre en société.
Puis il compare son interprétation à ce que lui dicte sa foi personnelle.
Les créationnistes n’hésitent pas, intentionnellement ou par ignorance, à
faire passer la théorie darwinienne de l’évolution pour une idéologie
matérialiste et à la rendre responsable de la perte de valeurs, du racisme, du
nazisme, du communisme. Il s’agit d’une stratégie dite de « déshonneur par
association » qui est particulièrement efficace face à un public non averti, et
qui s’appuie sur des raisonnements simplistes. Toutes ces positions reposent
sur l’assimilation abusive de la théorie scientifique issue des travaux de
Darwin à certaines idéologies qui l’ont récupérée pour justifier de manière
prétendument scientifique des idées politiques, économiques et sociales,
notamment le spencérisme et l’eugénisme (voir chapitre 1).
Ainsi, Anne Dambricourt-Malassé (présentée dans le chapitre 3) remet
en cause la validité d’une théorie scientifique sur la foi de considérations
morales et politiques lorsqu’elle affirme que les membres de l’UIP
« s’expriment pour ne pas oublier qu’un être humain existe au-delà de la
blouse, au-delà des numéros tatoués sur la matière humaine, la peau des
enfants et des femmes dans les camps de la mort. Ils parlent pour dénoncer
l’idéal matérialiste prométhéen, matérialiste néodarwinien qui réduit l’être
humain à sa condition physiologique, sans conscience réflexive ». Elle
explique qu’il est nécessaire de dénoncer ce qu’elle qualifie « d’imposture
intellectuelle du matérialisme » et de communiquer autour des différences
entre « scientisme et science » et entre « néodarwinisme et évolution ». Elle
parle ensuite de libérer les consciences « livrées à elles-mêmes depuis trop
longtemps, abandonnées à une solitude par une idéologie qui ne se justifie
que par le combat, un nouveau Mein Kampf, à bien y regarder »(640). Cette
citation choquante se passe de commentaire.
Autre exemple : la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (voir chapitre 3)
organise le 15 novembre 2007, à l’église Saint-Nicolas du Chardonnet, une
conférence intitulée « L’évolutionnisme, poison universel ». Sur l’affiche de
présentation, on voit Darwin placé à côté d’un autre personnage considéré
comme responsable de la « désacralisation de l’homme », Freud, mais aussi
le « mal incarné », représenté par Lénine, Staline, Hitler et le chanteur
Marilyn Manson. Cette diabolisation de la théorie darwinienne de
l’évolution n’a pas de frontière confessionnelle puisqu’un forum catholique
intégriste (foicatholique.cultureforum.net) sur lequel la conférence ci-
dessus était annoncée renvoie également vers un site de Harun Yahya
(mensonge-delevolution.com) déclarant, entre autres, qu’« aujourd’hui, on
compte plusieurs organisations terroristes agissant aux quatre coins du
monde. Elles se composent en majorité de militants, ayant reçu une
éducation darwiniste-matérialiste. Loin de toute morale religieuse,
transformés en criminels sanglants, ils supposent qu’ils ne rendront jamais
compte de leurs actes ou ne seront jamais punis. C’est la raison pour
laquelle le darwinisme constitue une grande menace pour l’humanité ».
La recherche d’une caution médiatique
Les créationnistes, plutôt que de respecter les règles en vigueur pour
l’obtention et la validation des résultats scientifiques, usent de tous les
moyens médiatiques disponibles pour diffuser leurs idées auprès d’un large
public. Dans le même temps, de nombreux médias présentent,
volontairement ou naïvement, des points de vue créationnistes et des
résultats scientifiques comme s’ils se valaient et pouvaient prétendre à la
même légitimité.
Des ouvrages rédigés par des scientifiques propagent l’idée d’un
concepteur intelligent. C’est le cas du livre Le Programme homme de Pierre
Rabischong(641), doyen honoraire de la faculté de médecine de Montpellier,
qui vise à « montrer que l’apparition spontanée de la vie, son maintien et
son développement en une multitude de formes variées, ne peut se
concevoir sans l’intervention extérieure d’un “constructeur intelligent et
compétent” sur le plan de la technologie du vivant ». Cette position est hors
du champ scientifique, mais les créationnistes ne manquent pas ensuite de
la promouvoir, forts de l’autorité conférée par les titres et les diplômes de
l’auteur. De son côté, l’astrophysicien Trinh Xuan Thuan valorise le
principe anthropique fort avec son étiquette de chercheur, dans les
nombreux médias qui l’invitent(642), laissant penser qu’il s’agit d’un résultat
scientifique. Autre exemple : celui d’Anne Dambricourt-Malassé, dont les
travaux ont fait l’objet d’un film documentaire intitulé Homo sapiens, une
nouvelle histoire de l’homme, diffusé en prime time le 29 octobre 2005 sur
Arte et qui a été vu par environ 1,3 million de téléspectateurs. Peu après la
diffusion, le Centre national de documentation pédagogique (CNDP), qui
dépend du ministère de l’Éducation nationale, a conseillé aux enseignants
d’étudier la théorie proposée dans le film alors même que les interprétations
de Dambricourt-Malassé ne sont pas reconnues par la communauté
scientifique et relèvent du finalisme. La vigilance de certains chercheurs et
enseignants a permis la suppression de cette mise en avant sur le site du
CNDP.
La promotion de positions spiritualistes en science est aussi facilitée par
le pilotage de collections scientifiques chez des éditeurs bien diffusés,
comme l’illustre Jean Staune qui fut directeur de la collection « Le temps
des sciences » chez Fayard(643) et qui collabore désormais avec les Presses
de la Renaissance (voir chapitre 3). Relevons, entre autres, la publication
d’ouvrages de Trinh Xuan Thuan(644), Bernard d’Espagnat(645), Michael
Denton(646) ou Michael Behe(647). Tous les ouvrages publiés trouvent d’autant
plus facilement leur place chez de nombreux libraires que le public est
friand de lectures spiritualistes. Mais bien que ces derniers thèmes disposent
fréquemment de rayons dédiés, les ouvrages évoqués sont le plus souvent
vendus au rayon « sciences ». L’UIP parle d’ailleurs de la « preuve par la
FNAC »(648) comme si les livres vendus en librairie étaient représentatifs des
développements et des controverses de la science actuelle. L’image de la
science ainsi véhiculée auprès du grand public est bien celle d’une science
spiritualisée très éloignée de la démarche scientifique ! Exemple au titre
évocateur, l’ouvrage Le Monde s’est-il créé tout seul ?(649) est une
compilation d’entretiens réalisés par Patrice van Eersel, journaliste
spécialiste de l’ésotérisme, promoteur actif des idées diffusées par les
membres de l’UIP(650). On y retrouve Trinh Xuan Thuan, Jean-Marie Pelt ou
encore feu le prix Nobel Ilya Prigogine.
Avec Internet, la diffusion des idées créationnistes a pris un autre essor.
Les sites sont élaborés et peuvent attirer tous les publics, y compris les plus
jeunes. Il n’y a plus de frontière de langue et les sites créationnistes
étrangers en langue française sont nombreux : c’est le cas des dizaines de
sites de Harun Yahya (comme nous l’avons illustré au chapitre 2),
d’associations créationnistes américaines qui possèdent des moyens
considérables, comme Answers in Genesis (answersingenesis.org/fr pour la
version française), ou encore d’associations créationnistes francophones
créées à l’étranger, telles que l’Association pour la science créationniste au
Québec (creationnisme.ca). Les forums de discussions, qui se sont
multipliés ces dernières années, sont aussi l’occasion de toucher un large
public et d’asséner des « vérités » sur la science. Les sites de vidéos en
partage tels que DailyMotion(651) permettent également de mettre à
disposition de tous des vidéos ou des extraits d’émissions télévisuelles qui
circulent ainsi longtemps après leur diffusion, assurant une promotion
renouvelable à l’envi.
- En quoi a consisté l’enquête que vous avez publiée dans Ni Dieu ni Darwin ?
– Cette enquête a porté sur quatre terrains en France : des manuels d’école primaire
et de collège, des ouvrages de synthèse d’histoire de la biologie, un problème de
biologie évolutive posé à une centaine d’étudiants d’une grande école scientifique et
le courrier des lecteurs d’un numéro de Science & Vie. Il ressort de cette enquête
que personne, ou presque, ne se présente comme créationniste. Il y a donc une
ferme et très large adhésion à l’idée d’une évolution du vivant dans le public étudié.
Mais il ne faut pas s’arrêter aux apparences : que recouvre le mot « évolution » dans
l’esprit de ces personnes ? Très majoritairement, l’évolution est conçue comme un
processus linéaire de complexification croissante des organismes et de leurs
aptitudes mentales, le point d’aboutissement de ce processus étant l’espèce
humaine. Or cette représentation de l’évolution repose sur quatre idées avec
lesquelles le darwinisme rompt en profondeur. Ces idées sont les suivantes :
l’évolution a une direction prédéterminée (finalisme), l’espèce humaine est
l’aboutissement du processus d’évolution (anthropocentrisme), l’évolution dessine au
fil de son déroulement une échelle des espèces graduée selon le degré de
complexité de l’organisme (échelle des êtres), les espèces sont des types abstraits
ou des essences qui se transforment continûment en se complexifiant
(essentialisme). Par conséquent, l’adhésion largement affichée à l’idée d’évolution
dans le grand public en France ne doit pas être considérée comme le signe d’une
diffusion réelle du darwinisme et de ce que dit la science de l’évolution.
- L’une des conclusions de votre enquête est qu’« il n’existe pas de tension
nécessaire dans l’esprit des individus, entre l’adhésion à l’idée d’évolution,
d’une part, et la téléologie, voire les convictions religieuses, d’autre part ».
Comment l’expliquez-vous ?
– Pour expliquer cela, il faut revenir sur le sens que l’on doit accorder au mot
« créationnisme ». Le créationnisme, fondamentalement, est le parti-pris qui consiste
à considérer que des forces occultes, extramondaines, sont intervenues d’une
manière ou d’une autre dans la formation des êtres vivants et leur devenir. Si l’on
accepte cette définition, elle implique que le fixisme, comme celui que l’on trouve
chez les créationnistes américains, n’est qu’une forme de créationnisme parmi
d’autres. Les conceptions du vivant finalistes, anthropocentriques, scalaires (échelle
des êtres) ou essentialistes sont également créationnistes, même lorsqu’elles ne
sont pas fixistes. Car ces conceptions recèlent nécessairement une forme de
mystère résiduel qui doit être expliqué par autre chose que la science, par des forces
occultes. Par conséquent — et c’est là le point essentiel — on peut fort bien être
transformiste et créationniste : c’est le cas de la grande majorité des personnes
étudiées dans cette enquête. Voilà pourquoi l’idée d’évolution peut cohabiter dans les
esprits sans difficulté avec la conviction religieuse. Lorsque l’évolution est conçue,
par exemple, en termes finalistes, elle ouvre sur une question : « Pourquoi l’évolution
a-t-elle un sens ? » La religion est alors fréquemment perçue par les individus
comme fournissant la réponse à de telles questions, comme si la science elle-même
les ouvrait, sans leur fournir de réponse. Chez ces individus, évolutionnisme et
finalisme, et souvent même évolutionnisme et religion, sont alors considérés comme
complémentaires.
L'un des pièges tendus par le créationnisme consiste à pousser ses adversaires à
présenter leur discours comme une Vérité. Car dès lors, le créationnisme peut
décrire son débat avec la science comme l'opposition d'une Vérité contre une autre,
c'est-à-dire comme une affaire de foi. Or ce que propose de dire la science,
justement, ce n'est pas la Vérité absolue. C'est même en un sens précisément le
contraire : c'est la rupture avec les vérités éternelles et définitives, que l'on n'a pas le
droit de questionner. Telle est la différence la plus fondamentale avec le
créationnisme : la science s'appuie en principe sur l'autorité des faits, lesquels
peuvent imposer à tout moment de modifier la conviction que l'on avait jusqu'ici ; le
créationnisme invoque l'autorité d'une entité sacrée, ou de ses interprètes humains,
qui ne doit en aucun cas être contestée, parce que cela remettrait en cause tout
l'édifice religieux. Le plus grave danger du créationnisme n'est donc sans doute pas
— ou pas seulement — de défendre une représentation erronée de la nature
vivante : il est beaucoup plus profond et insidieux. Ce danger consiste à saper l'esprit
même de la science — établir la connaissance rationnellement, douter — et l'éthique
de la connaissance, du libre exercice de la pensée, qu'elle véhicule. Le combat
contre le créationnisme doit assurément en tenir compte et insister tout autant sur
l'esprit de la science et sa méthode que sur ses conclusions.
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Note 2
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Note 27
Ces deux termes anglais signifient juges, arbitres. Ils sont utilisés tels
quels au sein de la communauté scientifique française.
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Note 28
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Note 29
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Note 54
L’hérédité des caractères acquis faisait aussi partie des processus pris
en considération par Darwin.
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Idem.
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Ibid.
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Ibid.
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Note 124
Nick Wing, « Tennesse evolution bill becomes law after governor Bill
Haslam declines to act », huffingtonpost.com, 10 avril 2012 (mis à jour
le 23 juillet 2012).
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Note 125
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Note 126
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Note *
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Note 127
Ibid.
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Ibid.
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Ibid.
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Ibid..
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Ibid.
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Note 155
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Note 156
Cet épisode est raconté par Kence lui-même in Ümit Sayin & Aykut
Kence, op.cit.
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Note 157
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Note 158
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Ibid.
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Note 173
Ce nom est tiré de deux prophètes juifs de l’islam : Aaron (Harun) est
le frère de Moïse, et Jean le Baptiste (Yahya) a baptisé Jésus. Harun
Yahya précise lui-même que « Harun a aidé le prophète Moïse. Yahya
a aussi aidé Jésus-Christ. Lorsque Jésus reviendra dans ce monde,
nous désirerons aussi l’aider. […] On peut donc dire que ce nom est
une prière pour y parvenir » (interview de Tom Heneghan, « Harun
Yahya preaches Islam, slams Darwin and awaits Jesus », Reuters, 19
juin 2008).
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Note 174
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Note *
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Note 177
Halil Arda, « Sex, flies and videotape : the secret lives of Harun
Yahya », New Humanist, sept.-oct. 2009.
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Note 178
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Note 180
members.fortunecity.com/vural/bks/HOLOCAUST.HTML
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Note 181
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Note 182
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Note 183
Ibid.
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Note 184
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Note 185
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Note 186
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Note 187
Voir par exemple Halil Arda, op. cit. et la référence dans la note
suivant.
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Note 188
Hakan Aslaneli, « The force behind the Adnan Hoca operation : Agar’s
revenge », Turkish Daily News, 21 novembre 1999.
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Note 189
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Note *
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Note 200
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Note *
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Note 201
Martin Riexinger, op. cit., 2008. Selon Riexinger, les archives internet
des sites « harunyahya.XXX » ont été bloquées en octobre 2007, ce
qui rend difficile un historique précis de leur évolution.
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Note 202
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Note 205
Mario Togni, « Pour rire ou non, la foule vient en masse pour écouter
Harun Yahya », Le Courrier, 27 mai 2010.
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Note 210
Par exemple, les 15-16 septembre 2012, au 1er Salon musulman du Val
d’Oise ; « Les œuvres de Harun Yahya au Salon Musulman du Val
d’Oise en France — 15 septembre 2012 », harunyahya.fr, 8 octobre
2012.
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Note 215
Pour une analyse plus détaillée, voir Martin Riexinger, op.cit., 2008.
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Ibid.
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Ibid.
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Ibid.
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Sabine Cessou, « C’est tous les jours Noé », Libération, 9 avril 2007.
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Note 266
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Note 267
arcofnoah.org
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Note 268
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Note 269
Riazat Butt, « All aboard Johan’s ark », The Guardian, 30 mars 2006.
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Note *
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Ibid.
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Ibid.
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Ibid.
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Note 318
Chris Watt, « Would you Adam and Eve it ? Top scientists tell Scottish
pupils : the Bible is true », Sunday Herald, 10 octobre 2010.
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Note 319
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Note 320
60,9 % penchent pour une évolution des espèces par voie de sélection
naturelle et choisissent l’option selon laquelle « la vie sur Terre a
évolué par des processus naturels sans aucune intervention divine » et
1,4 % sont sans opinion.
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Note 321
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Note 338
schulbuchpreis.de
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Ibid.
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Ibid.
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Ibid.
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Ibid.
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Note 385
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Ibid.
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Ibid.
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Note 419
Ibid.
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Note 420
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Note *
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Note 421
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Note 422
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Ibid.
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Note 424
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Note 425
Ibid.
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Note 426
Ibid.
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Note 427
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Note 428
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Note 429
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Note 430
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Note 431
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Note 432
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Note 433
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Note 434
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Note 435
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Note 436
Notons que Staune est le préfacier d’un livre de Lucien Daly, ancien
directeur de recherche en géosciences au CNRS (et membre du conseil
scientifique de l’UIP), intitulé Dieu, les miracles et la science. Le
secret du bonheur (Tatamis, 2012).
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Note 437
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Note 438
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Note 439
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Note 440
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Note 441
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Note 442
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Note 443
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Note 444
staune.fr/-Seminaires-et-formations-organises-.html [consulté le 25
novembre 2012].
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Note *
Sur son site Internet, Staune indique que ses principaux clients sont ou
furent L’Oréal, Auchan, Thomson, EDF, Dexia, Alcatel, PSA,
Schneider, Spie-Trindel, Leroy-Merlin, Arthur Andersen, Cortal,
Nature et Découvertes, Assystem (staune.fr/References.html [consulté
le 27 novembre 2012]).
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Note 445
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Note 446
adgency-experts.com/nos-experts/jean-staune [consulté le 25
novembre 2012].
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Note 447
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Note 448
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Note 449
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Note 450
staune.fr/Curriculum-vitae-de-Jean-Staune.html [consulté le 25
décembre 2012].
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Note 451
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Note 452
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Note 453
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Note 454
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Note 455
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Note *
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Note 462
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Note *
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Note 463
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Note 464
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Note 465
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Note 466
uip.edu/colloques/colloque-international-les-racines-des-cultures-et-la-
mondialisation [consulté le 25 novembre 2012].
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Note 467
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Note 468
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Note *
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Note 469
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Note 470
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Note 471
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Note *
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Note 472
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Note **
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Note 479
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Note 480
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Note 481
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Note 482
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Note *
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Note 483
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Note 484
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Note 485
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Note 486
freeridemccain.org/transparency/organization/John_Templeton_Found
ation/grants [consulté le 23 octobre 2011] ; il n’y a pas de données
postérieures à 2008 sur ce site mais d’autres financements ont été
obtenus depuis comme l’illustre le programme « Science and Islam :
an educational approach » dont nous allons parler plus loin. Staune
confirme le chiffre de 6,2 millions de dollars à Pascal Pascariello dans
le « Grand reportage — Le créationnisme », émission La tête au carré,
France Inter, 30 mars 2012.
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Note 487
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Note 488
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Note 489
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Note 490
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Note 491
basarab.nicolescu.perso.sfr.fr/ciret/GALERIE/Galerie_Bucarest.html
[consulté le 28 novembre 2012].
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Note 492
capabilities.templeton.org/2008/GP/agpg_sorer.html [consulté le 28
décembre 2012].
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Note 493
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Note *
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Note 494
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Note 495
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Note 496
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Note 498
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Note 500
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Note *
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Note 501
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Note 502
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Note 503
Cerf, 2006.
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Note 504
Buchet-Chastel, 2009.
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Note 505
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Note 506
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Note 507
Cerf, 1996.
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Note 508
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Note 509
Aubin, 2002.
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Note 510
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Note 511
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Note 512
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Note 513
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Note 514
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Note 515
jubile.cef.fr/evenements/scientifiquejourneejeudecadre.htm. [consulté
le 27 novembre 2012].
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Note 516
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Note 517
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Note 518
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Note 519
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Note 520
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Note 521
Benoît XVI, « Soyez les “anges gardiens” des Églises qui vous sont
confiées », homélie du 27 septembre 2007.
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Note 522
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Note 523
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Note 524
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Note 525
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Note 529
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Note 530
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Note 531
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Note 532
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Note *
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Note 533
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Note 534
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Note 535
Comptes rendus de l’Académie des sciences (Paris), t. 303, série II, 17,
1986.
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Note 536
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Note 537
lesamisdejesus.forumactif.net/t1012-science-et-foi-le-11-novembre-
prochain
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Note 538
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Note 539
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Note 540
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Note 541
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Note 544
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Note 545
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Note *
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Note 546
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Note 547
PUF, 2003.
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Note 548
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Note 549
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Note 550
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Note *
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Note 551
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Note 553
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Note 555
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Note 556
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Note 557
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Note 558
Ibid.
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Note 559
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Note 560
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Note 561
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Note 562
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Note 563
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Note 564
sites.google.com/site/scientificcritiqueofevolution/ [consulté le
30/11/2012].
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Note 565
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Note 566
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Note 567
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Note 568
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Note 569
Ibid.
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Note 570
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Note 571
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Note 572
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Note 573
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Note 574
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Note 575
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Note *
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Note *
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Note **
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Note 576
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Note 577
scienceetfoi.com/component/content/article/27-edito/48-site-
evangelique-de-reflexion-science-a-foi.html [consulté le 2 décembre
2012].
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Note 578
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Note 579
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Note *
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Note 580
cvablog.com/creationetevolution/2010/01/29/une-collaboration-
accrue-avec-le-site-www-biologos-org [consulté le 2 décembre 2012].
— Retour au texte —
Note 581
cvablog.com/creationetevolution/2011/01/15/le-creationnisme-titanic-
ou-colosse-aux-pieds-d%E2 %80 %99argile [consulté le 2 décembre
2012].
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Note 582
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Note 583
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Note 584
scienceetfoi.com/images/fichier/questions/Question%20_1.pdf
[consulté le 2 décembre 2012].
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Note 585
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Note 586
Ibid.
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Note *
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Note **
Voir chapitre 1, ainsi que nos entretiens avec Jesús Mosterín et Marc
Lachièze-Rey).
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Note 587
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Note 588
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Note 589
Ibid.
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Note 590
Ibid.
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Note 591
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Note *
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Note 592
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Note 593
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Note 594
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Note 595
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Note 596
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Note 597
ccnice.blogspot.com/2008/10/3-confrences-dandr-eggen-
18102008.html [consulté le 1er décembre 2012].
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Note 598
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Note 599
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Note 600
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Note 601
actualitechretienne.wordpress.com/a-propos/presentation [consulté le 2
décembre 2012].
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Note 602
Ibid.
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Note 603
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Note 604
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Note 605
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Note 606
Ibid.
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Note 607
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Note 608
Ce type d’associations est prévu par la loi de 1905 « pour subvenir aux
frais, à l’entretien et à l’exercice public d’un culte ».
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Note 609
Nathan, 2006.
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Note 610
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Note 611
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Note 612
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Note 613
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Note 614
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Note 615
Ibid.
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Note 616
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Note 617
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Note 618
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Note 619
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Note 620
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Note 621
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Note 622
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Note 623
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Note *
L’un d’eux était Dominique Tassot, président du CEP. (voir chapitre 3).
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Note **
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Note 624
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Note 625
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Note 626
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Note *
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Note 627
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Note 628
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Note 629
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Note 630
cortecs.org/outillage/215-sophisme-epouvantail
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Note 631
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Note 632
Ibid.
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Note *
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Note 633
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Note 634
Le Figuier, 2002. Cet ouvrage à très bas prix (moins de 2 euros) est
vendu sur de nombreux sites internet musulmans français et dans des
librairies musulmanes.
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Note 635
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Note 636
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Note 637
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Note 638
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Note 639
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Note 640
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Note 641
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Note 645
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Note 646
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Note 649
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Note 650
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Note 651
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Note 655
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Note 656
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Note 657
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Note 658
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Note 659
Voir la liste des 100 fondations américaines les plus richement dotées
en 2009 sur foundationcenter.org.
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Note 660
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Note 661
templeton.org/who-we-are/about-the-foundation/mission [consulté le
13 novembre 2012].
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Note 662
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Note 663
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Note 664
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Note *
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Note 665
linkedin.com/pub/charles-l-harper-jr/2b/b74/207 [consulté le 19
novembre 2012].
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Note 666
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Note 667
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Note 668
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Note 669
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Note 670
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Note *
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Note 671
web.archive.org/web/20110725212147/http://www.ctnsstars.org/
[consulté le 28 novembre 2012] ; cette page montre qu’en dehors du
conseil d’administration qui réunit seize personnalités (dont six
titulaires du prix Templeton), le programme fait également appel à
cinq consultants, parmi lesquels on retrouve Jean Staune.
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Note 672
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Note 673
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Note 674
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Note 675
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Note 676
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Note 677
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Note 678
templeton.org/what-we-fund/grants/science-and-religion-in-islam
[consulté le 13 novembre 2012].
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Note 679
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Note *
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Note 680
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Note 681
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Note 682
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Note 683
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Note 684
Ibid.
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Note 685
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Note *
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Note 686
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Note 687
William Grassie, « The case of the missing book : setting the record
straight on William Dembski, the Templeton Foundation, and
Intelligent Design », metanexus.net, 6 juin 2007.
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Note 688
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Note 689
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Note 690
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Note 691
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Note 692
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Note 693
Ibid.
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Note 694
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Note 695
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Note *
Une des lignes de défense de la JTF consiste à dire que les partisans de
l’ID ayant reçu des financements de la fondation n’étaient pas
membres du Discovery Institute à ce moment-là et qu’ils le sont
devenus ensuite. C’est exact pour Dembski et Gonzalez. Mais le
contenu de leur demande relève bel et bien du corpus du dessein
intelligent.
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Note 696
Une des revues soutenues par la JTF, Science & Spirit, illustre la
convergence entre les idées favorisées par la JTF et le dessein
intelligent. Dans un numéro de février 1999, un article de Jean Staune
(qui coordonne aussi le numéro) est introduit de la façon suivante :
« Les résultats d’expériences récentes en physique quantique n’ont pas
uniquement révolutionné la science de manière fondamentale ; elles
ont aussi ouvert la voie pour une reconsidération rationnelle et
crédible de l’existence d’un dessein intelligent dans l’univers » (« On
The Edge of Physics », Science & Spirit, février 1999).
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Note 697
templeton.org/what-we-fund/grants/biola-universitys-center-for-
christian-thought [consulté le 13 novembre 2012].
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Note 698
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Note 699
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Note 700
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Note 701
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Note 702
Ibid.
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Note 703
biola.edu/academics/sas/scienceandreligion/courses/ [consulté le
8/11/2012].
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Note 704
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Note 705
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Note 706
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Note 707
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Note 708
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Note 709
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Note 710
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Note 711
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Note 712
Nous reprenons ici les termes de Jean Bricmont, qu’il développe dans
« Science & religion : l’irréductible antagonisme », Agone, 23, 2000.
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Note 713
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Note 714
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Note 715
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Note 716
Ibid.
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Note 717
web.archive.org/web/20040405105536/http://www.templeton.org/abou
t_the_foundation/advisors.asp [consulté le 19 novembre 2012].
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Note 718
templetonprize.org/pdfs/Templeton_Prize_Chronicle_2004.pdf
[consulté le 19 novembre 2012].
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Note 719
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Note 720
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Note 721
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Note 722
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Note 729
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Note 730
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Note 731
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Note 732
testoffaith.com/resources/subCategories.aspx ?sub=true&id=13
[consulté le 19 novembre 2012].
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Note 733
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Note 734
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Note 735
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Note 736
web.archive.org/web/19970418081416/http://www.templeton.org/broc
hure.htm#4 [consulté le 19 novembre 2012].
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Note *
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Note 737
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Note 738
templeton.org/what-we-fund/grants/spirituality-in-medicine-curricular-
awards [consulté le 19 novembre 2012].
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Note 739
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Note 740
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Note 741
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Note 742
templeton.org/templeton_report/20091007 et
ptsem.edu/scienceforministry [consultés le 19 novembre 2012].
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Note 743
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Note 744
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Note 745
Une personne a même été affectée à l’UIP par la JTF. Ainsi, de 2001 à
2007, Tom Mackenzie, collaborateur de la JTF, travaille à l’UIP en tant
que directeur de programme pour l’élaboration d’initiatives de
recherche, l’organisation de plusieurs conférences universitaires et la
préparation de deux programmes internationaux (il précise sur son CV
avoir géré dans le cadre de ses attributions à l’UIP un budget total
d’environ 4 millions de dollars) (fr.linkedin.com/in/tommackenzie
[consulté le 25 novembre 2012]).
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Note *
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Note 746
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Note 747
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Note 748
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Note 749
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Note 750
Précisons que l’islam n’est pas représenté ici bien que certains
scientifiques proches de l’UIP se revendiquent de cette religion,
comme les physiciens Nidhal Guessoum et Bruno Guiderdoni.
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Note 751
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Note 752
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Note 753
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Note 754
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Note 755
Ibid.
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Note 756
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Note 757
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Note 758
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Note 759
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Note 760
Deux jours plus tard, le 17 septembre 2009, il affirme sur France Inter
dans l’émission scientifique La Tête au carré : « En France, à cause
de la laïcité, le dialogue entre science et religion est mal accepté. »
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Note 761
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Note *
Le terme utilisé par Coyne est « secular reason ». Avec cette idée, il
élargit l’abstinence métaphysique de la démarche scientifique (voir p
39) à tous les types de discours s’exprimant sur le monde réel. Il ne
s’agit donc pas ici d’imposer une vision scientiste — il n’est pas
question d’appliquer la démarche scientifique à tous les problèmes de
la société — ni un matérialisme philosophique, mais bien d’une
volonté d’émanciper les discours sur le monde réel des assertions
providentialistes invérifiables.
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Note 762
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Note 763
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Note 764
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Note 765
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Note 766
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Note *
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Note 768
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Note 769
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Note 770
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Note 771
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Note 781
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Note 782
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Note 783
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Note 784
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Note 785
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Note 786
Par exemple, dans : « Zéro Info », BFM TV, 27 mai 2010 ; « On n’est
pas couché », France 2, 12 juin 2010 et 17 juin 2012 ; « Morandini ! »,
Direct 8, 17 mai 2011 ; « On va tous y passer », France Inter, 13
septembre 2012.
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Note 787
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Note 788
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Note 789
Grasset, 2012.
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Note 790
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Note 791
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Note 792
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Note 793
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Note 794
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Note 795
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Note 796
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Note 797
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Note *
Par exemple, dans son livre L’Évolution vue par un botaniste (Fayard,
2011) : « […] la théorie darwinienne nous est aujourd’hui offerte toute
ficelée, et comme définitive. Le dogme jette la suspicion sur toute
recherche qui s’éloignerait tant soit peu de la “pensée unique”, au
moins aussi prégnante en sciences qu’ailleurs. Malheur au jeune
scientifique qui s’aventurerait dans d’autres directions, loin de
l’autoroute savamment balisée par le néodarwinisme ! Il encourrait le
risque d’être accusé de flirter avec le néocréationnisme ! » Or, il n’y a
pas de dogme en sciences de l’évolution, pas plus que dans n’importe
quel autre domaine scientifique. Le cadre conceptuel dont Darwin a
jeté les bases reste, par sa puissance explicative, un paradigme, mais ce
dernier n’est pas figé : il évolue au gré des nombreuses découvertes et
débats qui animent les sciences de l’évolution. Par ailleurs, aucun
paradigme n’est éternel.
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Note *
Voir chapitre 1 (p. 53) sur cette question du hasard. Celui-ci n’est en
aucun cas « le moteur de l'évolution ».
— Retour au texte —
Note 798
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Note **
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Note 799
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Note 800
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Note 801
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Note 802
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Note *
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Note **
Précisons que cette section a été en partie rédigée avant les élections
présidentielles et législatives du printemps 2012, qui ont mené
François Hollande à la Présidence de la République et donné la
majorité au Parti socialiste à l’Assemblée nationale. Cependant, cette
alternance politique ne remet pas en cause le fond de notre propos et
les éléments présentés ici. Tout d’abord parce que les structures
évoquées capables d’exercer un lobbying auprès des institutions
républicaines sont toujours présentes et actives. Ensuite, parce que
certaines dispositions législatives engagées par le précédent
gouvernement ne seront pas nécessairement remises en cause. Enfin,
parmi les personnalités politiques évoquées, la plupart disposent
toujours de responsabilités à divers niveaux, et les autres peuvent
revenir sur le devant de la scène politique.
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Note 803
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Note 810
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Note 811
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Note 812
Ibid.
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Note 813
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Note 814
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Note 815
Voir Eddy Khaldi et Muriel Fitoussi, Main basse sur l’école publique,
Démopolis, 2008.
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Note 816
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Note *
Les établissements privés sont soit sous contrat avec l’État, soit hors
contrat. Dans le premier cas, selon la loi Debré de 1959, ils conservent
leur « caractère propre » mais sont soumis au contrôle de l’État et
contraints « d’assurer une mission de service public ». Leur coût de
fonctionnement est pris en charge (tout ou partie) par l’État. Dans le
second cas, les établissements hors contrat ne sont soumis qu’à des
contraintes minimales et ne perçoivent aucun financement public. 2,7
% de l’ensemble des élèves du privé (premier et second degrés) sont
scolarisés dans des établissements hors contrat et 97,3 % dans des
établissements sous contrat (Repères et références statistiques sur les
enseignements, la formation et la recherche, ministère de l’Éducation
nationale, édition 2011).
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Note 817
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Note 820
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Note *
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Note 828
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Note 829
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Note 830
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Note 831
Ibid.
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Note 832
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Note 839
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Note 840
Ibid.
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Note 841
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Note 842
Vanneste n’a pas été réélu lors des élections législatives françaises de
2012 mais bénéficie du statut de député honoraire.
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Note 843
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Note 844
Sept questions au ministre ont été adressées par des députés, dont
Boutin, Vanneste et Boyer, ces deux derniers étant membres de la
Droite populaire et du Groupe d’études parlementaire sur
l’enseignement privé…
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Note 845
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Note 846
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Note 847
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Note 848
Ibid.
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Note 849
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Note *
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Note 876
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Note 877
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Note 878
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