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La maternelle: mode d'emploi
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hachette
ÉDUCATION
Les auteurs
Serge Herreman a exercé les fonctions d'instituteur spécialisé auprès cl' élèves en difficulté, de maître formateur 1 de conseiller pédagogique et de
professeur en IUFM.
Dominique Sauneron est professeure à l'ESPÉ de l'académie de Versailles. Elle a auparavant exercé à l'école maternelle et assuré les fonctions de
professeure des écoles maître formateur.
Marjolaine Amiche, Jannick Caillabet, René Étrillard et Kathy Similmvski sont professeurs des écoles maîtres formateurs. Ils exercent ou ont
exercé à l'école maternelle et à l'école élémentaire.
Remerciements
Carine Royer, maître de conférences en psychologie cognitive à l'université de Cergy-Pontoise, est l'auteure des textes traitant de la dysphasie,
la dyslexie et la dyspraxie. ,
Patrick Chrenassia, professeur agrégé de philosophie à l'ESPE de Paris a contribué au chapitre sur les obligations et les responsabilités du FE.
Nous remercions également Charlotte Migadel et Nadia Sabry, professeures des écoles, et Delphine Bareau, chargée de direction, ainsi que
Jean-Louis Caillahet, inspecteur de l'f:ducation nationale, pour leurs éclairages et pour les documents qu'ils nous ont communiqués.
ISBI\i, 978-2-0!-!40418-3
©Hachette Livre, 2014,43 quai de Grenelle, 75905 Paris CEDEX 15
www.hachette-education.corn
Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation résell'és pour tous pays.
Le Code de la propriété intellectuelle 11'autorisant, aux termc:s des arliclcs l .. 122-4 et f .. 122-5, d'nne part, que les" copies ou reproductions stridemenl réservées cl l'usage privé du copiste
et non destinées à une utiliwtion co/leclive ",et, d'auhe part, que" les cmaly.1·es et les courtes citations" dans un but d'exemple et d'illustration," toute représentation ou reproduction
intégrale, ou partielle, faite sans le eonsenlement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause. esl illicite"·
Cette représentation ou reproduction. par quelque procédé que ce soit, sans autorisation de l'éditeur ou du Cenlre français de l'exploitation du droit de copie (20, rue des Grands-
Augustins, 75006 Paris) constitueraient donc une contre-façon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.
:
- INTRODUCTION
« Pour pouvoir sortir la tête du guidon, LES QUESTIONS ESSENTIELLES
encore faut-il disposer du guidon ... »
Anonyme, 2012
S'engager clans le m étier de professeur des écoles, c'est devoir aborder
de fron t un ensemble de doma ines qui va des savoi rs à transme ttre
aux relations à ti sser avec les différe nts partenaires de l'école.
')') Pourquoi? La matemelle, mode d'emploi est organisé en chapitres dont
La matemelle, mode d'emploi est le fruit de la coopération e n tre six l'agencement correspond à l'urgence des questions à régler en tout
enseignants aux pa rcours complémentaires. Notre é q uipe comprend début de carrière.
des PEMF ayant exercé aussi bie n en école élémenta ire, en Ainsi, le p remier c hapitre tra ite des« prem ie rs pas, et du « b. a. ba,
maternelle que clans l e secteur de l'ASH, l'un d'entre nous assume réglementaire : Comment p réparer (et· se prépare r à) la rentrée ?
des responsabil ités clans des associations mutualiste et syndicale, un Comm ent organiser l'espace de la classe ? Comment gérer le te mps?
autre a participé à la coord ination d'u n dispositif d'accompagneme nt Q uels sont les registres obligatoires à entreten ir ? Q uels sont les
à la scolarité ... supports à privilégier ? Q ue savoir sur les surveillances ? Etc.
Tous les six nous sommes retrouvés autour d u constat de la nécessi té Suiven t d'autres << incontournables » : prend re en charge le groupe
d'apporter une aide aux professeurs des écoles prena n t leurs fo nctions, classe ct organiser les apprentissages, gérer les d iffére nces entre
certains d'entre eux devant « fa ire la classe a u pied levé». élèves, connaître les dispositifs d'aide, coopérer avec les parents,
ous sommes convenus très évideri1ment que cette aide elevait sc travailler en équipe et avec les partenaires de l'école ...
présenter sous forme de réponses concrè tes et im méd iates à des Enfin , u n chapitre consacré à l'éthique et à la profession aborde la
problèm es quotidiens. question des obligations ct des responsabilités du PE, des valeurs de
l'école républi cai ne, et décrypte certai ns aspects admin istratifs que
l'enseignant rencontrera au fil de sa carrière.
CHAPITRE 2- PRENDRE EN CHARGE ')') Des outils pour penser sa classe et organiser
les apprentissages .... ... ... ...... ... ....... ... ... ........ .... .. 98
LE GROUPE CLASSE
Quelles sont les fonctions du cahier joumal ?. . . ... ... . . .. . . ... . .. . 98
Pourquo i rédiger un ca hier journa l ? . . . . . . . . ... . 98
')') Quelques règles de base ... .. ................ ....... ..... .. .. . 88 Comm ent réd iger 1111 cahier journal po ur l'école maternelle? 98
Pourquoi un classeur, « joumal de bord » ? ............ ...... ...... . 99
Axe 1 : Gérer le groupe en préparant et en instaurant un cadre .. . 88
Une parite imhtutionnclle .. .. ................... .. 99
Axe 2 : Gérer l'espace .. .. .... .. ....... .. ..... ... ..... ... .. .. ...... ..... . 88 Une partie pédagogique ............... .. 99
Axe 3 : Gérer le temps .... ... . ....... .. ... .. .. .. . .. .. ... .... .. ... .. .... . 89 Comment concevoir votre fiche de préparation ?.... .. .. ..... ... . .. . 99
A-t-on besoin d'une fic he de préparation ? . ................ . 99
')') Établir et faire respecter les règles de vie ... .. . 91 Un peu de 10cabulaire .......... .. .............................. .. 99
Quel est le rôle du règlement intérieur ? ... ...... . ... ..... . . . . 91 Comment préparer par écrit?........ . ....................... .. 101
Une consigne se prépare et se travaille .... ....... .. .... .... . ........ . 102
Q u'est ce que le règlement mtérieu r? ........... ..... ........ .. . 91
Où le trouver ? . .. .......... ......... . 91
Comment mettre en place son autorité ?.... ... .. .. . . .. ..... . ..... . . . 91 ')') Organiser le travail de la classe.... .... .. ....... .. ...... .. . 104
Q u'est-ce q ue l'autonté d'un enseignant ' ......... .. .. ..... . ... . 91 La question de la motivation .. .... .. ...... .... ... ........ . .. . ... ... .. . 104
Q uelle. a utorité en classe ? .. . . .. .. .. .. .. .. . .. ............ .. 92 Les modalités de travail . .. ..... .. ... ... .. . ... ... ...... ........ .... . .. . 104
Comm ent construire son autorité ?................ .... ........... . 92 Intérêt de ces d ispositifs de tran1il ........................... .. 105
Comment construire les règles de vie de la classe ? .... .. .. . .. . .. . . . 93 Les ateliers ..................................................... . 105
Comment distribuer la parole ' .. .. .. ..... ..... .. ... .. ... .... .... .. . 94 Cesti on de\ ate liers ... . .. .. . ... . 106
Q uelques pnnctpes . .. .. .. .. .. . .. . .. . . .. ......... .. 94 Les moments collectifs .................................. .. .. .. 106
1KI régulation de la parole n'est pas la même su ivant Le jeu dans la classe . .. .. .. .. .. .. .. .. . . .. .. . 107
les dtspostlifs mis en place .. . . . .. . .. . .. .. ........... .. 94 Faut-il constituer des groupes pour travailler? ... ....... ... .. ...... . 108
SOMMAIRE
Quelques préalables .................................................. 108
">"> Gérer les différences dans les dispositifs d'aides 129
Différen ts types de groupes ................................. . .. .. .... l 09
Que faire des élèves " plus rapides » ? .. .. .. . . .. . .. .. . .. . .. .. . .. . .. llO Les activités pédagogiques complémentaires (APC).... ... 129
Quels bilans de l'activité des élèves ? . . . . .. . .. . . .. . . . . .. . Ill Le PEDT. .... ..... ..... ... ... ... .......... ............................ 129
Les modalités .......... ... .................. .. ........................ 129
Dans les ateliers accompagnés : bilan métacogni tif.. ....... Ill
L'organ isa tion générale . ..... .. ........................ .... ...... . .. 129
Bilan dans les ateliers autonomes ..... ... .. .. . .. . .. . . Ill
La mise en place pa r les ense ignants ............................... 130
Quelles traces de l'activité conserver ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . . . . . . . . . 112 Quelles acti\'ités pour les APC ? .. .. . .. . .. .. .. .. . .. • .. . .. .. .. .. .. .. . 130
Doit-on garder des traces?...... . .......... .......... . ............... ll2 Des pa rtenaires ... .................................................... 130
À qui s'adresse-t-on? .. ...... .. .... . .. ... .. ........................... ll2 Bilan .... .. .... .... .. ... . ............... . ........... . .......... . .... 130
Associer les élèves aux traces ......... .... .......................... . ll2 Comment travailler avec le RASED ? . . . . . . . . . . . . . . . . . •. . . . . . . . . . . . . 131
Les outils du coin regroupement .... .... . .. ..... ...... .... .. .......... 113 Qui co mpose le RASED ? ...................................... .. ... 131
1 Afficher sa présence et d ire qui est absent . .. .. .. . .. .. .. . .. .. . .. .. . lB Quelles sont les missions du RASED ?........... .. ...... ·. .... ... . . 131
Di re quel jour on est et se projeter dans le temps ................. 114 Comment {Jarticiper à la mise en {Jlace d'un PPRE ?. . . . . . . . . . . . . . 132
1
Découvrir une bande numérique ..... .... ... . .... . .... ............. ll5 Qu'est-ce qu'un PPRE? ........................ ........... .......... 132
Le tableau des responsabilités ..... ....... .. .... . .. ... .. ... .. ... ..... ll5 À qui s'adresse le PPRE ? . .. .. .. .. . . .. . .. .. .. .. .. .. .. .. .. . .. 133
Il Les nouvelles technologies à l'école ...... ... .. .... .. . .. .. ....... ...... ll6 Q ui élabore un PPRE ? .. .. . .. .. .. .. .. . .. .. .. .. . .. .. .. .. .. .. . .. .. . .. 133
Un ord inateur dans la classe .. .. .. .. .. . .. .. . .. . .. .. . .. .. .. .. .. .. .. . ll6 Repérer les troubles du langage et les troubles de la coordination
Comment utiliser les outils numériques ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 motrice en maternelle.. .. . .. .. . .. .. . . .. .. .. .. . .. .. . .. .. .. 134
Comm ent gérer ?.. . .. . .. . .. .. .. . .. . .. .. . ll9 Les troubles du langage ora l (retard de langage et dysphasie) .... 1 34
C hez soi .... .. ... .. ... . . .. .. ... .. ... .. .. . . 120 Les troubles spécifi ques du la ngage écrit
(dyslexie-dysorthographie).................................. 136
">"> Prendre en compte la diversité des élèves .. 121 Les troubles de la coordi nation motrice (dyspraxie).. ... . 1 37
Le Bilan de santé - Évaluation du développeme nt
Évaluer pour adapter son enseignement .... ..... .. ... .. ..... .... .. . 121 pour la scolarité à 5/6 ans (BSEDS) .... .......... .. ............... 138
Q uand fa ut-il évaluer'.. .... ........ ... .. 121 Bibliographie . . . .. . .. .. . . . . .. . . . . . . .. . . . . . .. .. . . . . . . . .. .. . .. . . . . . .. .. 138
Pourquoi évaluer? .. . .. .. . . .. .. .. . .. .. .. . .. .. .. . .. .. . .. . .. .. . .. .. .. . 122 Comment participer à la mise en place d'un PAl ? 138
Évaluation cl image de soi en lanl qu'élève ... .. ... .... .. ......... 123 Q u'est-ce que le PAl? .. .. .. . .. .. .. . .. .. .. .. .. .. .. .. 138
Savoir écouter et observer les élèves pour amener chacun Maladies aiguës et maladies chroniqu es .. . .. .. . .. .. .. .. .. .. .. .. . .. 139
à progresser . .. .. .. . .. .. .. .. .. .. .. .. . 124 Le traitement médical .. .. .. . .. .. .. .. . .. .. . .. .. . .. .. .. .. . .. . .. .. .. . .. 139
Doit-on différencier lorsqu'on débute ' .. . .. ... .. ... .... . .. 124 PAI ou PPS (projet personna l i~é de scolarisation ) ' ............... 139
Le livret scolaire . . . . .. .. ... .. ... . . .. . . . ... . .. . 12 5 Comment accueillir un élève handicapé dans sa classe ..... ....... 140
Quelle est la fonction elu livret scolaire ? . .. .. .. .. . . .. .. . .. .. .. .. . 12 5 Quelques ùates . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140
Comment remplir un livret scolaire? ...... . . . . . . . . . . . . . 126 Les quatre piliers de scolarisation des enfa nts han dicapés. 141
T ableau récapitulatif. .. .. .. .. . .. .. .. .. . .. .. .. 127 D ispositifs de scolarisation à l'école maternelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 2
Comm ent fa 1re pour accueillir un élhe handicapé Les représentants de pare n ts d'é]è,es .... ....... .... .......... . .. . 160
dans sa classe ? . . . .. .. .. .. 143 Un conflit éclate. Que faire ? .. .. .. .. .. .. . . .. . .. .. .. .. .. .. .. . .. .. .. 160
Quelles exigences doit-on a\·oir en ce qu i conce rne Quelques conseils à modul er en fo nctio n de l'i mportance
les apprentissages ? 144 du con fl it. .. 161
Comment permettre aux au tres élè\·es d e la clJsse d'accue•lhr C o mment é\1ter le confl it? .. . ... .. .. . ... ... ... .. . 161
leur nou,eau camarade? . . . . . . . . . . . . . . . . 144
Com men t coopérer avec les parents de l'enfa nt po rte u r ~~ Coopérer avec les partenaires de L'école ... ..... ....... 162
de handicap ? . . 144
Quels sont les membres d e l'équipe d e suivi de scolarisation ? .. 144 Qui sont-ils ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162
Bibliographie .. .. .. .. .. . .. . .. . .. .. .. . .. . .. .. .. . 145 Quelques exemples d'intervenants................. ....... ... ...... .. . 162
Les différentes démarches à suivre selon les difficultés des élèves . 147 Quel est le rôle des intervenants extérieurs ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163
Difficultés« no rmales •• ou légè res .. .... .. .. .. .. .. 147 Quels sont les rôles respectifs d u Pl•: et d e l'intervenan t ? . . 163
Dirficultés persistan tes ...... ...... .. .. .... .. . .. .... .. .... .. .. . .. . 147 Comment gérer un projet d'éducation artistique et culturelle
En cas de d iffi culté importan te .. ........... .. .......... .. .. .. ..... 147 (PEAC) ?. . . . . . . ..... ... . ..... . ... ..... . ..... ... ... ....... ... . . .. 164
Des projets en maternelle . .......... .. .. ..... . ... .. .. ............. ... .. 164
Un p rojet, qu 'est-ce que c'est ? . .. ... .. ..... ...... ....... .. . 164
Un thè me, qu'est-cc que c'est? . .... . ...... .. ....... .. . .... . 165
CHAPITRE 4- TRAVAILLER EN ÉQUIPE, Pro jet et thème . .. .. .. .. .. .. .. .. . 165
Des enfan ts partie p renan te du pro jet .. . . . .. .. . . .. . 165
COOPÉRER AVEC LES PARENTS ... Un p rojet qui évolu e .. . .. .. .. .. . .. .. .. 165
Les a\·antages du projet .. . . . .. . . .. .. . . .. .. 166
Con ce\ oi r un proJet. .. .. .. .. .. .. . . .. .. . .. . .. . .. . 167
~~ Coopérer avec Les parents .. .. .. .. .. .. .. .. . .. .. .. .. .. .. .. .. .. 150 La forme du proJet . .. .. . .. . .. . .. .. .. .. . . .. .. . 167
Les parents et vous : quelques conseils . .. .. .. .. . .. .. .. .. . .. .. .. .. .. .. 150 La temporalité d u proJet .. . .. .. .. .. .. .. . .. .. .. . .. .. . .. .. . .. . 167
Comment conduire la réunion de rentrée ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 Les compétences \ i~ées . .. .. .. . .. .. .. .. .. . .. .. .. .. 167
1.a fo rme q ue pe ut p rendre cette réun wn . . . . . . . . . . . . . . . . 151 Le fi nancement du projet ct les partenaires.. .. . .. .. ... .. .. . . . 167
Q uelques e rreurs à é\'iler .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. 154
Des exemples de projets en maternelle ...... .. ............... .... . 168
La m ise en projet .. .. . .. .. . . .. .. .. . . .. .. .. . . .. .. 169
Ce que les pare nts pourro nt faire pour aid er leurs enfan ts . 155
Comment gérer un entretien individuel avec les parents ? . . . . . . . . 156
Quelques règles de base . .. .. .. .. .. .. . .. .. .. .. . . .. .. .. . .. .. . .. .. 156 ~~ Travailler en équipe ... ..... ........ ...... .... ..... .. ...... .. .. . 171
Pourquo i (pour quo i) rencontrer b paren ts indi vidue llement ? 156 Que veut dire travailler en équifJe ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171
Quelques conditions essentielles à la réussite . . . . . . . . . . . . . . . 156 Avec qui ? .. .. . .. .. .. .. . .. .. .. .. . .. .. .. . .. . .. . .. .. .. . .. .. .. .. .. .. .. . . .. .. 171
Les parents au sein de l'école: leurs droits et leurs devoirs .. .. .... 158 En tre enseignants . . . . .. . .. . . 171
o e,·oirs el responsabilité d es paren ts . . . . . . . . . . . . . . . . 159 Les enseignan ts trma illcn t mec d 'autres profession nels ........ . 172
D roits d es parents .. . . . . .. .. .. .. . .. .. .. . . .. .. .. . .. .. .. .. . 159 Quels dispositifs ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172
SOMMAIRE
Quel est le rôle de l'ATSEM ? . ............. . ...... . ........ . .. ... .. . 173 Les notes de sen ice .. .. .. .. .. .. .. . .. .. . .. .. . .. . .. . .. . .. . .. . .. . .. 192
Qui est l'ATSEM ? . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . . . . . . .. . 173 Quelques exemples . . .. .. . .. . . .. . .. .. . .. .. .. .. . .. . .. .. .. .. 193
Quel est le rôle de l'enseignant cmers l'A' I SE.~ l Les publications officielles . .. .. .. .. .. .. . .. .. .. .. .. .. . .. . .. .. .. 193
pour un bon fonction nement dam la chl\\e m·cc les élève~ ? . 173 Le Code de l'Éducallon .. . . .. . .. .. .. .. .. .. . .. .. .. .. .. .. . .. 193
Comme nt établir de bonnes rela bons al'eC son ATSE:VI ? ... 173 Les textes officiels de référence . .. .. .. .. . .. .. .. .. .. .. . .. .. .. .. . .. . .. .. . 194
Exem ples d u tra1·ail de l'ATSEt\1. .... .. 174 l.a loi d'orientation de ~013 . . .. ... .... ..... .......... 194
Quel est le rôle des différents conseils ? ..... . .. . ......... ... . .. . .... . 174 Le socle commun de connaissances ct de compétences ... . . . 195
Le conseil des maîtres.. . ..... . 175 Les C) cl es . . .. . .. .. . .. .. .. 196
Le conseil des maîtres de c~·c l c ou conseil de c1cle 176 Les programmes de l'ecole pnmairc .......................... 196
SOMMAIRE
1.
1
lES PREMIERS PAS
Préparer la rentrée ?
")") Aménager sa classe Chez les petits, il s'agit d'abord de réfléchi r à ce qu 'on va faire pour
sécuriser, rassurer et donner des repères.
L'aménagement de la classe est très important (cf << Organiser l'es-
Préparer les cahiers de liaison (professeurs-parents) que l'on pourra
pace de la classe ,, ), les déplacements doivent être fluides et pensés
d écorer d'une production plastique réalisée clans les premiers jours
en fonction des ateliers et des « coins ».
par l'élève. Rédiger un message d'accu eil en y inscrivan t si poss ible
D isposer les tables en petits groupes de travail en fonction elu nombre
la date de réunion de rentrée et les modalités de prise de rendez-vous
d'élèves (par exemple, 30 é lèves= 5 groupes de 6). Toujours prévoir
(y compris vos disponibilités) .
une chaise supplémentaire pour l'enseignant. En maternelle, il n'est
Préparer les couvertures de cahiers des activités/ateliers qui feront
pas utile en début d'année de PS de prévoir des chaises pour tous. Les
l'objet d'une production plastique.
PS ont besoin de jouer, de sc déplacer, de découvrir la classe, d'expé-
Préparer les documents administratifs (re mis par le directeur)
rimenter. Prévoir une table de « manipulation » autour de laquelle
pour les élèves : fich es d e re nseignements, diverses au torisa-
les enfants peuvent être debout.
tions, règlem ent intérie ur, documents des fédérations de parents
Prévoir des coins dédiés (bibliothèque, cuisine, poupées, jeux ... ). cl' élèves, etc.
Ces coins devront évoluer au fil de J'année scolaire. Penser à la
Pour les plus grands : préparer quelques évaluation s diagnostiques
<< boîte à doudous >> qui permet de se séparer en douceur des compa-
qui vous donneront une première photographie des compétences de
gnons de nuit, et prévoir des boîtes de mouchoirs.
vos élèves (consulter les collègues). Le l ivret scolaire est aussi un outil
Proposer une disposition qui évolue au fur et à mesure de l'année. qui rend compte des com pétences des é lèves.
Préparer les supports pédagogiques des rituels : étiquettes des pré-
noms, frise des n ombres, calendrier ...
")") Préparer la rentrée des élèves Préparer les supports pédagogiques de début d'année :
Préparer en détail le déroulement de votre première journée de • les étiquettes des prénoms (attention au x écritures qui doivent être
classe afin de pouvo ir vous en faire un << fi lm >> mental. adaptées suivant le niveau d es élèves en début d 'année) ;
Rédiger les fiches de préparation des premières séances. L'orga- • les casiers des élèves (où ils mettront leur travai l) ;
nisation en ateliers permet de préparer les premiers jours de classe . • les étiquettes des différents coins de la classe (celles-ci pourront être
Préparer les pre rn iers jours de classe, c'est réfléchir : posées au fur et à mesure des pre mières semaines avec les élèves, elles
• a ux premiers rituels pour apprendre à se con naître ; pe uvent même faire l'objet d'ateliers) ;
• à comment on va fa ire découvrir la classe, l'école aux enfants ; • une bande n umérique ;
• à comment on va permettre aux enfants de se connaître ; • un calendrier ;
• aux premières chansons qu'on va proposer; • des activités autonomes (pu zzles, jeux de construction, perles, pâte
• à la première histoire qu'on va proposer, etc. à modeler, e tc.).
Préparer la rentrée ?
QUE SE PASSE-T-IL LORS DE LA PRÉRENTR~E? Emportez votre agenda pour noter les premières dates (conseils de
cycle, de maîtres, d'école, conférence de rentrée avec l'IEN ... ). C'est
Les jours précédant la rentrée scolaire des élèves son t consacrés d'une le mom en t également de fixer les services (accueil, récréation ... le
part aux divers préparatifs (supra), et d'autre part aux réunions entre directeur écou tera chacun et tranchera), de solliciter son inscription
enseignants ct avec le directeur. pour l'encadremen t de la garderie et de la ca ntine, et de se répartir
C'est lors de la prérentrée que le directeur rappelle aux enseignants des tâches facultatives liées à la vie de l'école (gestion de la coopéra-
les règles de fo nctionnement de l'école (horaires de classe ct des tive, fonctionnement de la BCD, etc.). Le directeur en profitera pour
récréations, usages en vigueur), porle à leur connaissance les injonc- rappeler les consignes sur les sorties ponctuelles et régulières.
tions de I'IEN 1, et d istribue divers documents pour la plupart à des- Faites-vous remettre ou sachez où se situent les formulai res « admi-
tination des parent~. nistratifs » : autorisation d'absence, autorisation de sortie, congé
Signez et donnez tous les exemplaires du procès-verbal d'installa- maladie ...
tion au directeur.
En général, c'est à cette occasion que vous récupérerez les clés de la
classe, la carte de photocopie, le registre d'appel, la liste défi n itive des À prévoir en réunion
élèves. Évoquez avec l'équipe les élèves à profils particuliers (PPS2, - Les services de cour et d'entrée.
PAl', éventuels maintiens ... ), l'organ isation de l'APC4 ct les règles de - Les dates e t sujets des conseils de cycles et de maîtres...
fonctionnement du RASED 5• -Les dates des trois conseils d'école (3 x 2 heures).
- Les emplois du temps des salles communes : m otricité, BCD, etc.
- Les dates de la pre m ière réunion « Parents- Enseigna nts ».
Documents à réclamer
- La liste des élèves, avec dates de na issance.
- Le registre d'appel à remplir avec les noms et prénoms des élèves dans
l'ordre a lphabétique (document absolu ment obligatoire qui doit être Prenez le temps de faire connaissance avec les collègues, de visiter les
rempli cha que demi-journée). locaux (BCD, salle de motricité, dortoir, salle polyvalente, classes), et
- Le règlem e nt inté rieur.
- Les documents de la coopérative.
de fa ire le tour du quartier.
- Les documents à distribuer aux élèves. D emandez aussi les noms des conseillers pédagogiques de la cir-
conscription, le nom et l'adresse de votre IEN el les numéros de
téléphone utiles (mairie, écoles, IEN .. .).
l. Inspecteur de l'Éducation nationale. Sachez que ces journées paraissen t souvent den ses, de sorte que
2. Projet personnalisé de scolarisation.
3. Projet d'accueil personnalisé. certa ins enseignants se renden t à l'école quelques jours avant la
4. Activités pédagogiques complémen taires. « prérentrée » .
5. Réseau d'aides spécialisées aux élèves en d ifficulté.
un
ont tout au plus six mois de souvenirs conscients, n e fai tes pas comme
si tout allait d e soi : ce q ue veut dire << atelie r >>, ou << peinture », ou
@ Sur le cédérom
« récréation », o u « m otricité », etc. Fiche 2 : Comptines, chansons et jeux de doigts.
MS/GS : QUELQUES PISTES D'ACTIVITÉS de réfléchir à tout cc qu' ils ont déjà appris à l'école en PS ct e n MS.
Il Leur d ema nder de le d icter à l'enseigna nt sous forme del iste. I.e jou r
suivant, d emand er a ux e nfants cc qu'ils pense nt q u'ils von t apprendre
')') Pour faire connaissance chez les moyens ou chez les grands. Et lister sur une a utre affic he.
Faire dire à ch acun so n prénom p u is utiliser la chanson Ohé du L'enseignant complète par les projets.
bateau ... , ou une autre pour que chacun se présente en chanson ...
U n autre moyen pour faire plus ample con na issance est de demander ')') Lire une histoire
à chaque e nfant de se dessiner (seul en Moyen ne Section et avec sa
fam ille en G rande Section). Les enfants pe uvent eux-mê mes m ettre Cette activité plaît à la plupart et pe rmet de repérer les différents
<< papa >> et " maman » sous leurs parents (le modèle doit figurer au
caractères (in trovertis, extravertis, réfléchis, concenlrés, bavards ... ),
tableau) et on les aide à mettre le nom des autres mem bres de la et d'évaluer la participation langagière de chac un.
famille s'ils le souh aiten t. Proposer un te mps libre : c'est un temps d'obse rvati on qui est révéla-
L'avantage de cette activité est de : kurpou r c haq ueen funt
• permettre de repérer où e n est c haq ue élève de sa représentati on du Q u'aime-t-il faire ? Change-t-il souvent d'activité ? Communique-
sch é ma corporel et son graphisme (rapport à l'espace de la feuille ... ); t-il ? C rée-t-il ? Se concen tre-t-il ? Qui sont ses am is ? Etc.
• donner des information s sur l'enfan t et sa fam ille ;
• perme ttre d e repérer les enfants qui ne respectent pas les consign es, ')') Une séance de motricité
les enfants lents ou très rapides, les enfants persévérants, méticuleux ...
Un jeu dansé à consign e est bien adapté pour un premier jour. ll per-
met de repérer qui ne compre nd pas ou ne respecte pas les consign es,
')') Un moment de langage et jette les bases d'u n esprit de groupe.
Il est amusant de demander aux enfants ce qu'ils pensent qu'ils vont Exemple :Jean Petit qui danse en deux rondes concentriques chez les
fai re, cc qu 'ils aimeraien t faire, pourquoi ils sont là. l .es réponses MS, une grande ronde en CS.
sont parfoi s très surprenantes ! À vous e nsui te de compléter par votre T erminer par un petit jeu de choix pour apprendre à se connaître :
propre vision des choses. Si vous savez sur quel thème, quel projet ou Mon Petit lapin.
quel type d 'activité vous allez d émarrer, c'est le mo ment de l' annon-
cer. Soyez positif, enthousiaste e t prése ntez les projets de façon attrac-
tive e t sympathique, car des élèves qui se ré jouissent de faire certaines
')') Un moment de production plastique
activités viendront avec pl us de plaisir et de motivation. Si vous avez le matériel disponible, vous pouvez p roposer aux élèves
On peu t aussi se caler tout de suite sur les apprenlissages. Objectif : (à condition d'y avoir réfléchi) un premier dessin, voi re u ne peinture,
prendre conscience qu'on apprend à l'école. Demander aux enfants pour illustre r les cahiers de liaison ou les portemanteaux.
Je-
S Sur le cédérom
- Des jeux de construction pour obse rver les e nfan ts qui s'essaient au
<< vivre ensemble».
Sur Le vif
• Quels types d'ouvrages proposer en lecture " offerte " la première
semaine ?
Vous allez o bse rver l'a ttih1 de des e nfants lors de l'écoute d'une
@ Sur Le cédérom
histoire afi n d e savoir ceux q ui ont davantage besoin de travailler Fiche 3 : La ren trée.
Lorsque vous êtes nouvellemen t nommé(e) dans une école, vous Dans une classe de maternelle, il existe plusie urs espaces, e n voici les
découvrez votre classe et vous allez essayer de l'aménager en suivant prmC!paux:
les conse ils donnés. Toutefois, vous ne trouverez définitivement
l'agencement de la classe qu 'après y avo ir vu vivre les élèves. Observe;.-
les tranquillem en t, ils vous mo ntreront ce qu'il faut c hanger, retire r, ')') L'espace« matériel des élèves »
a jouter pour rendre la classe fonchonncll c. E t n 'hésitez pas à modifier Il do it se trouver à un e ndroit stra tégique de faço n à ce que, quel que
l'agencement d e l'espace-classe suivant les activités proposées tout au soit le travail engagé, les élèves n e gênen t pas les autres en se dépla-
long de l'année. U ne classe est un espace qu i vit e t doit évoluer avec çant p our aller cherch er un c rayon , des ciseaux ... So uvent, il est si tué
les élèves. à proximité d es tables oü les é lèves sont en activité. 11 est toujours à
Le jeune enfan t a besoi n de bouger. C'est à l'ense ign ant d'orga niser hauteur des élèves et pe ut comporte r plusieurs étages, ce qu i perme t
l'espace de sa classe de fa çon à ce que la fl ui dité soit de m ise . de gagner en place. Cet espace doit être rangé de façon à ce que les
élèves prennent l'habitude d'en prendre soin . Ceci fe ra l'objet d' un
')') Ce qu'il faut savoir travail de l'enseignant avec les élèves.
Les d ifférents lieux de l'espace classe répon dent à quelqu es critères
incontou rn ables.
• Ils sont pensés et réfléchis par l'enseignant, ils correspondent don c à ')') L'espace du regroupement
des inte ntions pédagogiq ues, visant des apprentissages.
C'est le lieu oü les élèves se regroupen t autour d'une activité deman-
• Ils sont accompagnés de règles de vie et de fonctionnement.
dant l'attention de tous en m êm e temps (rituels, lecture d'une histoire,
• Ils sont organisés par l'enseignant et peuvent évoluer pe ndant
chants et poésies, formulation de consignes, etc. ). Il est organisé
l'ann ée en fonction des besoins des élèves .
a utour d'un tablea u ct d'affic hages d idactilJUCS dits << ré férents >> ser-
• La sécurité (état elu matériel, issue de secours ... ) et l'hygièn e (point
vant de supports, notamment lors des rituels. Les au tres affichages
cl' eau à proximité ... ) doivent être respectées à l'intérieur d e l'espace
« référents >> p euvent se silue r clans cet espace à la condition qu'ils
classe.
soient visibles de tous les élèves e l fonctionnels.
('..
Formaliser une organ isation Ai de m émoire, aide à apprendre. Mettre en évidence les f:duquer au regard.
~"' Imprégnation . réussites des élèves. Acq uérir une prem ière
_.!.
Référence pom les élèves. Valoriser les éducation artistique.
..,::::
Soulien d'activités pour le maître. productions des élèves. Découvrir le patrimoine
..,i:
Mémoire de la vic de la classe. culturel.
·a"' Planification des apprentissages. l~:d uqucr aux règles
g, T émoin des apprentissages mo ntrant élémentaires de
'<
les avancées ct les conclusions. présentation.
"'
..c
(.) Les affichages recommandés : CS).
i:E • l .'emploi du temps de la classe Les mots utilisés dans
"'"'
QJ
• Les programmations la classe (prénom, mots
:l • Les PA l connus des élèves).
0"'
.., • Le planning des récréations C hansons, comptines.
0 • Le planning des salles, d u gymnase, de la bi bl ioù1 èquc
• Le premier souci doit être hien sûr son e fficaci té. On fera donc
À la maternelle, les élèves découvrent les affic hages et a pprennen
attention au co ntenu en rapport avec les compétences que l'on va à s'en servir. Les compétences p rincipalement trava ill ées clans cc
processus sont :
fai re travailler chez les élèves (de quel type d'affic hage s'agit-il ?
• Savoir retrouver un affichage.
Q u 'est cc que je demande a ux él èves ? Q u e do iven t-ils rete-
• Di re de quoi il parle, à q uoi il sert.
ni r ? Quels so n t les objectifs à atte indre, les compé tences à
• Savoir s'en servir dans des situations habituelles.
acquérir ?).
Exemple : pour u n texte écri t en d ictée à l'ad ulte relatant une sorti e,
il faudra que celui-ci soit lisible, aéré et calligraphié correctement,
agrémenté de photos.
• Puis on choisit l'espace d'affichage. Si le texte doit servi r pour le
@ Sur le cédérom
travai l des élèves, p enser à ne pas le m ettre trop haut ; si les élèves Fiche 5 : Affiches.
sont nombreux, proposer plusieurs exemplaires accrochés e n c lasse.
• On pense à mettre un titre, des photos ct/ou dessins sur l'affich age
Sur le vif
afin de permettre aux enfants de l'identifier.
• Enfin on met l'accent sur la lisibili té et l'esth é tisme afin que • Comment savoir si un affichage est efficace ?
l'affichage attire l'oeil (c'es t finalement la prem ière chose que l'on La meilleure des réponses reste l'élève ! En effet, si les élèves s'er
1
remarque dans un affichage) et l'attention des élèves (vers une effica- servent com me référent ou comme outil de travail, vous pouvez être
c ité souhaitée !). Plusieurs critères peuvent entrer en com pte : sûr q ue vos a ffichages son t efficaces et fonctionnels.
'en
tre
• Du côté de l'élève
Caractéristiques
Moments de
la journée
Caractéristiques
Gérer le temps
Moments de Moment~ de
Caractéristiques Caractéristiques
la journée la journée
Gérer le temps
Activités ritualisées de transition ">"> Concevoir L'emploi du temps
ü • Les comptines : elles pennettent de recentrer l'attention des avec une classe à double niveau
'"'E élèves et de découvrir le plaisir de jouer avec la langue.
Trois règles de base
::1 .-... • La lecture de l'album : il s'agi t là d'une lecture plaisir.
.2. .!!l
CQ ·::: Cette dernière s'accompagne d'une attitude d'écoute qui peut • Dans un e classe à double niveau, l'emploi du temps reste sensible-
-;;;
E'--
;:1
commencer avec une la mpe qu i s'allume, par exemple : cela ment le même, cela est important pour l'unité de la classe.
0 signifie que l'on entre dans l'histoire et q ue le silence do it • Il est cependant indispensable d'identifier des moments spécifiques
b
s'installer. pour chacun des niveaux. Les élèves doivent pouvoir être capables
• Les déplacements dans l'école hors de la classe: les élèves d'identifier le niveau dans lequel ils sont :
connaissent la façon de se déplacer clans l'école quand ils sont en - Lors des ateliers du matin : prenons l'exemple d'une classe avec
groupe classe : les passages où ils doivent s'arrêter (souvent des onze moyens et: guin;,::e grands, chaque niveau possède ses ateliers.
chef~ de rang ont cette responsabilité), se ranger par deux o u non .
Par exemple, quatre ateliers chez les moyens qui tournent sur la
• Le passage aux toilettes : pom les plus petits, le passage aux
semaine (deux groupes par jour) , les grands travaill ant avec un
tuilettes se fa it souvent en collectif mais plus l'enfant grandit et
plus il a hcsoin d'intim ité. La règle doit être posée par l'enseignant con trat u tilisant des situations de réinvestissement, l'enseignant va
au préalable : quand les élèves peuvent-ils aller aux toi lettes ? aider les élèves en d ifficulté chez les grands, puis prend un temps
Quoi qu'il en soit, on ne peut interdire à un enfant d'aller aux (10 minutes) pour un atelier dirigé avec les moyens. On peut égale-
toilettes, on peut en revan che lui demander d'atte ndre si les ment imaginer d es séances de découverte chez les grands où l'ensei-
~
Q) conditions (de sécurité ou de surveillance, par exemple) ne sont gnant va être plus présent, les moyens seront alors en ateliers semi-
E
ü pas réunies.
ü dirigés ou autonomes (où ils réinvestissent des compétences acquises
• 1.'habillage/le déshabillage : plus les élèves sont petits, plus ils
Q.'" ou en cours d'acq uisition).
"-'
-o ont besoin d'aide. Ce temps se passe souvent dans le couloir,
"'ü un banc peut être le bienvenu pour faire asseo ir les élèves déjà -Lors des ateliers de l'après-midi : il est intéressant de fonction ner
.....:l
habillés. autour de projet~ de classe. Cela permet d'unifier la classe. Les
C ela duit être un moment convivial cl éducatif. Pas de atel iers de l'après-midi peuven t être organisés autour d'un projet
précipitation, prévoyez ce moment de transition dans votre commun. Sauf pour les supports ou les outils utilisés, il n'y a pas alors
emploi du temps. Il occas ionn e des échanges personnalisés avec
clans ce cas de différence dans les contenus des ateliers.
les plus petits, qui osent plus fac ilement prendre la parole dans
cette situation. O n peut responsabiliser quelques élèves
- Le temps de repos peut être plus long si les élèves sont plus petits,
de Grande Section, volontaires ou désignés, en leur demandant cela permet à l'enseignant d'organ iser un groupe de travai l en fonc-
d'aider les petits à l'habillage. tion des besoins avec le resle des élèves.
Pour faire patienter les plus pclil~, il peul être judicieux de prévoir • L'enseignant doit toujours s'adapter à l'âge des élèves : les
une panière de Petit Ours Brun à distribuer à ceux qui attendent. consignes par exemple ne sont pas les mêmes pour des petits et pom
@ Sur le cédérom Les rituels partic ipent ainsi a u << devenir élève >> . Ils offre nt u n cadre
de tr·avail stable ct ré pétitif qu i permet une prise d'initiative de l'él ève,
une attention conjointe sur u n objet de trava il identifié et un automa-
F ich e 6 : Emplois du temps.
ues tisme progressif des procédures en jeu .
>les
LES RITUELS DU MATIN ~~ Organisation des rituels matinaux
vec en maternelle :
~ rs.
Les rituels contribuent à rassurer le jeune e nfant, à lui donner suffi- Le tabl eau suivant propose d'organiser les r ituels selon deux axes :
· la
samment confiance dans ses prop res possibilités pour apprendre . « s'ide ntifier» et« le repère spatio-temporel ».
un
Ces activités doi vent clone correspondre à d es situations d'appren tis- Ces axes p euvent se succéder et s'e nchevêtrer (a pplicables à chaque
va
sage permettant à l'élève d 'acquérir d es repères pour : année de maternelle avec des ni veaux différents suivant l'âge et la
ops
- trouver sa place au sein d u group e classe ; classe de l'enfant, PS/MS/GS) .
de-
SC!-
lll l-
ISes
ner
Les
)jet
ors
'i ts,
ne-
les
:nu
Gérer le temps
Compétences visées
En quoi cela aide
Du côté de l'enseignant (c.,j: Programmes BO no 3 Progression d'activités
l'enfant?
du 19 juin 2008 )
Par cc rituel, l'enfant est Travail langagier • Identifi er les enfa nts ct les adultes • Reconna issance de son
invité, au travers de sa • T rava il possible autour de plusieurs axes : de la classe ct comprendre le rôle prénom avec photo en
carte prénom, à intégrer présents/absents ; filles/garçons ; de chacu n. petits groupes (PS).
son apparten'a nce à un ma nge~ la cantine/la maison .. . • Prendre sa place au sein du • Idem en grand groupe
groupe et à s'affirmer Att·enlion à ne pas travailler plusieurs axes en un seul groupe classe. (pùis ~ l'accueil) (PS).
en tant qu'individu à part rituel. • Idem sans photo avec
entière avec ses idées. le prénom écrit en
Travail de découverte de l'écrit • Distinguer les syllabes d'un mot
capitales d'imprimerie
...; • Reconna issance de son prénom et argumentation prononcé, recon naître une même
ü
.:;::::
(PS/MS).
·.n par un élève . syllabe clans plusiems prénoms.
c • Reconnaissance de son
() • Travail autour des indices visuels de reconna iss:mce • Mettre en relation des sons et des
:-9 prénom écrit en cursive
(/: (le point sur lei ... ). !cUres (en CS) .
et scripte (MS/CS).
.. • Écrire son prénom en écriture
~ • Écriture de son
0 cursive.
prénom en cmsive (CS).
~
Travai l autour de la construction d u nombre • Comparer des quantités, résoudre • S' inscri re au tableau
• Dénombrer le nombre d'élèves absents/présents; des problèmes portant sur les des activités (CS).
q ui mangent à la maison/la cantine ... quantités.
• Mémoriser la suite des nombres
au moins jusqu'à 30.
• Dénombrer une quantité en
utilisant la suit·e oral e des nombres
connus.
Par cc rituel, l'enfant Travail autour de la structuration du temps • Util iser des repère~ dans la Str_ucturation d u temps.
sc sent rassuré car il est (et de l'espace). journée, la semaine ct l'année. • Evénemcnts récurrents
insc rit dans les activités • Travail autour du temps qu i passe. Il existe différents • Situer des événements les uns par de la journée ou
de la journée ou les aspects : la date d u jour, le caractère cyclique de rapport aux autres. événemc11t précis (PS).
événements de la classe. certa ins événements, utilisation des repères relatifs • Se situer dans l'espace classe/ -+ Fabri cation d'une
li peut ainsi prévoir aux rythmes de la journée, situer des événements les école en fonction des différents « bande du temps " de :
l'enchaînement des uns par rapport aux autres (simultanéité, antériorité, moments de la journée. • la journée (PS/MS) ;
activités, anticiper le postériorité), pouvoir situer sm la ligne temporelle des • la semaine (MS/CS) ;
retom des parents (pour événements (passés, présents, futurs). • le mois (CS).
les plus petits). Cette • Le temps est lié à l'espace (via l'activité) car chaque -+ Repérage sur un
v sécurité est nécessai re. élève à un instant ï ·se trouve dans un lieu précis. Il calendrier m ensuel des
0
C- Il permet également chez est important de préciser cela aux enfants. Exemple. : jours q ui passent ct des
E
~ les plus grands d' instaurer l'EPS aura lieu en salle de gym dans le préau, la jours à venir.
._g la notion d u temps qui découverte des livres en BCD, les ateliers en classe ...
"'~ passe, en rappmt avec le Cela les aide à mémoriser l'i nstant, l'espace et l'activité
v lieu oi:!l 'élèvc se trouve. évoqués.
,oC-
~ Travail de découverte de l'écrit. Cf compétences de l'axe l.
-
Cl
N
..
• Reconnaissance ct écriture des repères temporels
(événements de la journée, jours de la semai ne, mois).
~"'
T rava il langagier.
• Au début, l'enseignant pre nd en charge ce rituel puis
fa it participer les élèves au fur et à mesure avec des
questions, des reforrnuLJtions. Il demande aux enfants
d'argumenter leurs réponses, de rebondir sur les pro pos
des autres élèves.
• L'enseignant formule les phrases adéquates sur
l'emploi du temps, le jour, etc. en utilisant les mots
corrects ainsi que les connecteurs correspondant,, le
but étant que les élèves les réutilisent avec tout le sens
qu'on leur donne.
Gérer le temps
Au sein d e ces rituels, il est important d'introduire de nouveaux sup-
ports et/ou de les faire évoluer afin d'en construire la signification et
d'éviter les routines qui ,, tournent à vide >> .
s Sur Le cédérom
Fiche 7 : Rituels.
Exemples:
-Le calendrier p eut proposer une lecture horizontale, verticale.
-L'emploi du temps de la jou rnée: cela peut ê tre une bande où des Bibliographie
photos des activités so nt collées (la lecture sera h orizontale ou verti- • Activités ritualisées en maternelle, SCl~~REN, C RDP de l'académie
cale) ou une horloge où l'on déplace l'aiguille au fur et à mesure du de Montpellier.
déroulement de la journée. Attention tontefois, la lecture circulaire • Arnigues R. & Zerbato-Poudou M .-T, Comment l'enfant devient
est compliquée à comprendre pour les enfa nts. élève, Retz, 2007.
Coins jeux
Les coins jeux sont donc indispensables en maternelle, et leur amé-
nagement h endra compte de l'âge des enfants :
Tous les enfants el u monde jouent naturellement, lorsqu'ils vont • une reproduc tion du monde familie r d e la maison, coin chambre,
bien . Le jeu tie nt une place importan te dans le développement coin c uisin e, aménagés avec des objets analogues à ceux que l'on
de l'enfan t : il favorise d'une part le développemen t affecti f et la trouve à la maison, pour les tout-petits et petits ;
construction de soi, il p ermet d'autre part la socialisation. Dans le • des coins qui évoluent dans l'année pour permettre un enrichis-
jeu, l'enfant im itc les rôles de ceux qui l'entourent et apprend ainsi à sement langagier à partir de 4-5 ans (coin maison, coin ma rchande,
les intérioriser ou à me ttre à distance ce qui le préoccupe . coin déguisement, castelet d e théâtre , fau sse télévision ... ).
c.
ou
S Sur le cédérom
• D es jeux de modelage avec d ivers matériau x.
• Des jeux avec aim ants.
• Des jeux d'éq u ilibres.
F iche 1 : Jeux symboli q ues. • E tc .
mé-
jeux à règles
bre, ')') jeux didactiques • L es jeux de société trad itio n nels (cartes, do minos, jeu de l'o ie, d e
l'on Les placards d 'école sont en gén éral rich es en je ux didac tiques accu- lotos, jeux d e fa m illes, m cmory .. . ).
m ulés tu u t au long des an nées. Si ce n'est pas le cas, vous trouverez • Des jeux q ui perme ttent cl'anli c iper, de d évelopper le sens logique
his- dans les écoles des catalogues scolaires avec u ne offre abondante de et d'élaborer des stratégies (voir le site http://wW\v.didacto.com / qu i
Id e, jeux did~tctiques. Vo ici un exemple de catégorisation de ces je ux. vous propose un très large c ho ix).
-
en autonomie certaines h istoires enregistrées par l'enseignant (pour
des jeunes enfants, la voix de l'enseign ant facilite la compré hension) . http :/ /www. cclu ca ti on .go u v. fr /ci d 5 660 Oll e -langage-a -l -ecole -
• Prévoi r un présentoir pour y déposer les livres qui entre nt en réso- m a tcrnell e-pu bl icati on-cl e-ressou rccs-pour-fai re-la-classe. h tm l
iè re nance par période, favorisant ainsi la construction progressive d'une • Le dossier << Livres de jeunesse ct apprentissage » sur le site de
1ne- culture de lectures en réseau . l'ONL (Observatoire national de la lecture) http://onl.inrp.fr/ONL/
que • Penser à y déposer des livres documentaires accompagna nt le garde/h ava uxthemati ques!l ivresdcj cunesse
.X-Ct travail en découverte du monde, quelq ues jou rnaux pour enfants • Les b ibliographies coll ectées par des si tes académi ques, par
s >> , et, selon l'âge des enfants, des imagie rs thématiques, un recueil de exemple le site << T élémaque >> d e C réteil www.cndp.fr/crclp-creteill
comptines ou de poésies. tclc maquc/
es .
: nt QUELLES SONT LES FONCTIONS En aucun cas, ce n'est un supérieur hiérarchique . C'est un << profes-
seur des écoles chargé de direction ».
)11- ET RESPONSABILITÉS?
:les Dans certaines académies, le clirecte ur d 'école est d éc hargé d'ensei-
gnem ent totalement pour les écoles de plus de trois classes. Dans la
Il est ind ispensable de bien connaître les différentes stru ctures
plupart des cas, le directeur bénéficie d 'un e décharge en fonction elu
qui constih1ent l'organigramme de l'Éducation nationale. Particuliè-
nombre de classes de l'école . Cette décharge peut aller de la demi-
rement lors de la rédaction d'un courrier administratif qui doit res- journée hebdomadaire à la décharge complète.
pecter la voie hi érarchique.
Le système éducatif français est fortement hiérarc hisé et construit
Décharge complète Pour 13 classes et + en maternelle
d'une manière pyramida le.
Demi-décharge Entre 9 et 12 classes en maternelle
~~ Comment est structuré
Qnart de décharge D e 4 à 8 classes en maternelle
le système éducatif français ?
Les professeurs des écoles
J,e PE constitu e la base elu système. Il est le socle de la pyramide. Bien que sans pouvoir hiérarchique, le directeur d'école a de nom-
Il porte sur ses frêles épaules tout l'édifice. C'est lui qui a la res- breuses responsabil ités :
ponsabilité d'une classe. Il appl ique les programmes mais est libre,
en théorie, de ses choix p édagogiques. Cette liberté pédagogique
Axe administratif Axe pédagogique Axe social
est en fait cle plus en p lus encadrée par de nombreuses circu laires
ministé rielles . • Relations avec la • Animation et • Travail avec
Et les directeurs cl'école ? Cc sont des supérieurs hiérarchiques ? municipalité propriétaire présidence des l'ass istante
cles loca ux conseils des maîtres et sociale
Les directeurs d'école • Inscription des élèves élaboration du projet • Relations
Dans chaqu e école, u n des p rofesseurs assume la fonction de direc- • Budget et commande des d'école avec le RASED
fournitures scolaires • Animation cle
teur. Selon les cas, il peut avoir ré ussi u n cnh·eticn d e recrutement ou
l'équipe pédagogique
être désigné << d'office » pour exercer cette responsabilité.
Le b-a ba réglementaire
Dans les d esti nataires, n'oubli er auc un des maillons de la chaîne
Le niveau don t le di recteur. Rien ne va u t u n exemple :
Les personnels Le cadre institutionnel
institutionnel
-
nels, ainsi que tous docume nts jugés ut il es.
or-
t la
Le b-a ba réglementaire
Intercalaire école
Le coin juridique
(la plupart de ces
documents sont donnés Les seuls textes réglementaires à caractè re national portant sur
Intercalaire élèves Intercalaire classe en début d'an née par l'inspection des enseignants et les documents obligatoires dans
le directeur e t la classe sont les suivants.
décidés par 1'équ ipe • Le décret n° 2002-682 du 29 avril 2002 re latif aux cond itions
enseignante)
générales d'évaluation de notation et d'avancement des fonction-
• Liste des élèves avec • Les progressions, • Le règlement nai res d'État.
leur date de naissance programmations intériem de l'école • Le décret n° 90-788 du 6 septembre 1990 portant sur l'organisa-
• Les PAl (Pro je t • Les projets de • Le pro jet d'école tion et le fo nctionn ement des écoles maternelle ct élémentaire dont
d'a ccueil individ ualisé) classe • Le planning des l'article 5 précise : « un livret scolaire est constitué pour chaque élève »
• +Tablea u • Les évalua ti ons récréations
ct dont l'article 10-3 indique : « Le maître de chaque élève dresse [. ..],
réeapi tul aLlf et relevés • Le planning des
des diffé rents PAl cl' évaluations sall es (salle de motric ité,
la liste des élèves qui bénéficient de l'aide personnalisée . .. »
Le b -a ba réglementaire
Sur demande écrite, le directeur d'école peut, pour un motif légi-
time, au toriser un élève à s'absenter sur le temps scola ire, à condition Le coin juridique
expresse d'être accompagné. 0
Ci rc ulaire Tl 2004-054 elu 23 mars 2004.
Cc rappel de l'assiduité peut faire l'objet d'une signature par les E
Code de l'Éducation. Article R 131.
familles du règlem ent intérieur de l'école.
Conformément aux dispositions de l'a rticle 6 de la loi du 26 sep-
tembre 2010, le conseil d'école présen te u ne fois par an une infor-
mation sur l'absentéisme scolaire dans l'école.
1
COMMENT G~RER RETARDS ET ABSENCES ?
1 11
dernie r recours : procéder à un sign ale ment aux services sociaux. Une mission de surveillance
J.a liberté accordée aux élèves ne peul être possible sans la présence
séc urisante et bienveillante des maîtres clans la cour. Ils sont présents
MENT SURVEILLER LA R~CR~ATION ? pour prendre e n charge cc que les enfants ne peuvent gérer seuls
c t interviennent en cas d'agressivité verbale, de bagarre, de litige.
Tls e ngagent la discussion et permettent par la parole de sortir d'un
~~ À quoi sert une récréation ?
conflit. Ils interviennent dès qu'une règle n'est pas respectée ou
La récréation est un temps éducatif nécessa ire qui permet aux élèves quand un é lève sem ble isolé ou triste. Les enseignants ont également
de se délasser ct d e se divertir. Elle marque une rupture essen ti elle un e mission d'i ntervention quand u n enfant tom be on se blesse. Ils
de le
tJ,111 s la succession des activités proposées dans les classes, p ensées ont une mi ss ion de prévention qu i consiste à apprendre aux enfants à
nelle
pour des apprentissages structurants. E lle doit, dans cette perspective, repérer les zones plus dangereuses de la cour ou les sihwtions à risque.
IChe.
être distinguée des activités d'extérieur en l ien avec les projets de la
plus Qui surveille et qui est responsable ?
classe durant lesquelles l'espace de la cour de récréation est utilisé
:cole
pour des appren tissages explic ites. Les textes officiels sont très clairs sur ce point.
lya
Les enseignants assurent la surveillance des élèves ct profitent de ce << L'obligation de surveillance doit être exercée de manière effective et
prêts
temps pour les guider tout a u long de leurs découvertes de ce nouvel vigi !ante pendant la totalité du temps scolaire, c'est-à-dire pendant toute
environnement qu'est la cour de récréation, de nouvelles relations la durée au cours de laquelle l'élève est confié à l'instih1tion scolaire.
oles,
portées par l'action, le jeu et les échanges. Il s'agit de rester vig ilant et La surveillance est continue quelle que soit l'activité effectuée et le lieu
rdée
attentif à ceux pour q u i il est encore diffic ile de supporter la confro n- où elle s'exerce. Ce service de surveillance s'exerce partout où les élèves
er le
tation au grand groupe dans un espace différent. ont accès, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur des locaux scolaires,
Le décret du ll jnillet 2006 re latif au socle commun de co nnais- dans les cours de récréation, les aires de ;eux et autres lieux d'accueil .. . >>
sances et de compétences vise des compé tences sociales et c iviques
Combien d'enseignants dans la cour ?
(pilier 6) qui peuvent tout à fait s'exercer dans le cadre du temps d e
gnés récréation .
Il n'y a pas d e norm e préc ise c ar cela dépend elu nombre d'élèves et
·tard de la configuration de la cour. Il es t cependant plus judic ieux d'être
Les enseignants on t également besoin de ce moment pour fa ire une
tien à deux pour su rveiller la récréation afin qu'un enseigna nt puisse
pause qui don ne lie u à plusieurs occasions : pause-café, préparation
u la soigner un élève, régler un l itige ... et q ue l'autre surveille le reste
matérielle, réflexion et d iscussion sur certa ins élèves, etc.
de la cour.
Le b-a ba réglementaire
Cette question est d e la responsabil ité du directeur en concertation d'urgence : adoptez dans u n premier temps des gestes d' urgence si tout!
avec le conseil des maîtres et le conseil d'école. vous e n êtes capable, appelez le 15 où vous expliquerez la situation aux
(un m édecin vous répond et vous guide da ns les gestes d'urgence, il pect
envoie ensuite, s'ille juge nécessa ire, le SAMU ou les pompiers qui qu1
")") En cas d'accident, que faire? prennent en charge l'e nfant blessé). Le 15 est seul habilité à réguler
Qui est responsable ? à distance la prise e n charge médicale d'une personne en détresse (et
Avan t toute chose, il est important de rappeler q ue l'enseignant fait peut décider, selon les cas, l'envoi des pompiers). L'OJ
d e son m ieux pour évite r tout type d'accident en les prévenant ou e n L'équ ipe méd icale prend alors le rela is. Vous pouvez, si cela est pos- par
les e mpêchant. sible, accompagner l'e nfan t avec les secours afin de le rassurer. L'école l'éc
L'enseignant de la classe, même s'il n'est pas de service, est toujours est en effet déchargée de la responsabilité de l'enfant à partir du ma
responsable de ses élèves. Lors d'un accident e n cour de récréation, moment où cc dernier est pris en charge par l'équ ipe médicale mais con
il peut vous arriver (l'enseignant de service) d'avoir à rem plir une il est" souhaitable, sur un plan psychologique, d'accompagner l'enfant. rée
déclara tio n d 'accident qui relate les faits. Cette dern ière peu t ê tre l.a
jointe au dossier de l'assurance si nécessaire (exemple: lunettes cas- de
")") Une mission d'encadrement
sées) e t perme t de ga rder une trace des fai ts en cas de complications teq
éventuelles ulté rieures. et d'accompagnement \d
Le temps de récréation peut être préparé par des règles de vie dans L:n
Que faire? lesquelles les dro its et devoirs de chacun seront mentionnés. C'est (T
• Si la blessure peut être soignée sur place : envoyer l'enfant l'occasion de travailler sm l'environnement de la cour pour permettre l'a
(accompagné d'un autre enfant) se faire soigner au lieu convenu à chacun de mieux s'approprier l'espace. 1)1
(infirmerie ou sall e des maîtres par exemple), mais ne pas la isser les C ' esl aussi un temps où l'enseignant p artage des moments privilégiés ne
élèves dans la cour sans surveillance. L'ad ulte p re nant en charge les avec ses élèves. Les relations duelles sont plus nombreuses. Un élève c:o
soins est de préférence titulai re de I'AFPS (attestation de formation s'approche pour communiquer : raconter des événemen ts heureux
aux premiers secours). La pharmac ie de l'école est limi tée aux soins ou m alheureux, inviter les adultes à regarder, partager un moment
de base : antiseptiq ue, compresses, pansements, ba ndes, éch arpe, de complicité.
ciseau x (cf BO IlS n ° 1 elu 6 janvier 2000).
• Si la blessure nécessite d'autres soins mais que ce n'est pas une
situation d'urgence : il faut appe ler les pare nts qui pourront eux- ")") Les structures de jeux/le prêt de matériel
mêmes prendre en cha rge les soi ns de leur enfant en rentran t à la Les jeux/structures installés dans la cour de récréation ont été montés
--
maison, en l'amenant chez le médecin ou à l'hôpital. par la mairie ct répondent aux normes de sécurité imposées. La poli-
• Si la blessure est grave et que l'on doit faire face à une situation tique de scolarisation des enfan ts de moins de 3 ans rend nécessaire
Le b -a ba réglementaire
etc.) ou doit-elle être un temps laissé entièrement libre pour les élèves ? - interdisez de se balancer sur sa chaise ;
Cette démarche est tout à fait possible mais ne doit pas ê tre imposée -assurez l'entrée et la sortie de classe en bon ordre ;
car les enfan ts doiven t, s'ils le souh aitent, prendre ce temps comme - assurez-vous que tous les élèves sont bien rentrés de récréation ;
un temps libre sans contraintes. L'organisation doit en ê tre défi n ie en - assurez-vous qu e les portes sont bien équipées de caoutchouc aux
conseil des maîtres. charniè res pour éviter que les doigts ne se pincent grièvement ;
- veillez à ce que des élèves n'ingurgitent pas des produi ts nocifs
(p einture, enc re, e tc.) ;
COMMENT ASSURER LA SÉCURITÉ - assure7.-vous que l'enfant repa rt avec une personne autorisée à
DES ÉL~VES DANS SA CLASSE ? l'emmener (temps du mid i et les sorties ... ).
• En cas d'accident, malgré ces précautions :
• 1.es parents son t en droit d'attendre que vous leur rendiez leurs - envoyez un élève chercher de l'aide chez le d irecteur et apportez
enfants dans l'état où ils vous les ont confiés. Vo ire, si possible, légè- une première aide à la victime (mais tout geste médical vous est
rement améliorés ... int erdi l) ;
• De plus, les obligations réglementaires concernent gra ndement la - si l'accident est grave, appelez un service d'nrgen ce prévu par
sécurité des élèves. l'école (SAMU ou pompiers) ;
• Assurer la sécurité da ns sa classe exige à la fois le respect d es régle- - surtout, n'abandonnez pas votre classe.
mentations et quelques mesures de prudence, dont nous résumons
ici les pri nc ipales : Sur le vif
- veille7. à la tenue du registre d'appel qui atteste les abse nces ;
-véri fiez les attesta tions d'assurance ct les certificats médicaux (sur- • Que faire lorsqu'un parent n.e vient pas chercher ~;on enfant à l'heure ?
tout après une malad ie contagieuse, ou e n cas d'allergies) ; On patientera d'abord 15 à 20 minutes, car le parent ou la personne
-vérifiez la bon ne compréhension du plan d'évacuation affiché ; a utorisée à récupérer l'enfant peut être en retard. Puis, on essaiera
-ne pas laisser u n élève se déplacer seul, sans savoir où il va, sans le de joindre la pe rsonne par téléphone. Au-delà d' une h eure, et sans
faire accompagner au besoi n, et sans s'assurer de son retour! nouvelles, l'enfant peu t être confié au commissariat, mais c'est évi-
-séparez des élèves qui se bagarrent ; demment une sol ution à éviter pour un jeune enfant.
- veillez à ce que les fenê tres soient fermées, ou, si elles sont basses et
ouvertes, que les élèves ne puissent pas passer au travers ; Le coin juridique
- vérifiez que le matériel n e comporte pas d'obj ets dangereux, tran- Surveillance ct séc urit é des élèves dans les écoles mat ernelles ct
chants ou pointus ; élémentaires pu bliques.
-interdisez. les bousculades dans les couloirs et les escaliers; Circulaire n° 97-1 78 du 18-9-1997; BO n° 34,2 octobre 1997.
- in terdisez de courir dans la classe ;
Le b-a ba réglementaire
Une école dispose normale me nt d'u n conseil de coopérative ~~ En savoir plus
constitué d'un président, d'un mandataire (juridiql\(:;ment responsable),
Une coopérative scolaire peut revêtir un e des deux formes juridiques
d'un secrétaire. Cc conseil détermine le fonctionnement de la coopé-
suivantes :
rative général e de l'école. Il fixe par exemple le montant de la régie
d'avance alt ribuée à chaque classe ... La régie d 'avance est la somme Association de type loi de 1901
attribuée par la coopérative de l'école à chaque coopérative de classe . C'est alors une association auton ome en applicati on des dispositions
de la loi d e 1901 . Elle dispose de la capacité juridique et elle est
~~ Doit-on rendre compte? décla rée e n préfecture. De même, cette association doit bénéficier
d'une conven tion obligatoire avec la D irection des services dépa rte-
Bien sûr ! Dès que de l'argent circule dans une école, un contrôle
mentaux de l'Éducation nationale, encore communément appelée
doit être mis en place. Une gestion claire et transparente est la garan-
ti e de l'adhésion des parents au bon fonc tion nement de la coopéra- la DSDEN. Le présiden t et les membres élus de l'association sont
tive de l'école de leur enfant. civilement et pénalement responsables.
Les familles et le conseil d 'école doivent êiTe info rmés des activités ct Affiliation à l'OCCE
d e la gestion de la coopéra tive scolaire a u moyen d e comptes re ndus. (Office central de la coopération à l'école}
Les délégués de parents p euven t aussi procéder annuellement à la La coopé rative scolai re peut être affiliée à la section départementale de
vérification des comptes. l'Office central de la coopération à l'école en tant que section locale.
L'enseign ant peu t auss i fai re un compte rendu annuel par l'intermé-
C'est la section départementale en tant qu'association déclarée qui a
diaire d u cahier de correspondance.
la capacité juridique. En cas de faute d'un mandataire d' une coopé-
ralive scolaire affili ée, l'association départementale OCCE est donc
~~ Quels sont les documents de coopérative? responsable de l'ensemble des actes commis aux niveaux civil et pénal,
Si l'école est adhérente à l'OCCE (Office central de la coopération comptable e t financier. Les ma ndatai res de coopérative scolaire affiliée
à l'école), certains documen ts vous seront remis par la directrice ou OCC I~ ne son t responsables que dans le cas où ceux-ci ont commis
le direc te ur. u ne faute grave ct person nelle dans l'exercice de leur mandat.
Il est indispensable de ten ir un cahier de coopérative dans lequel En contrepartie, la coopérative de l'école et, en son sein, les coopératives
figureron t to utes les entrées, les dépenses ainsi que les fac tu res. de classe, doivent sc conformer aux statuts ct au règlement de l'OCCE
Ces cahi e rs doiven t être remis à la fi n de l'année au mandataire ct qui la contrôle tous les ans à la fin de l'exercice de l'année scolaire.
gardés cla ns le bureau un certain nombre d'années.
Attention, tout ac hat fa it par la coopérative reste la propriété de Textes de référence
l'école. E n cas de m utation, il est impossible d'emporter avec soi un Règles de fonctionn ement c t objectifs des activi tés, BO n° 31 du
matériel fi nan cé par sa coopérative de classe. 31 juillet 2008, circulaire du 23 juillet 2008.
)Opé- • Il y a eu une erreur avec une commande de photo : des parents n'ont • Pour le plaisir. E n effet, il importe que la so rtie ne soit pas une
donc ;amais reçu les photos de leur enfant. Comment faire ? corvée. Quand l'enseignant est mot"ivé, prend du plaisir à organiser
énal, Si les parents apportent la preuve de leur achat, b coopérative soit pro- une sortie, il est plus facile de motiver ses élèves.
fili ée cède à l'achat d'une nouvelle photographie, soit à un remboursement. • Pour découvrir et" mieux connaître le patrimoine culhncl, histo-
n mlS
rique et artistique d'une ville, d'une région , d'un pays .. .
• J'ai perdu mes tickets d'achats. Comment faire 7
• Pour construire ct élaborer un référentiel commun .
C'est dommage pour vous, mais vous en êtes de votre poche. Il arrive
1tives • Pour découvrir un en vironnement afin d e mieux le connaître et
qu'un accord puisse être trouvé avec le conseil de coopérative de l'école.
donc de le respecter.
:::cE
• Que se passe-t-il si ie dépasse la somme qui m'a été donnée par la coop?
Là encore, mal joué ! Normalement, il est impossible de terminer De plus, les sorties scolai res « tendent à compenser les inégalités
l'an n ée scolaire avec une coop érati ve déficitaire. Il existe néanmoins sociales et culturelles en permettant la découverte, par tous les enfants,
1 du une sol ution qui consiste à demander aux autres coopératives de d'autres modes de vie, de cultures différentes, contribuant ainsi à l'édu-
classe de faire un don qui couvre le déficit. cation de la citoyenneté. Un moment de vie collective fxntagé avec
Le b -a ba réglementaire
l'ensemble de la classe n'est jamais banal dans l'expérience sociale ">"> Comment préparer une sortie?
d'un enfant. »
IO:xh·uit du BO 11° 7 du 23 septembre 1999 Quel que soit le type de sortie, c'est l'enseignant de la classe q ui a
l'initiative de sortie, qui élabore le projet, qui l'organise.
Une sortie scolaire est un mo men t p rivilégié dan s la vie d'u n élève. Q uel que soit le type de sortie, il est plus que conseillé de préparer
Elle permet de mieux saisir tous les aspects de l'enfa nt. O n y appré- celle-ci. Il est évident que ce travail de préparation est plus consé-
hende auss i b ie n le côté physiqu e qu'intellectuel et même affectif qu ent lorsqu'il s'agit de sorties occasionnelles. Il existe deux phases
Un e sortie scolaire favorise des liens privilégiés entre les élèves et les importan tes.
enseignants. L'enseign ant n'est plus si mplement le maître mais u n
adulte qu e l'on d écouvre sous un aspect d ifférent. Avant la sortie, sans les élèves
Une sortie scolaire est donc un moyen de favoriser et de p romouvoir • Penser à tm moyen pour identifier chaqu e élève et le rendre
une meilleure socialisati on de l'enfan t gagn ant en autonomie ct visible : se procurer des badges ou des moye ns d'attache (brace-
apprena nt à fa ire preuve d'i nitiative ct à acqu érir de l'a utonom ie. lets . .. ) de so rte que chaque él ève sera doté d'u n sup port sur leque l
figureron t son p rénom et les coordonnées de l'école. On peut aussi
prévoir des pe tits foulards de couleurs (éventuellement attachés a ux
">"> Comment sortir avec sa classe ? bras) ou tout aub-e moyen permettant de les repérer rapidement
Tout d'abord, il est important de comprendre qu'une sortie ne doit dans une fo ule.
pas être une sim ple prom enade, un e balade sans raison ct sans lende- • Al ler sur les lieux (si p ossi ble) et rep érer les risques poten tiels.
main. L'organisation d' une sortie exige don c u ne certaine réflex ion • Sélectionner ce qui peut êh"c expl oité.
e t une préparation adaptée. Il convien t de réfléch ir aux différe nts • Se re nseigner sur les prix et les horaires.
aspect~ q u'une sortie avec ses élèves implique tant au niveau pédago- • Prendre rendez-vous avec les responsables du lieu d'accu eiL
gique qu'au n iveau de la responsabilité de l'enseignant. • Rapporter de la doc umenta tion .
• Réfléch ir à l'encadre me nt.
• Préparer le transport et bi en repérer le trajet tout en étant attentif
">"> Combien existe-t-il de types de sorties? au temps de déplacement.
Généralement, on dénombre b-ois types de sorties scolaires. Chaque
sortie exige un encadremen t, des autorisations, des précautions et Avant la sortie, avec les élèves
une organisa tion spécifiques : • Bien mob iliser les élèves et rappeler les règles de sécurité.
-les sorties réguli ères ; • Si l'âge des élèves le permet, préparer la sortie en travai llan t sur la
- les sorti es occasion nelles sans n uitée; documentation éventuellement grossie par l'enseignant, et repérer le
-les sorlies occasionnelles avec nuitée(s) h"a itécs ci-après. trajel sur un plan simplifié.
Le b -a ba réglementaire
pied, soit en car spécialemen t affrété. S'il prend un transport e n Quand le tra nsport est assuré par une collectivité territorial e, celle-
commu n, le taux min imal d'encadrement << vic collec tive >> doit être ci doi t fourn ir une attesta tion de prise en charge.
appliqu é. Quand le transport est assuré par l'organisateur de la sortie, le trans-
porteur doit être inscri t au registre préfectoral. 11 doit remplir une
Peut-on utiliser des véhicules personnels d'enseignants fich e au départ.
ou de parents ?
Comme le précise la note de service n° 86-101 du 5 mars 1986, le Qui peut encadrer une sortie ?
recours à l'u tilisation des véh icules personnels pour transporte r des Dans le cas d'une sortie régul ière, le deuxième adu lte peut être un
élèves ne doit pas constih1cr une solution de facilité, mais une mesure autre enseign ant, un aide-éducateur, un ATSF.M, u n parent ou autre
supplétive util isée en dernier recours et donc exceptionnellement et hén évole.
uniquement en école élémentaire. Il n'est don c pas possible d'utiliser Les adultes qui participent aux sort ies régulières doi ven t y être auto-
des véhi cules personnels pour des sorties en maternelle. risés par le directeur de l'école.
À qui demande-t-on l'autorisation Les élèves doivent-ils être assurés ?
pour une sortie régulière ? Petit procédé mnémotechniq ue : l'assurance est facultative pour
Dans le cadre d'une sortie régul ière, l'autorisation est à d ema nder au toutes les activités obligatoires, et obligatoire pour toutes les activités
directeur de )'école. fac ultatives.
Y a-t-il un délai à respecter? É lèves Accompagnateurs bénévoles
Pour des déplacements sur un lieu situé à proximité de l'école ou Sortie régulière, A.ssurance Assurance responsabilité civile/
pour une durée qui ne dépasse pas la dem i-journée de classe, l'auto- !o tt jours responsabilité individuelle accidents corporels
risation de sortie n'a pas de condition de d élai. obligatoire civile/ recommandée
Néanmoins, le directeur de l'école aura pris, le plus tôt possible, individuelle
les contacts n écessaires avec la municipalité pour l'orga nisatio n acciden ts
corporels non
matérielle el financière (fourn itm e d'u n moyen de transport, par
obligatoire
exemple).
L'autorisati on est délivrée par écrit en déb ut d'année scolaire ou, La souscription d' une assurance collective · pour l'encadre ment est
pom les enseignements se déroulant sur un trim estre, en déhut possible par l'école.
de trimestre, par le directeur d 'école qui doit disposer d 'un d ossier
complet constitué de la dema nd e de sortie régulière, de la fiche Peut-on faire payer une sortie obligatoire ?
d'i nformation sur le transport. Non. Toute5 les sorties obligatoires sont gratuites.
tto- ">"> Les sorties occasionnelles sans nuitée Quels sont les sports interdits ?
Une sortie scolaire occasionnelle san s n u itée correspond à des acti- Pour mémoire, le tir avec armes à feu, les sports aériens, les sports
vités d'enseignement sous des formes diffé rentes et dans d es lieux mécani ques, la muscu lation avec emplo i de charges, l'haltérophil ie,
offrant des ressources naturelles ct ctilllnelles, même organisées sur la spéléologie (classes III et IV), la descente de canyon, le rafting, la
Jllr plusieurs journées consécutives sans hébergement. nage en eau vive.
ttés
Faut-il prévoir un encadrement spécifique ? Classe maternelle ou classe élémentaire avec section enfantine
Attention, le taux d'encadrement change dans le cadre des activités ~ L'agrément d'un intervenant bénévole est lié à la participation à un stage
d'éd ucation p hysique et sportive. spécifique ou à des journées d'information organisées par la commission
dé partementale pour l'éducation physique et sportive dans le prem ier degré.
École maternelle
Le taux d'encadrement diffère
est
Jusqu 'à 16 élèves, le maître de la classe plus un intervenant, qualifi é ou • La natation
bénévole, agréé* ou un autre enseignant
École maternelle
J\u-dclà de 16 élèves, un intervenant qualifié ou bénévole, agréé*
ou un autre enseignant supplémentaire pour 8 élèves l enseignant+ 2 adultes agréés*, qualifiés ou bénévoles pour une classe
Le b -a ba réglementaire
* L'agrément d'un intervenant bénévole est lié à la participation à un stage Les élèves doivent-ils être assurés ?
spéc ifique ou à des journées d'information organisées par la commission
départeme n tale pour l'éducation phys ique et sportive dans le premier Accompagnateurs
É lèves
degré. bénévoles
• La randonnée à bicyclette sur route ou sur chemin Sortie occasionnelle Assurance A~smance responsabilité
Attention, la pratique des sports nautiques est soumise à certaines obligatoire quand responsabilité civile/ civile/individuelle
règles : la sortie se déroule ind ividuelle accidents accidents corpore ls
<< La pratique des sports nautiques est soumise à la réussite d'un test per-
pendant le temps corporels non recommandée
scolai re obi igatoire
mettant d'apprécier la capacité de l'élève à se déplacer dans l'eau, sans
présenter de signe de panique, sur un parcours de 20 mètres, habillé de Sortie facultative si Assurance Assurance responsabilité
vêtements propres (tee-shirt et, si possible, pantalon léger, de pyjama par une sortie inclut la responsabilité civile/ civile/individuelle
exemple) et muni d'une brassière de sécurité confom1e à la réglementa- totalité de la pause individuelle accidents accidents corporels
dé jeuner ou dépasse corporels obligatoire recommandée
tion, avec passage sous une ligne d'eau, posée et non tendue. ,
les hora ires habituels
F.xtwit de la circulaire 11° 2000-075 du 31/05/2000
de la classe
Peut-on faire payer une sortie occasionnelle Peut-on laisser un élève rentrer seul chez lui?
sans nuitée ? N on. Le d épart et le retour se fo nt im pérat ivem en t à l'école.
Il existe deux possib ilités : Que faire en cas d'accident ?
- la sorti e occasionnelle se déroul e pendan t le temps scola ire, e lle est
L'enseignant doit avoir u n moyen d'alerter les secours, tout en étant à
donc obligatoire et don c gratui te ;
nt à même de con tin uer à assure r la surveilla nce de la classe (au tre adulte
- la sortie occasionnelle inclu t la totalité de la pause du déjeuner o u
;uré accompagnatem, mob ile, etc.).
dépasse les horaires habituels d e la classe, elle est d onc facultative.
tc nt Seul le SAMU est h abilité à réguler à dista nce la prise en charge
Une contrib ution fi nanc ière peut don c être deman dée a ux familles.
La médicale d'une personn e en détresse. JI convient don c d'appeler
Mais en aucun cas, un élève ne peut être écarté pour des raisons
les le 15 (le 11 2 sur un mobile) plutôt que les pompiers.
financ ières. 11 con viendra de rechercher d es m odes de finance ment
est
da ns le respect d u principe de n eutralité de l'école publique. La coo- Combien de temps peut durer une sortie occasionnelle
pérative scolaire de classe, voire d'école, peut éven tuellement faire sans nuitée ?
face il celte dépense. Il est important de h ien veiller à avoir des horaires clans la limi te elu
Selon le principe d'égalité, lo rsqu' une part ic ipation fi nancière est raisonnable. Da ns la mesm e d u poss ible, le déplacement alle r-retour
demandée au titre d' une sorti e facultati ve, l'école doit veiller à ce qu e ne doit pas ê tTe supé rieur a u temps réel d e l'acti vité.
les ressources des familles n e constituen t pas u n facteur discrim inant
la Que fait-on des enfants qui ne sortent pas ?
en tre les élèves afin de garantir l'égalité d'accès au service public de
PS
l'éd ucation (article L.5 5l- l du Code de l'Éd ucation ). Si, m algré tout, particuli èrem ent suite à u n refu s d e le urs parents, des
Attention, toute participation fin ancière doit fai re l'objet d'u ne infor- élèves n e particip en t p as à la sortie, ils doivent être a ccue illis à l'école.
mation a ux pare nts. Selon le principe de contin uité, l'élève doit donc être accue illi dans
Le b -a ba réglementaire
une au tre classe. L'école doit clone veiller à la bonne mise en œuvre - qu'il sache constamment où sont tous ses élèves et qu'en cas d'inci- e1
des mesures de remplacemen t des person nels enseignants particul iè- dent il puisse être très rapidement sur place ; Cl
rement clans le cas d'une sortie seo lai re occasionnelle sans nuitée, - que les intervenan ts aient été régulièrem en t agréés ou a utorisés et le
étalée sur plusieurs jou rn ées. placés sous son autorité. ti
• Trois situations cloiven1 êhe distinguées : à
Que fait-on des élèves faisant l'objet d'un PA/? - la classe fonctionne en un seul groupe. C'est l'organisation habi- l
Les enfants q u i font l'objet d'u n pro jet personnalisé de scolarisation t:uell c de la classe ; p
(PPS) ou d'un projet d'accu eil ind ividualisé (PAl) do ivent participer - la classe est divisée en grou pes disp ersés et l'enseignant n'a en Ct
au même tihe que les autres élèves. charge a uc un grou pe pa rticulier. D ans ce cas, chaque groupe est
Il est importan t de hien veiller à emporter avec soi tous les médica- encadré par au moins un intervenant. Le maître assure l'organ isation
ments ainsi que des copies des différents protocoles. pédagogique, procède au contrôle successif du déroulement de la
séance dans les différents groupes et à la coord ination de l' cnsem ble ; e
- la classe est· divisée e n gro upes disp ersés et l'enseigna nt a en charge l'
Le coin juridique l'un d e ces groupes. Dans ce cas, certains groupes sont encad rés par A
Textes de référence au moi ns un intervenant ct l'un de ces groupes est pris en charge par n
• Circulaire n ° 99-136 du 21/09/1999. l'enseignant. L'enseignant n'a pas à assurer le contrôle elu déroule- (
• C irc ulaire n ° 200 5-00 1 elu 5/01/2005. ment de la séance. Il défin it au préalable l'organisation générale de à
• C irculaire n ° 200 1-104 du 14/06/200 1. l'activité avec une répartition préc ise des tâches ct procède a poste- c
riori à son évaluation .
• Dans les trois situations, l'enseignant s'assure que les intervenants
(
')') Qui est responsable durant une sortie? respectent les conditions d'organisation générale déterm inées initia-
lement, et plus particulière ment les cond itions de séc urité des élèves.
C'est l'e nseignant de la classe qui est l'organ isateur de la sortie. Un
• F.n cas de situation mettan t en cause sérieusemen t la qualité de
collègue nommément désigné peut sc substihie r à lui dans le cadre
la séance ou la sécuri té des élèves, le maître suspend ou interrompt
d'un éch ange de service ou d' un remplacement.
immédia1ement l'intervention.
• L'enseignant responsable assure la mise en œuvre des activités
par sa participation et sa présence effec tives. n peut être déchargé ')') Comment financer une sortie?
momenta nément de la surveillance de groupes d 'élèves confiée à des
in tervenan ts sous réserve : Peut-on demander une participation financière
- qu'i l réside sur le lieu d 'hébergement e n cas de sorties avec aux parents ?
nui téc(s) ; Une contribution financière peut êb·c demandée aux familles. Mais,
Le b-a ba réglementaire
• Les sorties scolaires avec nuitée(s) permettent de dispenser des ~La circulaire 11° 2005-001 du 01/05/2005 détermine deux types
enseignements conformément aux programmes et de mettre en de sorties scolaires avec nuitée(s) . p,
œuvre des activités dans d'autres lieux et selon d'autres conditions • Les séjours scolaires courts (d'u ne durée infé rie m e à cinq jours, cl'
de vic. soit de une à trois nuitées). S(
• Les sorties occasionnelles avec nuitée(s) entrent da ns le cad re des • Les classes de découvertes (d'une d urée égale ou su périeure do
voyages scolaires, des correspondances scolai res avec échanges, des à cinq jours- quatre nu itées et plus). l(
classes transplantées ou de découverte.
• Une sortie scolaire avec nuitée(s) est un moment privilégié dans la Faut-il prévoir un encadrement spécifique ?
vie d 'u n élève. Suivan l la période de l'année où elle se déroule, elle Il est éviden t que de telles sorties exigen t des di spositifs spécifiques.
permet soit de créer des liens au sein d e la classe, soit de les renforcer. c
Une relation élève-adulte d'une autre n ature qu'à l'école s'instaure. École maternelle d
Le maître n'est plus seulement l'e nse ignant mais un adulte dont on g
• 2 adultes" au moins dont le maître quel que soit l'effectif de la classe q
partage le quotidi en. • Au-delà de 16 élèves, l adulte supplémentaire pour 8 élèves
t
• Un voyage scola ire est clone un moyen de favoriser et de promou-
c
voi r un e meilleure socialisation de l'enfant qui gagne en autonomie F.n cc qui concerne les personnes chargées de la vic collective, en
et apprend à faire preuve d'initiative ct d'indépendance et ceci de dehors des activités d'enseignem ent et de l'a nima tion des activités
nombreuses man ières : physiques et sportives, le BAFA (brevet d'aptiL11de aux fonctio ns d'an i-
-en découvrant l'autre; m ateur) est conseillé.
- e n respectant l'autre et ses différences ; Lors des sorties occasionnelles avec n uitée (s), sur le lieu d'héber-
-en étant con fronté aux problèmes de la v1e quotidienne en gement, la présen ce dans l'éq uipe d'encadrement d'un titulaire de
collectivité ; l'AFPS (le BNPS e t le BNS ont été a brogés) ou du PSC l (prévention
- en d écouvrant que toute vie collective entraîne des règles garantes et secours c iviques de n iveau 1) est· obligatoire, y comp ris la n ui t.
d'u n bon fonctionnem ent.
• U ne classe de d écouvertes est une occasion de vivre en pl ein a ir, À qui demande-t-on l'autorisation ?
une occasion de faire vivre par des enfants et des adultes une expé- Dans le cadre d' une sortie occasionnelle avec nuitée(s), l'autorisation
rience de vie collective. est accordée par le DA-SEN . Il est important de respecter la voie
• De telles sorties de m andent un gros travail de préparatio n, un h iéra rc hique en y incluant le directeur de l'école et l'i nspecteur de
dossier conséqu en t, e t engagen t la responsabili té d e l'enseign ant. circonscription.
Il est donc importan t de bien réfléchi r avan t de se « lancer dan s Avan t la dema nde d 'autorisation, le pro jet est soumis à l'avis du
l'aventure ». conseil d'école.
J
taire rem ise au responsable de la classe.
giques au DA-SEN ch argé de délivrer l'autorisation de départ a in si
11 est reco mmandé de demander aux parents, avant le dép art, un e
que, le cas éch éan t, aux autres administrations concernées. Les sor-
autorisation écrite permettan t d'apporter aux enfants les soins que
ties scola ires avec n u itée(s) qui ont lieu dans un au tre département,
pourrait nécessiter leur état de santé.
en ou il caractère itinérant avec hébergements multiples sur plusieurs
À noter qu'en cas d'urgence, les dispositions appropriées (hospitalisation,
tés départemenl's, do ivent recevoir l'avis fa vorable du DA-SEN du ou des
intervention ch irurgicale ... ) doivent être prises en tout état de cause.
111-
dépa rtem ents d'accueiL
L'autorisation d'intervention chi rurgicale n'est clone plus demandée
L'a uto risation ou le refus motivé par écrit doit parvenir à l'école, via
J'inspecteur de circonscription, dans un délai de : en application de la loi du 4/03/2002.
er- Dans le cas d' un PAI, il est important de bien préparer le séjour en sc
- 15 jours avant la date de la sortie lorsqu'elle se déroule dans le
de re nseignant sur les structures m éd icales proch es. Dans le cas d'aller-
même dépa rtem ent ;
on gies alim entaires graves, b ien veille r à prévenir le lieu d 'accueil.
- 3 semaines avant la date d e la sortie lorsqu 'elle se déroule dans un
autre département ;
- 3 semain es avan l la date de la sortie lorsqu'elle se déroule à l'étran ger. Combien faut-il déposer d'exemplaires ?
• Dépose r de ux exem pla ires pour un séjour clan s le départem e nt:
on Que doit comporter le dossier de demande - l exempla ire pour l'IEN ;
)ie d'autorisation ? - l exempla ire pour le DA-SEN.
de Le dossier de demand e d'auto risation doit comporter les élém ents • D époser tro is exempla ires pour un séjo ur hors département :
suivants : - 1 exemplaire pour l'IEN ;
du -la demande d'autorisati on de départ ; - 1 exemplaire pour le DA-SEN ;
- le projet pédagogique ; - 1 exemplaire pour le DA-SEN d'accueil+ fic he navette.
Le b-a ba réglementaire
• Il est bien s ûr c onseillé de prévoir un exem plaire d u dossier pour peu t être projeté. C'est le moment e t le lieu pou r d istribuer tous les
soi et un autre pour l e d irecte ur. doc uments e t les a utorisatio ns à signer.
Pour la réuss ite com plète elu pro jet, il es t fondam ental q ue les pa ren ts
Les élèves doivent-ils être assurés ? so ient associés le plus en amont possible.
V<_>yage Voy~ge
dans un E tat m embre dans un Etat tiers
de l'Union européenne à l'Union européenne
s les ')') Quelles sont les possibilités d'hébergement? Élèves de Titre certifiant l'identité Titre certifiant l' identité du
èvcs
nationalité elu mineur:
plus Hébergement collectif française
111111Cllf :
-carte nationale - carte nationale d'identité
Une variété de type d'hébergement est autorisée (hôtel, gîte, ch alet, Circulaires d'identité (acceptée clans les pays non
ttant auberge de jeunesse, terrain de camping), même si, s'agissant de n" 90-00124 E - passeport en cours de communautaires, membres du
du Il /05/1990 validité après accord des Conseil de l'Europe)
s en jeunes enfants, il convient de privilégier un environnement sécurisé. et no 81-46 parents (cel a dispense de -passeport en cours de validité
ne nt La surveillance des élèves doi t être permanente ct effective et la struc- et n° 81-252 l'autorisation parentale) après accord des parents (cela
yage ture adaptée aux activités proposées. du 9/07/1981 -passeport collectif jeune dispense de l'autorisation
Bien vérifier l'inscription au répertoire départemental. Normalement, (accord européen sur pa rentale)
la circulation des jeunes - passeport collectif jeune
ents le DA-SEN du département d'accueil doit apprécier, avant de dé li- du 16/12/196 1) (accord européen sur la
;am- vrer toute autorisation, que l'accueil est assuré en conformité avec les circulation des jeunes
réglementations de sécurité existantes. ~u 16/12/1961 ) pourles
' des Etats membres dn Conseil
Attention, en montagne, l'accueil est interdit e n refuge. cle l'Emope h ors Union
;r un Les centres d'hébergement doivent pe rmettre aux ense ignants de européenne
.. ./. ..
répondre à leurs différentes missions. Pour ce faire, il est donc
ale >> souhaitable de prévoir une salle réservée à l'encadremen t pour la
mot préparation de la classe avec une documentation diversifiée et régu-
1ents li èrement mise à jour. En outre, afin de permet1Te les moments de
t des trava il collectif elu groupe classe, il est nécessaire de prévoir une salle
pour chaque classe hébergée.
Le b-a ba réglementaire
Vgyage Voy~gc V çyage Voy~gc
dans u n E tat membre dans un Etat tiers d ans un Etat mem bre dans un Etat tiers
de l' Un ion européenne à l'Union européenne de l'Union européenne à l'Unio n europ éenne
.../. .. .. ./... -+- - - - - - = - ------jf------ - -.:...__ __,
~:lèves de - passeport collectif - passeport collectif é tabli Ressortissa nts • Accord exlJrès d'un • Accord exprès d'un déten teur
nationalité établi sur la base d'une sur la base d'une convention d'un É tat tiers détente ur de l'autorité de l'autorité parentale : la
française convention bila téral e bilatérale (France-pays de à l'U nion pa rentale :la préfecture préfecture n 'a pas compé tence
C irculaires (France-pays de destination), se renseigner européenne n'a pas compétence pour pour viser la sortie du te rritoire
n° 90-00124 ~: destination), à vérifier auprès du consulat (décision viser la sortie du territoire français d'un m ineur étranger
du 11/05/1990 auprès du consulat du conseil fra nçais d'u n rninem • Un litre certifiant l'identité
et n°8 l-46 de l'UE du é tranger du mineur :
et n° 81-252 30/11/J994) • Un titre certifiant - passeport en cou rs de val idité
elu 9/07/1981 l'identité du mine ur : pour les mineurs réguliè rement
Rcssortissa n ts • Accord exprès cl'un • Accord exprès d'un déten teur - passeport e n cours installés, accompagné d' un
d' un autre clétenteur de l'a utorité de l'autorité parentale ; la de validité ponr les docum ent cle circul ation pour
~:ta t de pa rentale : la préfecture préfec ture n'a pas compéte nce m ineurs régulière me nt étranger m ine ur ou d' un visa
l'Union n 'a pas compéten ce pour pour viser la sortie du territoi re installés, accompagné préfectoral de re tour (un visa
europée nn e viser la sortie du territoire français d 'un mineur étranger d' un doc ument de d'entrée peut ê tre exigé)
fra nçais d'un mineur Un titre certifi a nt l'iden tité circulation pour u n
étranger d' un mine ur : se remeignc r étranger mineur on d'm1
• Un titre certifiant a uprès elu consulat du pays visa préfectoral de retour
l'identité du m ineur. de destination des exigences (un visa d'entrée peut
Cette obligation dem eure d 'entrée e t de séjou r pour la être exigé), liste collective
malgré la libre circulation nationa lité considérée vala nt document de
cles personnes voyage cl visa d'entrée en
.. ./... application de la décision
94/795/JAI. ~:Ile concerne
tous les élèves
-
de l'enseignant. • En regroupem ent : l'enseignant est et reste bie n sûr attend d'eux (cf axe 1).
celui qui pose le cadre, gère la parole enlrc les élèves.
Il doit cependant savoir s'effacer pour laisser la parole Alterner Afin d'avoir une incidence sur le temps de
aux élèves, voire suggérer cette parole à partir chm les sihtations concentration, il faut prendre en compte la capacité
support, par exemple. de travail. d'attention suiva nt le mode de travail :individuel,
• Dans un atel ier : lorsque l'enseignant accompagne groupe, collectif. La façon de se comporter pour un
un groupe d'élèves, il choisit stratégiquement sa place enfant est différente su ivant ces modali tés, le fait
nt
de façon à avoir sa classe entière sous les yeux. de les alterner perme t de relancer l'attention d'une
Mieux vaut éviter de tourner le dos aux élèves afin autre manière. De plus, chaque élève est davan tage
de pouvo ir interveni r rapidement; un regard suffit réceptif à telle modalit-é, cela permettra donc de
parfois à rétablir le calm e. prendre en compte un maximum d'élèves dans leu r
pro je t d'apprentissage.
;ible
1lant •QUEL EST LE RÔLE DU RÈGLEMENT COMMENT METTRE EN PLACE
INTÉRIEUR? SON AUTORITÉ ?
e en
afin
')') Qu'est ce que Le règlement intérieur? ')') Qu'est-ce que l'autorité
son L'ense ignan t trouvera dans cc document les règles qu i président à d'un enseignant ?
l'organisatio n de la vie scolaire ct souvent une éc helle des sanctions Être enseignant est une affaire d'équilibre, voici qu elques points qui
Jrité pouvant être prononcées à ]' égard de ses élèves. pourraien t caractériser cet équilibre :
Comme son nom l'indique, c'est u n règlement interne à l'é cole, il est • La bien ve illance
eoir. réalisé en c oncertation avec la ma irie et les pare nts cl' élèves. • La ferme té
Petit Il doit êh·e signé p ar les parents. • Le calme
• Le dynamisme
)rtie • La précision, la rigueur
1dre • L'assurance
u 'ils ')') Où Le trouver ? • La dispon ib ilité
'eux C haq ue académie propose un règlement intérienr type, adaptable en En Petite section, le cadre doit être posé, tout est à consh"uire, les
: ces fonction des situations particulières des écoles. élèves enh"ent à l'école pour la première fois. L'objectif premier est
Le règlement intérieur est voté chaque année au premier conseil de leur permettre d'apprendre à vivre ensemble, à partager, à accep-
! en d'école. C hacu n est tenu de s'y conformer. ter d 'attendre son tour, d'écouter, à respe cter l'autre, et ce t apprentis-
ttrée sage est long pour des enfants de cet âge. C'est pourquoi, l'en seignant
Le coin juridique doit toujours êh·e à l'écoute de ses jeunes élèves e t tout expliquer de
s de l'école quand le moment s'y prête.
Circulaire n ° 91-124 du 6 juin 1991 modifiée par les circulaires
mes Il ne faut pas o ublier qu'il est indispensable, en même temps, de leur
nos 92-216 du 20 juillet 1992 et 94-190 du 29 juin 1994.
re à donner« le plaisir d'apprendre , !
avec
ce
us
/'atelier, qui ne savait pas où aller, comment peut-on faire pour éviter
cela ? » -+ Discussion avec les élèves << On pourrait s'inscrire sur un
tablea u >> -+ Mise en place du tabl eau.
- Gestion d'un conflit: amener l'élève à prendre conscience qu'une
/
discussion peut permettre de résoudre un conflit ou qu'il existe une
alternative à la violence.
- L'im portance du cadre : l'enseignant doit créer un climat de
confiance dans la classe afin que ch acun puisse travailler et grandir
• sereinement. Les enfants comprennen t petit à pe tit que le cadre posé
dans la classe est là pour permettre les apprentissages et leur apporte r Gérer l'espace: Gérer le temps :
n-
sécuri té et repères. - La place de chacun - D urée des séances
- Choix des espaces -Structurer et explique r
-Fluidi té des déplacements les différents moments
ns d'une séance
-Alterner les sih.tations
de travail
atelier : l'activité. •
• l'intérêt que vont y trouver les élèves, intérêt qui demande u n e L'atelier accompagné de l'ense ignant p ermet à celui-c i, selon l'ac ti- q
connaissance des jeunes enfants ; vité proposée : C]
• les obstacles que les élèves pourraient rencontrer, obstacles qui • de travailler avec quelques élèves dans leur zone proximale de le
demandent une conn aissance des apprentissages premiers ; développement (ZPD) e t d 'apporter l'étayage nécessaire à chacun ; •
• le te mps que va individuelle m ent mettre chaque enfant à réaliser la • de m ettre les élèves en situa tion-problème et d'observer les procé- e
tâche, certains, plus rapides que d'autres, vont vite se trouver « désœu- dures de chacun ; c
vrés >>, ce qui demande une connaissance des élèves de SA classe. • de permettre une explicitation des stratégies ; a
• d'évaluer, e n référence aux objectifs qu' il a fixés, les progrès des v
Les ateliers autonomes élèves face à la tâche proposée. d
T.'atelier en autonomie doit perme ttre la coopération entre enfants, \
la réflexion face à une situation-problème, la manipulation accompa- G
")") Le jeu dans la classe reprodu ire leur algo rithm e, puis plastifier les « modèles » q ui seron t
·it la rangés avec les perles, à d isposition de tous.
Nous avons vu l'importance du jeu pour le développement de l'enfant
1 jeu
Il faut donc lui donner sa place dans la classe, et éviter de le considérer; À quel moment
-soit comme une récompense en fin de travai l, Le jeu peut être proposé à tout moment, il fa udra aj uste r l'offre de jeu
- soit exclusivement comme une activité de délestage, à l'âge ct l'i ntérêt du mom ent des enfants.
>ire;
mais plutôt comme une activité à part entière. Il est conseillé de proposer :
e de
• de nombreux moments de jeu libre et de découverte chez les plus
!. Vons trouverez des idées de situations-problèmes de dessin, à adapter ~ vos élèves,
dans Taro Comi, Gribouillages: un/ivre à dessiner et à colorier, Didier Jeunesse, ZOO !. petits;
-
d'élèves que l'on pourra répartir en ateliers. Si l'on vise une autonom ie Pourquoi pas des <<groupes de niveau >> ?
clans la classe, on gardera la même répartition en groupes, pendant Évacuez définitivement de votre esprit d'enseignant l'idée de
plusieurs périodes, sans toutefois s'interdire d'en modifier la composi- ,, niveau » scolaire pour l'école maternelle. Parler clc « niveau » ne
tion si nécessaire, en expliquant aux élèves la raison du changement. correspond à aucune réalité scolaire, ne vous permet pas de travailler
pour aider les élèves gui en ont besoin et n'est pas compatible avec la
Groupes de besoin construction progressive d' un socle commun de connaissances et de
er, Les groupes étant constitués et les enfants prenant petit à petit cle compétences pour tous les élèves.
ail bonnes habitudes cle travail , vous pourrez alors constituer régulière- Les enfants ont une histoire différente clans la toute petite e nfance ;
ms ment des groupes de besoi ns pour travailler une compétence bien ils arrivent donc à l'école avec des compétences différentes, compé-
l.lS. définie avec quelques enfants. Pour consti tuer ce groupe supplémen- tences construites essentiellement en milieu familial. Ils viennent
tre taire, il vous suffira de sélectionner clans les groupes déjà constitués, à l'école pour apprendre, et ils vont y passer une bonne partie de
les enfants qui auront davantage besoin de travailler certaines compé- leur vie d'enfant et d'adolescent. La mission de l'école est qu'ils
ité tences AVEC VOUS. C 'est pourquoi il vous faudra prévoir clans votre puissent tous en sortir avec un bagage commun, le socle commun,
ue emploi du temps des plages spécifiquement dédiées à ces moments et vous devez vous y employer dès l'école maternelle puisqu'il y a,
mt de travail personnalisé avec qu elques élèves, les autres élèves étant en pour certains élèves, des compétences culturelles qu i ne peuvent se
jeux libres ou en activités autonomes . construire qu'à l'école.
@ Sur le cédérom • Les éphém érides : À c ha que jour correspond un e feu ille q ui
con tient tous les renseignements. Avan t d'enlever les fe u illes pour
dévoiler la date d u jour, vous pouvez proposer une peti te situation-
F iche 5 : Exemple d'affichage des prénoms.
problème aux enfants : les élèves do ivent essayer de prévoir le nom
d u jour ct son numéro , la valicléltion se faisant en enleva nt le ou les
fe uillets.
">"> Dire quel jour on est et se projeter
Les fe u illes e nlevées peuvent être collées soit sur une bande cluo-
dans Le temps n ologique qui devie nt de plu s longu e, soit sur un tableau du mois,
Les je unes enfants vivent dans u ne temporalité subj ective, du temps chaque rangée comportant une semaine.
vécu . Une première objectivation du temps scola ire peut se faire La fabrica tion elu tableau dépend de vos objectifs ct d u moment de
en PS sous la form e d'une fr ise ch ronologique en photos de la jour- l'a nnée.
n ée d 'école, à élaborer et commenter avec les enfants. Elle permet • Le cale ndrier men suel : Si l'o n souha ite m ettre l'accent sur l'idée
de pren dre consc ience de la réitération des activités clans la journée de semaine, le tableau aura sepl colon nes ct le nom de chacun des
d'école et contribue à apaiser psychiq uement les petits en recons- jours sera inscrit en haut d e c haq ue colonne. Les mois seront affichés
truisant des repères stables de la journée, repères perclus lors de la dans la classe au fu r et à mesure, de faço n à pouvoir retrouver un
prem ière re n trée scola ire. événement passé.
Les enfa nts vont également découvrir à l'école les outils constru it·s
par les Hommes pour mesurer le tem ps q u i passe. Le calend rier est
clone, à partir de la MS un outil nécessaire. Il permet d'avoir un réfé- @ Sur le cédérom
rent sur lequel on pe ut aller se repérer po ur marquer les événements
clans la c lasse : sortie, ann iversaire, fêtes, vacances, etc. Fich e 18 : Calendriers.
Le calendrier esl inutile e n début d'a nnée de PS, vous le présen-
terez aux enfan ts lorsque vous en aurez besoin pour attendre un L Voir Brigaudiot M, Falaize B., Temps et temporalité, CRDP du Limousin, 2002.
@ Sur le cédérom une situation qui a du sens pour les élèves, de passer des lettres cur-
sives (si le modèle es t proposé en écriture cursive) aux lettres capitales
du clavier puis d'en voir la correspondance en lettres minuscules
F iche 19 : Exemple de tableau de responsabili té.
d'i mprimerie. Évitez l'écriture cursive sur ordinateur, réservez-la
Fic he 5 : Exemples contrastés d'affichages.
pour l'écriture man uscri te.
Se découvrir et découvrir le monde
LES NOUVELLES TECHNOLOGIES À L'ÉCOLE L'ordinateur vo us permet d e regard er des photos, des images scan-
nées, des films pris en sihwti on . Il vous perm et également d'avoir
La généralisation du C2.i exigé en formatio n initiale vous pe rmet accès à u ne banque d' images, fixes ou a nim ées, offrant une o uverhue
d'envisager l'introduction de T ICE dès l'école maternelle dan s un sur le mond e proche ou lointain.
avenir plus ou moins proche. Deux o utils s'avèrent très préc ieux dans
les classes maternelles : l'appareil photo nu m érique avec u n écran ')') Comment utiliser les outils numériques?
permettant de visuali ser les photos en grand for mat, et l'ordi na teur O n peut util iser l'ordin ateur:
muni d'un trai tem ent de texte. - dan s la classe,
- en salle infor matique (plus ra re e n maternelle),
')') Un ordinateur dans la classe - chez soi.
Peut-être disposez-vou s d'un environnement num érique plus déve-
Apprendre à manipuler l'ordinateur loppé ? T NI (tableau n um érique interactif), VNI (vi déo projecteur
Quelq ues je ux très si mples ou logici els de dessin à portée des e nfan ts numériq ue inte rac tif), tablettes num ériques .. .
vont permettre à ceu x q ui n 'o nt pas d 'ordinateur chez eux d'ap- Vous n'êtes pas tout seul à vous ê tre posé les questions suivantes :
prendre à manipuler la souris d'ordinateur, à comp rendre comm en t -Comment ul iliser les outils q ue j'ai à l'école? Sont-ils assez nom-
la mai n peut permettre de se déplacer sur un écran. Vous veillerez à breux pour to ute la classe ?
proposer en priorit é l'accès à l'ordinateur à ceux qui en ont davan tage -Quell es activi tés peut-o n proposer à ces jeunes élèves? Quels élèves
besoin. peuvent êlre concernés ?
• déc rire les différents usages de l'ordinateur; comprendre le lien chaîne sono re/chaîne écrite. E
• commencer la réflexion à propos des droits et devoirs liés à l'usage q
Ressources
de l'Internet (ex: impossibilité d e récupérer certains documents qui A
Voir l'an nexe d u livret Le langage à l'école maternelle, consacrée aux
ne nous appa rtienn ent pas-+ son s, images, etc.). c
TICE, pages 165 et suivantes : nombreuses pistes pour utiliser effica-
cement les T ICE à l'école maternelle.
p
Utilisations individuelles ou en petits groupes, ](
h ltp ://med ia.ecl uscol.ed ucation .fr/file/ecole/48/8/Langage Maternelle
à l'accueil ou en ateliers _web_ l 82488 .pdf
Il
L'accueil peu t être un moment privilégié permettant u ne util isati on S1
médiatiques proposant de véritables séances d'apprentissages riches Fiche 20 : Séance sur le principe alphabétique avec le TNI.
!lise
et variées. Des simulations sont possibles, ainsi que des actions sur
n le
des objets. ">"> Comment gérer?
a ne
• Possibilité de proposer des éléments du rituel avec le TNI comme, • Travailler en intégrant les ord inateurs suppose de p révoir leur utili-
par exemple, la date, la météo, la possibilité d'inscrire les grands sation dans le planning de la classe.
tva il
moments de la journée. La dérive, c'est bien sür de réserver leur accès aux élèves qui ont
• Possibilité de travai ller autour des consignes. Il est possible terminé en premier !
:nre
d'annoncer une notion, les attentes d 'une recherche ou d'une Mais cela ne doit pas s'empêcher d 'y recourir pour ceux qui ont fini
un
si tua ti on -prob 1ème. avant les autres, cela peut-êh"c un facte ur de motivation, une forme
~ ou
• Des manipulations diverses sur les mots, des images sont possibles de '' récompe nse ».
sur
au-delà d'une simple affiche ou du tableau noir. • Identifier des plages horaires clans la semaine réservée à des activi-
e ur.
• Des logiciels intégrés au TNI permettent des découvertes qui sont tés différenciées : on peut ainsi prévoir sur une plage de soutien des
a et
difficiles à organiser sur un simple tableau ou affiche-papier. groupes autonomes dont plusieurs utilisant les ordinateurs, une autre
• Possibil ité de présen ter le travail à partir elu TNI plage où le soutien cède la place à un groupe d'approfondissement pour
1et
le ÉVALUER POUR ADAPTER SON ENSEIGNEMENT En maternelle, l'évaluation formative est la plupart du temps penna-
nente, elle réside :
bi- • d' une part dans l'observation des procédures des élèves, clans les
Évaluer est indispensable, en maternelle comme ailleurs. Mais
enh·cticns que l'enseignant mène avec un groupe d'élèves (comment
n'oubliez pas qu'à l'école maternelle se construisent les « appren-
tissages premiers >>. Premiers à double titre : premiers clans le temps
vous avez fait pour ... comment on pourrait faire pour .. . expliqmz-moi
comment vous savez que . .. ), d'où la nécessité du petit cahie r de suivi
et pre mières conceptualisations. On n 'évalue donc pas ce qui est en
ou de la pédagogie << post-i t , 1 ;
construction de la même faço n qu'on évalue les compétences du
• d 'auh·c part dans ce que le maître dit à chacun de son avancée dans
cycle 3 élémentaire, cycle << des approfondissements ».
l'apprentissage (<<je vois que tu sais mieux .. . , oui, bravo, vous avez tous
compris que ... »);on dit« faire miroi r cognitiF».
">"> Quand faut-il évaluer? Ici, évaluer c'est prendre le temps cl' observe r et être très à l'écoute
On peut évaluer avant de ses élèves.
On parle d'évaluation diagnostique : elle permet à l'enseignant, et à On peut évaluer après
chaque élève, de prendre conscience de ce que les élèves savent dé jà
La séquence peut se terminer sur une évaluation sommative qui
un peu, beaucoup ou pas encore. Elle légitime parfois d'engager la
montre ce que l'élève sait un peu mieux de la notion travaillée
classe dans un cycle d'apprenti ssage.
ou qui permet de regarder s'il se sert de ce qu' il vient d'apprendre
Exemple : <<fe vais vous aider à apprendre à écrire votre prénom. Mais
pour résoudre un problème d iffé rent ; y a-t-il ré investissement des
d'abord, volis allez essayer de l'écrire comme vous savez. Chacun essaye connaissances ?
tout seul, vous faites comme vous pouvez. Ça m'intéresse, moi pour En maternell e, cette évaluation a rarement de raison d'être si le
mon travail de maîtresse de voir comment vous faites pour écrire. J'en
maître a régulièrement observé l'avancée des élèves en évaluation
ai besoin pour pouvoir vous aider à apprendre. ,
formative .
On peut évaluer pendant
On parle d'évaluation formative : e lle montre le c hemin parcouru
depuis le début de la séquence ct permet à l'enseignant de repérer l.Voir plus loin duns le chapitre.
2. PROC-T~RP, 13rigaudiot 'v!. (coorcl.), Apprentissages progressifs de l'écrit à la mater-
des obstacles, des difficultés et de s'ajuster à l'élève, aux élèves. nelle, op. c1t.
des élèves d e sa classe. On propose alors à tous u ne évaluation pour Il m on tre ensuite à c haque élève q ue sa répo nse a de la va leur, il u
savoir où en sont les élèves. Elle peu t concerner : interprè te sa réponse et en lui redonnant sa p rocéd ure en m iroir, on l'
• la capacité à représenter par le dessin ; d it q u'il fai t << miroir cognitif» . Il pose ensuite un écart, il don ne à p
• la concep tualisation de l'écrit; l'enfa n t la réponse experte adulte, sans vou lo ir que l'élève sach e faire
• la construction du nombre . ou comprenne comme un ad ul te. Il sc m et en << démonstration » 1
sans pl us rien demander ii l'en fan t. L'élève rédu ira cet écart, entre a
")" ) Pourquoi évaluer? sa procédure et la p rocédure experte, quand il le po urra, qu and son
développem ent le lu i perm ettra. Valoriser, In terpré ter e t Poser un
Pour l'enseignant écart, c'est<< l'attitude VIP »2.
Nous avons dit qu'évaluer était· in di spensable, m ais l'évaluation n'a • Un exemple d e cette attitude
d 'in térêt pour un en seignant d'école maternelle q ue si : N ino n (3 ans) trace des zigzag sous son dessin e t el it à l'enseignante:
• elle occupe u ne place essentielle tou t au lon g de l'apprentissage, et << Regarde ! j'ai écrit mon nom ».
ne constitue pas u ne activité « en plus >> ; Réponse de l'enseignante: <<C'est vraiment bien ce que t'as fait (valo-
• elle permet d e comprendre les procédures et représentations d es risation ), fe vais te dire ce que fe crois que tu as fait, tu as regardé ce que
élèves; fon t les grands qui écrivent' et tu as essayé de fa ire pareil (in terpréta tion
• elle pe rmet d 'identifier les obstacles et les diffic ul tés renco ntrées ; d e l'all ure el u tracé), t'es en train d'apprendre, BRAVO ! (l'ense i-
• elle met en évidence les progrès réalisés ; gnan te renvoie à l'enfa n t à son activité cogn itive, elle lui donne u n
• elle perme t à l'enseignant d'ajuster en permane nce sa pratique à miroi r cognitif = elle lui dit où elle en est de ses apprentissages).
ses élèves. Maintenant, moi, fe vais l'écrire comme je sais (écr iture normée de
« Ft si évaluer, c'était d'abord écouler les réactions des enfants, les l'enscignant·e qu i pose un écart, ii charge de l'enfant de réduire pro-
regarder agir, prendre note des difficu ltés rencontrées et non «mesurer» gressivement l'écart en apprenant, n otamm en t la valeur des le ttres)» .
leur niveau ?1 , Une bon ne image de soi est nécessaire pour appren d re. L'enseignan te
ne elit pas à l'enfant« Tu as raté 1 » ou << C'est pas comme ça qu'on
Pour les élèves fait pour écrire ». Bien au contraire, elle don ne de la valeur à l'essai
L'évaluation peu t être pensée comme u ne aide aux app ren tissages. d'éc ri ture de l'enfa nt, essai qui montre que Ni non progresse clans sa
Perm ettre à chaque élève d e m esurer le c h emin parcouru pour qu'il conceptualisation de l'écrit.
p re nne conscience de ce qu'il appren d.
1. Valentin D., Découvrir le monde avec les mathématiques, Hatier, 2004. 2. Brigaudiot M., Première maftrise de l'écrit, Hachette Éducation, 2004.
vous inquiétez pour un enfant, vous prenez re ndez-vo us pour échan- • Cela suppose d'une part une écoute et nne attention particulière •
ger en face à face . M ais vous prépare?. so igne usement cette entrevue d e l'enseig nant à certains é lèves pour comprendre les chemins at
et vous commencerez toujours par énoncer les progrès réalisés, par ce d 'apprentissages qu'ils emprun tent e t ce qui peut faire obstacle à FJ
qui va b ie n . Vous expliq uerez aux parents que vou s avez besoin d'eux l'apprentissage.
pour comprendre comment a ide r leur enfant à apprendre. • D 'autre part une habitude de prise de notes en cours de séance
(voir pédagogie << post-it ,, ), pour une évalu ation indi vidualisée des
progrès au cours de la « séquence >> . to
v
Différenciation visible éi
Quelques exemples de différenciation visible. la
• E m mener trois enfan ts au coin livre le matin à l'accueil pour leur be
SAVOIR ~COUTER ET OBSERVER LES ÉLÈVES racon ter à l'avance l'h istoire q ui sera luc à tous par la suite, est une ai
POUR AMENER CHACUN À PROGRESSER différenc iation visible. Pl
• Faire le modèle cl' écriture de son pré nom devant un enfant, en V(
commentan t le geste graphique, est une différenciation visible. J\1
")") Doit-on différencier lorsqu'on débute? • Prévoir diffé rentes façons de redescendre d'une structure << ima- li
<< Différencier c'est prendre en compte ce que l'on sait d'un enfant, gym >> est une différenciation visible. tr
quelle que soit la modalité de cette prise en compte : 2
Différenciation invisible
• ce peut être une attitude de maître, poser sa main sur le bras d'un
enfant qui a du mal à se concentrer ; Q uelques exemples de différenciation invisible.
• ce peut être les énoncés que le maître adresse à un enfant pour lui • Reformuler pour un enfant u n énoncé qui n 'est pas dans la norme
parler de l'activité cognitive qu'il est en train de mener; de l'écrit lors d'une d ictée à l'ad ulte est une différen ciation peu
visible : « Tu veux dire : Boucle d'Or n'a pas voulu de la grande
• ce peut être un choix pédagogique particulier : choisir telle histoire
pour tel enfant ; chaise ? D'accord, je l'écris. ,,
F
• ce peut être w1 jeu-problème pour essayer de surmonter w1 obstacle. 1. PROG-1:\RP, Brigaudiot M. (coord.), Apprentissage~ progressifs de l'écrit à la mater- F
Il y a donc des différenciations visibles (matériellement repérables nelle, p. 66, op.cit.
2. Notion développée dans PROG-INRP, Brigaudiot M. (coord.), Apprentissages pro-
dans la classe) et des différenciations invisibles (dans les attitudes et gressif~ de l'écrit c) la matemelle, op. cit.
cycle qu i seront déclin ées pour chaqu e n iveau (PS/MS/GS). Pour rem plir le livre t :
D'u ne façon générale, il est possible d e réparti r l'évaluation des com- • Il fau t avoir au préalable défin i les compétences à évaluer. Elles
péte nces citées dans le livret de trois façons différentes : son t décidées en conseil de maîtres par n iveau de classe ou propo·
• Les compétences dont on connaît déjà le degré d'acquisition sans sées par la circonscription. L'enseignant organise clone sa classe en
devo ir les évalu er for melle me nt. Ainsi, le respect des règles de vie, la fonction des com pé tences à construire pour chaq ue n ivcau, el évalue
prise d e parole, relèven t du quotidien scolaire .. . I.e maître connaît régulièrement l'efficacité de son travail. Il faut donc avoir m is en
place des situations d'apprentissage permettant aux élèves d'acquérir
l. Circulaire n° 2008-!55 du 24-1!-2008 : http://www.education.gouv.fr/cid23049!
mene08009!6c.html les compétences visées.
ave<
LE
pos•
LES ACTIVITÉS PÉDAGOGIQUES cohérente avec le temps scolaire. Il associe donc la vi lle avec les
1for-
administrations de l'État concernées, les associations, les institutions
e de COMPLÉMENTAIRES (APC) culturelles et sportives.
Exemple de PPRE
- Dossier présenté en conseil de cycle le : ... par : ...
-Parcours scolaire de l'élève
')') Qui élabore un PPRE? - A-t-il déjà été suivi par le RASED ? Existe-t-il un autre type de suivi ?
- Synthèse des réussites de l'élève
ne uropsyc hologiques achJCllcs d es signes prédictifs de difficultés porteurs de maladies ch roniques ou de handicap. p
d'apprentissage ul térie ures. C'est un document adm in istratif précisant les aménagements sco- •
li se veut répondre au besoin exprimé dans le BO n° 6 du 7 février laires et pédagogiques ct les prises de médicamen ts au sei n de l'école. ti
2002 sm cette d imension de dépistage et vient don c en complément Il peut comporter un protocole d'urgence. l
de l'action de l'enseignant. Afin de respecter le code de déontologie, aucun diagnostic médical cl
Ce bilan de santé demande à l'enseignant de fourn ir des informations ne peut apparaître sur ce document. 0
sur ses élèves notamment au n iveau des signes d'alerte, com me ceux Rappelons que l'enseignant, comme c hacun des partenaires impli- 1
présentés ci-d essus. Les domaines concernés sont le langage, la motri- qués, est tenu à l'obligation de discrétion p rofessionnelle. n
cité, le comporte men t scolaire, le graphisme et la perception visuell e. Les responsabilités sont réparties entre : e
Da ns le cas de diffi cultés révélées par ce repérage << scolaire ••, un - le médecin scolaire (rédaction des parties médical es du PAl ct for- c
bilan plus approfondi sera effech1é auprès de l'élève concerné. mation des adultes intervenant auprès de l'enfant); d
Tl faut noter que ce bilan reste, malgré tout, un outil de santé scolaire -le directeur (rédaction des parties ad min istratives, organisation des
et non un outil pom l'enseignant. signatures et de l'i nfo rmation des partenai res, m ise en œuvre du PAl).
À partir de 1982
Des intégrations d'enfants handicapés dans des classes ordinaires, notam- Loi
ti o
ment en maternelle, sont organisées à travers des projets d'intégration. ht1
Les SES sont transformées en SEGPA (section d'enseignement général Ar
et professionnel adapté) autorisant ces structures à accueillir des jeunes Co
de 18 et 19 ans clans le cadre de projets d'insertion professionnelle. pa·
en
La création de SESSAD (service d'éducation spécialisée et de soins à
sie
domicile) impose une prise en charge globale des enfants handicapés d'L
insistant sur la nécessité d'intégration scolaire dès que possible. To
Le coin juridique
col
C irculaire n° 2003-135 du 8 septembre 2003, BOPN n° 34 du Entre 1990et ZOOS au
8 septembre 2003. En 1990 les RASF.D voient le jour. ex•
http:l /www.eclucation .gouv.fr/ho/200 3/34/ivlENE0300417C. De nouveaux dispositifs d'intégration sont créés : les CLIS (classes Ar
h tml d'intégration scolaire) accueillent un maximum de douze élèves ct Po
l'éo
sont confiées à des enseignants spécial isés. Les CLIS 1 accueillent
-
.. .!...
]es C U S3 un handicap visuel, les CLIS4 un handicap mote ur.
Les UPI (unités pédagogiques d'intégration) accueillen t des enfants aux enfants, aux adolescents et aux adultes présentant un handicap ou un
trouble de la santé invalidant. Dans ses domaines de compétences, l'État
porteurs de hand icap a u collège. met en place les moyens financiers et humains nécessaires à la scolarisa-
Les UPI deviennent ULIS (unités localisées pour l'inclusion scolaire) tion en milieu ordinaire des enfants, adolescents ou adultes handicapés.
en 2010. Tout enfant, t out adolescent présentant un handicap ou un trouble inva-
De même que pour les CLIS, il existe différents typ es d'UT .IS. lidant de la santé est inscrit dans l'école ou dans l'un des établissements
mentionnés à l'article L. 351-1,le plus proche de son domicile, qu i consti-
En2005 t ue son établissement de référence.
'obli-
' une La loi << pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la
de
de
ale
1
CDA
(Commission des droits ct de l'autonomie)
Propose à la CDA l e plan personnalisé Les<
Dossiers transmis par
de compensation : grâc<
~
l'équipe pluridisciplinaire d'évaluation
- aides diverses (allocation d'éducation
dans
t pour enfant handicapé, matériel pédagogique,
l'éqt
l Scolarité et handicap J octroi d'un assistant de vie scolaire (AVS)
- PPS
- scolarisation dans la classe ou en C LIS
l~quipe pluridisciplinaire ou en établ issement spécialisé
l
/J
Coordonnateur
d'évaluation (EPE)
Prépare le plan de compensation ;
le Projet personnalisé de Q uand cela est nécessaire,
(avec l'accord des famill es) En
l'éqt
-élaboration du Projet personnalisé (cf l
scolarisation (PPS) en est un volet
de scolarisation ;
/~
- dossier de demande ~ la CDi\ Si la difficulté ne renvoie pas à tnt h andicap ou
(ori entation en classe spécialisée, ~ une difficulté nécessitant l'appel à la CDA
s
(tous les intervenants concernés dont en difficulté "'ùéc)
cohéren ce et le suivi du PPS .
les parents)
Demande des parents ct/ou contact entre l'équipe pédagogique, l iéwlmtiL" b=i"'J
le psychologue scolaire, le médecin scolaire ct la famille J
~
!::cole ou établissement
Présence d'un enfant handicapé
Les parents sont non seulement
ou pour lequel un handicap
associés mais leurs décisions prévalent
est suspecté
parents; Les pa rents vous demanderont lors de l'accueil, si leur enfant, ou un en1
• analyser avec les parents les progrès et le parcours de leur enfa nt autre enfant, est sage ou pas sage. tie
en vue d'identifier ses capacités, de repérer ses difficultés ct coopérer Une règle : ne vous aventurez jamais à des propos dévalorisants ou -r
avec eux pour aider celui-ci dans l'élaboration et la conduite de son négatifs en public . Vous éviterez scrupuleusement de stigmatiser Mc
projet personnel, voi re de son proj et professionnel ; un enfant, même s'il vous met en difficulté dans la classe par son ête
• entretenir un dialogue constructif avec les représentants des parents comportement.
d'élèves. Seconde règle : ne jamais mettre l'enfant en sih1ation d'avoir à choi-
La circulaire n° 2013-142 parue au BO n° 38 du 17 octobre 20132, sir entre ses parents et l'enseignant. Les désaccords se débattent en tre
insiste sur une << coopération renforcée entre les parents et l'école, en adultes.
accordant une attention particulière aux parents les plus éloignés de l'ins- Des parents très en colère vous interpellent à la sortie de classe parce La
titution scolaire, pour construire l'École de la réussite de tous les élèves >>. qu'il y a eu un incident en récréation ? Ne répondez pas à chaud ph
devant les élèves ct les autres parents. Montrez que. vous entendez an
ces récriminations, mais d iffé rez la d iscussion et proposez un rendez- rat
LES PARENTS ET VOUS : QUELQUES CONSEILS vous. Il y a de fortes chances que la pression soit retombée d'ici là. fat
Vous êtes enseignant, privilégie:,-; la relation parents/e nseignant pu
E n maternelle encore pl us que dans les autres niveaux de l'école, tout en réagissant en professi onnel. Les parents on t besoin d'être de
vous ne pouvez pas trava iller sans les parents. Les parents confient entendus ct rassurés. Accueillez les plaintes de « cagoules perd ues Lo
à l'École, et donc à vous enseignant, ce qu 'ils ont de plus précieux. et chaussures mouillées » et efforcez-vous de les faire évoluer vers est
À vous de leur montrer que cette confiance est justifiée. Vous pouvez les programmes et les compétences à construire. Par exemple : ya
« Je comprends bien votre contrariété. Il faut que je vous explique VOl
1. http://www.cducation .gouv.fr/cid732 15/lc-referentie l-dc-competenccs-des- qu'une des finalités de l'école maternelle est d'amener petit à petit
cnseignants-a••-bo-du-2 5-juillet-20 13 .html les enfants à devenir autonomes ; cela demande du temps et ne va
2. l•ttp://www.educiltion.gouv. fr/pid 25 53 5/bullcti n_officiel.h h n1?cid_bo=74338 1.1
J'école et montrez pourquoi il est im portant d'être à l'heure. -cc qu i concerne le vivre ensembl e : importance des moments dans
1ée
- Par exemple, parlez des activités qui se déroulent à l'école au les coins jeux, importance de fêter son anniversaire avec ses cama-
ttes
moment de l'accueil (ce qui concerne les jeux éducatifs, ce qui rades de classe, importance de signaler toute alle rgie e n particulier
en
concerne le langage, ce qui concerne la soc ialisation dans la classe, alimen taire ;
>ter
jouer avec d'autres dans les coins-jeux, affich e r sa présen ce). -ce qui concerne l'apprentissage de l'autonomie pour grandir :
- Expliquez l'angoisse des enfants pendant une bonne partie de s'hab iller tout seul, apprendre à ranger. Mon trez qu'il est important
mts
l'année en n e voyant pas arriver leurs parents a u moment de la sor- d'avoir de l'aisance pour les a ctivités de motricité, que les enfants
nee
tie , elites-leur d'appeler l'école e n cas de retard im prévu pour q u'on peuvent se salir ; mieux va ut des vêtements prabques e t pas trop
ous
puisse p réparer l'enfant à l'idée, et rappelez le numéro de l'école. fragiles;
;ms
-Expliquer leur in confort c t leur inqui étude de ne jamais savoir s' ils - ce qui concerne les domaines d'apprenti ssage à travers d es
r1ne
restent à la cantin e ou s'ils rentrent déjeuner c hez e ux. Expliquez exemples très si mples : « Chaque matin les enfants m'écoutent
nee
qu' il faut le di re clairement aux enfants, même si ça n e leur fait pas compter les enfants présents. Ainsi, ils mémorisent petit à petit
t'ils
plaisir. Dites qu'e nsuite , avec l'équipe des animateurs ct les ATSEM, la suite des nombres dits. Ils s'en .~erviront plus tard, pour compter».
vous allez travailler ensemble à fai re en sorte que cc mom ent se passe • Importance du langage oral et écrit dans la classe et dans l'école.
le mieux possible. Expliquez aux parents :
ée.
-Montrez que vous avez un tableau VcllcdaC>Il à disposition des parents - pourquoi les enfan ts emporte nt une mascotte c hez eux (voir « les
~na-
à l'entrée d e la classe pour noter les changements extTaordinaires. p remières activités des 2-3 ans ») ;
est
quelques mots avec l'enseignant.
• En respectan t et fa isant respecter à l'enfant les horai res de l'école : @ Sur le cédérom
lorsq ue l'enfant arrive en retard, il est bousculé dans ses habi tudes.
sé- Fic he 24 : Réun ion de parents.
Lorsque les parents sont en retard , l'enfant est inqu iet.
• En s'assurant que l'enfant n e manque pas l'école sans raison valable.
rue Vous trouverez sur eduseol quelques pages q ui vous apporteront un
Les apprentissages se construisent dans la continuité et la durée.
sse compléme nt d'informa tion :
est Montrer la cohérence entre la famille et l'école http :1/ed us col. education.fr/cid46696/l es-paren ts-ecole .html
tez • Dire à l'e nfant qu 'il lui fa ut respecter les règles de l'école, mais que, h ttp://eduscol. education. fr/c id 537 53/soutien-a-la-parcntalite.html
Lite s' il a le seniim ent d'une injustice, si qu elque chose le gêne, il doit en h ttp:!/eduscol.eclucati on. fr/cid49489/ouvrir-1-ecol e-aux-parents-pour-
ôté parler à l'enseignant. reussir-1-integration. html
-
• Ils entrent clans leur devoir d'éducation d'i nformer l'équ ipe édu-
les autres documents d'évaluation obligatoires.
cative de tous faits ou décisions parentales ayant des répercussions
L'enseignant répond aux demandes d'information et d'entrevue.
sur la scolarité de l'e nfan t, sa santé, sa sécurité ou ayant des consé-
Les parents sont informés pa r les me mbres d u RASED lorsqu'un
n ts à quences sur la vie de l'école (décisions judiciai res relatives à la garde
suivi est mis en place.
a tifs. de l'enfant et à l'autorité parentale, problèm es de san té nécessitant
un PAL. ). Droit de décision
• Ils sont garants de la fréquenta tion régulière de l'école et justifi ent Ils acceptent ou non la proposit·ion d'aide individualisée concernant
vote des absences. leur enfant. Ils sont non seulem ent associés à la procédure concer-
• Ils doivent respecter les membres de la communauté éducative. na nt le handicap, mais leur décision prévaut.
r les Les parents peu ven t contester la proposition cl' orientation scolaire
concernant leur enfant dans un délai de 15 jours elevant le DA-SEN.
-r en ts et
e, parce
ont sans
contesten t un e « punition ».En m aternell e, il ne peut s'agir que d 'un
isolement provisoire e t sous su rvei llance.
D'autres causes peuvent apparaître : pertes jugées trop fréque ntes
d'habits, conflits non réglés avec un a utre élève ...
Petite observation : la plupart du temps, le prin c ipal in te rl ocuteur est
Par ailleurs, les parents se soucient d'un << enfant >>, tan d is que les
en seignants ont en charge un << élève » su r leq uel pèsen t d'autres
devoirs.
Travaille r la relation avec les parents suppose de les ren contrer
fréquemment, d'agir dans la durée. Cette relation se con struit dans
la mère. Il peu t parfois être utile d e s' interroger sur la pertinence de l'attention, l'écout·e, le respect des di ffé rences.
~mps de
la présence elu père lors d ' un entre tien . Sans oublier la su rveillance elu grou pe, et sachant q u'il est primord ial
1s utiles
• Recevoir le ou les parents lors d 'un rendez-vous, si nécessaire en de se consacrer d'abord aux élèves, tou t enseignant doit p rendre le
'>si de la
présence du direc teur. temps de dialoguer lors d e l'accueil ou de la sortie avec ces premiers
r ent. Le
• 1\'oter scrupule usem ent les fa its et les dires avec leurs dates, conser- parte naires éducatifs que sont les parents. M ieux, il est possi bl e d e les
1ée s'est
ver une trace des écrits. investir d ans les p roje ts de classe ; sorti es scolaires, temps d e lectu re
> photos
• Rester courtois(e). en BCD, participation à la choral e d e l'école ... On le sa it : l'impl i-
• S i la situa tion vous d épasse, pour éviter d'être su bmergé par ses cation des parents est un facteur essentiel de réussite scolaire. C'est
1 conflit
émotions, différer la réponse . aussi un excelle nt m oyen d'évi ter les confl its.
-
:ms
concept de pro jet a imposé ses visées depuis quelques années. Nous
présentons succinctem ent ci-dessous cc qu'il faut entendre par u ne
" pédagogie du projet ,, à l'école maternelle.
Notons que si le projet sc veut différent d'un th ème, tout projet comporte
un thème qu'il appartient à l'enseignant de choisir en fonction de l'inté-
rêt des enfants ct du développement de leurs différentes compétences !
artistiqu es .. . ) ou de« l'ea u » (oral/écrit/d écouvert d u m onde ... ). Le
plus souvent, le thème est associé à l'espace (par exemple,« les c inq
continents , ) et surtout au te mps, d e nomhreux en seign ants choisis-
sant de séqucn cer l'année autour des saisons ou d'événements festifs
(« L'automne,,, << loël »,etc.). Choisir un thème peut également
relever de l'opportunité, com me la venue d'une troupe de théâh"e à
nse
l'école. Mais, s'il s'agit d'un fait qui peut initier une démarche, il n e
on,
">"> Des enfants partie prenante du projet doit pas y avoir confusion des genres. C'est à l'enseignan t qu'il revient
d'éc rire le projet sans lequel le th ème n 'est q u'une coquille vide de
Jar- Il est indispensable d'annoncer cla irement le projet de travai l aux
con tenu pédagogique.
enfants : le projet final ainsi que les ohjec tifs d 'apprentissage lors d e
ch aqu e activité : que va-t-on faire ? Pourquoi ? Pour q uoi ? E t pour
apprendre quoi ? (Voir le développement sur la clarté cognitive.)
urs-
f
·~~ l'adnlte par l'élève et illustré
Gérer le temps
ts Généralement deux, trois ou quatre semaines.
• Réalisation d'une chorégraph ie par classe autou r de m usiques du
s; • Élaborer u n échéancie r des activités (cale ndrier affich é).
ne monde
• Rassemble r avec les en fa nts la doc u mentation , les outils le
au • Confection d'u n lutin (ou porte-vu es) p our commun iquer aux
m atériel .. .
pa re nts d es expériences réalisées en classe sur« l' eau "
• Q uotidiennement fa ire un retour sur sa program mati on (pointage)
ct son plann in g : a-t-on le temps ?
")" ) La mise en projet
Concevoir -+ Organ iser -+ Négocier-+ Gérer le temps-+ Réaliser -+ Évaluer Réaliser
l~tablir u ne programmation d'activités avec les enfan ts (affich e des
Concevoir tâc hes), par exemple :
Séance initiatrice autour d'nne idée motivante : une sortie scolaire, - décore r les napp es (graph isme)
s). un album, u n ob jet, un intervenant. .. - fab rique r des couronnes
- écrire la lettre d'invitation =dictée à l'adul te
Organiser
- faire la liste d es courses = lecture écriture
• Toute la classe connaissant la finalisation concrète, l'enseignant
lecture de la recette
met en place un disp osi tif pédagogique im pliquan t différe nts
- fab riquer des galettes = math ématiques : couper des parts
domaines d 'activités qu'il va proposer aux enfants, des situations-
= activités scientifiques : transforma tion de la
problèmes à résoudre pour réaliser la product-ion fi nale envisagée.
matière
Il l'écrit.
Mettre la table : a utant de verres que d'assiettes= m ath ématiques
• On a ura analysé les contraintes en termes de ressources (documen-
Pour chaque ac tivité proposée par les enfan ts, l'enseignant a nalyse
re du ta tion, parten aire . .. ), de temps, et de coût.
domain e d'activité/d'appre ntissage con ce rné, définit les ob jectifs
Négocier spécifi ques visés, envisage les démarch es.
• Les enfa nts connaissent le p oint de convergence de leurs efforts. Selon les problèm es ren contrés et les idées nouvel les, on pourra
• Ils comprennent mieux le sens de chaque activité et acceptent modifier ct compléter la programm ati on. Le p ro je t pédagogique est
mieux de recommence r pour s'am éliorer. évolu tif.
jOl
• T
..
•c
(
év
pé
TRAVAILLER EN ÉQUIPE
ces
Des études on t dé montré que les établ issements dans lesquels les QUE VEUT DIRE TRAVAILLER EN ÉQUIPE ?
élèves sont en situati on de ré ussite sont des établissements où les
me en seignants coopèrent et travaillent ensem ble. Travailler en équipe est certes u n atout, mais il engage égalemen t
1tre Le travail en équipe est souvent pléb iscité, mais la diversité des pe r-
u ne attitude et des engagemen ts. ,
) LÜ
sonnes et des dispositifs le rendent sou ven t lourd et difficile . Il est important de :
La maternelle rep résente le déb ut de la scolarité pour les enfants, • savoir éco uter (ren oncer à parl er, se justifier, convain cre, répo ndre ).
il est important que les enseignants partagent sur les débuts de Les gens qu i n ' éeotlt'en t pas ont b ea uco up de mal à se faire enten dre ;
leurs élèves. D'auta nt plus que chacu n des e nfa nts app réh end era
• accepter le fait que l'on apprend toujours des autres e t qu'il est
:tie l'école d'une façon di ffé rente, le fait d'en discuter permet a u mieux donc indispensable d'être ouvert à des poi nts de vu e diffé rents du
d'accompagner l'enfant da ns son pro je t d 'écolie r présent et à venir.
n ôlTe. Tl va ut mieux évi ter d'imposer son point de vue, mais plutôt
Le travail en équipe est indispensable pour : tenter d'argumente r afin de construire en semble ;
• mie ux connaître ses élèves ;
• sc renseign er avant sur le sujet d ont il est qu estion. C hacun d'entre
• établir un projet d'école, de cycle, a utour d'u ne fête d'école, d'u ne nous possède des ressources déjà existantes, il n e tient qu'à nous de se
jou rnée porte ouverte ... docu menter davantage e t de les partager avec les autres.
• rédiger des règles de vie collective (récréation, déplacements) ;
• aide r les élèves à besoins spécifiques ou présentant des hand icaps;
• constru ire des programmations;
• construire des évaluations diagn ostiques de niveau ou corriger les
évaluations GS/CP : cc qui permettra d'échanger sm les p rati ques AVEC QUI?
pédagogiques et de cerner les axes prioritaires d'appre ntissages.
~~ Entre enseignants
Certains e nseignants déplorent le manque cl'échanges entre collègu es.
Un travail en éq uipe sign ifie de travailler à plusieurs, cela e ngage d e
multiples possibili tés, il est possible de travailler avec sa collègue de
classe ou d'u ne a utre classe, d' une autre école ...
Travailler en équipe
">"> Les enseignants travaillent avec d'autres demment, que certains enseignants peuvent se sentir isolés ou avoir
du mal à communiquer.
professionnels Il ne faut donc pas parti r pessimiste mais tenter d'engager la conver-
Il p eut s'agir : sation même si au début cela ne se fait que dans un sens. Aidez-vous
• de personnes issues du corps médical , quand il est question d'un ensuite des projets déjà existants sur l'école pour en discuter avec les AT~
élève en difficulté (orthophoniste, psychologue, rééducateur ... ) ; collègues. Selt
• de partenaires entrant dans le cadre d'un projet (bibliothécaire, Si toutefois la situation semble tendue, il est toujours possible d 'en ,, L~
auteur ... ). parler au conseiller pédagogique de la circonscription afin qu'il vous ta ne
Les parents peuvent aussi être impliqués : il est très important qu'i ls donne des conseils, ce dernier connaissan t l'école, cela pourra vous l'hyi
participent à la vie de l'école. aider. en é
Toutes ces personnes sont utiles à la mise en œ uvre elu h·avail d e
• Quelles situations de classe facilitent le travail en équipe ? enfe.
l'enseignant.
• Travailler en amont sur une préparation de séance ou de séquence corn
où plusieurs stratégies sont dégagées, chaque enseignement menant La '
QUELS DISPOSITIFS ? la sienne propre dans sa classe. Un bilan permet d'échanger sur les ta ne
résultats obtenus et de construire des outils pour la classe. ens1
Si vo us n'avez jamais travaillé en équipe, il est intéressant de se servir • Mettre en place un programme de travail pour un mois en vous de c
de dispositifs existan ts au sein de l'école ou de la circonscription. Le répartissant le travail par domaines par exemple, accompagné d'éva- L'A'
support étant déjà présent, il est plus aisé de démarrer un travail en luations. Ceci permettra par la suite, au vu d es résultats, de proposer me1
équipe. à certains élèves un plan d e travail différencié ou des ateliers de pas
Voici quelques dispositifs existants au sein des écoles : re mécliation (à fai re en équipe et à se répartir). ave1
• Les projets (exemples : prix littéraire, projet à thèmes, sorties . .. ) • É laborer un projet de contrat avec quelques élèves à besoins spé- L'e1
dont on p eut discute r en conseil de cycle, en conseil des maîtres. cifiques (les besoins des élèves ne s'arrêtent pas à la classe, votre col- l'en
Certains projets peuvent également être en corrélation avec le projet lègue sc pose les mêmes questions qu e vous sur ce rtaines situations
d'école au sein du PEDT (projet éducatif territorial) d'apprentissages).
• Les activités pédagogiques complémentaires.
• Les décloisonnements.
Sur Le vif
• Comment faire si je ne m'entends pas avec mes collègues?
S Sur le cédérom
·L.
don
Il faut tout d'abord partir du principe, comme nous l'avons elit précé- Fiche 25 : Projets.
Travailler en équipe
• Reconnaître ses compétences en lui donnant un espace de prise Sur le vif tr
d'initiative. Il
-
-Les maîtres remplaçants en activité dans l'école à la date du conseil.
- Les membres du RASED {Réseau d'aides spécialisées aux é lèves en
Compte rendu
difficulté) . - Compte rendu signé par le directeur consigné dans un registre spécial
- Ëventuellement, les aides éducateurs, les partenaires, les PVP {à Paris), conservé à l'école.
es les enseignants ELCO, les assistants en langues vivantes ... - Copie adressée à l'IEN.
~r- Attributions
Textes de référence
•es -Élaboration, analyse et rédaction d u projet d 'école.
-Actualisation chaque année du projet d'école. -Décret n° 85-502 du 13/05/ 1985 (80 n° 22 du 30/05/1985) article 17- 1.
CJ- -Décret no 90-788 du 6/09/1990 (80 no 39 du 25/ 10/ 1990).
- Organisation du service de surveillance. Le conseil donne son avis.
It. - Élaboration du règlement intérie ur. -Décret no 91 -41 du 14/ 0 1/ 1991.
n- - Préparation des conseils d'école. - Arrêté du 15/01/ 1991 .
- Avis sur l'organisation pédagogique de l'école, attribution des classes. - Circulaire n° 9 1-012 du 15/01/1991.
Jrs
- Répartition des élèves entre les classes. - Note de service no 91 -065 du 11 /03/1991.
de -80 spécial no 9 du 03/10/ 1991 regroupant tous les textes de référence.
-Commandes de différents matériels (en collaboration avec le consei l de
coopérative) et livres.
ter -Développe et donne son avis sur l'organisation des sorties pédagogiques
œ. avec ou sans nuitées, intervenants extérieurs, actions de communication
école/famille, fête d'école ...
pe
- Formation des maîtres et demandes de conférences pédagogiques, de
ne stages d'écoles. .../ ...
où
Travailler en équipe
~~ Le conseil des maîtres de cycle .. .!...
ou conseil de cycle -Déf inition de l'organisation pédagogique.
- Réflexion su r la continuité des apprentissages, les liaisons entre école
maternelle et école élémentaire puis école élémenta ire et collège ainsi
qu' entre les différents cycles.
Composition
-Directeur de l'école qui peut choisir de siéger soit dans le cycle où il Modalités de fonctionnement
travaille, soit dans un autre cycle. Dans le cas d'u ne décharge totale, le - Le conseil de cycle est présidé par un de ses membres, choisi parmi ses
directeur peut choisir son cycle ou passer dans di fféren ts conseils. collègues, en règle générale pour la durée de l'année scolaire.
- Les maîtres des classes du cycle. - Se réun it chaque fois que la situation l'exige, convoqué par le directeur.
- Les maîtres remplaçants dans les classes du cycle à la date du conseil. -Les modalités de fonctio nnement sont adaptées à la taille de l'école. Le
-Les membres du RASED intervena nt auprès d'élèves de ce cycle. conseil de cycle d'une école élémentaire de 3 ou 4 classes rassemble tous
- Consultants éventuels au sein du cycle : personnes qualifiées et agréées les maîtres de l'école. Pour les écoles de moins de 3 classes, un regroupe-
intervenant dura nt le temps scola ire. ment est organisé par l'IE N.
- Les enseignants de Grande Section doivent être associés étroitement
Attributions aux travaux du conseil de cycle 2 afin de constituer une liaison pédago-
gique continue avec le CP.
- Établir les programmations et les progressions de cycle.
- Établir les modalités d'évaluation et de suivi des élèves pour l'a ide des Compte rendu
élèves en difficulté.
- Note de synthèse et conclusion de la réun ion à conserver dans le clas-
- Organ isation de l'aide aux élèves en difficulté en identifiant les réponses
seur de cycle.
adaptées : soutien, différenciation, PPAP, AP...
- Le compt e rendu de réunion est adressé à l'IEN à la fin de chaque tri-
- Échange et analyse des pratiques pédagogiques mises en œuvre dans
mestre.
chaque classe.
- Mise en place de livret de l 'élève.
-Correction des évaluations nationales et analyse des résultats dans le Textes de référence
but de les commenter et de les analyser en consei l des maîtres. - Décret no 85- 502 du 13/05/ 1985 (80 n° 22 du 30/05/1985) article 17-1.
- Mise en place d'un PPRE pour toute proposition de redoublement en -Décret n° 90-788 du 6/09/1990 (80 no 39 du 25/10/1990).
cours ou à la fin d'un cycle. -Décret no 91 -41 du 14/01 / 1991.
- Définition des outils de su ivi à l'intérieur du cycle. -Arrêté du 15/01/1991.
- Évaluation et mise en cohérence du projet de cycle avec le projet -Circulai re no 91 -012 du 15/01/1991 .
d'école. -Note de service n° 9 1-065 du 11/03/1991 .
...!... -80 spécial n° 9 du 03/10/1991 regroupant tous les textes de référence.
1-
"> Les obligations et responsabilités duPE 178
e.
j
le
LES OBLIGATIONS ET RESPONSABILITÉS DUPE ré
ti<
l'<
n;
LES DROITS ET OBLIGATIONS DU PE proposer chaq ue année des actions ou stages de formation aux pro- di
fesseurs des écoles). tr.
• Droit de participation aux diverses instances (par des représentants cc
Le statut de fonctionnaire élus). to
Contrairement au secteur « privé » où la situation du salarié dépend • Droit à ré mu nération après service fait (tout travail effectué doit ra
d'un contrat, les agents des administrations de l'État, des collectivités être payé). •
territoriales et du secteur sanitai re et social public ne sont pas régis par
• Droit à la protection. (Les fonctionnaires ct les agents non titu-
le Code du travail et des conventions collectives. Le fonctionnaire est
dit dans une situatio n statutaire, c'est-à-dire que leurs conditions de laires ont droit à une protection et le cas échéant à une réparation
recrutement, de travail et de rémunération sont définies dans le cadre lorsqu'ils ont fait l'objet, à l'occasion de leurs fonctions, de menaces,
d'un << st atut général ». d'outrages, de voies de fa it, d'injures ou de diffamations. Ils ont droit
Dans ce cadre, sous ce statut général qui détermine les principes
à une protection, dans certaines circonstances, e n cas de poursuites
communs du travail dans le service public, chaque « métier » de la
fonction publique fait l'objet d'un « statut particulier » qui détermine sa pénales et civiles engagées par un tiers pour faute de service. Loi
place dans la hiérarchie, les fonctions auxquelles il correspond ainsi que no 83.634 du 13/07/83, article ll .) L'État protège ses fonctionnaires;
les modalit és de recrutement et de carrière. Les agents soumis au même en cas d'agression , il peut déposer plainte, ou fournir une assistance
statut sont dits former un «corps » (ou, parfois, un «cadre d'emploi »).
juridique à un fonctionnaire poursuivi. •
Le « statut général des fonctionnaires » se compose de :
- la loi du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires;
- la loi du 11 janvier 1984 (fonction publique de l'État). ">"> Les obligations pc
!Jj:tp://www. fonction-RU bliq1Je.gouv.fr
• Obligation de réserve. Le principe de neutralité elu service public le
ll~
interdit au fonctionnaire de faire de sa fonction l'instrument d'une
propagande quelconque . La portée de cette obligation est appréciée ol
">"> Les droits de
au cas par cas par l'autorité h iérarchique sous contrôle elu juge admi-
• Liberté d'opinion politique, syndicale, philosophique ou religieuse. nistratif. L'obligation de réserve est une construction jurisprudentielle de
• Droit de grève. complexe qui varie d'intensité en fo nction de critères divers (place du 17i
• Droit syndical (information, réunion , formation). fonctionnaire dans la hiérarchie, circonstances clans lesquelles il s'est L
• Droit à la formation permanente (l'inspection académique doit exprimé, modalités et formes de cette expression) . C'est ainsi que tc
- ~icusc ou politique ne peut exclure q uelqu'u n pour ses opi nions. sont ceux dont le port conduit à se faire immédiatement reconnaÎtre par
A condition que ces opinions restent dans le domaine privé et ne son appartenance religieuse tels que le voile islamique, quel que soit le nom
qu'on lui donne, la kippa ou une croix de dimension manifestement excessive.
fasse n t pas l'objet de propagande ou de p rosélytisme dans l'espace La loi est rédigée de manière à pouvoir s'appliquer à toutes les religions et de
e ,,
de l'école p ublique. manière à répondre à l'apparition de nouveaux signes, voire à d'éventuelles
))
• Laïcité et tolérance. Les deux term es d oivent être d isti ngués : la tentatives de contournement de la loi. La loi ne remet pas en cause le droit des
ise, élèves de porter des signes religieux discrets. Ellen 'interdit pas les accessoires
laïcité désigne un prin cipe constitutionnel ; la tolérance désigne u ne
~ne et les tenues qui sont portés communément par des élèves en dehors de toute
attitude souple dans l'application de la loi et des principes. O n peut
e. signification religieuse. En revanche, la loi interdit à un élève de se prévaloir
parler d'une mise en œ uvre plus ou moins tolérante de la laïcité, mais
vec du caractère religieux qu'il y attacherait, par exemple, pour refuser de se
on ne doit ni les confondre, ni les oppose r. conformer aux règles applicables à la tenue des élèves dans l'établissement. »
not
- Modèle d'article à insérer dans le règlement intérieur de l'établissement :
La laïcité dans les textes officiels « Conformément aux dispositions de l'article L. 141-5-1 du Code de l'Éduca-
ocla- tion, le port de signes ou de tenues par lesquels les élèves manifestent ostensi-
-Loi du 28 mars 1882 (sur l'i nstruction primaire obligatoire). Article 2 :
850 « Les écoles primaires vaqueront un jour par semaine, en outre du blement une appartenance religieuse est interdit. Lorsqu'un élève méconnaÎt
Ce dimanche, afin de permettre aux parents de faire donner, s'ils le désirent, l'interdiction posée à l'alinéa précédent, le chef d'établissement organise un
tion à leurs enfants, l'instruction religieuse en dehors des édifices scolaires. » dialogue avec cet élève avant l'engagement de toute procédure disciplinaire. »
e. .../. ..
')') « la hiérarchie des normes » Elles on t pour objcctifla présentation ct la mise en œ uvre d'un texte
(décret, arrêté) aux agents chargés de l'appliquer.
Elle définit précisément les compétences des organes de l'État.
Les différentes normes sont, par ordre hiérarc hique : l
- la constitution, p
-les traités internationaux, ')') Les notes de service à
-les lois, E lles correspondent à une inst-ruction ou à une information donnée l
-les normes réglementaires, par l'admin istration aux agents. d
.
,
scolarisés.
Il s'agit .
e - de la période d'accueil du matin avant la classe ; Sept compétences
-du temps méridien (de la fin de la matinée de classe au retour en classe T.e socle com m un s'organise en sep t compéten ces.
l'après-midi comprenant le cas échéant un temps de restauration) ;
-de la période d'accueil du soir immédiatement après la classe (études -la m aîtri se de la langue frança ise ;
surveillées, accompagnement à la scolarité, accueils de loisirs, activités - la p rati que d'une la ngue vivante éh·émgèrc ;
culturelles ou sportives, garderie). - les prin cipaux éléments de mathé matiques e l la cultme sc ie nti-
1 Le temps extrascolaire est le temps durant lequel un encadrement est fique ct technologiq ue ;
e proposé aux enfants :
- en soirée après le retour de l'enfant à son domicile; - la maîtrise des tech n iq ues usuelles de l' information ct de la com-
-le mercredi ou le samed1 après la classe lorsqu'il y a école le matin ; mu ni cation ;
-le mercredi ou le samedi toute la journée s'il n'y a pas d'école ; -la c ul ture humaniste ;
s -le dimanche, les jours fénés et durant les vacances scolaire. » - les compétences sociales et civiq ues ;
e Source : education.gouv.fr
-l'auton omie et l'esprit d'initiative.
e << Chaque grande compétence elu socle est conçue comme une combi-
">"> Le sode commun de connaissances naison de connaissances fondamentales pour notre temps, de capacités
à les mettre en œuvre dans des situations variées, mais aussi d'attitudes
s et de compétences indispensables tout au long de la vie, comme l'ouverture aux autres,
La loi d'orientation de 2005 affi rme qu e le socle commu n de le goût pour la recherche de la vérité, le respect de soi et d'autrui, la
con naissa nces et de compétences est<< le ciment de la Nation: il s'agit curiosité et la créativité.
d'un ensemble de valeurs, de savoirs, de langages et de pratiques dont Le socle commun s'acquiert progressivement de l'école maternelle à
l'acquisition repose sur la mobilisation de l'école et qui suppose, de la la fin de la scolarité obligatoire. Chaque compétence qui le constitue
e part des élèves, des efforts et de la persévérance. » requiert la contribution de plusieurs disciplines et, réciproquement, une
x
La défin ition el u socle commun prend égalem ent appui sur la propo- discipline contribue à l'acquisition de plusieurs compétences. >>
e
sition de reco mmandation elu Parlem ent européen ct elu Co nseil de Rappelons que la lo i de 2013 prévoit de remplacer le socle comm un
l'Un ion européenne en matière de " compétences clés pour l'éduca- de conn aissances e t de compétences par un « socle com m un de
tion et l'apprentissage tout au long de la vie. >> connaissances, de compétences et de culture >> .
Les textes
« Dès l'école maternelle, les élèves acquièrent des connaissances et C'est en proposant aux élèves un enseignement structuré et explicite, '1
des compétences qui servent d'appui aux enseignements de l'école orienté vers l'acquisition des savoirs de base, et en leur offrant des él
élémentaire. C'est pourquoi, un bilan des acquisitions de l'école entraînements systématiques à la lecture, à l'écriture, à la maîtrise de 1r
maternelle, réalisé en référence aux programmes, est effectué en fin de la langue fran çaise et des mathématiques, ainsi que de solides repères L
grande section et joint au livret scolaire >>. (Circu laire no 2008-15 5 culturels, qu'on les préparera à la réussite. >> (Préambule) tc
du 24 novembre 2008, BO n° 45 elu 27 novembre 2008.) Les programmes se veulent << écrits dans un langage clair sans com- n
plications inutiles » . ti
« Ils intègrent les objectifs du socle commun. »<<Ils respectent la liberté d
">"> Les cycles pédagogique de l'enseignant. » Toutefois : « Si un maître est d'abord
Le décret n° 2013-682 elu 24 juillet 2013 réorganise les cycles de la maître du choix de sa méthode, il est au service des progrès de ses élèves
façon suivante : par rapport aux objectifs des programmes. C'est pourquoi la liberté c
pédagogique des enseignants va de pair avec de nouvelles modalités C'
École
f:cole élémentaire Collège d'inspection des maîtres, davantage centrées sur l'évaluation des acquis cl
maternelle des élèves. » Ct
Cycle 1 Cycle 2 Cycle 3 Cyclc4 Les programmes sont « recentrés sur l'essentiel >> . Ils " mettent fo rte- t{
Cycle des Cycle des Cycle de Cycle des ment l'accent wr les apprentissages fondamentaux : le fran çais et les
apprentissages appren lissages consolidation approfondisse ments mathématiques. »
premiers fo ndamentaux L'horaire est « resserré pour les autres disciplines >> . L
PS l MS 1 CS CP jcEll CE2 CMijCM2 6• 5' J 4• 1 3c Le nombre d'heures d'enseignement hebdomadaire est fixé à
24 heures obligatoires.
1<:
e1
« L'école primaire doit avoir des exigences élevées qui mettent en œuvre les maîtres enseignent aux élèves et que ceux-ci doivent maîtriser. »
à la fois mémoire et faculté d'invention, raisonnement et imagination, La partie<< Progressions>>, en fran çais et en mathématiques,,,<< a pour
1
attention et apprentissage de l'autonomie, respect des règles et esprit but de fournir aux enseignants des objectif~ annuels précis et communs
S<
d'initiative. à toutes les écoles. >>
Les textes
l't
LA CARRIÈRE ET AUTRES ASPECTS ADMINISTRATIFS
L;
jo
COMMENT SE PRtPARER À L'INSPECTION? De nombreux inspecteurs adressent d ès le début d e l'an née une note
01
d e service p récisant les modalités d' inspection d es personnels. Il est
l't
D e maître, d'évaluateur de vos élèves, vous d evenez, le temps d e cette important d'en pre ndre connaissan ce et d'en respecter les di fférents
n-
inspection, celui qui est observé, jugé, félicité el parfois sanctionné. points.
te
Tout d'abord, il faut raison garder. L'évaluation de l'inspecteur s'appuie essentiellement sur votre h·avail
pc
L'inspection est un des instants fo rts du métier. Pour beaucoup de avec vos élèves, sur votre conduite de la classe, sur votre respect
fi
des programmes et sur les documents que vous elevez présen ter. p
nos collègues, c'est un m auvais moment· à passer. 11 convient néan-
moins de ne pas infantiliser ct d'aborder celte << épreuve >> d'une L'inspectio n individuell e compre nd deux parties : l'observation de
tc:.
fa çon sereine e t professionnelle. la conduite de classe et un e ntretien approfondi avec l'enseignan t.
Il
En préalable, une visite des classes e t de l'école, un entretien avec
Avant tout, il est im portant de compre ndre qu'il n'est pas an orm al, d
absurde, que noire employeur, l'Étal , nous évalu e ct vérifie la l'équipe pédagogique peuvent avoir lieu.
S<
manière dont nous travaillons avec les élèves placés sous notre res- L'inspecte ur s'appuiera sur :
d
ponsabilité. T ous les e nseignants font l'objet d' un contrôle de le urs -la conduite de la classe, l'alternance et le rythme des activités, la
0
acl'ivités pédagogiques et sont donc notés. clarté des consign es, l'atten l'ion et l'adaptation aux réactions, aux
f<
remarques des élèves ;
S<
-la qualité de comm unication dans la classe, maître-élèves, élèves-
~~ Comment ça se passe ? élèves;
v
Cotisation MGEN
Pom les adhérents à cette mutuelle : 2,60 % du brut
Pour information apparaissent sur le b ulleti n de salaire les cotisati ons Échelon
payées par l'l~tat : actuel
Salaire BRUT+ Indem nités- Retenues= Salaire NET à PAYER.
NET IMPOSABLE= Salaire NET mensuel + CSC/CRDS impo-
sable. Nom de l'école
11,,1
d'affeclalion
Cc montant imposable diffère du montant net à payer pour plusieurs
ra isons : une partie de la CSC ct de la CROS qui ne sont pas déduc-
tibles et la cotisation MGEN prélevée directement
Num éro de
">"> Comment lire sa fiche de paie? Séc urité sociale
Indications Montan!·
imposable
générales
de l'année
sur le service
ct du mois .:::::::==~===::=~~-~~~
gestionnaire Traitement brut : cc que L _ _ _ __ _r-......;~...:.....-c-·:-:::::2____.- Nf! ;. ' " 1llUI . -
Inspecteur de ~Voie hiérarch ique. - C oncours niveau Enseignant dans Sept options : - Obtention elu
l'Éducation licence. les d ispositifs AS H Option A : hand icap CAPA-SH (certificat
nationale (IEN) - Liste d'aptitude. (adaptation scolaire auditif. d'aptitude profession nelle
- D étachement. et scola ri sa ti on des Option B : handicap pour les aides
élèves en situation visuel. spécialisées, les
Dircctem d'école Mêm es fo nctions qu'un -Titulaire du C afipemf.
de handicap) Option C : handi cap ense ignements adaptés
d'application directeur d'école avec - Justifier d'au moins
mole ur. ct la scolarisation des
(D IO:A) intenrention clans la 8 années de services
Option D : troubles élèves en situation de
formation initiale ct la effectifs en qua lité de handicap) .
importants des fo nctions
participation à différents PE.
cognitives.
jurys. - Inscription sur une liste
Option E : aides
d'aptitude académique .
spécialisées à dominante
-Avoir 30 ans au moins.
pédagogique du Rased.
Di recteur d'un - T itulaire d'un DDEAS Option F : adolescent~
disposi tif relevant o u titulaire dtt CAPA-SH en SECPA, EREA,
d'un établissement (option G pour directeur adultes en prison.
médico-social de CMPP).
Enseignant clans Option G : aides
ayant un accord -justifier d'au moins
les dispos itif~ ASII spécialisées à dominante
avec l'Éd ucation 8 ans de servi ces
(adaptation scolaire rééducative du Rased.
nationale effe ctifs dont 5 dans
ct scolarisation des SLes élèves handicapés
l'enseignement spécialisé
Directeur de élèves en situation
en qualité de PE.
CM PP (centre de handicap)
-Avo ir au moins 30 ans .
médico-
- Inscription sur une liste
psychopéda- d'aptitude académique.
gogiquc) ou d'tme
école comprenant
au moins 3 classes
spécialisées
Enseignant réfé rent -Assure la coordination -Le nom bre Psychologue - Le psychologue scolaire - 3 années
des actions de d'ense i gn an t~
référen ts scolaire apporte l'appui de ses d'enseignement effectif.
Ile est arrê té annuellement compétences pom la - Titulaire d'un e licence
l'équipe de suivi de la
scola risalion (ESS) et par le DA-SEN. prévention des diffic ultés de psychologie.
son lien avec l'équipe scolaires, pour l'élaboration -Candidature soumise à
pluridisciplinaire de du projet pédagogique de avis des CAPD et C APN.
la MOPl 1 (maison l'école, pour la conception, - Préparation du diplôme
dé partementale des la mise en œuvre et en un an dans un
personnes handicapées). l'évaluation des aides am IU F\1 en collaboration
- Assu re auprès des élèves en difficulté. avec le département
famill es une mission - le psychologue scolaire de psychologie
essentielle d'accueil et travaille au sein d' nn Rasee!. de l' université de
d'information. (BO 11 ° 19 du 9/05/2002) rattachement.
(BO du 7/09/2006)
Enseigna nt en -1'\onnalcmcnt, on
Enseignant en - Titulaire du CAPA-SI! C l.IN (classe privilégie les enseignants
SEG PA (section Option F. d'initiation-accueil ayant une formation
d'enseignement des enfants non FI .E (Français langue
général et francophones) étrangère).
professionnel -Normalement,
adapté ) et en EREA entre tien avec I'IEN
(établissement en association avec
régional le CASNAV (Centre
d'enseignement académique pour
adapté) la scolarisation des
nouveaux arrivants et des
Enseignant en - Titulaire du CAPA-SH
enfants du voyage).
ULI S (unité O ptio n D.
Malheureusemen t,
localisée ponr
souvent des Tl et des T 2
l'inclusion sociale)
débutants se retrouvent
ex-UPI (un ité
en charge de telles
pédagogique
classes.
d'intégration )
pn
(
le remplacement d es maîtres en congé de mal adie et tous les congés • Les écoles européennes. •1
d' un e courte durée. Un Z IL sans remplacement peut être amené à • La MLF (Mission laïque française). inl
• t
assurer des charges adm in istratives ou être ch argé de l'aide pédago- • Les collectivités d'o utre-mer.
.,
gique auprès des écoles de sa zone ;
-la Brigade qui couvre une parti e elu d épartem ent. Les brigades
re mplacen t les différents congés longs (longue maladie, formatio n ,
• Andorre.
• Monaco.
• Sefecsa (Service de l'en seign em en t des forces frança ises et de l'élé-
.• '
maternité ... ). m ent civil stationnés en Allemagne). pt
Il est important de savoir qu'un ZIL peut se voir confier une m ission • Les échanges poste pour poste. le!
de brigade, et inverseme n t. Attention, le recrutement de l'Alliance fra nçaise n'est pas ouvert aux n
fonctionn aires de l'Éducation nati onale. tr(
Les remplaçan ts perçoivent une indem nité journalière dès lors qu'ils
q u ittent leur résidence administrative. Cette inde mn ité est· appelée Ces e mpl ois à l'éh-anger exige nt une procédure complexe et sont p<
l SSR (indem nité d e suj étion spéciale de remplacement). assez pe u nomb re ux. Il est donc conseillé de s'adresser so it à une
• Il existe des postes di ts fragmentés. Ces postes sont soit liés a ux organisation syndicale, soit directement aux organismes concernés
lemps partiels, soit au remplacement des PEMF (professeur des pour obten ir plus d e renseignements.
écoles maître formateur). •
Un PE peut, en effe t, de m and er à exercer à temps partiel. Son service ")") je souhaite passer dans Le second cl(
doit don c être complété. degré. C'est possible ? dt
O n peut être amené à com pléter 2, 3, voire 4 temps partiels et être 11 existe différentes passerelles, principale me nt par voie intern e : •
nommé sur des écoles différentes. • Agrégati on inte rne .
Un remplacement de PEMF (D MA-Décharge de maître d'application • CAPES (ce rtifi cat d'aptitude au professorat dans l'enseignement elu
ou RMA-Remplacement d e maître d'application) consiste à remplacer second degré) interne.
4 PEMF sur 4 classes différentes. Certains postes fragm entés couvrent • CAPF.PS (certificat d'aptitude a u professorat d 'enseignem en t phy-
aussi un temps partiel ct un poste de DMA (1/4 + 3/4 par exemple). sique ct sporti f) interne.
75,00 % 6 0 81 h dont 45 h d'AP 75,00 % T ravanx d' une DA-SEl\ Participat ion aux Autorisation
assemblée séances plénières a c cord ~e avec
70,00 % ; 22 75 h dont 42 h d'AP 70,00% publique élective et aux réunions traitement.
Autorisation des diverses Toutefois,
62,50 % 5 0 66 h dont 37 h d'AP 62,50 % d' absence de instances dont selon les textes,
50,00 % 4 0 54 h dont 30 h d'AP 50,00% droit l'intéressé(c ) est l'employeur
Cf Code général membre. n'est pas tenu
AP : aide person nalisée. des collectivités de rémunérer
territoriales le temps passé
C ertaines quotités n écessitent de rattraper quelques jours dans
par l'élu dam les
l'année. réunions précitées.
O n peu t annualiser son temps partiel. L'organisation du travail
Exercice des DA-SF.N Crédi t d'heures Autorisation
consiste en une alternance entre période lravaillée et non travaillée.
mandats électifs forfa i ta i r~ et accordée avec
D ans cc cas, la rémuné ration est lissée sur les douze mois de l'année. Autorisation Lrimestriel défini traitement.
d'absence de droit cn fonction du Toutefois, selon
C( Code général mandat. les textes, ce
des collectivités Am énagement tem ps d'absence
Le coin juridique territoriales d' horaire planifié n'a pas il être payé
annuellement. par l'employcm.
Décret n o 2002-1072 du 7/08/2002.
Note de se rvice no 2004-029 du 16/02/2004.
Congé malad ie Accordé pour une durée -3 mois Congé de Jmtificr de 3 ans de services Indemnité
CM maximale d'un an à plein formation effectifs mensuelle
traitement professionnelle Durée maximale de 3 ans forfaitaire
-9 mois à durant 12 mois
Yz trai lem ent correspondant
à 85% du
Congé longue Durée maximale de 3 ans - 1 an à plein
traitement
maladie CLM tra itement
brut avec un
- 2 ans à
plafond
Y2 traitement
- 1.'arrêté du C ongé pour Justifi er de 3 ans de service
14 mars 1986 validation
don ne la liste des acquis de
des malad ies l'expérience VAE
ouvrant droit
Congé pour bilan Justifier de 5 ans de service
Congé longue D urée maxima le de 5 ans - 3 ans à plein de compétences
durée CLD traitement
Congé pour 12 jours par an
-2 ans à
formation syndicale
Y2 tra itement
-Accordé en
cas de cancer,
• Le DIF (Droit individuel à la formation)
maladie Le DIF (20 heures par an cumulables sur 6 ans puis plafonnées à
men tale, 120 heures) utilisé à l'initiative du fonctio nnaire en accord avec son
tuberculose, administration . La formation retenue peut sc dérouler hors du temps
poliomyélyte de service et donne lieu alors au versement d'une indemnité.
ou SIDA (Texte de référence: décret n° 2007-1470.)
l-
ANNEXES
Les écoles maternelles sont créées en 1881, elles sont publiques, L'essor de l'école maternelle
gratuites mixtes et laïques mais non obligatoires. Elles sont intégrées Entre 1879 et 1917, Pauline Kergomard, inspectrice générale de
à l' école primaire. l'école maternelle, milite pour une école adaptée aux jeunes enfants
et le respect de leur développement : le jeu est la forme naturelle de
l'activité, les exercices trop scolaires doivent être proscrits; les locaux
Écoles maternelles organisation, surveillance et inspection
comme le mobilier scolaire doivent être adaptés aux besoin s.
Décret du 2 août 1881
En 1884, l'école normale d 'institutrices assure le re crute ment du
Art. 1. - Les écoles maternelles (salles d'asile), publiques ou libres, sont
personnel enseignant " non seulement pour l'école primaire mais
des établissements d'éducation où les enfants de deux sexes reçoivent
les soins que réclame leur développement physique, intellectuel et moral. encore pour les écoles maternelles et les classes enfantines >> ; en 1887,
Les en fants peuvent y être admis dès l'âge de deux ans accomplis et y une école maternelle annexe y est établi e pour former les institutrices
rester jusqu'à ce qu 'ils aient atteint l'âge de sept ans. d'école maternelle.
Art. 2.- L'enseignement dans les écoles maternelles comprend :
Une circulaire du 22 février 1903 souligne que << l'école maternelle
1 o Les premiers principes d'éducation morale ; des connaissances su r
les objets usuels ; les premiers éléments du dessin, de l'écriture et de la a son objet propre et ne doit être ni une garderie ni une école élémen-
lecture ; des exercices de langage ; des notions d'h istoire naturelle et de taire ». Les programmes d'enseignement sont trop chargés et les
géographie ; des récits à la portée des enfants ; inspections sont remises en question. La d ictée disparaît de la grande
zo Des exercices manuels ;
3° Le chant et des mouvements gymnastiques gradués. section ct le calcul m ental de la petite section ! ...
Art. 3. - Les écoles maternelles sont exclusivement dirigées par des L'instruction du 16 mars 1908, demande que les communes pré-
femmes. voient un mobilier proportionné au corps clu petit enfant.
Le décre t du 15 juillet 1921 affirme enfin que<< le souci d'éducation
doit primer celui de l'instn1ction [ ... j Ce n'est pas dire que les enfants
Arrêté du 28 juillet 1882, objet de l'école maternelle de l'école nwtemelle ne doivent rien apprendre ; mais c'est dire qu'ils
« L'école maternelle n'est pas une école au sens ordinaire du mot : elle
doivent appendre en exerçant leurs sens et leurs muscles plus qu'en
fo rme le passage de la famille à l'école, elle garde la douceur affectueuse lisant les livres ou en écoutant des leçons. »
et indulgente de la famille, en même temps qu 'e lle initie au trava il et à la Les institutrices d'école maternelle devron t désormais êhe titulaires
régularité de l'école. [.. .) Les directrices devront se préoccuper moins de d'un brevet supérieur avec option << pédagogie de l'école mater-
délivrer à l'école primaire des enfants déjà fort avancés dans leur instruc-
tion que des enfants bien préparés à s'instruire. » nelle, puériculture, h ygiène ». Cette formation spécialisée résistera
jusqu'e n 1972, date à laquelle la formation devient commune aux
enseignants d'école maternelle et d'école élémentaire.
Pourtant les méthodes pédagogiques propres à l'école maternelle E n 1910, une inspection des écoles maternelles est créée dans chaque
tardent à voir le jour ! département ct confiée exclusivement à du personnel féminin.
Repères
Les inspectrices vont joue r un rôle essentiel dans le développement de
la pédagogie de l'école maternelle. Les écoles n ormales, groupes de Débute dans les salles d'asile, où elle met en place certains principes
pédagogiques. qu'elle publiera dans la revue pour les salles d'asile L'ami
recherches p édagogiques, associations participent à ce mouvemen t.
de l'enfance, chez Hachet te. Sa rencontre avec F. Buisson. est importante;
En 192 1, l'AGIEM (association générale des institutrices des écoles elle sera nommée inspectrice. Elle veut changer rapidement l'école mater-
maternelles) est créée. Elle d eviendra I'AGEEM (association générale nelle où elle déplore le manque d'hygiène. des programmes inadaptés à
des en seignan ts des écoles et classes matern elles publiqu es) en 2006. la pet ite enfance et parfois le manque d'amour des enfants par les direc-
trices. Elle militera et publiera beaucoup pour l'éducation des enfants de
L'école maternelle devient un véritable lieu de l'innovation pédagogique.
2 à 6 ans transformant ainsi l'école m aternelle en adaptant les m éthodes
Si l' idée d' un statut propre à u n e nfan t q ui ne soit pas u n adulte pédagogiques.
en min iahue est apparue avec Rousseau, reprise par Pestalozzi et
d'autres pédagogues, sa réelle prise en comp1'e est favor isée par les MONTESSORI Ma ria (1870-1952) Médecin anthropologue Italienne
« Aide-moi à faire seul. »
étud es psychologiq ues de Binet et Simon, au début du x:xe
siècle, Crée la« casa dei bambini » en 1907. Pour elle, c'est entre 0 et 6 ans que
puis par cell es de Piaget ct de Wallon . .. qui vont amplifie r le chan- les enfant s traversent des périodes « sens ibles » qui sont cruciales po ur
gement des pra tiq ues pédagogiqu es . leur développement social et psychologique. L'éducation doit permett re à
chaque enfant de s'épanouir en conserva nt sa spontanéité.
Le « matériel M ontessori » voit ainsi le j ou r (cubes emboîtables, fichiers
Trois pédagogues associés à l'évolution de la maternelle imprimés autocorrect if s...).
PAPE-CARPANTIER Marie (181 5- 1878) Le rô le du maître consiste à observer les enfants et à leur proposer le
« L'éducation a pour but de seconder l'enfant dans son développement matériel adapté au bon moment. Les erreurs ne sont jamais corrigées par
naturel, de le soutenir dans ses intermittences, de le diriger au milieu des l'enseignant, c'est à l'en fant d'en prendre conscience grâce au matériel.
dangers qui l'entourent; de lui interpréter au besoin des enseignements que
la nature et le monde lui donnent à l'improviste. »
Tour à tour di rect rice de salle d'asile pu is de l'école no rmale m aternelle
et enfin inspectrice générale des salles d'asile, est à l'origine du terme
d'« école maternelle».
Son idée de l'éducation repose sur la « méthode naturelle » qui est une ")") L'école maternelle contemporaine
« méthode intuitive et inductive. partant des faits pour aller aux idées ;
méthode active faisant appel constant à l'effort de l'enfant et l'associant au À partir des années 1950, l'école maternelle qui était un e institution
maître dans la recherche de la vérité » et peut être mise en œuvre à t ravers presqu e exclusivement populaire, s'ouvre à l'ense mble des couches
la leçon de chose. sociales. Ce mouvement est fortement lié au développement du
KERGOMARD Pauline (1838-1925) Inspectrice générale des éco les travail des femm es.
maternelles
Cette nouvell e donne va de pair avec l'apparition de nouvelles
« Laisser dire aux enfants leur métier d'enfa nt pour que, devenus hommes,
ils puissent faire leur métier d'hommes. >> attentes e n relation avec la vulga ri sation des études sur la p sychologie
enfantine.
ANNEXES
Le décret du 28 décembre 1976 stipule ainsi que l'école maternelle La circulaire du 30 jan vier 1986 assigne trois objectifs à l'école mater-
s doit contribuer« au développement de la personnalité de l'enfant sous nelle : scolariser, socialiser, faire apprendre et exercer.
7i toutes ses formes, corporelles, intellectuelles, affectives » ct << entraîner La loi d'orientation sur l'éducation elu 10 juillet 1989 intègre l'éco le
l'enfant à l'usage des différents moyens d'expression. ,, La circulai re maternelle à la nouvell e politique pour l'école organisant la scolarité
à
du 2 août 1977 précise que l'école maternell e doit proposer << une en cycles pluriannuels.
pédagogie du développement en vue d'une éducation globale de la La Grande section se voit appartenir à la fois au x cycles 1 e t 2, symbo-
e personnalité ,, . lisant en cela sa spécificité de classe d'entrée dans les apprentissages.
;S En 1972, le corps des in sp ectrices de l'école maternelle est supprimé. Les programmes de 1995 confi rment cette place à travers trois
Les !Dl•: , inspecte urs ct inspectrices dép artem entaux de l'É d ucation grandes orientations : école centrée sur l'enfan t; complémentai re de
nationale ont e n ch arge l'ensemble de l'école prima ire. Cette m esure l'édu cation familiale; appre ntissages struchués p réparato ires à l'école
se veut favo riser la relation entre la maternelle et l'élé m entaire. élémen taire .
e
La lo i du 11 juille t 1975 stipule que tout enfant de 5 ans doit pouvoir Cin q grands doma ines d'activité son t définis : vivre en semble ;
If
à ê tre accueilli dans une classe ou école maternelle. E lle met égale- apprendre à parler ct à construire son langage, s'initier au monde de
ment en place u n co mité de parents élu dans ch aque école. l'écri t; agir dans le monde ; découvrir le mon de ; imaginer, se ntir,
créer.
e Germaine Tortel (1896-1975) Les programmes de 2008 sc veulen t affirme r l'école maternelle
lr La pédagogie d'initiation se propose la formation d'un être libre, auto- comme une étape fondatr ice de la scolarisation u ltérieure ct le
nome, conscient et responsable, elle souhaite la participation de l'enfant lieu de la maîtrise elu langage oral. Des progressions apparaissent
à sa propre culture. ainsi concernant les domaines intitulés << s'approprier le langage ,,
Elle est fondée sur l'expression et l'écoute de l'enfant, l'accueil toujours
valorisant de sa parole et de ses premières productions, aimées d ès le
et « découvrir l'écrit ,,, même s' il est précisé que << les enseignants
départ, au sein d'un groupe classe fortement uni par un projet commun veilleront à éviter tou t apprentissage prématuré >> .
issu de ses intérêts propres, donc fortement motivant, capable de mobili- Le doma ine d 'activités<< vivre e nsemble »est transformé en<< deven ir
ser et libérer en chacun des forces insoupçonnées.
élève>>.
ion Elle s'adresse à l'être total de l'enfant, affectif, social. intellectuel. en
vue d'un éveil à la Conscience, dans le respect de soi. de l'autre et du La loi d 'or ie n tation de 2013 réorgan ise l es cycles et recentre
h es monde qui l'entoure, en vue de rejoind re les grandes valeurs humaines l'éc ole maternelle comme entité spécifiq u e . Ell e correspond
du universelles. exclusiveme n t au cycle 1, cycle des ap prentissages p remiers. De
n ou veaux p rogra mm es son t annoncés avec l 'ob jectif de m ieux
Les années 1980 vo ient les éh1des sociologiq u es pointer les effe ts p rendre en compte les beso ins des enfants de ce t âge et de mieux
bénéfiques d'u ne scolarisation p récoce et l'intérêt d 'une p édagogie assure r la co ntin u ité des apprentissages à la lum ière d e la période
compensatoire. écoul ée.
Repères
« En définitive, l'école maternelle a fait l'objet de conceptions très QUELQUES ÉLÉMENTS SUR LE DÉVELOPPEMENT
variables au cours de son histoire, chaque phase condu isant à reformuler
ses missions et son rôle v is-à-vis de la petit e enfance. Il serait toutefois
DE L'ENFANT À L'ÂGE DE L'ÉCOLE MATERNELLE
inexact de penser que ces évolutions se soient fa ites de manière disconti- (PIAGET, WALLON, FREUD)
nue car une nouvelle conception de l'école maternelle n'a pas forcément
effacé les précédentes. Ceci peut expliquer les débats dont l'école mat er-
nelle fait actuellement l'objet, notamment e n opposant les orientations ')') le développement cognitif selon Piaget
m inistérie lles qui prône nt une conception résolu ment scolaire de l'école
maternelle, et certains syndicats d'enseignant s qui craignent que ces Piaget a décrit diffé ren tes étapes (ou stades ou périodes) correspon-
orientations n'aillent à l'encontre d'une vision plus globale du dévelop- dan t à des cap acités différentes de compréhension elu m onde ch ez
pement psychiq ue et personnel de l'enfant. De tels débats ne sont pas
l'enfant.
nouveaux et démontrent fin a lement la diffic ulté - s inon l'impossibilité
- qu'il y a à voulo ir défin ir l'école maternelle d'une façon unilatérale et
intangible. »
L'étape sensori-motrice {0-2 ans)
(Rapport de la Commission des Compt es au Sénat, 2008.) Les rep résen tations m entales son t un des élé me nts clés de la théorie
de P iaget. Au d ébu t de ce stade, l'enfa nt n'en possède pas e ncore.
On peut con sidérer qu' il n'a pas de mémoire. Il n'est par exemple
Seule au monde ! pas capable de se représenter des p ersonn es durant le ur absence.
L'école maternelle frança ise est la seule au monde à présenter les carac- C'est pourtant durant cette période que l'enfant va se construire une
téristiques suivantes :
représentation du réel.
-elle est gratuite et ouverte à tous les e nfants, que les pare nts travaillent
ou non; L'organisation progressive du réel s'appu ie sur des pe rceptions, des
- elle accueille les enfants de 2 à 6 a ns sans être obligatoire et est fré- mouvements, des actions. L'i ntelli gence à c e stade est d ite sensori-
quentée par près de 100 % des 3-6 ans; motrice. Le mo teur du d éveloppe me nt pour Piaget est de pouvo ir
- e lle est laïque ;
-elle couvre l'ensemble du territoire ;
agir sur le monde de plus e n plus efficacement. Par exem ple,
-elle est intégrée au service public d'éducation ; l'enfant possède u n schème visuel (regarder les objets) et un schème
- depuis la loi du 30 octobre 1886, e lle est partie intégrante de l'école de p réhension (prendre des objets). Pour agir plus efficacemen t
prima ire dont e lle constitue aujourd'hui le cycle 1 ;
(prendre l'objet qu' il veu t), l'enfant va apprendre (par tâtonne me nts
-elle vise à "faire apprendre" selon un progra mme national intégré à celui
de l'école prima ire, même s'il se distingue par sa structu ration en domaines et expériences) à coordon ner ses de ux schèm es . C'est la coordi nation
d'activités et par la pédagogie préconisée. En ce sens, elle se différe ncie des sensori-m otrice (ici, vision-préh ension ). Progressivement, au cours de
institutions qui, à l'étranger, ont en priorité une vocation socia le ; ce stade, les sch èmes vont devenir de plus en plus com plexes ct se
-elle est confiée à des professeurs des écoles de même statut ;
coordonner de plus e n plus.
-elle est encadrée par les m êmes inspecteu rs, hommes ou femmes, que
l'école élémentaire depuis 1972. Par ses actions, l'enfa nt apprend à struchncr le réel. Progressivement,
il va se d écentrer. En se situant comme un objet parmi d'au tres,
ANNEXES
il sera capable de se représenter les objets et les p enser de man ière de la p ériode précédente (pla isir fonctio nne l) et le jeu de règles qui
au to nom e à ses actions. Les objets et le réel devie nnen t indépendants apparaît durant la période suivante.
de lui et permanents. M ais il reste dépendant d'un nivea u d'intelli- • Le dessin est un formidable outil pour compren dre les représen-
gence lié à la perception ct à l'action. tations de l'enfa nt à un mo m ent donné. Au n iveau pré-opératoire,
le dessin est el it réaliste d'intention . L'enfa nt s'appuie sur ses images
L'étape pré-opératoire (2-7 ans)
mentales pour dessiner. 11 se base sm ce qu'il sait de l'objet pour le
Ma intenant que le réel est un peu structuré, l'enfant va développer
dessiner, bien avant de l'exprimer. Plusieurs étapes sont conn ues.
u ne façon de fonc tionner ct de penser liée aux rep résentations men-
Suite au gribouillage de la pé ri ode sensori-motrice, le réalisme fortuit
tales. L' intelligence dite sym bolique va lui permettre de construire
(signification du dessin sans rapport direct avec la forme, don née
ses représentations à partir de sym boles. Ces représentations seront
souvent après coup), puis le réalisme manqué (les éléments connus
de plus en plus imagées et conceptuelles, m ême si elles reste nt com-
sont juxtaposés et non coordonn ées, comme clans le fameux << bon-
plètem ent fi guratives et concrètes. On considè re que l'enfant passe
homme-tê tard>> ) et le réalisme intellecll.Iel (dans lequel l'enfan t tient
d e la percept-ion aux représentations et pe ut raisonner à partir de ces
à dessiner tout cc qu'il connaît du réel sans souc i de perspective, il
dernières et non seule ment à partir de ses actions.
Ce passage de la perception à la représentati on se construit grâce à dessine par exempl e sa mère avec un bébé à l' in térieur) aboutissent
un certain n ombre d'outils dont l'im itation diffé rée puis intériorisée, ensuite, clans la période suiva nte au réalisme visuel grâce auquel
le je u symbolique, le d essin et le la ngage. l'enfant, vers 8-9 ans respecte les perspectives e t la c oordination des
• L'im itation qui amèn e l'enfant à construire des symb oles s'illustre élém ents ensem ble et montre ainsi ce q u'il voit d u monde.
par le « fa ire sembla nt >>. Si un enfant est capable de se m ettre à • C oncernant le langage, dans la pér iode précédente, l'e nfa nt
quatre pattes et d'imiter le m iaulem ent d'un cha t, on peut dire qu 'il apprend à différenc ier les p ho nèmes de sa langu e, apprend à com-
a réussi à construire une représentation mentale d u chat e t qu'il est mun iquer et e nri chi t progressivement ses productions, d u pre m ier
capable de l'im iter non seulement de manière différée (le chat n 'est m ot à la première phrase. Cc qui in téresse Piaget d urant la période
pas sou s ses yeux) mais également qu' il a intégré et intériorisé des pré-opératoire, c'est la différenc iation progressive entre sign ifiant
symboles (l es quatre pattes, le cri). ct signifié que l'o n constate chez l'enfan t. La fonctio n de com-
• C'est selon le m ême ordre d' idée que l'on peut décrire le jeu sym- munication du langage est reconnue par Piaget et c'est d 'ailleurs
bolique. Ce sont souvent des scènes vécues qui sont re jouées clans uniquem en t ici qu'il évoque le rôl e de l'environnement. E n effet,
des situa tions ludiques. L'enfa nt e n profite souven t pour re jouer des c'est grâce aux échanges avec autrui que l'enfant développe son 1
conflits, pour compenser des besoins inassouvis (un des personnages lexique et sa syntaxe. E t c' est grâce à ce déve loppement que l'enfant
d u jeu obtie nt souven t ce qu e l'enfant n'a pas réussi à obtenir da ns affinera de plus en plus son découpage elu réel. L'évolution elu lan-
1!
la réalité) ou e n core pour inverser les rôl es (j ouer à la maîtresse est gage correspond ainsi à un développemen t des sign ifications e t des
un classique). Le jeu symbolique se situe en tre le « jeu d'exercice » conna issances.
1 i
Repères
Pour Piaget, chaque étape se construit sur la base de la précédente. Stades sensori-moteur et projectif (1 -3 ans)-
Il n 'y a pas de notion de rupture, ni de crise de passage. C'est p ar Processus intellectuel centrifuge
contre clans cette p erspective que 'vVallon a décrit des stades du déve- Ce stade est caractérisé par un rôle im portant de l'éve il de l'intelli-
loppement de la personnalité ch ez l'enfant. gence, l'une pratique (manipulation d'objets), l'autre discursive (déve-
loppement du langage). L'cnf<-mt s'exp rime autant par les mots que par
')') Le développement de la personnalité les gestes. Le mouvement sert de support à la représentation mentale
qui se développe ici. L'i mitation joue un rôle, comm e pour Piaget.
selon Wallon
Au niveau social, on constate que l'enfant s'individualise de plus en
Wallon (1879-1 962) a ch erché à c omprendre com ment se développe pl us par rapport à son environnem ent. Il intègre quelques contraintes
la perso n nalité chez l'enfant. Sa théorie associe les influen ces des
comme le fait de ne po uvoir être deux pe rsonn al ités différentes
facteurs à la fois biologiques, affectifs, sociaux et intellectuels. La
(l'élève et la maîtresse, par exemple). La jalousie et la sympathie fon t
présen ce du m il ieu social est selon lui indispensable. L'enfan t subi t leur apparition.
l'influen ce du milie u et l' in fluence en m ême temps. Le développ e-
ment sc d éroule par étap es, souvent déterminées par des « crises >> : Stade du personnalisme (3-6 ans) - Processus affectif
1'enfant ressent des contradictions qu'il a rrivera à dépasser en passant centripète
à 1' étape suivante. Vers 3 ans, âge du « non», on assiste à une crise dans laque lle l' enfant
C hacune des é tapes est caractérisée par des processus, soit cenhés tend à s'opposer à l'adulte. C'est une crise de personnalité nécessaire
sm l'enfant (centrifuges), soit centrés sur l'extérieur (cen tripètes). Ils à l'acquisition de l'autonom ie et à la différenciation entre lui e t les
relèvent soit de 1'affectif, soit d e J'intelligence. Sept stades ont été décrits. autres. Vers 4 a ns, l'enfan t entre plus dans un e ph ase d e séduc tion
durant laquelle il peu t se donner en sp ectacle clans l'attente du regard
Stades impulsif et émotionnel (0-1 an) - Processus
de l'a utre (ou à l'inverse, se renfermer). Cette attitude est suivie d'un e
intellectuel centrifuge, processus affectif centripète
phase d'imitation motrice e t sociale où l'enfant tente d'endosser les
L'enfant à ce stade dépend complè tem ent de son environnement. Il
rôles sociaux de l'adulte, dans une certaine ambivalence.
ne présente qu' une faible maîtrise motrice, voi re un certain désordre
Cette période est donc clairement guidée par les processus affectifs.
gestuel, refl étant pour Wallon un état de ten sion. C'est l'entourage,
jouant un rôle affectif, qui l'aid e à se structurer. Et ce sont la motri-
cité ct l'émotion qui sont les princ ipau x organisateurs elu déve loppe- ')') Le développement affectif selon Freud
ment durant cette période. Celle-ci est également caracté risée par la Sigmund Freud ( 1856-1939) est le fondateur de la psychanalyse. La
conduite de l'enfant devant le m iro ir, étape qui l'aide à compren dre théorie psychanalytique a révolutionné les conception s du début du
qu'il est un parmi les au tres. C'est pour \Vallon une période ayant un xxc siècle à travers notamment les notions d 'Inconscient, de sexualité
rôle fondamental da ns la personnalité de l'enfant. in fa ntile et de complexe œdipien.
ANNEXES
Les étapes du développement psycho-affectif La m ère doit faire face à deux demandes contradictoires, le dési r
de l'enfant d' autonom ie, d'affirmation de soi et la demande de rapproch ement.
Les stades décrits par la psychan alyse son t ceux d u développ em ent T.'objet transitionnel trouve ic i toute son importance.
li b id inal de l'enfa n t. À chaque stade correspond u n e rela tion d'objet C'est à cc stade que l'enfant consolide la fron ti è re entre intérieur ct
(le rap port d u su jet avec les objets q ui constitue nt le m on de dans extérieur, en tre le soi e t le non soi. Il commence à prend re plaisir
e lequ el il vit) spécifiq ue. Chaque stade (ou phase) entraîne u ne nou- dan s la manipulation relationn elle des ob jets exté rie urs (m ère ou
vell e o rganisat ion d e la personnalité. substitut) . L'enfant a une me illeure représentation de l' image Je son
corp s. Com me pour \Vallon, cette p ériode correspond à la période
Le stade oral {de la naissance à 12- 18 mois) d'opposition du n on. La m aîtrise du << je ,, à tro is ans témoign e elu
s Le p laisir oral, libidinal est directement li é à l'ali m entation qui est processus d' individu ation.
lt un b esoin, u ne pulsion d'auto-conservation et le vecteur prin c ipal de
la re lation mère-enfant. Le but p ulsionn el est à la fo is un pl aisir oral Le stade phallique {3-4/5 ans)
auto-é rotique et u n désir incorporation des obj ets. Le stade ora l peut La relation d'ob jet est centrée auto m de la déco uverte de la diffé-
être divisé en stade oral précoce ou primitif, lié à l'activité de succ io n re nce des sexes (resse nti e en termes de présence ou d 'absence de
et u n stade oral sadique lié à la morsure. C'est pa r la bo uche q ue pénis). L'apparition de la q uestion du comment on fa it les enfants
lt l'enfan t entre en contact avec le monde extéri em. est une des conséquences de cette découverte. L'enfan t imagine les
e Relation d'obj et : Après u n e période d' indiffé renc iation, l'objet rapports sexu els de ses paren ts comme u n e activité agressive, sadique,
~s total est la mère. Le bébé la d istingu e et est capable de ressen tir son clans un rapport de dom iné-domi nan t : c'est le fa ntasm e d e la scène
n absen ce. primitive.
d Winnicott et la notion d'objet transitionnel D u point d e vue de la p ersonnalité, c'est u n e période n arcissiq ue,
L 'ob jet transition n el permet à l'enfant, vers ses six mo is, de fai re face d'affirmation de soi .
~s à l'a ngoisse de séparation avec sa mère, << de passer du subjectif à
Le complexe d'Œdipe (4-6 ans)
l'objectif, de la fusion à la différencia tion >> . C'est l'e nfant qui do it
L'enfa nt ép rouve des désirs sexuels con cernant le parent de l'a utre
ch oisir cet objet: m orceau de tissu, pelu ch e . ..
sexe et ressent le parent de même sexe comme un rival à élim iner. Il
Le stade anal (12/18 mois- 3/4 ans) y a alors confl it entre l'enfant, le père, la m ère ; on parle d e triangu-
Le même objet fécal peut être conservé ou expu lsé (à l'origine de lation de la relati on d'obje t. Le com plexe d'Œdipe joue un rôle fon-
de ux plaisirs différe nts) et prendre la valeur soit d'un bon ob je t, soit damental dans la construction de la personnalité. En intériorisant les
lu d' un m auvais ob jet par rapport à l'entourage (arme ou cadeau rela- in terdits parentaux (p rohib ition de l'in ceste), le complexe d'Œdipe
té tionnel) . L'enfan t peut ainsi se soum ettre ou s'op poser pour exercer permet la con sti tu tion du Surmoi et de l' Idéal du Moi ; le Mo i pro-
le p ou voir, d ominer la mère. gresse (mécanismes de défense, refoulement).
Repères
')') Bibliographie sélective
Piaget J. (1923), Le langage et la pensée chez l'enfant, Dclachaux ct
Niestlé.
Freud S. ( 1920), Essais de psychanalyse, Payot.
Wallon H. ( 1941 ), L'évolution psychologique de l'enfant, Armand
Colin.
ANNEXES
SIGLES ET ACRONYMES DE L'ÉDUCATION NATIONALE
Cette liste n 'est pas exh austive, ma is elle comporte les principaux
Certificat d'Aptitude aux Fonctions d' Instituteur Professeur
sigles et acron ymes dont l' Éducation nationale est très férue et que CAFIPE~! F
des l•:colcs Maître Formatcm
vous ne manquerez pas de rencontrer dans votre carrière. Et le moins CAMSP Centre d'Action :vtédico-Sociale Précoce
que l'on p uisse d ire, c'est qu'il est très difficile de s'y retrouver dans CAPO Commission Administrative Paritaire Départementale
cette jungle d'ab réviations parfois très barbares. Le<< parler éducation CAP'\1 Comm ission Administrative Paritaire Nationale
nationale >> esl décidément u ne << novlangue >> bien mystérieuse . CDAou Commission des Droits et de l'Autonomie pour les P ersonnes
CDAPH Handicapées
Une liste plus exh a ustive des sigles est disponible sur le site du m inis- CDDP Centre Départemental de Documentation Pédagogique
tère : http://www.education.gouv.fr/pid95/liste-des-sigles.html. Comm ission Dé pa rtcme nt~lc d'Orientation vers les Enseignements
CDOEA
adaptés
CE Conseil d'École
A CET. C ontrat l;:ducatif Loca l
AA Aide ndministrative C HS Comité d'Hygiène et de Sécurité
APC Activités Pédagogiques Complémentaires C LD Congé Longue Durée
à PAC (classe) à Projet Artistique e l Culturel Cl.:\·1 Congé 1.ongue Maladie
Attestation de Première l;:ducation à la Route dans les écoles CJ\1 Conseil des Maîtres
\PER
maternelles et élém entaires CMP Centre Médico-Psrchologi<tue
\RS 1 Agence Régionale de Santé (ex DDASS) CJ\I PP Centre Médico-Psycho-Pédagogique
ASH Adaptation et Scolarisation des élèves Handicapés cre C onseiller Pédagogique de Circonscription
ATSl.t\1 Agent Territorial Spécial isé des 8coles Maternelles C PD Conseiller Pédagogique Départemental
ASA Avantage Spécifique d'Ancienneté GI1'D Comité T echnique Paritaire Départemen tal
AVS(I) Assistance de Vie Scolaire ( 1ntégration) D
B DA-SEN Directeur Académique des Services de l'l;:ducation Nationale
BCD Bibliothèque Centre Documentaire DDEN Délégué Départemental de l'G:ducation Nationale
BCDP Bibliothèque Centre Docum entaire Pédagogique (de circonscri ption) DEA Directeur d'École d't~lication
BD (RJ Brigade D épartementale (de Remplacement) D écharge de Maître d'Application appelé aussi Remplaçant
DMA
BOE:\ Bulletin Officiel de l'Éducation N ationale de Maître d'~ l i ca lio n RMA
c DSDE:\ D irection des Sen•ices Départementaux de l'Éducation Nationale
Certificat d'Aptitude Pour l'Adaptation e t la Scolarisation des E
CAPAS II
Handicapés I·~C LAIR l;:colcs Collèges 1.ycécs pour l'Ambition, l' Innovation et la Réussite
ANNEXES
. LEXIQUE
l'acte d'apprentissage, c'est-à-dire à l'activité de l'élève clans sa compré- Il convie nt d'insister sur l'importance elu langage du maître, nota m-
h ension de la consigne, clans l'affrontement des obstacles et des erreurs, ment en ce qui concern e la précision de la consigne donn ée, qui va
dans l'exercice ou la production, dans l'évaluation de son travail. produire les tâches attendues et accompagne r les e nfants clans les
Apprendre, c'est s'approprier un savoir ou une compétence. activités d'apprentissage.
Clarté cognitive Compétence''
Ce concept a été introduit par John Downing et Jacqu es Fijalkow, Visée de formation globale regroupant un e nsemble de capacités
en relation avec l'apprentissage de la lecture, cla ns leur ouvrage, Lire pe rmettant" à un sujet de faire face à une sihwtion d e façon adaptée.
et raisonner (paru aux éditions Privat en 1984) : la clarté cognitive est
Comportement'''
" la caractéristique spécifique du lecteur sans problèmes. Il s'agit d'un Ensemble des man ifestations observables d'un individu agissant.
élève qui aborde avec l'esprit clair la tâche de réflexion sur ce qu'il
convient de faire dans l' a(JfJrentissage de la lecture et de l'écriture .. . >> Difficulté (d'apprentissage)
La confusion cognitive, à l'opposé, se rencon tre chez un e nfant ne La notion de difficulté d'apprentissage renvoie à une insuffisance des
com prenant pas les tâch es qu 'on lui demande et encore moins pour- performances scolaires.
quoi il doit les réaliser. Les difficultés d'apprentissage peuvent être passagères, elles peuvent
Le co ncept de clarté cognitive a dépassé le domain e de la lechne égale ment êb·e pa rtie prenan te de l'apprentissage l u i-même. Une
pour concerner l'ensemble de l'activité cognitive. O n peut retenir aide ponctuelle peut su ffire à lever ce type de difficultés
que ce « terme technique refJrésente les composantes psychologiques Des diffic ultés p111S importantes se traduisent par l'impossibilité de
que le profane désignerait par des expressions comme «compréhension l'élève à acquérir les compétences prévues de fin de cycle. Elles
claire», «pensée claire» ou «Saisie du problème». » donnent lieu à des aides spécifiques.
La clarté cognitive est portée " tantôt fxtr le langage des enfants, tan- Les diffic ultés d'apprentissage peuvent aussi concerner des e nfants
tôt par celui de l'enseig1Wnt [... ] et renvoie à : in tellectuell ement précoces .
- la nature de la tâche ; Les troubles d'apprentissage renvoient à des diffic ultés durables .
- les difficultés qu'il va falloir surmonter;
- des {Jrocédures possibles ; 1. Séverine r.c Bastard el Bruno Suchaut, C NRS-Un iversité de Bourgogne, Ca /lie r de
I'IREDU, no 61, 2000.
Lexique
La dysphasie ct la dyslexie sont des troubles spécifiqu es d u langage : 7. Prévoir des remédiations, des phases d'entraînement ou
La dyslexie est un ense mble de difficultés durables d'appren tissages d'approfond issements.
fon damentaux de la lecture, chez un ind ividu n ormal emen t scolarisé À l'école maternelle, on retiend ra, avec M . Briga udiot et l'équip e
ayant un niveau in tellectuel, un développement global e t un m ilieu Prog de l'Il RP, que << différencier c'est [d'abord/ prendre en compte
affectif et culture l normaux Ces diffic ultés sont d urables, e t no n pas ce que l'on sait de l'enfant, quelle que soit la modalité de cette prise
un sim ple retard d'acqu isitions. L'OMS (Organisation mondial e de en compte [... ] et qu'il existe ainsi des différenciations visibles (maté-
la santé) comporte, clans sa 1Qe édition internati onale des maladies, riellement repérables dans la classe) et des différenciations invisibles
le classement de ces troubles. (dans les attitudes et le langage du maître) [tout] aussi importantes et
efficaces les unes que les autres. ,,
D ifférenciation
D eux idées-forces sont liées à cette noti on : Éducation
-La diffé ren c iation n'est pas u ne nouvelle pédagogie, encore moin s L'éd ucation est propre à l'homme.
une << p édagogie m iracle». C'est pourquoi, on préfère pa rler de « dif- L'é ducation développe des capacités << program mées >> ch ez l'enfant
fé renciati on pédagogique, plutôt qu e d e << pédagogie différen ciée >>. (parler, marcher, écou ter, observer, créer ... ) et apporte des savoirs
La diffé renciation re nvoie à un e va riété d'approch es, une di versité de et des savoir-fa ire prod uits par la civil isation {techn ologie, scie nces,
stratégies plutôt q u'à u ne référence pédagogique unique. religions, arts, histoire, etc.).
- La diffé renciation pédagogique n'a de se ns que clans u n systè me L'éd ucation concerne glob alem ent toute la pe rsonnalité de l'enfa nt :
d'objectifs constants. Si l'on qu itte ce système, on intègre un modèle elle porte avant tout sur les comp ortemen ts et les vale urs (éduq uer à
sélectif où l'on ju stifie les <<groupes de niveaux ». la liberté; éduquer à la p oli tesse; éduq ue r a u travail e n éq uipe); elle
Diffé re nc ier la pédagogie suppose un travail précis de l'en seignant e t/ s'appuie avant to ut sur l' imagination et l'affectivité (les premiers éd u-
ou de l'équipe d'école. cateurs naturels son t, selon Rousseau , les parents) ; elle p rocède par
l. D éterm in er un o bjec tif à att e in dre pou r l'e nsemble des élèves. im itation et exercices (édu cation spo rti ve, civiqu e ou a rtistiqu e); elle
2. D éterm in er le << noya u dur , du savoir que les élèves doivent vi se plus les comp éten ces, savoir-faire et savoi r-être, que les contenus
s'approprier. de c onna issa nce.
3. Réaliser une évaluation di agnostiq ue (compétences, conceptions/
représen tations des élèves). Éduquer
4. Concevoi r l'opération m entale en jeu pour atteind re l'ob jectif. << Éduquer>> vient du verbe latin educare qu i sign ifie << fa ire croître >>,
5. Propose r aux é lèves des itinéraires différenciés permetta nt d'effec- o u educere qu i signifie<< faire so rti r ». L'éducation est l'activité q ui
tuer la m ême opé ration mentale selo n diverse s stratégies. fa it grandir les enfants pour les re nd re adultes, et qu i les aide à sortir
6. Réaliser u ne évalu ation de l'acquisition. de l'enfance e t de l'ignorance.
ANNEXES
Enseigner Il est ind ispensable de <<faciliter le développement métacognitif faute
<< Enseigner» vien t du verbe lati n insignire qui signifie<< faire connaître>>. duquel enseigner équivaut à conditionner. >> (J. Fijalkow) 1
L'enseignement désigne spécialement les activités scolaires visant les Bref, ce qui se con çoit bie n s'énonce clairement et s'énonçant clai-
apprentissages prévus clans les programmes officiels et dispensés par des rement se conçoit encore mieux ... C larté cognitive et métaeognition
professionnels de la pédagogie et des savoirs : les enseignants. ont é té recon nues, ces dernières a nnées comme essentielles au déve-
loppement des apprentissages.
Évaluer
Rappelons les différentes formes d'évaluation : Objectif pédagogique
- l'évaluation diagnostique permet de faire un état des compétences C'est l'énoncé d' un produi t de formation attendu , gue l'on va pouvoir
d' un élève avant de débute r des séances d'appre ntissage; évaluer.
- l'évaluation formative permet de gérer les apprentissages ca r elle se L'ob jectif décrit le résultat escompté de J'action pédagogique. ll se
pratique durant la séq uence ; traduit en termes de capacité ou de compétence développée par
-l'évaluation sommative est l'évaluation elu type « contrôle >> ou bilan l'élève au terme de la séquence.
qui vise à voir si les objectif~ d'apprentissages ont été atteints. Cc type On parle ainsi d'obj ectif opérationnel : l'objectif sera attein t, la
d'évaluation est mis en place à la fin d'une séquence (évaluation à court notion visée acquise si l'élève est capable de réaliser telle perfor-
terme) ct/ou d'une période plus longue (évaluation à moyen terme); mance observable.
-l'évaluation nonnative ou certificative est une évaluation par rapport
à une norm e (par exemple, les concours, les diplôm es) ; elle n'existe P é dagogie, Pédagogue
pas à l'écol e primaire; « Pédagogie >> vient elu grec paîs ageîn gu i sign ifie << conduire
l'enfant ». Dans l'Antiquité, le péd agogue est un esclave qui conduit
Métacognition
l'enfant à l'école. Puis, par dérivation, le pédagogue devient le maître
Selon le psychologue J.H. Flavcll (1976) << La métacognition se rap-
d'école lu i-même, celui qui enseigne.
porte à la connaissance qu'on a de ses propres processus cognitifs. >>
L'enseignant est un pédagogue au sen s où il doit savoir m ettre le
Méta est un préfixe provenant du grec, qui signifie << a près, au-delà savoir à la portée de l'enfant, et organiser les appre ntissages de l'élève.
de >>. Il indique le changement, le dépassement, la postériorité. La
métacognition accompagne l'action dans le sens où elle porte un Prérequis
regard distan cié sur celle-c i, en dehors de celle-ci. C'est un travail de Connaissances et compétences devant être suffisamment maîtrisées
réflexion sur l'action. L'élève apprend ainsi à analyser ses réussites, par un élève pour aborder un nouvel apprentissage.
à comprendre ses erreurs et ses difficultés et prend conscience des
processus intellectu els, des méthodes et des procédures utiles pour
résoudre un problème en fon ction d 'un proje t. 1. John Downing et Jacques Fijalkow, Lire et raisonner, Éd ilions Privat, 1984.
Lexique
SOMMAIRE DU CÉDÉROM
Fiche 1 jeux symboliques Calendrier type « calendrier de la poste ». en PS
Travailler sur l'aspect symbolique du couple Calendrier mensuel affiché
présence/absence Fiche 10 Cahier journal
Semainier Fiche 19 Devenir élève 1 autonomie
Exemples de jeux symboliques
Module jeux mathématiques Le tableau des responsabilités
Fiche 2 Comptines, chansons et jeux de doigts Le tableau des ateliers
Fiche 11 j eux mathématiques
Fiche 3 La rentrée Fiche 20 Numérique
MS : séances de septembre à janvier
Exemple de cahier journa l du prem ier jour de la Séance sur le principe alphabétique avec le TNI
Texte écrit en dictée à l'adulte avec les élèves
rentrée en G S
Fiche 12 Programmation/Progressions Fiche 21 Autoévaluation/Réflexion de
Exemple de cahier journal des premiers j ours de l'enseignant
la rentrée en GS Progression PS - Période 1
Progression PS - Période 2 Exemple de suivi d'un e enfant par post-it
Exemple de cahier journal des premiers jou rs de
la rentrée en GS Progression PS - Période 3 Fiche 22 Évaluation
Progression PS - Période 4 Repérage des compétences initiales des élèves
Fiche 4 Coins jeux Progression PS - Période 5 de MS et de GS dans le domaine numérique :
Fiche 5 Les affiches Fiche 13 Fiche de progression passation type ERMEL
Apprentissage du nombre : passation repérage
Fiche 6 Emplois du temps Fiche 14 Fiche de préparation
des compétences (ERMEL GS-CP)
Exemple d'emploi du temps de PS en période 2 Fiche de préparation de séance - PS
Exemple d'emploi du temps de MS en période 1 Fiche 23 livret scolaire
Fiche 15 Ateliers
Exemple d'emploi du temps de GS en période 3 Exemple de programmation/livret scolaire de MS
Préparation d'ateliers sur une semaine en MS
Fiche 7 Les rituels Préparation d'ateliers sur une semaine en GS Fiche 24 Réunion de parents
Exemple de progression période 1 (GS) : Réunion de parents pour une classe de MS-GS
Fiche 16 Séquences
premières sema ines de rentrée Fiche de séquence en MS : La spirale Fiche 25 Projet
Fiche 8 Cahier de v ie Fiche de séquence en GS : Le portrait Exemple de projet : un prix littéraire
Exemple de couverture de cahier en PS Fiche de séquence en GS : Comment distinguer Fiche 26 Pédagogie différenciée
Exemples de couverture de cahie r en PS les aliments ? Un exemple de différenciation : le brevet ou le
Exemple de présentation de cahier de vie en PS Fiche 17 Ateliers autonomes contrat
Exemple de cahier de vie en début de PS Exemples d' ateliers autonomes de la PS à la GS Fiche 27 Note de service sur les modalités
Exemple de cahier de vie en fin de PS Quelques dessins à colorier d'inspection
Exemple de ca hier de vie : sortie en PS
Fiche 18 Calendriers
Exemples de cahier de comptines
Calendrier mensuel (MS-GS) élève individuel
Fiche 9 Le cahier du bonhomme Calendrier semainier (GS) élève individuel
['i] hachette s'engage pour
l'enwonnement en réduisant
I'Hnpre1n\e çarbone de'"' livres
Celle de cet exemplaire est d~
1180 g éq. (02
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