Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
CHAPITRE.II : ISOSTATISME
COMPETENCES :
PLAN DU CHAPITRE
II-1. Notion de degré de liberté et de liaison
II-2. Repérage isostatique des pièces
II-3. Cotation de fabrication après mise en position isostatique
TRAVAUX DIRIGES
Page 1 sur 13
CHAP II : ISOSTATISME
Le mouvement global d’un solide dans l’espace associé à un repère orthonormé direct
(o,x,y,z), se résume en six (06) mouvements possible appelés « 06 degrés de liberté » ; soit :
- 3 translations suivant x, y, z notées : Tx, Ty et Tz.
- 3 rotations autour de x, y, z notées : Rx, Ry et Rz.
La suppression d’un degré de liberté est obtenue par l’interposition d’un obstacle (contact
ponctuel) normale à ma surface et dans une direction donnée. On parle alors de « liaison ».
Une liaison est matérialisée par un vecteur normal à la surface considérée. On appelle
« normale de repérage ».
Le symbole de base est représenté ci dessous.
Page 2 sur 13
Remarque :
La butée élimine la translation suivant Oy ( Ty )
Remarque
L’orientation élimine la translation suivant Ox ( Tx ) et la rotation suivant Oz ( Rz )
Remarque :
Page 3 sur 13
d) Le « CENTRAGE »
- Le centrage court (Lcyl. < Dcyl. )
Le centrage court est réalisé par deux appuis perpendiculaires. Il élimine deux (02) dégrés
de liberté : deux (02) translations
z z
z
2 2 y
x
1 1
Remarque :
Le centrage court élimine les translations suivantes Oz ( Tz ) et Oy ( Ty )
y y
y
z
2 4 x
z 2-4
1 3 1-3
Remarque :
Le centrage long élimine les translations suivantes Oy ( Ty )et Ox ( Tx ) et les rotations
suivantes Ox ( Rx ) et Oy ( Ry )
Repérer une pièce en position isostatique consiste immobiliser la pièce dans son système
d’ablocage par la suppression des six (06) tous les degrés de liberté.
Lors de l’usinage, la pièce doit-être complètement immobilisée. L’immobilisation de la
pièce est faite en 2 temps :
• Un positionnement ou localisation en supprimant chaque degré de liberté dans un seul
sens tout en garantissant la même position occupée si on la remplace dans les mêmes
conditions de liaison. On parlera de la « MISE EN POSITION ISOSTATIQUE ».
• Un maintien de mise en position (appelé bridage ou ablocage) pour que la pièce
Page 4 sur 13
garde sa position sous l’effet des efforts de coupe.
• La présence d’une normale sur une surface permet d’éliminer un degré de liberté ;
• La présence d’une normale sur une surface permet d’obtenir une cote de fabrication ;
• Les normales doivent être disposées de façon à opposer le mieux possible les efforts de coupe.
Page 5 sur 13
Une cote de fabrication peut être
- Directe lorsqu’elle figure directement sur le dessin de définition
- Indirecte lorsqu’elle ne figure pas sur le dessin définition et est déterminée au moyen
d’un transfert.
II-3-2. Classification
On distingue plusieurs typologies de cotes de fabrication :
- La cote machine (Cm) : c’est la cote qui définie la forme et la position des surfaces
usinées, entre le référentiel pièce et le plan de travail de l’outil.
Cf2
C
A B
Cf3
Cf1
- La cote outil (Co) : qui est la cote donnée par la forme, la dimension, la précision des
surfaces usinées données par l’outil de forme (foret, fraise à lamer) et réglée par une
cote machine ou appareillage
Cf2
Co
Cf1
Cf4
Cf3
Page 6 sur 13
- La cote appareillage (Ca) : c’est la cote obtenue à partir d’un appareillage (montage
d’usinage ou gabarit de copiage).
Cf1 Ca
Co Co
Page 7 sur 13
Soient :
Cf2 mini = 14.85 + 55.10 = 69.95 d’où : Cf2 = 70±0.05
Cf2maxi = 15.15 + 54.90 = 70.05
Page 8 sur 13
Page 9 sur 13
Page 10 sur 13
TRAVAUX DIRIGES
Réaliser la mise en position isostatique en vue de l’usinage des pièces dans les cas
présents ci-dessous puis installer les cotes de fabrications qui en découlent :
Exemple 1
Exemple 2
Page 11 sur 13
Exemple 3
Exemple 4
Page 12 sur 13
Exemple 5
Exemple 6
Page 13 sur 13