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Objectif : réemploi des procédés d’écriture d’un monologue intérieur/Aperçu global de l’état du condamné avant et
après le verdict.
Sujet : Le condamné à mort est brisé et désespéré, il exprime sa détresse dans un monologue intérieur. Rédigez ce
monologue en vous inspirant de votre lecture de l’œuvre et en adoptant la structure avant le verdict/après le verdict.
Brisé, désespéré, solitaire, malheureux et abandonné de tous ; sans famille, ni amis, sans soutien ni réconfort ; avec
une seule idée qui me hante jour et nuit. Voilà où j’en suis arrivé après ma condamnation à mort !
Développement :
Avant, j’avais une famille, un foyer, des amis parmi lesquels j’étais heureux et libre. Je me permettais de longues
promenades, des sorties au théâtre, des concerts. J’étais un homme admiré et respecté pour sa culture et sa finesse.
J’étais libre de mes pensées foisonnantes et fantaisistes. Des idées pleines de gaieté, d’espoir et d’optimisme. Des idées
aux couleurs de l’arc- en- ciel. J’étais confiant en moi-même, serein et croyant en l’avenir et en la justice. Etais-je à ce
point chanceux et heureux ?
Paragraphe 2(Après le verdict : privation de liberté d’agir, de penser, privation de l’amour filial)
Aujourd’hui, me voilà enfermé dans un cachot à « Bicêtre », vivant dans l’obscurité, la saleté et l’humidité. Supportant
les bruits du métal et les clameurs des prisonniers. Je sui réduis à l’état d’un sous-homme, obligé de subir les mauvais
traitements ainsi que cette ambiance de prison qui me dégoûte et m’horrifie. Je suis contraint de renoncer à toutes
mes belles idées d’autrefois, de m’habituer aux hallucinations, aux illusions visuelles et auditives qui me torturent
l’esprit et l’âme .Des visions qui me rendent malades ! Je n’ai plus de rêves ni d’imagination, juste des cauchemars
éveillés à perdre la raison ! Je n’ai plus aucune raison de vivre puisque Marie, ma petite fille, le seul être qui m’attachait
à la vie m’a rejeté ! L’amour filial ? Quel mot étrange ! Je suis seul, je voudrais en finir avec la vie. Que la mort vienne,
elle sera plus douce que cette douleur, que cette souffrance !
Conclusion :
Incompris, oublié de tous, seul face à ma détresse et à ma peine, tel est mon destin ! Je ne suis plus que le « condamné
à mort » dont tout le monde jouit d’avance de son exécution !