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- Activité 

: langue « la modalisation ou la subjectivité »


- Objectif : reconnaitre la modalisation
Identifier les indices de la modalisation
- Support : extrait d’une œuvre littéraire

Déroulement de la séance

I- Définition

La modalisation est l’art de nuancer son discours selon l’impression que l’on veut produire sur le
destinataire (la nécessité, l’obligation, la certitude, le doute…)

II- Les indices de la modalité/ la subjectivité :


1- Les marque de la première personne : je, nous, ma, nos, mes…
2- Les adverbes modalisateurs exprimant :
 La certitude : bien sûr, certainement ; tout à fait…
 l’incertitude : peut-être ; probablement…
3- Les verbes de :
 Opinion : penser ; croire…
 Sentiments : aimer, craindre…
 La perception : sembler, paraître
 La volonté, l’obligation : vouloir, devoir…
 Le jugement : juger, affirmer, prétendre…
4- Les modes verbaux :
 L’indicatif : mode du réel et de la certitude
 Le subjonctif : mode de l’irréel et de l’éventualité (je doute qu’il vienne)
 Le conditionnel : mode de l’hypothèse et de la supposition
5- Les types de phrases : exclamatives, interrogative….
6- La typographie : grosses lettres, italiques, utilisation de guillemets, les points de
suspension…

EXEMPLES :

- Il pourrait pleuvoir demain : la possibilité


- Il est sûr qu’il viendra demain : la certitude
- Il est probable qu’il neige cet hiver : le doute ; l’incertitude
- Tu dois dormir maintenant : l’obligation
- Tu peux sortir avec tes amis : la permission
- Il faut que tu te lèves tôt demain matin : la nécessité

Application : relevez les marques de la modalisation (la subjectivité) dans le texte ci-dessous.

« Pourquoi non ? Si tout, autour de moi, est monotone et décoloré, n’y a-t-il pas en moi une
tempête, une lutte, une tragédie ? Cette idée fixe qui me possède ne se présente-t-elle pas à moi à
chaque heure, à chaque instant, sous une nouvelle forme, toujours plus hideuse et plus ensanglantée
à mesure que le terme approche ? Pourquoi n’essayerais-je de me dire à moi-même tout ce que
j’éprouve de violent et d’inconnu dans la situation abandonnée où me voilà ?

Certes, la matière est riche ; et si abrégée que soit ma vie, il y aura bien encore dans les angoisses,
dans les terreurs, dans les tortures qui la rempliront, de cette heure à la dernière de quoi user cette
plume et tarir cet encrier. » Victor Hugo, le dernier jour d’un condamné

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