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LES 7 FONDAMENTAUX

POUR VOUS AUTO-EDITER


ET VIVRE DE VOS ROMANS

Si vous souhaitez vous épanouir en auto-édition et éventuellement que


l’auto-édition devienne votre activité principale,

Si vous êtes sérieux dans vos démarches et déterminé,

Alors ce manuel est fait pour vous !

Tous droits réservés, y compris de reproduction partielle ou totale, sous toutes ses formes.
Mis à jour en mars 2020
PRÉAMBULE

Les 7 fondamentaux pour vous auto-éditer…

Lorsque l’on se lance dans l’auto-édition, on se pose de nombreuses


questions et la principale est sûrement  : par où commencer ? Internet est
une source inépuisable d’informations, mais il est facile de s’y perdre.

Dans cet eBook, j’ai donc voulu vous apporter les bases, de façon claire et
succincte. Vous saurez ainsi ce qu’il est important de faire dès le début. Vous
économiserez un temps précieux et cela vous évitera beaucoup d’erreurs.

Vous publierez votre livre et trouverez vos lecteurs de manière efficace.


Vous obtiendrez aussi plus rapidement les fruits de votre travail, notamment
en termes de revenus, en vous inspirant de mon expérience.

… et vivre de ses romans.

« Vivre de ses romans », c’est un peu provocateur, non ?

Pourtant, derrière l’aspect financier auquel on pense en premier, il y a


l’Humain : être auteur auto-édité, c’est en effet Vivre et s’épanouir à travers
sa passion.

Alors, oui, dans cet eBook vous trouverez des informations sur la stratégie
du prix, de la rentabilité… mais l’auto-édition, comporte aussi une touche de
développement personnel. Cette partie est approfondie sur le blog dans la
catégorie « État d’esprit ».

Écrire pour l’argent, ça ne fonctionne pas. Mais écrire en ayant un objectif


plus grand pour soi (gagner confiance, s’affirmer, être indépendant...) ou
pour les autres (un message à faire passer, un témoignage...) est la clé.
En lisant cet eBook, je vous demande donc de garder cela a l’esprit. Nous
allons certes aborder les différentes bases, mais ne vous jetez pas tous
azimuts dans la technique si vous ne savez pas (profondément) « pourquoi »
vous faites tout ça.

Pourquoi me faire confiance ?

Je suis auteur autoéditée depuis juin 2015. J’ai commencé cette activité
en parallèle à un boulot salarié qui me déplaisait de plus en plus.
Finalement, en novembre 2016, après plus d’un an de préparatifs, j’ai décidé
de quitter mon travail pour me dédier entièrement à ma passion  : mes
romans.

J’étais déjà formée à l’autopublication, l’autopromotion… mais cela allait


maintenant plus loin  : je devais remplacer mon salaire. Pour cela, j’ai dû
tester et mettre en place de nombreuses stratégies. Ce sont celles que je
partage sur mon blog et dans ma Newsletter.

Même si aujourd’hui je cherche à vivre Humainement et Financièrement


de ma passion, je ne perçois pas mes livres comme un produit qui me
rapporte de l’argent. Pour moi, chaque livre vendu n’est pas un montant
d’euros gagnés : c’est avant tout une rencontre avec un nouveau lecteur qui
sera peut-être touché par mon message.

L’auto-édition en chiffres

Ceci étant dit, je souhaite tout de même, en toute transparence, confier ici
mes chiffres, pour répondre à ceux qui pensent que « vivre de ses romans »
est impossible ou qui éventuellement, croient que le nom de mon blog
cache une coquille vide.
Lors de mon premier trimestre d’auteur indépendant en 2015, j’ai fait
300  € de bénéfice net. En 2016, sur l’année cumulée, je n’ai pas fait
beaucoup mieux.

En 2017, grâce aux séances de dédicaces et à la sortie de L’espoir au


corps, mon bénéfice a été de 5 590  € soit 465  € par mois. Bien, mais pas
encore suffisant pour vivre de mes romans.

En 2018, j’ai atteint 15 600 € de bénéfices, soit 1300 € par mois grâce à la
vente de mes livres brochés (sur mon site, en dédicace et avec Kindle Print)
et d’eBook. Les livres papiers et numériques m’ont rapporté de manière
équivalente 7 800 € dans l’année.

En 2018, ce chiffre est monté à 10 600 € et début novembre 2019, j’étais


déjà à 16 800 € de profits.

Basé sur mes besoins personnels, je peux aujourd’hui dire que je vis de ma
passion. Cela me demande une adaptation permanente et d’apprendre
chaque jour de nouvelles façons de faire connaître mes romans.

À qui s’adresse cet eBook ?

Pour revenir à cet eBook, je vous explique ici comment bien démarrer en
auto-édition et comment mettre en place dès le début les outils qui vous
permettront d’être lus et, si vous le souhaitez, de vivre de vos écrits.

Cet eBook (et plus généralement mon blog et mes e-mails) s’adresse
particulièrement aux auteurs :

• qui ont quelque chose à apporter aux lecteurs / un message à faire


passer,

• qui sont prêts à faire leur maximum pour que leurs livres soient à la
hauteur des attentes des lecteurs

• qui sont prêts à se former et surtout, à se surpasser.


Concrètement, vous devez savoir que vous ne trouverez pas vos lecteurs
en vous tournant les pouces et vous ne vivrez pas de vos romans en vendant
des photocopies gratuites de vos histoires.

L’auto-édition demande beaucoup de travail, mais c’est un challenge. Je


vous invite à l’accepter et à relever les défis avec plaisir, car souvenez-vous
en : tout ceci peut aussi être une source d’épanouissement personnel.

Ainsi, ne vous laissez pas avoir par la simplicité des titres des 7 étapes et
entrez en profondeur dans cette lecture !

Sincèrement,

Anaïs
1. FINALISEZ VOTRE MANUSCRIT

Vous faire connaître et vivre de vos romans est impossible si votre texte
n’est pas avenant ou si les lecteurs sont mécontents du contenu. Je parlerai
de la couverture dans le prochain point. Pour ce qui est du texte même, un
bon livre allie le fond et la forme.

La « forme » de votre livre.

Il s’agit du texte à proprement parler. Il doit être impeccable et pour cela,


vous devez maîtriser l’orthographe, la grammaire et la typographie.

Si vous négligez l’orthographe et la typographie de votre livre alors vous


allez rapidement passer pour un amateur. Pour vous faire connaître en auto-
édition et fidéliser vos lecteurs, votre manuscrit doit être le plus
irréprochable possible. Cela peut prendre du temps mais c’est fondamental.

C’est au moment de l’écriture, que ce travail commence : prenez soin de


vous relire au fur et à mesure et d’apprendre les règles grammaticales.

Moi-même, je n’étais pas experte au niveau de l’orthographe et je fais


encore des fautes, comme tout le monde. Aussi, j’ai dû faire des efforts et à
force de relectures et de corrections, j’ai éliminé bon nombre d’erreurs
basiques. Et moins vous faites d’erreurs au moment de l’écriture, moins il y
en aura dans votre livre final.

Pour la typographie (les règles qui régissent la lisibilité de votre livre), je


vous conseille le livre de Jérémie Lebrunet qui est riche en informations pour
mettre en page votre texte « Comment formater et typographier vos livres ».
L’idéal est d’appliquer ces règles avant de commencer l’écriture, mais
Jérémie donne aussi les moyens de reprendre un manuscrit déjà écrit.
Le « fond » de votre livre

Il s’agit de l’histoire et de la trame. Est-ce que votre histoire est bien


menée  ? Est-elle intéressante, captivante  ? Il est souvent difficile de se
faire sa propre opinion. Nous trouvons nos histoires réussies, sinon nous ne
voudrions pas les publier ! Mais qu’en pensent les lecteurs ?

Bien sûr, vous n’attendez pas d’avoir mis votre titre en ligne pour le
découvrir, au risque de vous casser les dents. Ce sont les relecteurs qui
seront à même de vous dire si le fond de votre livre est bon ou s’il est
nécessaire de le retravailler avant de le publier.

Par qui faire relire votre livre ?

Vous pouvez faire lire votre histoire à un ami mais sincèrement, il ne sera
pas très objectif même s’il peut vous guider. Une fois votre manuscrit
terminé, la dernière relecture de votre livre doit donc être confiée à des
personnes extérieures qui n’auront pas peur de vous froisser.

Ces personnes vous donneront un avis à la fois sur la forme (orthographe,


grammaire, typo) et sur le fond (trame, histoire, style).

Selon votre budget, vous pouvez faire appel à un correcteur professionnel,


ce que bien entendu je recommande. Une alternative gratuite est de se
tourner vers des « bêta-lecteurs ».

Ces passionnés de lecture liront gracieusement votre livre pour vous aider.
Ils vous donneront leur ressenti sur votre manuscrit, et relèveront les fautes
qui l’encombrent. Pour juger une histoire, je recommande au moins dix bêta-
lecteurs à la fois hommes et femmes.

Ces relecteurs sont de parfaits inconnus alors, tant que vous n’avez pas
établi une relation de confiance, abordez chaque critique et correction avec
vigilance. Il m’est arrivé d’avoir des bêta-lecteurs plus mauvais que moi en
orthographe… mais restez toujours ouvert aux propositions sur le fond de
votre livre.
NB : à ne pas oublier dans votre manuscrit

Pensez également à ajouter à votre livre  : les mentions légales, les


remerciements et à la fin, un mot adressé à vos lecteurs pour les encourager
à laisser un commentaire sur Amazon ou à vous retrouver sur les réseaux
sociaux notamment !
2. CONCEVEZ VOTRE COUVERTURE

Vous avez certainement entendu dire que la couverture est fondamentale


pour votre livre ? Eh bien, c’est vrai !

D’abord, elle est la première chose que vos futurs lecteurs verront. C’est
donc le premier critère qui décidera de l’achat de votre livre. Ensuite, votre
couverture doit absolument être représentative de votre histoire, de
votre style. Sinon, vous courrez le risque que le lecteur soit déçu de sa
lecture, car il n’y a pas trouvé ce à quoi il s’attendait…

Par qui faire réaliser sa couverture ?

Faut-il faire appel à un designer ? J’ai découvert que certains « designers »


sont parfois aussi peu expérimentés que leurs clients. Alors si vous faites
appel à un professionnel, soyez certain de son travail (regardez ces
précédentes réalisations, etc…) et soyez clair dans vos attentes ! Je peux
notamment vous recommander le travail de Brian Merrant et de 2  Li que
vous pouvez contacter de ma part.

Si vous souhaitez faire votre couverture vous-même, vous disposez


d’Amazon «  Cover Creator  » lors de la publication de votre eBook sur
Amazon KDP, mais vous n’allez pas vous démarquer par votre originalité.
L’idéal est de savoir utiliser un logiciel de dessin (GIMP, Inkscape…).

Quelques conseils pour réaliser votre couverture

J’ai appris de mes erreurs et voici quelques recommandations pour créer


une couverture professionnelle, quel que soit l’outil que vous utilisez :

• Faites simple avec l’image de fond et la police du titre. Ne vous


amusez pas à faire des superpositions d’images si vous ne maîtrisez
pas parfaitement les logiciels de dessins. Choisissez une police pour le
titre qui peut être originale, mais qui reste lisible.

• Faites une couverture contrastée  : évitez le monochrome et une


couverture pâlichonne.

• Attention aux droits sur l’image que vous choisissez ! Elle doit être
libre de droits (Pexel, Unplash, Pixabay) ou vous devez la payer
(Shutterstock).

Voici par exemple la première couverture pour « Au-delà des tours »


réalisée en 2015, comparée à celle réalisée en 2016 :

La première couverture a été dessinée par un ami et je lui serai toujours


reconnaissante du travail qu’il a fait et du temps qu’il m’a accordé.
Malheureusement, après quelques mois, les lecteurs me disaient « on dirait
un livre de science-fiction », alors que c’est tout l’inverse ! Et ça manquait de
lisibilité et clairement de professionnalisme.

J’ai donc choisi une image libre de droits, contrastée et facilement


lisible, avec un titre grand, dont la police retranscrit l’ambiance. Le seul
bémol à cette couverture c’est qu’il arrive que des lecteurs me demandent
s’il s’agit d’un roman sur le 11 septembre aux États-Unis, ce qui n’est pas le
cas…

Mais vous savez quoi ? En dédicace, les trois quarts des autres lecteurs
s’approchent en me disant être intrigués par cette couverture. Donc, c’est
une couverture réussie !
À travers cet exemple, j’espère vous avoir donné une idée plus claire pour
vous aider à réaliser votre couverture.

NB : à ne pas oublier sur votre couverture

N’oubliez pas de mettre les mentions obligatoires sur le dos de la


couverture : prix, numéro ISBN (voir prochaine partie) et le code-barres !
3. GÉREZ L’ADMINISTRATIF

Voilà, votre manuscrit et votre couverture sont prêts et vous êtes à deux
doigts de publier votre roman. Mais il reste encore un détail non
négligeable : être dans les règles avec l’administration !

Que vous souhaitiez en vivre de votre passion ou non, la publication d’un


livre demande de faire certaines démarches, pour la plupart obligatoires, qui
devront entrer dans la composition du livre et plus particulièrement de la
couverture.

Le prix du livre

Le prix doit être affiché sur votre couverture. Mais avez-vous bien réfléchi
aux prix de votre livre numérique et papier ?

Pour le livre numérique, il n’y a pas besoin de chercher très loin. En tant
qu’auteur indépendant inconnu, vous devrez vous plier à la règle  : vendre
votre eBook entre 0,99 € et 2,99 €. Après, quand vous aurez cumulé assez
de commentaires et de publication, vous pourrez augmenter vos prix.
Personnellement, aujourd’hui tous mes romans sont à 4,99 €.

Pour le livre papier, c’est autre chose. Il est très important de faire
attention à votre bénéfice lorsque vous fixez votre prix pour être sûr de ne
pas vendre à perte !

En effet vendre un livre papier implique les coûts d’impression, mais aussi
des frais de port (vente sur votre site), des commissions (vente en dédicaces)
… Même si vous ne faites pas de dédicaces tout de suite, c’est tout cela que
vous devez anticiper, si vous ne voulez pas changer votre prix après
quelques mois.
A propos du changement de prix :

Il existe une loi du prix unique, dite Loi Lang, qui permet de réguler la
concurrence sur le prix des livres : elle empêche ainsi qu’un même titre au
même format soit vendu à des prix différents selon le libraire ou la
plateforme. Les règles sont donc les suivantes :

- votre livre pour un format donné (numérique, broché ou poche par


exemple) doit avoir 1 prix donné, identique dans TOUS les lieux de vente

- vous pouvez donc changer votre prix à condition qu’il soit mis à jour
dans tous les lieux de vente. Si vous voulez changer le prix de votre livre
vous n’aurez pas besoin de changer d’ISBN ni de refaire un dépôt légal,
néanmoins, vous aurez besoin de mettre à jour votre couverture (puisque le
prix y est indiqué)

- enfin, si vous souhaitez faire une promotion sur votre livre broché,
attention, certaines règles s’appliquent. Vous pouvez en lire plus ici.

La plus simple, c’est donc de définir le prix de votre livre papier avec
précaution, pour vous assurez que vous êtes rentables. Et le mieux c’est bien
sûr de pouvoir générer un peu de bénéfice. Tout travail mérite salaire ! :)

J’en reparlerai plus en détail dans la partie 5, mais si vous voulez générer
quelques revenus et vivre de vos romans, la notion de bénéfice est
particulièrement fondamentale.

La demande d’ISBN et le dépôt légal de votre livre

Pour le livre numérique ou papier, vous devez avoir un numéro ISBN, qui
est un numéro d’identification internationale pour l’édition d’un titre. Vous
devez demander ce numéro auprès de l’AFNIL.

Vous aurez besoin d’un ISBN par format : donc un pour la version papier
et un ISBN pour la version numérique.
Le livre papier est sujet au « dépôt légal », ce qui signifie que vous devez
envoyer un exemplaire de votre livre à la Bibliothèque Nationale Française,
BNF (plus d’info ici) dans la mois suivant la publication de votre livre.

A savoir, il est écrit sur le site «  Il n’y a pas de seuil minimum de tirage
pour les documents publiés en France. L’autoédition et l’impression à la
demande sont également soumises au dépôt légal. »

Donc dès que vous avez un livre broché, vous devez faire ce dépôt légal !
Et si vous souhaitez vivre de votre roman, je vous le recommande… Je vous
en parle dans la partie 5 !

La protection de vos droits d’auteur

Au moment de publier son livre, tout auteur se pose cette question  :


comment protéger mon livre ?
Vous lirez sur Internet de nombreuses choses, allant du gratuit au payant :
vous auto-envoyer votre manuscrit par La Poste, payer un CopyRight…

Après six romans publiés, voici ce que je peux vous dire  : sur votre
ordinateur se trouvent les premiers brouillons de votre livre, c’est déjà une
preuve que vous l’avez écrit (preuve d’antériorité). Ensuite, vous allez
envoyer votre livre à la BNF via un compte personnel sur le site du dépôt
légal, c’est une autre preuve. Selon moi, ces deux-là sont largement
suffisantes.

Si ça vous rassure, vous pouvez vous envoyer votre manuscrit par e-mail
ou par La Poste. Ça sera toujours un élément supplémentaire pour prouver
votre bonne foi.

Pour la protection des droits en cas d'envoi par mail, ce mail n'a de valeur
juridique que s'il est envoyé en indiquant le nom de l'auteur et la date, mais
également si l'adresse n'est pas hébergée par l'auteur (pas d'adresse de son
propre site par exemple). Préférez donc Gmail, Yahoo, Hotmail... etc. c'est
plus sûr.
Sachez quand même qu’il est peu probable que vous constatiez vous-
même un plagiat (vous lisez tout ce qui est publié vous ?). Et si plagiat il y a,
vous devez être prêt à aller en justice (en avez-vous les moyens ?).

Alors, je vous conseille de ne pas dépenser d’argent pour protéger vos


droits. Par contre, mentionnez quand même dans votre livre « Tous droits
réservés, y compris de reproduction partielle ou totale, sous toutes ses
formes » et sur votre couverture « Tous droits réservés — nom d’auteur ». Ça
ne coûte rien et cela pourrait dissuader quelques malintentionnés.

Votre statut juridique

Qu’importe le nombre de livres que vous vendrez, vous devez déclarer vos
revenus, c’est la loi. Plusieurs solutions existent. Vous pouvez déclarer vos
revenus sur votre déclaration d’impôt sur le revenu dans les BNC (bénéfices
non commerciaux) ou créer une association ou une (micro-) entreprise.

Sachez que si vous souhaitez vivre de vos romans, et donc faire des
séances de dédicaces (indispensable !), distribuer vos romans en librairies,
alors vous devez avoir un numéro de SIRET pour produire des factures.

Ainsi, je vous recommande fortement de commencer par créer une


microentreprise (autoentrepreneur). C’est le choix que j’ai fait à mes débuts.

Vous pouvez en savoir plus en lisant ces deux articles :

Quel statut juridique ai-je choisi en devenant auteur indépendante ?

Auteur indépendant  : comment créer sa microentreprise ? par Gaëtan


Noël

À savoir : la création d’une microentreprise varie selon les départements !


Si vous avez des questions, l’idéal est de vous rapprocher de votre CCI.
4. PUBLIEZ VOTRE LIVRE EN LIGNE

Ce que j’appelle la publication en ligne est tout ce qui se fait sur Internet
et qui ne nécessite aucun investissement financier de votre part  : cela
désigne donc le livre numérique, mais aussi le livre imprimé à la demande.

Comment mettre votre livre en ligne

Le livre numérique

Sur mon blog vous trouverez des tutoriels pour publier votre eBook sur
Amazon KDP, Kobo par la FNAC et l’iBookStore d’Apple.

Sur quel site devez-vous absolument mettre votre livre ? Eh bien, la


priorité reste Amazon, pour débuter. En effet, Amazon est la plateforme la
plus puissante et qui offre le plus de visibilité à l’heure actuelle.

Le système KDP Select proposé par Amazon et qui vous demande de


publier en exclusivité sur cette plateforme est particulièrement intéressant.
Une fois votre livre inscrit à KDP Select, votre livre sera proposé aux lecteurs
ayant souscrit à l’abonnement Kindle Unlimited.

Vous serez alors payé « à la page lue » (KOLL) par chaque lecteur et non en
unité de livre. Aujourd’hui, les pages lues représentent 50 % de mes revenus
sur Amazon (397  € en octobre 2019 pour les KOLL et 439  € de ventes
d’eBook à l’unité). Pour en savoir plus sur KDP Select, des articles sont
disponibles sur le blog.

À noter  : même si le livre numérique ne vous permettra pas de vivre de


vos romans à vos débuts, il est indispensable pour bâtir votre lectorat et
votre crédibilité, grâce aux commentaires notamment.
Le livre imprimé à la demande

Concernant la version imprimée à la demande, elle est aussi importante.


En effet, au début il y a de grandes chances pour que les lecteurs vous
trouvent sur Amazon plutôt que sur votre site.

Pour publier votre livre imprimé à la demande, vous pouvez passer


directement par la plateforme de publication d’Amazon. Il vous faudra
fournir votre manuscrit dans le bon format, ainsi que votre couverture
intégrale (première de couverture, tranche et dos de couverture).

Pour publier votre eBook et votre version papier à la demande, vous


pouvez passer par les services de sociétés comme Librinova, Bookélis, etc.
qui vous proposent de vous aider à mettre en page et publier votre livre
pour vous.

Je suis personnellement assez réticente avec ce genre de plateforme dont


les résultats ne sont pas toujours garantis, sans parler des sur-facturations
permanentes, des délais parfois très longs et pénalisants…

Comme toujours on lit de tout sur internet, des contents et des


mécontents, mais je préfère de loin apprendre à faire les choses par moi-
même : si je sais le faire pour un livre, je saurais le faire pour quatre ou dix,
sans avoir à payer 1000 € pour chaque publication. Surtout, je préfère garder
mes chiffres en mains et ne pas avoir à passer par un tiers pour savoir
combien de livres j’ai vendus aujourd’hui.

Néanmoins, j’ai conscience que l’aspect technique peut être compliqué


pour certains auteurs et aussi chronophage. Mon conseil  : publiez vous-
mêmes, mais déléguez la partie technique à des indépendants.

Par exemple, comme pour la couverture, si vous avez des difficultés avec
la mise en page de votre eBook ou de votre manuscrit, vous pouvez
contacter 2 Li ou encore Émilie Varrier en qui j’ai toute confiance.
5. MISEZ SUR LE LIVRE PAPIER

Vous l’aurez compris, je ne parle pas ici du livre imprimé à la demande,


mais du livre papier que vous allez faire imprimer chez un imprimeur et
stocker chez vous pour les ventes en direct (salon du livre et dédicaces).

Les bénéfices nets sur vos livres papier

Je vous en parlais au moment de choisir le prix de votre livre : calculez vos


bénéfices nets. C’est le rapport entre le revenu obtenu (prix de votre livre) et
les différents frais déduits de ce revenu (impression, frais de port,
commissions, impôts).

Le bénéfice net est donc l’argent que vous gagnez une fois tous vos frais
déduits. C’est lui qui vous permettra de vivre de vos romans, surtout en ce
qui concerne vos livres imprimés.

Prenons l’exemple d’« Au-delà des tours » (300 pages), vendu 15  € au


format papier, avec mon statut d’autoentrepreneur qui m’impose 22,5 % de
charges sociales (début 2018). Voici mes bénéfices nets :

Pour le livre imprimé à la demande (Amazon) : 3,40 € net.

Pour un livre imprimé par moi-même (coût d’impression 3  € par


livre)

• Vendu de main à la main (rencontre, salon du livre) : 8,30 €

• Vendu lors des dédicaces en magasin (30 % commission) : 4,80 €

• Vendu sur mon site* : 3,65 €


* le calcul est plus complexe que (3,65 € - 40 %) alors ne m’envoyez pas un e-mail pour me dire que je ne
sais pas compter ;-)
Bien entendu, ces chiffres varieront en fonction du statut juridique. Je
souhaite que vous compreniez qu’il ne faut pas miser uniquement sur le livre
numérique. Vendre en ligne est difficile, c’est un travail de longue haleine
pour se faire une place. Alors que vendre en « direct » est très différent : vous
êtes là pour vous présenter et pour mettre en avant les atouts de votre livre.
En face à face, la personne vous écoute et crée un lien avec vous.

Selon moi, vous devez donc mettre autant d’énergie à promouvoir vos
eBooks que vos livres papier, lors de rencontre avec les lecteurs.

Rencontrez vos lecteurs !

Avoir des lecteurs et générer des revenus avec vos eBooks peut donc
s’avérer long et fastidieux (un eBook vendu 2,99 € cela rapporte 1,60 net).

Mais si vous vous présentez pour une dédicace demain, vous pourriez dès
à présent commencer à faire des ventes, à avoir des lecteurs. Maintenant,
vous commenceriez à construire votre lectorat.

Personnellement, je vends en moyenne 20 livres par séances de dédicace


(dans le bon jour je suis à 35, dans les mauvais à 10) et cela me rapporte en
moyenne 150 € de bénéfice. Je fais 4 séances par mois, donc les dédicaces
m’assurent 600 € de revenus.

Bien entendu ce chiffre va dépendre  : du prix de vos livres et de vos


marges, du nombre de titres que vous avez (plus le choix est grand plus la
probabilité d’en vendre un augmente) et naturellement, de votre attitude
pour encourager le lecteur à vous découvrir.

Plus vite vous vous y mettez, plus vite vous allez apprendre. Cela vous
donnera des pistes aussi pour promouvoir vos livres en ligne. Pour moi, les
séances de dédicace ont été une source de défis et d’épanouissement
inestimable. Je ne peux que vous encourager à suivre ce chemin.

De nombreux articles sont consacrés à l’organisation de ces événements


sur mon blog. Je vous invite à les lire ici : Aller à la rencontre de ses lecteurs.
Si vous souhaitez vous lancer ou si vous avez déjà essayé sans succès,
n’hésitez pas à me contacter. Je serais heureuse de discuter de vos difficultés
et de vous aider à trouver une solution : contact@vivredesesromans.com
6. PARLEZ DE VOUS

Le plus difficile en auto-édition est de ne pas se perdre au milieu de la


masse d’informations et de chose à faire. Il est donc important que vous
sachiez « pourquoi » vous publiez vos livres (raisons profondes et
émotionnelles) et que vous ayez une idée claire de ce que vous attendez de
l’autopublication de vos romans (résultats espérés). Ensuite, il vous faudra
définir une stratégie (comment) qui évoluera au fur et à mesure de votre
apprentissage.

Dans les 5 étapes précédentes, j’ai abordé la partie technique et pratique


de la publication de votre livre. Vous vous doutez qu’il manque une chose
fondamentale : comment vous faire connaître ? J’ai commencé à en parler
avec les séances de dédicaces, mais il reste de nombreuses autres
possibilités.

Dans cette sixième partie, basée sur mon expérience, je vous donne ici 4
clés qui vous permettront de gagner en visibilité et en crédibilité. Je les
ai écrites dans l’ordre de priorité, et je vous recommande de les réaliser au
fur et à mesure.

1. Votre page Facebook

Pour un auteur indépendant, il nous faut un point de ralliement pour nos


lecteurs afin de les fidéliser : comment créer une relation avec eux et les tenir
informés de nos nouvelles publications, sinon ?

La base et le plus simple à mettre en place une page Facebook (ce qui est
différent du profil, je vous laisse regarder sur Google ;-) ). Sur cette page
vous pourrez présenter vos livres, votre actualité et interagir régulièrement
avec vos lecteurs.
De manière plus générale, les réseaux sociaux sont importants pour
diffuser l’information et peuvent vous aider à vous faire connaître.

Certes, il est difficile de savoir si un post Facebook ou Twitter va générer


des ventes, mais si L’espoir au corps en 2017 a eu 6000 lecteurs en 6 mois,
c’est aussi grâce à la puissance des réseaux sociaux.

2. Votre site Internet

Créer un site internet, c’est l’une des premières choses que j’ai réalisée à
mes débuts en auto-édition, en 2015. Plusieurs années plus tard, je peux
vous dire à quel point cela est important.

Avoir une page Facebook, c’est la base mais le gros point noir, c’est que
ça ne nous appartient pas. Si Facebook le décide : Couic ! Finie la page
Facebook et on se retrouve sans rien…

Un autre souci, c’est que le contenu d’une page Facebook ça ne se


référence pas sur Google. Quand on cherche votre nom d’auteur sur
Google, on va tomber sur votre page Facebook… mais si on cherche les
titres de vos livres, si vous n’avez pas de site à vous, ça sera Amazon ou
sinon les blogs des éventuels chroniqueurs…

Et puis,  avoir son propre site, c’est un gage de professionnalisme.


Toutes les raisons sont donc bonnes pour avoir un site internet : 

• C’est un point de repère pour nos lecteurs, on peut y présenter ses


livres, son parcours. Le design de notre site nous représente, 

• On peut y mettre du contenu (articles de blog…) qui sera référencé


sur Google et fera venir de nouvelles personnes, susceptible d’être
intéressée par notre univers. En 2019, j’ai été très heureuse de savoir
que 550 nouvelles personnes visitaient mon site tous les mois ! 
• On peut aussi y installer une boutique. Ma boutique en ligne où je
propose mes livres dédicacés m’a rapporté 240 € de bénéfices par
mois sur l’année 2019.

• Et, surtout, créer une newsletter pour nos lecteurs et ainsi les
fidéliser. C’est important de rester en relation avec vos lecteurs, de
manière sincère. Si vous ne gardez pas contact, même si les lecteurs
ont aimé votre livre, ils vous oublieront. Et les lecteurs adorent les
auteurs accessibles ! Ma newsletter comprend en janvier 2020 plus de
300 lecteurs et qui reçoivent de mes nouvelles régulièrement et
surtout, à chaque publication.

Vous l’aurez compris, je suis convaincue qu’avoir un site internet est


indispensable !

3. Les rencontres avec les lecteurs

Oui, j’insiste  : les salons du livre, les séances de dédicaces sont


indispensables si vous voulez trouver rapidement des lecteurs et vivre de
vos romans !

Même si vous n’êtes pas prêt mentalement et que cela doit vous prendre
plusieurs mois pour vous y préparer, vous devez garder ces rencontres avec
les lecteurs dans votre plan stratégique.

4. Écrivez d’autres livres

Quand vous aurez trouvé vos repères en auto-édition avec votre premier
livre, ne tardez pas à écrire le suivant. La multiplication de vos écrits permet
la fidélisation de vos premiers lecteurs et d’augmenter votre crédibilité ou
professionnalisme.
Cela augmente aussi vos probabilités de ventes. Le lecteur, ayant plus de
choix, sera peut-être davantage tenté par un livre que par un autre en vous
découvrant.

Enfin, chaque sortie est une opportunité pour faire parler de vous et doit
être préparée avec soin. Ne jetez pas votre livre du jour au lendemain : créer
du suspens autour de la publication, de la nouvelle histoire, faire des offres
promotionnelles pour la sortie et entourez-vous de partenaires pour passer
le mot.
7. RÉFÉRENCEZ VOS LIVRES

Vous voici arrivés à la dernière étape. Elle est tout à la fin car ce n’est pas
nécessairement en référençant vos romans en librairie que vous pourrez en
vivre, mais c’est une étape importante pour vos lecteurs.

Pourquoi référencer vos livres en librairie ?

Avoir vos livres référencés en librairie est tout d’abord un gage de


professionnalisme : vous êtes sur le site de La FNAC, de la fameuse librairie
Décitre, on trouve vos livres sur les sites de Cultura, Price Minister…

C’est aussi de la visibilité et un moyen de gagner quelques ventes


supplémentaires. Et il n’y a rien de plus frustrant que d’avoir un lecteur qui
vous contacte en disant « je suis allé chez mon libraire pour commander
votre lire mais il ne l’a pas trouvé ». Aïe...

Les libraires ne vont pas taper sur Google pour trouver votre site et
commander votre livre... Ils vont taper votre nom d’auteur et/ou le titre de
votre livre dans des bases de données spécifiques.

En 2018, j’ai ainsi vendu quarante livres grâce au référencement en


librairie. En 2019, une centaine ! Alors, quand on sait qu’il suffit de quelques
formalités administratives pour être dans ses bases de données, pourquoi
s’en priver ?

Où référencer ses livres ?

Vous avez deux possibilités  : référencer vous-même vos livres ou passer


par les services d’un tiers.
Si vous référencez vous-même vos livres, je vous conseille de les
référencer sur Décitre, Dilicom et sur la SFL (Société Française du livre,
groupe La FNAC). Vous avez très certainement entendu parler de Electre, le
top niveau du référencement. Malheureusement Electre n’accepte pas les
auteurs indépendants. Sachez que vous aurez besoin d’un numéro SIRET
pour certaines bases de données.

J’ai testé cette première option et j’ai rapidement regretté. Certains


groupes comme Décitre et la SFL demandent obligatoirement 40  % de
remise et l’envoi des livres à vos frais. Donc, selon le prix de votre livre, ces
frais peuvent peser lourd. Vous devez aussi gérer la facturation et les
relances (fréquentes) des impayés.

J’ai finalement décidé de référencer mes livres auprès des libraires en


passant par BoD (Books On Demand), qui envoie les livres en impression à la
demande directement aux libraires. Cela m’assure de toucher une somme
fixe par livres vendus et je n’ai aucune gestion à faire.

Un article est dédié à ce sujet sur mon site ici  : Diffuser ses livres en
librairie : pourquoi choisir Books On Demand ?

En conclusion, référencer vos romans en librairie ne vous permettra peut-


être pas d’en vivre, mais c’est une nouvelle pierre à votre édifice qui, sur le
long terme, peut s’avérer gagnante !
CONCLUSION

J’espère que vous avez trouvé dans cet eBook toutes les informations
dont vous aviez besoin pour vous lancer en auto-édition et mettre toutes les
chances de votre côté pour trouver vos lecteurs… et vivre de vos romans !

Vous le saviez peut-être déjà et vous l’avez vu dans cet eBook, l’auteur
indépendant doit porter plusieurs casquettes. En choisissant l’auto-édition,
vous serez non seulement auteur, mais aussi éditeur, comptable et
communiquant. C’est un travail long, parfois difficile, mais passionnant !

Plus particulièrement, si vous souhaitez vivre de votre passion, vous ne


devez pas avoir honte de réfléchir comme une entreprise en termes de
chiffres, de rentabilités et de bénéfices.

Trouver vos lecteurs et éventuellement générer des revenus ne se fera pas


du jour au lendemain (ça pourra prendre un an ou deux), mais plus vite vous
mettez en place les stratégies gagnantes, plus vite cela sera possible.

C’est la raison pour laquelle j’ai écrit cet eBook pour vous.

En suivant les 7 étapes que vous venez de découvrir, pas à pas, vous
construisez de bonnes bases pour ensuite évoluer. Votre capacité à vous
remettre en question et à réagir en cas d’erreur fera aussi la différence.

Voici donc la conclusion la plus importante  : vous devez y prendre du


plaisir  ! L’auto-édition est une source de challenge et d’épanouissement.
C’est un apprentissage quotidien et une découverte de vous-même. Voyez-y
une opportunité de vous surpasser et de gagner confiance en vous.
BESOIN D’AIDE ?

 FAITES LE VOUS-MÊME MAIS PAS TOUT SEUL 

C’est le slogan de Mr Bricolage et je l’aime énormément. Vous auto-éditer,


par vous-même, ne veut pas dire que vous êtes seul. Vous pouvez compter
sur une communauté active d’auteurs sur les réseaux sociaux, prêts à vous
aider, dont je fais partie.

D’expérience, je sais néanmoins à quel point il est parfois difficile de


trouver des réponses adaptées à nos besoins  : en tant qu’humains, nous
sommes tous différents. Nous n’avons pas les mêmes connaissances, les
mêmes peurs, les mêmes blocages. Et en tant qu’auteur, nos livres, nos
objectifs varient aussi énormément.

C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de proposer aux auteurs une aide
personnalisée en auto-édition.

Que cela soit pour la publication de votre premier ou de votre


quatrième roman, pour faire grandir votre communauté de lecteurs,
améliorer la visibilité de vos livres, je serai heureuse de vous aider !
Rendez-vous sur cette page pour en savoir plus :

Aide personnalisée en auto-édition

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Mis à jour en mars 2020

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