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Préface : Avant-mot de l’auteur-copywriter

Bonjour à vous, lecteur ou lectrice.

Merci beaucoup d’avoir téléchargé votre ebook gratuit Copywriting Cash ! Les 10 Conseils des
rédacteurs pros… pour faire vos premiers euros.

Je suis un vieux monsieur de 36 ans au moment où j’écris : je vais donc vous vouvoyer. Je suis un peu
vieux jeu, j’ai du mal à tutoyer immédiatement, parce que j’estime que je vous dois le respect : en
effet, j’aime ceux qui aiment apprendre, et vous êtes là pour ça !

Si vous avez téléchargé ce guide pour débuter en copywriting, c’est probablement parce que :

● Vous voulez devenir rédacteur et gagner votre vie grâce aux mots et aux histoires
● Vous avez un business dont vous voulez améliorer la rentabilité, l’efficacité, le taux de
conversion.

Et c’est exactement le but, c’est tout l’enjeu du copywriting : vendre avec des mots.

Les mots sont mes amis, mais surtout ma source de revenus depuis 2009, quand j’ai quitté le monde
de l’industrie lourde (GE, Schneider Electric, puis Jaguar et Land Rover).

Après une formation en PNL et en coaching, je me suis retrouvé comme vous probablement, à devoir
vendre mon savoir, mon expertise, en utilisant le pouvoir des mots.

C’est grâce à mon blog www.selimniederhoffer.com que je me suis fait connaître dès 2010, puis que
j’ai rejoint le plus grand site de coaching en séduction en France, www.artdeseduire.com.

C’est vraiment là que je suis devenu copywriter au quotidien (j’écris les articles, les newsletters, les
pages de vente pour nos super formations).

Avant, au début, j’étais auteur. J’étais écrivain. J’étais storyteller, si vous voulez.

Mais je ne maîtrisais pas encore le copywriting : mon écriture il y a 10 ans n’était pas assez vendeuse.

Mes lecteurs trouvaient que j’avais du style, ils aimaient bien ma plume, mais je ne vendais pas
assez.

Dès lors, mon mentor, un des meilleurs copywriters français, m’a pris sous son aile et m’a fait
ingurgiter des dizaines de livres sur le copywriting.

Puis j’ai investi dans des formations vidéo et audio sur le copywriting.

En 10 ans, j’ai affiné mon utilisation des mots pour vendre, et j’ai eu la chance de passer encore un
cap au moment où je suis devenu responsable éditorial de tout le site.

Tout à coup, je devais gérer l’envoi des newsletters, les pages de vente, les vidéos de vente, les top
articles, les quizz, les vidéos sur Youtube, les tweets : bref, tout le contenu du site…

Avec un objectif moral : diffuser notre expertise au plus grand nombre de clients possibles, en
utilisant les techniques d’influence et de copywriting.
Je me permets de vous livrer immédiatement le conseil bonus, qui m’a permis de franchir un cap
supplémentaire avant d’enseigner l’art du copywriting : devenez mentor de jeunes copywriters, et
détaillez vos règles d’écriture, énoncez-les clairement, pour vous et pour les autres.

J’ai la chance de m’occuper de quelques jeunes loups (et louves, d’ailleurs !) qui sont prêts à prendre
la relève, qui aiguisent leurs plumes dans l’ombre de petits et moyens business et perceront
prochainement sur la scène francophone.

Grâce à eux, j’ai concocté au fil des ans un document Word contenant leurs pires erreurs.

On y trouve les fautes d’orthographe récurrentes des débutants, mais aussi les fautes de
construction, et tous ces ralentisseurs qui empêchent le lecteur de filer logiquement et de manière
fluide vers le call to action désiré.

Parce qu’il ne faut pas vous voiler la face : à la fin, vous n’attendez qu’une seule chose de votre
écriture.

Que vos mots mènent votre prospect du titre à l’action, de la lecture à la vente, et que votre
prospect se transforme en client.

Au-dessus de votre clavier, vous avez un grand pouvoir.

D’un bon produit, vous pouvez faire un hit, une machine à cash, ou un flop total.

Débarrassez-vous rapidement de votre ego et des règles si vous avez étudié la littérature au lycée ou
à l’université.

Dans le petit monde du copywriting, l’efficacité prime sur tout le reste : personne ne s’intéresse à
votre style, personne ne vous demande d’être poète.

Avant que vous ne pénétriez les arcanes du copywriting à la française, je vous quitte avec une
citation qui résume ce que devrait être votre philosophie du copywriting, qui pourrait être un bon
titre de newsletter… ou un tatouage de copywriter digital-nomade.

PS : si j’ai quitté mon registre de blogueur-blagueur pour devenir copywriter-vendeur plus efficace et
si j’ai réussi à multiplier mes revenus par 3, puis par 5, vous le pouvez aussi. Bonne lecture !
Préface : Avant-mot de l’auteur-copywriter 1

Conseil #1 : Écrivez un putain de bon titre ! 6

Conseil #2 : Adressez-vous directement au lecteur ! 7


Commencez par vous mettre dans la peau du lecteur 7
Renseignez-vous sur vos clients 8

Conseil #3 : Utilisez la voix active ! 9

Conseil #4 : N’ayez pas peur de vendre ! 10


1/ La France n’aime pas vendre. 10
2/ Les introvertis n’aiment pas vendre. 10

Conseil #5 : Mais ne mentez pas ! 12

Conseil #6 : Lisez, lisez, lisez encore ! 13


Un bon copywriter lit des livres. 13

Conseil #7 : Recopiez à la main des pages de vente que vous aimez ! 14

Conseil #8 : Essayez d’améliorer les pages de vente de vos concurrents ! 16

Conseil #9 : Utilisez des phrases courtes ! 17


Conseil 9 comme 9 secondes d’attention. 17

Conseil #10 : Relisez-vous et éditez ! 19

Résumé des 10 Conseils des Rédacteurs Pros 21


Conseil #1 : Écrivez un p*tain de bon titre !

Votre job commence toujours par le fait de concevoir un bon titre ! Si vous voulez que votre lecteur
soit accroché, vous devez écrire un bon titre.

Et si je commence par ce conseil, c’est parce qu’il est essentiel, vraiment. J’aurais pu éviter le
« put*in », c’est vrai, mais je voulais que vous ressentiez quelque chose.

Du dégoût, de l’agacement, un sourire : un bon titre déclenche des émotions chez le lecteur.

A l’époque, quand j’ai démarré, mon éditeur me demandait pour chaque article de produire entre 7
et 10 titres alternatifs, afin de sélectionner uniquement la crème de la crème pour plus d’impact.

Aujourd’hui, je vous donne le même conseil : passez du temps sur votre titre.

Ce n’est pas forcément la touche finale. Certains auteurs que je connais commencent par le titre, ça
les aide à angler leur papier ou leur page de vente.

Mais pour 80% des copywriters avec qui je travaille, le titre, c’est la cerise sur le gâteau, c’est
l’élément sur lequel on tergiverse le plus.

Votre titre doit être puissant, percutant, définitif, émotionnel, court, humoristique… mais avant tout,
vendeur !

A force de me pencher sur l’importance d’un bon titre en copywriting, j’ai commencé à interviewer
des auteurs, des journalistes, des chanteurs, des community managers pour recueillir leurs
connaissances sur l’art du titre.

Avec cette question permanente : « qu’est-ce qui selon vous fait un bon titre ? »

Cette question, vous allez devoir vous la poser souvent :

− Pour vos campagnes de publicité sur Facebook, Outbrain, Taboola, Google Ads…
− Pour vos pages de vente…
− Pour les objets de vos mails…
− Pour vos livres blancs, vos ebooks gratuits, vos lead magnets…
− Vos vidéos sur Youtube…

Votre titre est essentiel : sans lui, votre lecteur ne lira pas votre copie.

Pas de lecture, pas de vente : votre client sera mécontent, car vous n’aurez pas atteint votre objectif.

Si votre titre est réussi et abouti, votre lecteur passe alors à l’étape 2 : il regarde la vidéo, il lit la
copie, le texte, la pub, il est à vous, et votre mission va être de conserver son attention si chèrement
acquise !
Conseil #2 : Adressez-vous directement au lecteur !

Les champions du marketing direct n’y vont pas par quatre chemins : ils s’adressent directement au
lecteur, et vous devez faire pareil.

Visez le cerveau, visez le cœur !

Chez les copywriters anglo-saxons, c’est très simple : c’est « YOU ».

Chez nous, le choix est libre entre le « tu » et le « vous ». J’ai du mal avec ce « tu » très direct, que je
n’emploie qu’avec mes proches, ma famille… et quand je m’emporte contre des inconnus (au hasard,
mes voisins trop bruyants).

Un des copywriters français les plus en vogue en ce moment utilises ce « tu » de copinage, ce « tu »


presque condescendant parfois dans ses newsletters. Quand je le lis, je me dis « Mais mec, on n’a pas
gardé les cochons ensemble, p*tain… »

Mais c’est mon ressenti personnel Il arrive que le tutoiement soit par exemple très adapté pour
du contenu en ligne à destination des plus jeunes.

Mon amie Nadia Richard, qui vit des revenus de sa chaîne Youtube Utile-Futile traite les problèmes
de cœur des jeunes, et elle joue la grande sœur qui a le tutoiement facile.

Pour réussir votre écriture de page de vente, de newsletter, pour toucher votre lecteur, vous devez
vous mettre à sa place et comprendre sa psychologie.

Commencez par vous mettre dans la peau du lecteur


− Que veut votre lecteur ? Quels problèmes allez-vous l’aider à résoudre ?
− Quelles sont ses douleurs, ses souffrances actuelles ?
− Quels bénéfices va-t-il pouvoir tirer du produit ou service offert ?
− Quels sont les besoins fondamentaux qu’ils souhaiteraient satisfaire avec votre offre ?
− Quels sont les produits qu’il a déjà testés et qui l’ont déçu ?
− Quelles sont ses peurs, quels sont les obstacles qui l’empêcheraient d’acheter votre produit ?

Une fois ce travail effectué, si vous ne travaillez pas pour vous mais que vous avez été engagé comme
copywriter pour une entreprise, vous devez aussi vous mettre dans la peau du vendeur, du
producteur.

Pour cela, vous passerez par des phases d’entretien avec votre client, pour comprendre :

− Comment il a l’habitude de vendre son offre ?


− Quels sont ses canaux de communication habituels ?
− Quels sont ses messages-clefs, ceux sur lesquels il braquait les projecteurs par le passé ?
− Y a-t-il des nouveautés qu’il souhaite mettre en avant ?
− Possède-t-il des témoignages de clients fiables et sincères ?
− Utilise-t-il son produit ou service (cela vous permettra de savoir si c’est un passionné, une
personne sincère, ou un charlatan) ?
− Quels sont les mots interdits dans sa branche, les mots à éviter, les scandales qui ont eu lieu
dans son entreprise ou dans son domaine ?

Renseignez-vous sur le client final, le consommateur final.


Avant d’écrire le moindre mot, vous devez vous renseigner, vous devrez faire votre travail de
recherche.

Vos idées préconçues, vos préjugés, peuvent être un bon point de départ, mais ne sauraient
remplacer la parole des clients, les vrais mots, ceux qui sonnent juste.

Privilégiez toujours les mots du client final, l’utilisateur du produit, que vous trouverez sur des
forums, plutôt que le jargon des professionnels.

Un exemple simple : j’ai travaillé avec une coach en rangement dont les pages du site étaient
remplies du terme « désencombrement ».

Est-ce que vous avez déjà dit : « Ah non désolé, pas ce samedi, je dois désencombrer mon intérieur ? »
Non, jamais évidemment. Personne ne dit désencombrer.

Personne.

Vous et moi, nous disons : « Ah non, ce samedi je dois faire le ménage. Je dois faire le tri. Je dois
ranger mon appart’. Je dois ranger ce bordel. »

Le terme « désencombrer », c’est une mauvaise traduction littérale de l’américain « declutter », mais
ce n’est pas un terme de la vie réelle.

Gardez toujours en tête que vous vous adressez au lecteur, au client final, pas au professionnel, et
votre copywriting sera bien plus efficace, persuasif et vendeur !
Conseil #3 : Utilisez la voix active !

La voix active doit être utilisée.

La voix active doit être privilégiée.

Maître Yoda vous n’êtes pas.

Efficace vous devez être, donc agir vous devez.

Le rythme est ralenti par la voix passive.

Le client n’est pas mis au cœur de l’action avec la voix passive.

Allez, je m’arrête là, c’est en train de me rendre fou.

Par pitié, n’utilisez la voix passive que quand c’est absolument nécessaire.

Gardez en tête que vous devez mettre votre lecteur au cœur de l’action.

Il doit ressentir des émotions, il doit se sentir touché par votre histoire, votre promesse marketing.

C’est comme s’il était dans « un livre dont vous êtes le héros », à la manière de l’épisode interactif de
la série Black Mirror, Bandersnatch.

Vous devez contrôler le chemin que va emprunter votre lecteur. Et pour lui donner envie de vous
suivre, interdisez-vous la voix passive et privilégiez l’action.

Oubliez aussi les tournures impersonnelles :

− Il faut
− On doit
− On pourra

J’avais un apprenti copywriter qui avait du mal à écrire à la voix active… parce qu’il sortait d’une fac
de droit.

Je ne sais pas si vous avez déjà lu des contrats, mais absolument tout respire la voix passive !

« On s’emploiera à atteindre les résultats par tous les moyens nécessaires… »

Quelle horreur ! (C’est peut-être une stratégie de la part des services juridiques, pour que personne
ne lise jamais les contrats !)

Mais vous n’êtes pas un service juridique ! Vous êtes un copywriter ! Vous écrivez pour être lu et
mener votre lecteur jusqu’à l’appel à l’action !

Appel à l’action, donc, pas « appel à la passivité ! »


Conseil #4 : N’ayez pas peur de vendre !

Un conseil rapide de mindset : l’état d’esprit.

J’ai eu de nombreux clients en copywriting qui étaient experts dans leur domaine… mais refusaient
de se vendre !

Laissez-moi illustrer mes propos. Voici ce que j’ai déjà entendu, quand mes clients découvraient la
page de vente pour la première fois :

− Non mais là, ça fait trop vendeur !


− Non mais là, tu ne trouves pas que tu vas trop loin ?
− Non mais là, je passe pour un marchand de tapis, non ?
− Non mais là, mes concurrents vont dire que j’en fais trop !
− Non mais là, tu ne penses pas que mes clients vont trouver que je promets trop ?

A quoi est-ce dû ?

2 facteurs principaux peuvent expliquer ce refus apparent de la vente. En voici quelques-uns dans le
désordre :

1/ La France n’aime pas vendre.


On a un vrai souci avec ça. On a un souci avec la vente que l’on déclare souvent « agressive », à
l’Américaine.

Et encore, le terme de souci n’est pas exact. On a honte. De vieux restes de notre héritage
catholique qui n’aime pas trop l’argent. C’est dur de se débarrasser de ça.

Les matières nobles en France, ce sont les maths. On valorise nos ingénieurs, le Concorde, la fusée
Ariane, les Ponts et Chaussées, les Mines, Centrale, Polytechnique, mais les étudiants en école de
commerce sont surnommés « les épiciers » dans les grandes écoles.

La vente n’est pas prise au sérieux, tout comme l’art oratoire, l’art des mots. Résultat : même si on a
un produit génial à vendre, on a du mal à passer à l’acte…

2/ Les introvertis n’aiment pas vendre.


Alors là, c’est vraiment le cœur du problème, et que je comprends très bien.

J’ai de nombreux clients qui sont experts dans leurs domaines. Ils sont très bons avec leurs clients.
Vendent des produits et des services de bonne qualité. Prennent plaisir à s’occuper de leurs clients.

Mais vendre, ça, ils n’aiment pas ! Pour un introverti, la partie de plaisir, c’est la création. Le
moment de solitude de la création. Ce moment de grande concentration pour produire quelque
chose d’utile, pour contribuer au bien-être de la société.

Mais la vente, c’est l’inverse, et ça, ça fait mal aux introvertis. Sortir de soi, aller vers l’autre.
Comprendre les craintes de l’autre. Devoir négocier avec le client, alors qu’on sait que le client a
besoin du produit, de la solution.
Tout cela est une véritable torture pour l’introverti, qui n’apprécie pas ce processus de vente
pourtant nécessaire. Pour un introverti, la situation idéale serait que son produit se vende tout
seul !

Et c’est pour cela que j’ai travaillé aussi souvent avec des introvertis. (Pour info, je suis assez centré
sur le spectre extraversion-introversion, avec une légère dominante extravertie, à 54% selon mon
dernier test de personnalité !)

Si vous aimez penser, planifier, réfléchir à vos produits, à vos formations, faire les choses bien, mais
que vous n’aimez pas vendre : faites appel à un copywriter !
Conseil #5 : Mais ne mentez pas !

Conseil rapide qui fait suite au 4ème conseil :

N’ayez pas peur de vendre, mais ne mentez pas. Un bon copywriter marche sur le fil, mais ne
promet pas ce qu’il ne peut pas livrer.

La scène la plus célèbre sur l’overcommitment, la surpromesse, nous vient de TOP GUN.

Après un rase-motte trop près de la tour du commandant, Maverick (interprété par Tom Cruise) est
convoqué par son supérieur hiérarchique et lui lâche la phrase mythique :

« Your ego is signing checks your body can’t cash ! »

Comprendre : il y a des limites à ce qu’il est possible de faire.

En 2005, j’ai reçu la même leçon en deux mots de la part de mon manager de l’époque.

Je bossais dans la plus grosse boîte au monde, une entreprise américaine. J’avais du mal à croire que
j’avais cette chance.

C’était General Electric qui était en tête du DOW JONES, un an avant qu’Apple devienne la plus
grande capitalisation boursière au monde. C’était le monde juste avant la prise de pouvoir par les
GAFAM, balbutiantes pour certaines.

Après une réunion où j’avais dit « oui » à tout le monde, aux managers de différentes divisions pour
me faire bien voir, mon manager était venu me voir et m’avait appris la base des relations humaines.

C’est la base pour gagner la confiance des autres : « Don’t overcommit ».

En français : ne vous engagez pas trop. Ne vous engagez pas à faire des choses que vous ne pouvez
pas faire.

C’est valable dans votre vie amoureuse, et dans votre vie de copywriter : ne vous engagez pas sur des
performances que ne peuvent pas assurer votre produit ou votre service.

C’est souvent ce que je me dis quand je vois des pages de vente et des pubs pour des méthodes de
régime. Je me demande « mais comment osent-ils faire de telles promesses, aussi folles, aussi
agressives ? »

Si vous voulez être un bon copywriter et multiplier votre chiffre d’affaires par 3, 5 ou 10, marchez sur
le fil, promettez beaucoup, mais ne promettez jamais trop.

Vous n’avez pas besoin de mentir. Gardez en tête que la relation avec le client est essentielle.
Conseil #6 : Lisez, lisez, lisez encore !

Un bon copywriter lit des livres.


Vous devez lire des livres sur le copywriting, évidemment.

Mais je vous encourage aussi à garder une part de fantaisie, et à lire ce qui vous plaît.

Du roman policier, du fantastique, des romans d’amour, relire Harry Potter pendant les vacances ou
vous injecter l’intégrale de Fire & Blood de George RR Martin en deux semaines : comme bon vous
semble !

L’essentiel étant de lire, toujours.

Des blogs, des fiches produits, des études scientifiques.

Bien entendu, je ne peux que vous recommander de lire la PQR, presse quotidienne et régionale,
jamais avare d’idées pour des titres qui claquent ! Le programme télé, ça marche aussi ! Les
magazines qui traitent de vos passions, évidemment. Et la presse féminine, absolument !

Enfin, à l’ère du clickbait, le titre « putaclic », n’oubliez pas d’aller surfer de temps à autre sur les
sites qui vous plaisent pour allier votre connaissance du monde actuel et votre maîtrise de la titraille.

Le petit plus pour progresser ?

Gardez votre téléphone à portée de main pour prendre en photo ou en note les titres qui vous
plaisent.

Si vous voulez écrire des titres qui vendent, je vous recommande de cliquer sur la formation Des
Titres Qui Tuent
Conseil #7 : Recopiez à la main des pages de vente que vous
aimez !

Voici un exercice que vous n’allez pas aimer, et qui va pourtant vous faire passer de copywriter
débutant à master copywriter.

L’intérêt de cet exercice ?

Vous vous souvenez de Matrix, le moment où Néo voit les schémas apparaître ?

Tout à coup, il maîtrise tout. Il comprend tout. Il voit la structure des choses.

Un bon copywriter part toujours d’une structure. Et si vous voulez proposer à vos clients des pages
de vente qui convertissent, vous devrez maîtriser la structure.

Le meilleur exercice pour progresser, c’est de réécrire des pages de vente, à la main, et de repérer les
différents éléments constitutifs :

− La promesse marketing
− Les bénéfices
− La situation idéale
− Les douleurs du client
− Les caractéristiques du produit
− La garantie
− Les témoignages du client
− Les passages d’autorité et de preuve sociale qui viennent rassurer le client

Comment ces blocs sont-ils agencés ? Quelles sont les formulations que vous retrouvez d’un
copywriter à l’autre ? Quels sont les styles de copywriting que vous aimez ? Quelle est la longueur de
ces pages de vente ? Préférez-vous les versions courtes, ou les versions plus longues ?

Vous découvrirez tous les éléments de La Super Structure dans COPYWRITING EXPRESS

Rien ne vaut le concret si vous voulez progresser et vous vendre plus cher en tant que copywriter.
Cet exercice était déjà préconisé il y a 50 ans par les copywriters, et je pense qu’il le sera encore dans
50 ans. Ne passez pas à côté !

Le prochain conseil m’a beaucoup servi pour trouver mes premiers clients…
Conseil #8 : Essayez d’améliorer les pages de vente de vos
concurrents !

Je ne sais pas si vous avez un peu étudié le marketing, mais c’est une compétence-clef des bons
copywriters. C’est un indispensable. Si vous n’avez jamais fait de marketing de votre vie, je ne peux
que vous recommander de vous plonger dans un livre sur le sujet.

Parmi les différentes missions du marketeur (aussi appelé marketeux), il y a ce qu’on appelle la
« veille concurrentielle », ou la « veille sectorielle ».

En gros, ça veut dire « regarder ce qu’il se passe dans le jardin du voisin », espionner les concurrents.

Pas pour voir si l’herbe est plus verte ailleurs, mais pour voir si vous pouvez emprunter de bons
éléments à vos concurrents.

Quand j’analyse la page de vente d’un concurrent de mes clients, je cherche :

− A ajouter les transitions manquantes pour fluidifier la lecture,


− A améliorer l’impact des mots choisis pour créer un texte vendeur dès la première ligne,
− A augmenter le rythme des arguments massues pour pousser le lecteur à vibrer,
− A muscler le titre pour m’assurer de l’attention du lecteur,
− A réécrire l’appel à l’action à la fin pour augmenter le taux de conversion.

Vous connaissez le proverbe « on voit la paille dans l’œil du voisin, mais pas la poutre dans le sien ».

Repérer les défauts des textes de vos concurrents vous permettra normalement de ne pas les
commettre à votre tour !

En vérité, l’analyse des pages de vente de vos concurrents ne vous sera bénéfique qu’à une
condition… que je vous révèle au conseil #10 !
Conseil #9 : Utilisez des phrases courtes !

Conseil 9 comme 9 secondes d’attention.


C’est établi, vous l’avez déjà lu ailleurs, et vous le savez : nos cerveaux de 2020 ne tiennent plus en
place.

Ils sont trop sollicités. Ils sont bombardés de messages publicitaires, entre les pubs télé, les textos,
les notifications d’Instagram ou de Tinder, les push du Monde, de Closer ou de l’Equipe.

Le monde entier se bat pour l’attention du citoyen, du consom’acteur.

Ce consommateur, ce client potentiel, votre prospect pour l’instant, croit décider. Il croit avoir son
libre arbitre. Il croit que ses décisions sont motivées par la raison, et non des impulsions qu’il ne
maîtrise pas.

Personne ne veut se faire manipuler.

Personne ne veut acheter des choses dont il n’a pas besoin.

Et pourtant…

Quand je regarde le placard chez moi, je vois ce gilet si stylé que j’ai mis… une fois en 2015.

Je vois dans le meuble à chaussures cette paire de Kenzo noires que j’ai du mal à assumer.

Est-ce que je regrette ces achats ?

Oui, je l’avoue. J’en ai un peu honte. Et rien n’est plus dur à avouer pour un client que « j’ai été con,
j’ai acheté un truc inutile ».

Je me considère pourtant comme un être plutôt rationnel (ce que je ne suis évidemment pas : nous
sommes tous des créatures irrationnelles, contrôlés par des désirs que nous ne maîtrisons pas).

Le travail du copywriter, c’est d’aller successivement toucher les 3 cerveaux de l’homme.

Je vous la fais courte : des millions d’années d’évolution ont évidemment transformé notre
cerveau.

A la base dédié à la survie, notre cerveau a évolué.

La plus grande différence entre nous et les autres mammifères, c’est notre capacité à rationaliser, à
calculer, à réfléchir à des concepts abstraits, à imaginer le futur.

Et tout ça, c’est grâce au langage, aux mots ! Le langage se situe dans le 3ème cerveau, le plus récent.

Et votre job de copywriter, c’est d’aller caresser les 3 cerveaux, avec 3 types d’arguments différents.

Si notre cerveau logique peut encaisser des arguments complexes, de longues phrases développées,
notre cerveau reptilien, lui, ne le peut pas.

Ce cerveau animal, notre instinct, déteste la complexité.

Pour lui, le moindre effort est insupportable et il essaie de l’éviter.


La conclusion ? Pour allumer le cerveau émotionnel, le cerveau reptilien, veillez à faire des phrases
courtes.

S’il y a trop de mots de liaison dans votre phrase, s’il y a trop de conjonctions dans votre phrase,
réécrivez-la.

Vous savez comment on dit bisou en anglais ? KISS.

Kiss est certes un groupe de rock très célèbre pour son maquillage…

Mais c’est aussi pour nous copywriters une règle incontournable :

Keep it simple, stupid !

Restez simple ! Utilisez des phrases courtes !

Si vos phrases dépassent les 3 lignes sur Word, vous perdrez votre lecteur.

Oubliez votre prof de français et les bonnes notes : visez plutôt l’efficacité, pensez à votre client,
pensez au taux de clic, et faites des phrases courtes !

Et rendez-vous au conseil numéro 10 ci-dessous !


Conseil #10 : Relisez-vous et éditez !

J’ai gardé le conseil le plus redouté pour la fin.

Avec cette check-list des 10 conseils, vous vous disiez que « OK, c’est bon, avec ça je vais écrire de la
bonne copie. »

Oui… mais non.

L’étape finale de l’édition est fondamentale.

Quand je dis fondamentale, c’est indispensable.

Même si vous avez un très bon niveau, je vous interdis d’envoyer votre première version à un
client, ou de publier votre premier jet.

J’ai suivi de nombreuses masterclass d’écriture, dont celles de Dan Brown et de James Patterson (Da
Vinci Code, Anges et Démons, …), de grands auteurs d’essais business comme Malcolm Gladwell.

Et tous, absolument tous mettent l’accent sur la réécriture. Nécessaire. Et pas suffisante.

− Une première relecture, qui vous permet de repérer les fautes d’orthographe et de
grammaire.
− Une deuxième relecture, pour vous permettre de voir si vos enchaînements logiques sont
bons.
− Une troisième pour voir si vous utilisez bien la voix active et non la voix passive.
− Une quatrième pour être sûr de ne pas parler trop de vous, mais bien à votre lecteur.

Chaque point contenu dans ce guide est un point que vous devez vérifier pour rendre la copie la plus
efficace possible.

La relecture est la partie que je déteste le plus, encore aujourd’hui. Je fais tout pour écrire le
meilleur premier jet. (Et là je dois vous faire un aveu : j’ai écrit les premiers jets de COPYWRITING
CASH en juillet 2019, et là je réécris encore… en novembre 2020 )

Mais quel que soit votre niveau, vous devrez éditer. A la hache s’il le faut. Tout effacer, et
recommencer. Couper ce qui n’est pas nécessaire.

Mon conseil pour la meilleure relecture possible n’est pas très éco-friendly, je dois l’admettre :
j’imprime les textes (sur du papier recyclé, ça compte ?)

Sur le papier, les fautes me sautent aux yeux encore plus facilement. Je vous recommande de couper
l’ordinateur et le téléphone, et de prendre le stylo rouge pour la phase de relecture.

Un auteur mondialement connu a ainsi exprimé son avis sur la réécriture :

« Ne vous découragez pas, parce qu’il y a une partie très mécanique dans l’écriture. C’est comme ça,
et vous ne pouvez pas y échapper. J’ai réécrit la première partie de l’Adieu aux armes au moins
cinquante fois. Vous devez faire ce travail. Le premier brouillon de tout écrit, c’est de la merde. »
« The first draft of anything is shit », c’est pareil, je me le tatouerais bien sur la main droite pour ne
jamais l’oublier. Merci monsieur Hemingway !

En tant que copywriter, vous devez dépasser votre paresse naturelle (je dis votre, mais c’est notre,
je m’inclus dans ce groupe de rédacteurs qui n’aiment pas se relire et retravailler leurs textes).

Vous devez dépasser votre autosatisfaction pour produire le meilleur texte possible pour le lecteur,
pour votre client, pour améliorer l’efficacité de votre texte et le taux de conversion de votre page.

Vous êtes prêt pour le résumé ? Continuez de tourner les pages !


Résumé des 10 Conseils des Rédacteurs Pros

Vous voilà briefé : je suis content d’avoir partagé avec vous les 10 conseils essentiels que j’ai appris
au cours de ma carrière de copywriter.

Certes, votre apprentissage est loin d’être terminé, mais avec ces 10 conseils indispensables, vous
pouvez commencer une carrière de copywriter.

J’ai commencé par le conseil le plus important, le titre. David Ogilvy, le père de la publicité
moderne, faisait ce calcul à propos des titres :

« En moyenne, 5 fois plus de gens vont lire votre titre que votre texte. Ça veut dire que quand vous
avez écrit votre titre, vous avez déjà dépensé 80 centimes sur votre dollar. »

Passez du temps sur votre titre. Jonglez avec les mots. Réécrivez-le. Triturez-le.

J’ai fini avec le conseil d’Hemingway sur la relecture et la réécriture. Parce que c’est
malheureusement celui que vous négligerez le plus souvent.

Mais je peux vous garantir que votre maîtrise du copywriting passera au niveau supérieur le jour où
vous vous forcerez à attendre un ou deux jours avant d’envoyer votre copie au client.

Je vous recommande de garder ce pense-bête, cette check-list quelque part dans votre téléphone, ou
dans un dossier où vous gardez vos ressources pour apprendre le copywriting.

Vous pouvez la prendre en photo, vous pouvez la partager en ligne, vous pouvez en faire un poster.
J’en ai fait mon fond d’écran sur son portable…

1 : Passez du temps sur votre titre !

2 : Écrivez pour le lecteur !

3 : Utilisez la voix active !

4 : N’ayez pas peur de vendre…

5 : … Mais ne mentez pas !

6 : Lisez, lisez, lisez !

7 : Recopiez des pages de vente à la main !

8 : Retravaillez les pages de vente de vos concurrents !

9 : Utilisez des phrases courtes !

10 : Relisez-vous et éditez !
Je vous remercie d’avoir terminé la lecture de ce guide de copywriting, et je remercie mes clients
pour leurs retours, qui m’ont permis d’améliorer la version que vous tenez entre les mains.

C’est d’ailleurs grâce la suggestion de David, le plus curieux d’entre tous, que j’ai décidé d’écrire le
guide du titre « Des Titres Qui Tuent, 300 Titres décryptés pour écrire des accroches qui vendent
plus… »

Dans ce guide, je décrypte 300 manchettes de la PQR pour vous aider à mieux écrire vos titres !

J’analyse pour vous 300 titres et je vous explique pourquoi certains nous rendent fous et provoquent
des émotions vives (Titre qui tue), pourquoi d’autres titres nous font cliquer de manière
compulsive, et pourquoi certains ne méritent même pas 3 secondes de notre attention (titre qui
pue).

Vous y découvrirez des dizaines de modèles à exploiter et à recopier pour vos titres d’articles, vos
objets de newsletters, vos titres de pages de vente.

Tiré des plus grands magazines francophones et de la presse quotidienne, c’est le guide pratique
qu’il vous faut pour écrire des titres qui intriguent, font cliquer et font vendre !

Cliquez sur la couverture pour découvrir DES TITRES QUI TUENT

Si vous avez la moindre question, n’hésitez pas à m’envoyer un mail à l’adresse suivante :
selim.niederhoffer@gmail.com
Si je peux y répondre et contribuer à l’un de vos projets, j’en serais ravi !

Rejoignez Les Mots Magiques, le groupe facebook privé de discussions et de coaching sur le
copywriting. Vous y trouverez des conseils, des exercices, des réflexions sur la rédaction, et des
collègues avec qui échanger sur notre merveilleux travail !

Et surtout n’oubliez pas : votre histoire, c’est à vous de l’écrire !

Sélim Niederhoffer,

Novembre 2020

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