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FI du type «  –  »

Limites de fonctions (2)


TS
Études de cas d’indétermination x  *
 1 
f  x   x 2  1  2   3x
 x 
Commentaire : quand on rencontre une FI, on est obligé de modifier l’expression « originale » de la fonction
(on fait ce que l’on appelle une « réécriture » de l’expression). 1
f  x   x2  1   3 x (on peut « séparer » les racines car les deux facteurs du produit
Le but de ce chapitre est de passer en revue quelques méthodes de réécriture. x2
sont positifs ou nuls)
I. FI du type «  –  » 1
f  x   x  1  2  3x (explication : x 2  x )
x
1°) Méthode générale
1
Réécriture avec mise en facteur du terme dominant. x  * f  x  x  1  3x (en effet : pour x  0 x  x)
x2
 1 
Exemples f  x   x  1  2  3 
 x 
 Exemple 1
lim x   
f : x  3x  x  4 x 

 1   donc par limite d'un produit xlim f  x   
Df   lim  1  2  3   2  

x  x 
  
( f n’est pas une fonction polynôme.)
Déterminer lim f . 2°) Cas particulier : fonctions polynômes non nulles en +  et en – 


Règle du monôme de plus haut degré.


FI du type «  –  »
3°) Technique de quantité conjuguée pour les fonctions avec radicaux
 x 4
x  * f  x   x  3   
 x x Exemple
x x 1
Explication :   f : x  x2  1  x
x x x x
Df  
 1 4
f  x  x  3   
 x x Déterminer lim f .


lim x    FI du type «  –  »
x 

 1 4   donc par limite d'un produit xlim f  x   
lim 3     3  La technique générale de marche pas.
x   x x
  

x   *
f  x 
 x2  1  x   x2  1  x 

 Exemple 2 1 x
1  x
2


quantité non nulle pour x  0

f : x  x2  1  3x x2  1  x2
f  x 
Df   x2  1  x

Déterminer lim f . 1

f  x 
2
x 1  x
1 2
 x  1  x  3
lim 1  1  x  D f f  x 
x  
 donc par limite d'un quotient xlim f  x  0  x  1  x  1
lim
x 
 
x 2  1  x   



f  x 
x3
x 1

 lim  x  3  4 
II. FI du type «  » x 1 
 donc par limite d'un quotient lim f  x  2
lim  x  1  2  x 1
x 1 
1°) Méthode générale
2°) Méthode particulière pour les fonctions avec radicaux : quantité conjuguée
On met en facteur les termes dominants au numérateur et au dénominateur puis on simplifie.
3°) Méthode par utilisation de la définition d’un nombre dérivé

2°) Cas particulier : fonctions rationnelles non nulles en +  et en –  f  a  h  f a  f  x   f  a


f '  a   lim f '  a   lim
h0 h x a xa
On applique la règle du quotient simplifié des monômes de plus haut degré.
h  xa

III. FI du type « 0  »
Exemple-type : ROC
1°) Méthode générale
sin x
f :x
x
Réécriture de la fonction (on transforme l’expression de la fonction). D f  *

2°) Cas particulier : changement de variable Déterminer lim f .


0

0
IV. FI du type « 0 » lim sin 0  0  0
x 0 
 FI du type " "
lim x  0  0
x 0 
1°) Méthode générale

Le théorème des gendarmes ne permet pas de conclure ici.


Réécriture de la fonction. On factorise le numérateur et le dénominateur puis on simplifie.
On va interpréter le quotient comme un taux de variation.
Exemple
On pose u  x   sin x .
x2  2 x  3
f :x
x2 1 On sait que u  0   0 .
D f   \ 1 ;1

Déterminer lim f . sin x u  x   u  0 


1 Donc on peut écrire  .
x x0
 
lim x 2  2 x  3  0 
 0
x 1
 FI du type " " On sait que la fonction u  sin est dérivable sur 
 2
lim x  1  0
x 1
  0
et x   u'  x   cos x .

On ne peut pas appliquer la règle des monômes. Donc par définition du nombre dérivé de u en 0, on a :

3 4
u  x   u  0 Même chose en – .
lim  u'  0   cos 0
x 0 x0
cos 0  1 Mise en garde importante :

sin x f  x
Donc lim 1. Cette année, on effectuera ce travail (calcul de lim ) que lorsque l’énoncé demande explicitement de
x 0 x x
x 

démontrer qu’une courbe admet une branche parabolique en + ou en –  (aucune question à initiative
Cette limite est à présent considérée comme une limite de référence. personnelle ne sera posée cette année).
On peut désormais l’utiliser sans refaire la démonstration.

V. Complément sur les branches infinies

1°) Explication

f est une fonction telle que lim f  x    .


x 

La courbe C f présente une branche infinie lorsque x tend vers + .


On souhaite étudier la forme de cette branche infinie dans certains cas.

M est un point quelconque de C f d’abscisse x  0 .


On considère la droite (OM) (on ne peut pas vraiment dire que la droite (OM) est une « sécante » à la courbe).
y  yO f  x 
Le coefficient directeur de (OM) est égal à m  M  .
xM  xO x

Cf

M
f x

O x
2°) Retenir

f  x
 Lorsque lim f  x    et lim   , on dira que la courbe Cf présente une branche parabolique de
x  xx 

direction (Oy) lorsque x tend vers + .


f  x
 Lorsque lim f  x    et lim  0 , on dira que la courbe Cf présente une branche parabolique de
x  x  x
direction (Ox) lorsque x tend vers + .
f  x
 Lorsque lim  a  a  *  et lim  f  x   ax    , on dira que la courbe C f présente une branche
x  x x 

parabolique de direction la droite  d’équation y = ax lorsque x tend vers + .

5 6
B : Quelques remarques
Bilan sur les FI
Différentes techniques à connaître 1) Intervention de limites de référence (FI de référence) : bien retenir toutes les limites de référence qui vont
être étudiées au fur et à mesure des chapitres.
Ces limites de référence sont à utiliser dans leur « forme pure » ce qui nécessite parfois de faire un changement
de variable pour s’y ramener.
A : Transformations d’écritures ; réécritures
2) Les transformations d’écriture effectuées imposent de préciser les domaines de validité.
1) Factorisations ; factorisations partielles
Lorsque l’on étudie la limite d’une fonction en + , on peut toujours faire une réécriture « pour x assez
Exemple : grand ». On peut par exemple utiliser sans aucun inconvénient une réécriture pour x positif.

 
e3 x  3e x  2  e 2 x e x  3  2 permet de déterminer la limite en + . Lorsque l’on étudie la limite d’une fonction en – , on peut toujours faire une réécriture « pour x assez
petit ». On peut par exemple utiliser sans aucun inconvénient une réécriture pour x négatif.
2) Expression sans dénominateur expression avec dénominateur 3) Les méthodes rappelées dans la partie A sont là pour donner des idées pour lever des cas
d’indétermination.
Exemple :
Elles ne sont pas non plus exhaustives.
1 xe x  1 Il faut surtout faire preuve d’inventivité (en essayant par exemple de sentir ce qui l’emporte).
x  e x  x   permet de déterminer la limite en – .
ex ex
Exemple :
Cas particulier des quantités conjuguées pour les expressions avec racines carrées
sin 2 x
Déterminer lim .
x 0 x 2
3) Somme de quotients mise au même dénominateur
2
Exemple : sin 2 x  sin x 
On réécrit :   (principe d’englobement des carrés dans un seul carré).
x2  x 
1 1 x 1
  2 permet de déterminer la limite en 0+.
x x2 x sin x sin 2 x
On utilise alors lim  1 . On en déduit que lim 2  1 .
x0 x x 0 x
4) Expression factorisée expression développée
C : Appendice : limites de référence à connaître
Exemple :

e x  x +1  xe x  e x permet de déterminer la limite en – . ln x


lim 0
x  x
5) Quotient somme de quotients
lim  x ln x   0
x 0
Exemple : ln  1  h 
lim 1
h 0 h
e x 1 e x 1 x
  permet de déterminer la limite en + . e
x x x lim  
x  x
6) Produit réorganisation de facteurs
x 

lim xe x  0 
x
Exemple : e 1
lim 1
x 0 x
xe 2 x  xe x  e x permet de déterminer la limite en – . sin x
lim 1
x 0 x
On peut aussi utiliser un changement de variable dans ce dernier cas.

7 8
Pour commencer On donne les fonctions suivantes pour lesquelles
on désire faire l’étude de limite indiquée (à côté
Quels sont les types de F.I. connues ? de chacune d’elle).
x2  2 x  3
f1 : x  étude en 1
x2  1
FI du type «  –  » f 2 : x  3x  x  4 étude en +

FI du type « 0   » f 3 : x  x 2  1  3x étude en +

f4 : x  x2  1  x étude en +


F.I. du type " " 1er travail :
 Démontrer que l’on rencontre chaque fois une FI pour déterminer la limite.
Donner le type de FI que l’on rencontre (en écriture symbolique avec des guillemets).
Classer les fonctions suivant le type de FI que l’on rencontre (on pourra faire un tableau).
0
F.I. du type " " 2e travail :
0 Elaborer une technique pour déterminer le limite (lever l’indétermination dans chaque cas).

On pourra visualiser les courbes des différentes fonctions à l’écran d’un ordinateur (ou à défaut d’une
calculatrice) ou un logiciel de calcul formel pour avoir une idée de la limite cherchée.

Dans chaque cas, on a vu que l’on pouvait tout


trouver.

9 10
x2  2x  3 f2 : x  3 x  x  4
f1 : x 
x2  1

Étude en 1 Étude en + 

x2  2 x  3 3x – x + 4
__________________________

x2 1
+ + 4

0 FI du type «  –  »
F.I. du type " "
0

11 12
f4 : x  x2  1  x
f3 : x  2
x  1  3x

Étude en +  Étude en + 

x2  1 – 3x x2  1 – x

+ + + +

FI du type «  –  » FI du type «  –  »

13 14
Classification en tableau :
0 
FI du type «  –  » FI du type « 0   » FI du type « » FI du type « »
0 

Recherche de transformations algébriques


permettant de lever l’indétermination (on complexifie
l’expression pour pouvoir résoudre le problème).

F.I.
Réécriture à faire dépend de 2 choses

du type de FI que l’on rencontre de la forme de l’expression que l’on rencontre

Il peut arriver que l’on utilise 2 méthodes pour lever une indétermination

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