Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
TRIPLETS
PYTHAGORICIENS
1
I. Commentaire d’article
I.a) Introduction
Le travail que nous allons traiter dans ce mémoire consiste à identifier l’ensemble des
triplets pythagoriciens primitifs que nous pouvons créer à partir d’un seul entier positif.
Autrement dit, soit a fixé. On veut déterminer tous les TPP de la forme (a,b,c) tel que b et c
soient des entiers positifs.
Il est utilisé pour expliquer la relation entre les trois côtés (a, b et c) d’un triangle
rectangle. Il stipule que dans tout triangle rectangle, le carré de la mesure l’hypoténuse est égal
à la somme du carré des mesures des deux autres côtés de ce triangle.
1
Department of Mathematics, L J Institute of Engineering and Technology, L J University, Ahmedabad, Gujarat,
2
Institute of Mathematical Sciences, Faculty of Science, University of Malaya, Kuala Lumpur 50603, Malaysia, India
2
Ces derniers revisitent les triplets de Pythagore avec une nouvelle perspective.
De nombreuses méthodes ont déjà été explorées pour générer les TP mais aucune
d’entre elles n’est complète ; aucune ne permet une production de ces triplets sans
répétitions. Nous explorons une nouvelle formation de triplet primitif de Pythagore qui aide
à étudier plusieurs triplets primitifs et certaines conjectures basées sur la représentation
graphique.
I.b) Commentaire
Définition 1.2
On appelle triplet pythagoricien primitif, tout triplet (a,b,c) satisfaisant les propriétés
suivantes :
• Pgcd(a,b)=1 ie a et b sont premiers entre-eux
• a<b<c
• a2+b2=c2
Définition 1.3
On appelle triplets pythagoriciens multiples, tout triplet produit d’un TPP et d’un nombre
entier naturel positif non nul.
Soit 𝜆 ∈ ℕ∗ , le triplet (𝜆𝑎, 𝜆𝑏, 𝜆𝑐 ) est un triplet pythagoricien multiple.
3
I.b.ii. Résultats d’une étude menée par Euclide
Euclide mena une étude sur la construction et la caractérisation des triplets primitifs de
Pythagore. Selon lui, tous les triplets pythagoriciens primitifs (a, b, c) dans lesquels b est pair
sont obtenus à partir des équations suivantes : 𝑎 = 𝑚2- 𝑛2, 𝑏 = 2𝑚𝑛, et c = 𝑚2+𝑛2où m > n, et
𝑚 et 𝑛 étant des entiers arbitraires de parité opposée et premiers entre-eux.
Démontrons que les conditions sur m et n assurent qu’un tel triplet est primitif et que les triplets
pythagoriciens primitifs sont tous de cette forme.
Preuve :
(iii) Soit donc (a, b, c) un TPP. Comme b est pair, on a b = 2t, de sorte que l’égalité a2+b2=c2
peut se réécrire 4𝑡 " = 𝑐 " − 𝑎" = (𝑐 + 𝑎)(𝑐 − 𝑎).
#$% #&%
Mais a et c étant impairs, 𝑐 + 𝑎 et 𝑐 − 𝑎 sont tous les deux pairs ; et donc 𝑡 " = " "
.
#$% #&%
Les facteurs "
et "
sont des entiers relativement premiers.
En effet, tout facteur qui leur est commun doit aussi diviser leur somme, qui est c, ainsi que
leur différence, qui est a; mais comme nous avons un triplet primitif, le pgcd de a et c est 1.
Soit maintenant p, un premier divisant 𝑡 " ; l’exposant dont il est affecté dans la factorisation
#$% #&%
première de 𝑡 " étant pair, il doit en être de même pour " "
.
4
#$% #&%
Mais aucun premier ne pouvant diviser simultanément les deux facteurs "
et "
, p doit donc
se retrouver dans un seul de ces facteurs et y être affecté d’un exposant pair.
#$% #&% #$%
Autrement dit, chacun des deux facteurs "
et "
est un carré parfait, disons "
= 𝑚" et
#&%
"
= 𝑛" où l’on peut supposer que m et n sont positifs.
Additionnant des deux équations, on trouve 𝑐 = 𝑚" − 𝑛" , et en soustrayant, 𝑎 = 𝑚" − 𝑛" .
Puisque a > 0, il s’ensuit que m > n.
Comme c est impair, m et n ne peuvent être de la même parité.
On a vu plus haut que 𝑚" et 𝑛" sont relativement premiers, ce qui entraîne qu’il en est de même
pour m et n.
Notons enfin que 𝑡 " = 𝑚" 𝑛" ,de sorte que 𝑏 = 2𝑡 = 2𝑚𝑛.
Aussi selon lui, il n’est pas possible d’écrire tous les TPP lorsque b est un entier impair.
Définition 1.4
Un triplet (a,b,c) où a,b et c sont des entiers naturels est appelé TPP impair s’il satisfait les
condition d’un TPP pour un entier impair positif a.
Nous pouvons observer dans la formule d’Euclide que pour trouver des triplets, nous devons
trouver 𝑚 et 𝑛.
En prenant a= 𝑚2- 𝑛2, b=2𝑚𝑛 et c= 𝑚2+ 𝑛2
Nous avons, abc = (𝑚2- 𝑛2)( 2𝑚𝑛)(𝑚2+ 𝑛2)= 2𝑚𝑛 (𝑚4- 𝑛4).
Si 𝑚 ou 𝑛 ≡ 0[5] → 𝑎𝑏𝑐 ≡ 0[5]
Si 𝑚 et 𝑛 ≡ ±1[5]
G → 𝑚' 𝑒𝑡 𝑛' ≡ 16[5] ≡ 1[5]
Si 𝑚 et 𝑛 ≡ ±2[5]
De ce fait, (𝑚4- 𝑛4) ≡ 0[5] ce qui implique directement que abc est divisible par 5.
Par le lemme d’Euclide, nous avons donc a, b ou c divisible par 5. C’est une condition
nécessaire pour obtenir un triplet pythagoricien primitif.
5
I.b.iii. Générations des premiers triplets de Pythagore
Après avoir lu l’article, nous avons pu constater que celui-ci travaillait avec un triplet de la
% ! &( ! % ! $( !
forme J𝑎, "(
, "(
K. Nous nous sommes donc demandées d’où il venait. Pour cela, nous
sommes parties de la découverte de la formule par Pythagore ainsi que de la formule donnée
par Euclide afin d’en connaître son origine.
Cependant, cette forme de triplet ne permet pas d’écrire tous les TPP.
En prenant la formule d’Euclide, nous avions des TP de la forme :
(𝑚2- 𝑛2,2 𝑚𝑛, 𝑚2+ 𝑛2) .
En posant 𝑝 = 𝑚 + 𝑛 𝑒𝑡 𝑞 = 𝑚 − 𝑛, nous obtenons des triplets de la
+! & - ! , +! $ - !
forme :(𝑝𝑞, " "
). Ce triplet appartient à l’ensemble des TPs, et supposons que
chacun des termes composant ce triplet est divisible par q.
+! & - ! +! $ - ! +! & - ! +! $ - !
Alors pour que le triplet (𝑝, "-
, "-
) soit un TP, les termes "-
et "-
doivent être
tout deux des entiers c’est-à-dire que p et q doivent avoir même parité et il faut que les
divisons euclidiennes de 𝑝" par 2𝑞 et de 𝑞 par 2 aient le même reste.
Remarque
D’après Euclide un TPP avec a impair est sous la forme (E) suivante :
(𝑎 = p2- q2, 𝑏 = 2pq, et c = p2+q2) où p > q
Pour p et q entiers naturels non nuls, on a :
[(𝑝" − 𝑞" )" − (𝑝 + 𝑞)' ]
−2𝑝𝑞 =
2 (𝑝 + 𝑞)"
(% ! &( ! )
Ainsi en posant 𝑗 = (𝑝 + 𝑞)" et 𝑎 = 𝑝" − 𝑞" , on peut écrire −2𝑝𝑞 = "(
On peut ainsi voir d’où proviennent les expressions de b et c en fonction de a et j (au signe
près).
Nous avons donc, pour des entiers positifs a et j, respectant les conditions énoncées ci-dessus,
% ! &( ! % ! $( !
des TPs de la forme J𝑎, "(
, "(
K.
6
Cependant, combien de TPP peut-on créer pour un même entier positif fixé ? C’est l’objet de
cette étude qui sera développé dans les parties suivantes.
7
I.b.iv. Caractérisations des termes dans les triplets primitifs de
Pythagore
Dans cette rubrique, nous discutons des caractéristiques des termes composant les TPP.
De ce fait nous distinguerons deux cas : les TPP impairs et les TPP pairs.
Dans chacun des cas, nous commencerons par rechercher des conditions sur j pour lesquelles
nous obtiendrons des TPP et conclurons sur les parités de chaque terme composant le triplet.
Remarque :
Ici, prendre 𝑎 et 𝑗 de parité opposée il n’aurait pas d’intérêt dans cette étude.
En effet, il est évident que a et j doivent être de même parité dans la mesure où le dénominateur
est pair. Autrement cela n’aurait pas de sens.
Pour établir la condition sur j, nous avons la condition de base pour les TPP : c>b>a.
% ! $( ! % ! &( !
Il suit que "(
> "(
>𝑎.
Théorème 2.1
8
% ! &( !
Si 𝑎 ∈ ℕ* \{1} et 𝑗 ∈ ℕ* vérifient la condition 𝑗 < 𝑎(√2 − 1) alors, l’entier 𝑏 = "(
est
(𝑘 − 𝑚)(𝑘 + 𝑚 + 1)
𝐸𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑤 = ∈ ℕ, 𝑜𝑛 𝑎 𝑏 = 2𝑤
(2𝑚 + 1)
𝐷3 𝑜ù 𝑏 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟 𝑝𝑎𝑖𝑟.
Ainsi, pour certains entiers impairs j et 𝑎 , satisfaisant la condition, 𝑗 < 𝑎(√2 − 1)) nous
obtenons 𝑏, un entier positif pair.
Définition 2.2.
Un triplet (a,b,c) où a,b et c sont des entiers naturels est appelé TPP pair s’il satisfait les
conditions d’un TPP pour un entier pair positif a.
Théorème 2.3
% ! &( !
Si 𝑎 ∈ ℕ" \{2} et 𝑗 ∈ ℕ" vérifient la condition 𝑗 < 𝑎(√2 − 1) alors, l’entier 𝑏 = "(
est
1 ! &2!
Or, 2
est un entier impair, pour un certain choix de 𝑘 et 𝑚.
9
Ainsi, pour certains entiers pairs j et 𝑎 , satisfaisant la condition, 𝑗 < 𝑎(√2 − 1)) nous
obtenons 𝑏, un entier positif impair.
10
Nous pouvons conclure de ce qui précède :
(i) Si a est un entier positif pair ou impair, il existe un b correspondant qui est un
entier positif de parité opposée.
(ii) Exactement a ou b est divisible par 4
(iii) L’hypoténuse c est toujours un entier impair
(iv) Au moins un des entiers a, b ou c est un nombre divisible par 5.
11
I.b.v. Expression des termes a, b et c en fonction de
l’emplacement du paramètre fixé.
Dans cette troisième partie, nous considérons le triplet initial primitif de Pythagore
% ! &( ! % ! $( !
J𝑎, 𝑏 = "(
, 𝑐 = "(
K. Celui-ci va être modifié si a devient le deuxième terme ou
On suppose aussi que l’on ait a,b,c ∈ ℕ\{1,2,4}. On a alors le tableau suivant :
Numéro du cas a b c
1 a 𝑎" − 𝑗 " 𝑎" + 𝑗 "
2𝑗 2𝑗
2 o𝑗(2𝑏 + 𝑗) b 𝑏+𝑗
3 𝑐−𝑗 o𝑗(2𝑐 − 𝑗) c
Tableau 1- Formes des termes du triplets selon la place du terme fixé
o Étude du cas 1
Le premier cas revient à l’étude réalisée auparavant donc ne pose pas de problème particulier.
Cependant, il faut regarder pour quelle raison les valeurs 1, 2 et 4 ne fonctionnent pas. En
effet, si on prend a=1, j sera égal à 1, ce qui impliquerait que b=0.
Cela ne marche pas dans les conditions données pour obtenir un TPP. Il en est de même pour
a=2 et a=4.
o Étude du cas 2
Dans le second cas, il faut respecter le fait que le premier terme du triplet soit strictement
inférieur au deuxième terme du triplet. Autrement dit, d’après le tableau, on doit avoir :
o𝑗(2𝑏 + 𝑗) < 𝑏. Pour trouver les termes du triplet, on part du fait que a<b déterminé par le
cas 1. En remplaçant ensuite a par b, on a :
𝑏" − 𝑗 "
𝑏< ⇔ 2𝑏𝑗 < 𝑏 " − 𝑗 " ⇔ 2𝑏𝑗 + 𝑗 " < 𝑏 " ⇔ 𝑗(2𝑏 + 𝑗) < 𝑏 " ⇔ o𝑗(2𝑏 + 𝑗) < 𝑏
2𝑗
Pour la valeur de c, on part du fait que a² + b² = c² et donc, on a avec l’ensemble des termes
trouvés précédemment :
(o𝑗(2𝑏 + 𝑗))" + 𝑏 " = 𝑗(2𝑏 + 𝑗) + 𝑏 " = 2𝑏𝑗 + 𝑗 " + 𝑏 " = (𝑏 + 𝑗)"
12
On a donc bien notre nouvelle valeur de c (dans la seconde étude), qui correspond à b+j.
Ainsi, la place de la plus petite valeur reste la même et vérifie notre condition initiale qui est
a<b.
o Étude du cas 3 :
Dans ce dernier cas étudié, on considère la valeur de a comme troisième composante du
triplet, soit initialement la valeur de c dans le cas 1 .
Ainsi, il est rappelé que si cette nouvelle valeur est paire alors ce ne peut pas être un triplet
primitif de Pythagore.
Pour que le premier terme du triplet soit impair, il faut donc un j pair, ce qui nous permet de
trouver une condition sur j en fonction de la valeur de ce premier terme. Pour respecter la
condition initiale, nous posons donc que :
𝑎 <𝑐 ⇔𝑎 <𝑎+𝑗 ⇔𝑎−𝑗 <𝑎
De ce fait, nous obtenons de nouvelles valeurs pour l’étude considérée.
Pour trouver le terme en deuxième position dans le triplet, on pose :
𝑎" + 𝑏 " = 𝑐 " ⇔ 𝑏 " = 𝑐 " – 𝑎" ⇔ 𝑏 " = 𝑎" – (𝑎 − 𝑗)"
⇔ 𝑏 " = 𝑎" – 𝑎" + 2𝑎𝑗 − 𝑗 "
⇔ 𝑏 " = 2𝑎𝑗 − 𝑗 "
⇔ 𝑏 " = 𝑗(2𝑎 − 𝑗)
⇔ 𝑏 = o𝑗(2𝑎 + 𝑗)
Nous obtenons donc le triplet suivant : a𝑎 − 𝑗, o𝑗(2𝑎 + 𝑗) , 𝑎b. En remplaçant a par c pour
simplifier les notations du tableau, nous avons le triplet de la forme a𝑐 − 𝑗, o𝑗(2𝑐 + 𝑗) , 𝑐b.
Celui-ci respecte les conditions d’un TPP.
13
I.b.vi. Statistiques
Dans cette partie, pour un a fixé, nous allons vérifier que pour chaque valeur de j générée grâce
à a, si les conditions d’un TPP sont vérifiées. Autrement dit, pour observer les différentes
valeurs de j possibles selon la valeur de a, il faut considérer la condition nécessaire que
𝑗 < 𝑎(√2 − 1).
De plus, a est de même parité que j.
Nous verrons que, pour une valeur de a donné, il est possible d’y associer un certain nombre
de triplets selon les différentes valeurs trouvées pour j. Pour que les triplets soient primitifs, il
faudra bien respecter la condition PGCD(a,b)=1.
Sur un intervalle de valeurs de a, une représentation graphique est proposée afin d’observer le
nombre de triplets primitifs générés pour un certain nombre de valeurs connues a.
Nous considérons d’abord le cas où a est de la forme 4(2n+3) pair, avec n un entier naturel.
%² – (² % ! $ (² %
Il vient donc que a² = 16(2n+3)² , que b= "(
et que c= b+j = "(
, avec j=2n² < " car a est
pair.
14
Les 2 valeurs possibles de j sont 2 et 8 pour a=20, comme indiqué dans le tableau. La valeur
de b étant calculée, on calcule c en utilisant la relation a² +b² = c² . Dans ce cas-ci, nous avons
20² + 99² = 10201 et 𝑐 = √10201 = 101.
Il en va de la même manière en posant j=8 et nous obtenons donc deux triplets primitifs
pythagoriciens possibles pour la valeur a=20. Quand a=60, nous en trouvons trois.
Nombres de la forme
Nombre de TPP Valeur de j∈ ℕ"
a =4(2n+3)
20,28,36,44,52,68,76,92,100… 2 2,8
60,84,132,140… 3 (2,8,18), (2,8,50)…
204,228,276… 4 (2,8,18,72), (2,8,50,200)…
780,924… 6 (2,8,18,72,98,242)…
Tableau 3- TPP correspondant à un a pair de la forme 4(2n+3)
Dans l’article, la dernière valeur de a considérée est 1012 et il ait constaté que 125 entiers
positifs sont de la forme a=4(2n+3) entre a=20 et a=1012. En effet, dans le tableau précédent,
nous commençons à 20 avec n=1, 28 avec n=2 etc. Ainsi, le tableau suivant est posé :
Nombre de TPP
2 3 4 6 7
(basé sur j)
Nombre d’entiers 62 32 27 3 1
Tableau 4- Nombres de TPP pour a de la forme 4(2n+3)
15
( )
( ) ( )
( ) ( )
Maintenant, nous considérons le cas où a est impair et est de la forme 3(2n+9) avec n non nul.
%
D’après la remarque faite en partie 3, j = (2n-1)²< ". Nous devons alors avoir b un entier pair,
% ! $ (²
et c de la forme "(
.
De la même manière que dans le cas étudié précédemment, nous pouvons poser le tableau
suivant :
j =(2n-1)² Nombre de
%² – (² % ! $ (²
a % b= "(
c= "(
, (a,b,c)
<" TPP
1 544 545 (33,544,545)
33 2
9 56 65 (33,56,65)
1 5512 5513 (105,5512,5513)
105 9 608 617 (105,608,617) 3
25 208 233 (105,208,233)
Tableau 5-Exemple de production de TPP où a est impair
On constate que pour a=33 , deux valeurs de j sont possibles afin de respecter les conditions
posées initialement. Il s’en suit que deux TPP existent pour cette valeur. Pour a=105, il y a
j=1,9,25 possibles donc trois TPP.
Le tableau suivant nous montre le nombre de triplets possibles selon le nombre de valeur de j
acceptables pour respecter les conditions initiales.
16
Nombres de la forme
Nombre de TPP Valeur de j∈ ℕ"
a =3(2n+9)
27,45 ,63,81,99,117,153… 1 1
33,39,51,57… 2 (1,9), (1,25)…
105,165,195… 3 (1,9,25), (1,9,49)…
315,429… 4 (1,25,49,81)…
Tableau 6-TPP correspondant à un a impair de la forme 3(2n+9)
De la valeur a=27 à a=885, 143 sont de la forme 3(2n+9). Sur cette base, on a que:
• 16 entiers ont un seul triplet pythagoriciens primitifs.
• 88 entiers ont deux PPT-s.
• 25 entiers ont trois PPT-s.
• 14 entiers ont quatre PPT-s.
Nombre de TPP
1 2 3 4
(basé sur j)
Nombre d’entiers 16 88 25 14
Tableau 7-Nombres de TPP pour a de la forme 3(2n+9)
( )
( )
( ) ( )
17
I.c) Conclusion
Un nombre important de travaux a été rapporté par les siècles autour de ces propriétés.
Cependant, elles se sont vues porter un plus grand intérêt ces dernières années par le fait de
nombreuses applications portant sur la vie réelle notamment sur la cryptographie et la sécurité
de données.
Beaucoup de méthodes ont été vues pour découvrir des alternatives du système classique
d’Euclide afin de générer des triplets de Pythagore primitifs. Une approche a donc été vue
dans cet article pour produire ces triplets qu’ils soient ou non primitifs. Il a aussi été question
d’observer la place d’un terme fixé dans le triplet et ce que cela engendrait.
Enfin, pour une valeur a (entier positif pair ou impair) fixée, il existait des triplets uniques ou
multiples.
La conception de cet article a amené à diverses interrogations pour d’éventuels travaux futurs
comme :
(i) Pour tout n ∈ ℕ, y a-t-il des entiers positifs de 4(2n + 3) et 3(2n + 9) possédant 5
PPT ?
(ii) Pour tout n ∈ ℕ, y a-t-il des entiers positifs de 4(2n + 3) possédant un seul PPT ?
(iii) Le nombre d'entiers positifs de triplets continue-t-il d'augmenter à mesure que le
nombre de formes 4(2n + 3) et 3(2n + 9), pour un certain n ∈ ℕ, augmentent ?
(iv) Quel est le modèle général des nombres de la forme 3(2n + 9), qui consiste
exactement en un PPT ?
I.d) Acronymes
TP Triplet de Pythagore
TPP Triplet primitif de Pythagore
18
II. Bibliographie d’articles sur les Triplets Pythagoriciens
orange.fr/file/621bbef0a020a65c59eaa2608ca574b2.pdf
VICTOR ISSA & WILLIAM SAREM. (2021a, mai 19). À LA RECHERCHE DES
TRIPLETS PYTHAGORICIENS. images.math.cnrs.fr. https://images.math.cnrs.fr/A-
la-recherche-des-triplets-pythagoriciens.html
19