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CHAPITRE
Le principe de récurrence
Plan de ce chapitre
I - Activité préparatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
II - Outils des raisonnement mathématiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
III - Le principe de récurrence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
I - Activité préparatoire
Activité 1 (Le nombre de diagonales d’un polygone convexe.).
Tous les polygones de cette activité seront considérés comme étant convexes.
1. Qu’est-ce qu’un polygone, un polygone convexe et une diagonale d’un polygone convexe.
2. Combien de diagonales possède un triangle ? Un quadrilatère ? Un pentagone ? Un hexagone ? Un
heptagone ? Un octogone ? Un ennéagone ? Un décagone ? Un hendécagone ? Un dodécagone ? . . . Peut-on voir
une suite logique ?
1
II - Outils des raisonnement mathématiques
Implication, équivalence
Définitions 1
▶ Une proposition mathématique est un énoncé qui peut être soit vrai, soit faux.
▶ On dit qu’une proposition P implique une proposition Q (et on note P ⇒ Q) pour exprimer le
fait que lorsque P est vraie, Q l’est forcément aussi.
▶ On dit que P et Q sont des propositions équivalentes (et on note P ⇔ Q) lorsque P implique Q
et Q implique P.
Exemples 1
1. La proposition : « ABCD est un carré » implique la proposition : « ABCD est un rectangle » ; qu’on
peut aussi simplement lire « si . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ., alors . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . »
(en revanche, la réciproque ici est fausse.)
2. « ABC est un triangle rectangle en A » est équivalente à « AB 2 + AC 2 = BC 2 »
Quantificateurs
Les expressions « pour tout » et « il existe » utilisées pour formuler certaines propositions mathéma-
Définition 2
tiques sont appelés quantificateurs. Dans une phrase mathématique, ils sont représentées par des
symboles : on pourra notamment rencontrer ou utiliser le symbole ∀ (« pour tout » ou « quel que
soit ») et ∃ (« il existe »).
« pour tout » signifie que ce qui suit est général, c’est à dire que ça concerne tous les éléments ;
« il existe » signifie que ce qui suit est valable pour au moins un élément parmi ceux considérés.
Exemple 2
La proposition : « il y a toujours un nombre irrationnel entre deux nombres rationnels distincts » (qui
est vraie !) peut s’écrire à l’aide des quantificateur :
.............................................................. .......................................
.............................................................. .......................................
un
2
Le raisonnement par récurrence : En classe de terminale, lorsque l’on cherche à démontrer qu’une
proposition est vraie pour tout entier naturel ou à partir d’un certain entier naturel, il se peut qu’on ait
besoin d’utiliser un raisonnement dont le principe s’apparente à celui des dominos.
Exercice 2.
Démontrer que : ∀n ∈ N, 2n ⩾ n + 1
Remarque. Un raisonnement par récurrence ne peut être valable que si les deux phases d’initialisation
et d’hérédité ont été menées.
Exemple 3
La proposition : « Pour n ∈ N, 3 divise 2n » est héréditaire . . .
. . . mais on ne peux pas l’initialiser ! Elle est donc fausse quelque soit n.
Exemple 4
La proposition : « Pour n ∈ N , n2 − n + 41 est un nombre premier » semble vraie lorsqu’on s’intéresse
aux plus petites valeurs de n . . .
n 0 1 2 3 4 5 6 7
n2 − n + 41
. . . mais il sera impossible de prouver l’hérédité.
Exercice 3.
Soit a un réel strictement positif. Montrer que pour tout n ∈ N, (1 + a) n ⩾ 1 + na.