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Plan de cours
I Suites de nombres réels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
II Suites réelles classiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
III Limites d’une suite réelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
IV Théorèmes d’existence de limites . . . . . . . . . . . . . . 10
V Suites récurrentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
VI Suites complexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
VII Relations de comparaison . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
Dans la suite, et sans perte de généralité, on ne considère que des suites réelles de premier terme u0 .
Deux suites u et v de RN sont égales (u = v) si pour tout n ∈ N, un = vn . Par conséquent, ces deux
suites sont différentes (u 6= v) s’il existe au moins un rang n0 tel que un0 6= vn0 .
Proposition 1.
→ (RN , +, ×) a une structure d’anneau commutatif non intègre (donc n’est pas un corps).
→ (RN , +, ∗) est un anneau intègre mais n’est pas un corps.
→ (RN , +, .) a une structure d’espace vectoriel sur R .
Exemples :
n
1. (a) Pour n ∈ N, on pose un = , la suite (un )n est majorée.
n+1
(b) Pour n ∈ N∗ , on pose un = ln(n) + 3, la suite (un )n est n’est pas majorée.
2. (a) Pour n ∈ N, on pose un = sin(n) + (−1)n , la suite (un )n est minorée.
(b) Pour n ∈ N∗ , on pose un = 3 − n, la suite (un )n est n’est pas minorée.
Remarques :
1. En notant V = {un / n ∈ N } l’ensemble des valeurs prises par la suite réelle u, on
peut observer que dire que la suite u est minorée/majorée/bornée revient exactement
à affirmer que l’ensemble V est une partie de R qui est minorée/majorée/bornée.
2. Négations : Soit u = (un )n une suite réelle.
• la suite u n’est pas majorée signifie : ∀ M ∈ R, ∃n ∈ N, M < un .
Ceci signifie que pour toute valeur M donnée, il existera toujours au moins un
rang n tel que un soit plus grand que M. Attention, ceci n’implique pas que u est
une suite «tendant» vers +∞ :
Par exemple, en posant un = (1 + (−1)n ) × n, on a u2p = 2 × 2p et u2p+1 = 0,
cette suite u n’est pas majorée, mais n’a pas de limite, donc ne tend pas vers
+∞ !
• la suite u n’est pas minorée signifie : ∀m ∈ R, ∃n ∈ N, un < m.
• la suite u n’est pas bornée signifie que la suite u n’est pas majorée OU la suite u
n’est pas minorée.
Soit une suite réelle u = (un )n ∈ RN . On dit que u est une suite :
◦ constante s’il existe λ ∈ R tel que pour tout n ∈ N, on a : un = λ.
◦ stationnaire s’il existe λ ∈ R et n0 ∈ N tels que pour tout n > n0 , on a : un = λ.
◦ croissante si pour tout n ∈ N,on a : un 6 un+1 , donc 0 6 un+1 − un .
◦ décroissante si pour tout n ∈ N, on a : un+1 6 un , donc un+1 − un 6 0.
◦ monotone si elle croissante ou décroissante, autrement dit si
∀n ∈ N, 0 6 un+1 − un OU ∀n ∈ N, un+1 − un 6 0 .
Exemples :
1. (a) Pour n ∈ N, on pose un = n + 2, la suite (un )n est croissante.
(b) Pour n ∈ N, on pose un = (−2)n , la suite (un )n est n’est pas croissante.
1
2. (a) Pour n ∈ N, on pose un = , la suite (un )n est décroissante.
n+4
−1 n
(b) Pour n ∈ N, on pose un = , la suite (un )n est n’est pas décroissante.
2
Remarques :
1. On peut définir la croissance/décroissance/monotonie stricte en remplaçant les in-
égalités larges ” 6 ” par des inégalités strictes ” < ”.
2. Négations : La suite réelle u = (un )n n’est pas :
• croissante signifie : ∃n ∈ N, un+1 < un .
• décroissante signifie : ∃n ∈ N, un < un+1 .
• monotone signifie que u n’est pas croissante ET u n’est pas décroissante,
Méthode
Lorsque tous les termes de la suite sont strictement positifs (i.e) ∀n ∈ N, un > 0, alors l’étude de la
un+1
monotonie de la suite u revient à comparer le rapport à 1. Plus précisément :
un
un+1 un+1
u est croissante si ∀n ∈ N, 1 6 et u est décroissante si ∀n ∈ N, 61 .
un un
Exercice .2.
π π 2π π
Étudier les cas suivants : an = sin(n ) ; bn = cos(n ) ; cn = cos(n ) ; dn = tan(n ).
3 2 3 3
Exemples :
ln n
1. On pose : ∀n ∈ N∗ , un = . On a 0 = u1 < u2 ≈ 0.34, donc la suite u n’est
n
ln x
pas décroissante. Néanmoins, l’étude sur ]0, +∞[ de la fonction x 7→ permet
x
d’affirmer que la suite u est décroissante APCR (en effet, ∀n > 3, un+1 6 un , donc u
est décroissante à partir du rang 3).
3
2. On pose : ∀n ∈ N, un = E . On a u0 = 3, u1 = 1, u2 = 1 et, pour tout n > 3,
n+1
3
0< < 1 donc un = 0. La suite u est nulle à partir du rang 3.
n+1
3. On définit u0 = 16, u1 = 8, u2 = 4, u3 = 2, u4 = 1, u5 = 4, u6 = 2, u7 = 1, u8 = 4, ...
La suite u est 3-périodique à partir du rang 2.
On appelle droite numérique achevée , notée R, l’ensemble R ∪ {−∞, +∞} ou les symboles
−∞ et +∞ sont deux symboles différents qui régis aux conditions suivantes :
Preuve :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Preuve :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Méthode
Soit (un )n vérifiant la relation de récurrence un+1 = aun + b.
b
1. On résout l’équation x = ax + b, on trouve une unique solution α = .
1−a
2. On montre que la suite (un − α )n est géométrique de raison a.
3. On en déduit une expression du terme général de (un − α )n puis de (un )n .
Exercice .3.
(
un+1 = 3un − 4, ∀n ∈ N
Déterminer le terme général de la suite (un ) définie par .
u0 = −1
Preuve :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercice .4.
Remarques :
1. Les inégalités strictes "|un − `| < ε", "un > A", "un < − A",peuvent être remplacées
par des inégalités larges.
2. L’inégalité large "n > N"peut être remplacée par l’inégalité stricte "n > N".
3. La suite (un )n tend vers ` ∈ R si pour tout voisinage V de ` il existe N ∈ N tel que
∀n > N on a : un ∈ V
4. On dit que la suite (un )n tend vers ` ∈ R si pour tout voisinage V de `, on a : un ∈ V ,
A.P.C.R.
La limite ` ∈ R d’une suite (un )n , lorsque elle existe , est unique, on note alors :
lim un = ` ou lim un = ` ou un → `.
n→+∞
Remarques :
→ un → ` ∈ R ⇐⇒ un − ` → 0.
→ Si lim un = ` ∈ R∗ alors `.un > 0 A.P.C.R.
n→+∞
→ Si lim un = +∞ (−∞) alors un > 0 (un < 0) A.P.C.R.
n→+∞
On dit qu’une suite réelle (un )n ∈ RN est convergente si elle possède une limite finie. Sinon elle est
dite divergente.
Proposition 6.
1. Toute suite réelle convergente est bornée. La réciproque est en général fausse.
2. Soient (un )n et (vn )n deux suites réelles et ` ∈ R.
→ Si |un − `| 6 vn A.P.C.R et lim vn = 0 alors lim un = `.
n→+∞ n→+∞
→ Si (un )n est bornée A.P.C.R et lim vn = 0 alors lim un .vn = 0.
n→+∞ n→+∞
Remarque : L’inégalité large de la condition "|un − `| 6 vn A.P.C.R" peut être remplacée par l’inégalité
stricte |un − `| < vn A.P.C.R
Preuve :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercice .5.
un+1
Soit (un )n une suite à termes strictement positifs telles que : lim = ` ∈ [0, +∞[∪{+∞}.
n→+∞ un
Montrer que si :
1. ` < 1 alors lim un = 0.
n→+∞
2. ` > 1 ou ` = +∞ alors lim un = +∞.
n→+∞
3. ` = 1 on ne peut conclure.
Exercice .6.
Montrer qu’une partie A est dense dans R si et seulement si tout réel x est limite d’une suite
d’éléments de A :
A = R ⇐⇒ ∀ x ∈ R, ∃(un )n ∈ AN / lim un = x.
n→+∞
Exercice .7.
1. Soit A une partie de R. Montrer que c = sup( A) (resp. c = inf( A)) si et seulement si c est un
majorant (resp. un minorant) de A et s’il existe une suite d’éléments de A convergeant vers c.
2. Soit E un ensemble et f : E → R une fonction. Prouver que c = sup f (resp. c = inf f ) si
E E
et seulement si c est un majorant (resp. un minorant) de f sur E et s’il existe une suite (un )n
d’éléments de E telle que ( f (un ))n converge vers c.
Produit : Soient (un )n et (vn )n deux suites réelles admettant des limites dans R
Inverse : Soit (un )n une suite réelle admettant une limite dans R
lim un ` ∈ R∗ 0 ±∞
n→+∞
un > 0 A.P.C.R +∞
1 1
lim un < 0 A.P.C.R −∞ 0
n→+∞ un `
sinon ????
A - Théorèmes de comparaison.
Preuve :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercice .8.
n
E(kx) x
Soit x ∈ R. On pose : un = ∑ 2
. Montrer que : lim un = .
n n →+ ∞ 2
k=1
Remarque : Les inégalités strictes de la condition " vn < un < wn A.P.C.R." peuvent être remplacés par
des inégalités larges.
Preuve :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercice .9.
Déterminer la limite de la suite (un ) dans les cas suivants :
n n
1 1
1) un = ∑ √ ; 2) un = ∑ ; 3) un = (n!).
k=1 k k=1
k
Remarque : Les inégalités strictes de la condition " un < vn A.P.C.R." peuvent être remplacés par des
inégalités larges.
Preuve :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercice .10.
Étudier la convergence de la suite (un ) dans les deux cas suivants :
n n n
1 1 1
1) un = ∑ √ ; 2) un = ∑ ; 3) un = ∑ 2 .
k=1 k+n k=1
k k=1
k
Preuve :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercice .11.
Étudier la convergence de la suite (un ) dans les deux cas suivants :
n
1 1
1) un+1 = un − 2 ; 2) un = ∑ − ln(n)
un k=1
k
Proposition 8. Convergence
Soit (un )n une suite croissante et (vn )n une suite décroissante telle que lim (un − vn ) = 0. Alors :
n→+∞
→ ∀n ∈ N , un 6 vn .
→ (un )n et (vn )n sont convergentes et de même limite `.
→ ∀ p, q ∈ N , u p 6 ` 6 vq .
Preuve :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercice .12.
Étudier les suites réelles suivantes :
E(10n .x) 1 √ un + vn
1) un = ; vn = un + n 2) 0 < u0 < v0 , un+1 = un vn ; vn+1 = .
10n 10 2
n n
1 1 (−1)k
3) un = ∑ 2 ; vn = un + 4) Sn = ∑; un = S2n ; vn = S2n+1 .
k=1
k n k=1
k
n n+1 n
1 1 1 1
5) un = ∑ − ln(n) ; vn = ∑ − ln(n) 6) un = ∑ ; vn = un +
k=1
k k=1
k k=0
k! n.n!
Preuve :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
\ 1
Remarque : Le résultat est faux en général : 0, = ∅.
n ∈N
n
C - Suites extraites.
Exemples :
1. (un )n ∈ RN , Les suites (vn )n = (u2n )n et (wn )n = (u2n+1 )n sont deux suites extraites
de (un )n .
√ p
2. un = n et vn = 2n + n2 .
Exercice .13.
Soit ϕ : N → N une application strictement croissante, montrer que : ∀n ∈ N, ϕ(n) > n.
Preuve :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercice .14.
n
(−1)k
1. Étudier la convergence de la suite de terme général : un = ∑ .
k=1
k
2. Montrer que si les suites extraites (u2n )n , (u2n+1 )n , (u3n )n convergent alors (un )n est conver-
gente.
Remarque : Le résultat précédent est aussi vrai si la suite possède une limite infinie.
Preuve :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Remarque :
1. On construit par dichotomie une suite ( In )n décroissante de segments emboîtés
contenant chacun une infinité de termes de la suite.
2. On choisit dans chaque In un élément uϕ(n) de telle sorte que ϕ : N → N soit stricte-
ment croissante.
3. La suite extraite (uϕ(n) ) converge d’après le théorème des suites adjacentes.
Remarque : Une (un )n est de Cauchy ⇐⇒ ∀ε > 0, ∃ N ∈ N, ∀n, m > N, |um − un | < ε.
Proposition 10.
Soit (un )n une suite réelle.
→ Si (un )n est de Cauchy alors elle est bornée.
→ (un )n est de Cauchy si et seulement si elle est convergente.
Preuve :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
V Suites récurrentes
A - Méthode de Newton.
1. Principe de la méthode . On pose I = [ a, b] et soit f ∈ C 2 ( I, R). On suppose que f ( a) < 0, f (b) > 0
et que f 0 ( x) > 0 pour tout x ∈ I.
(a) Montrer que l’équation f ( x) = 0 possède une unique solution α ∈] a, b[.
(b) Soit x0 ∈ I .Déterminer l’abscisse du point d’intersection de l’axe des abscisses et de la tangente
à la courbe de f en ( x0 , f ( x0 )).
(c) On définit la fonction : g : I −→ R . Justifier que g ∈ C 2 ( I, R) et calculer
f ( x)
x 7−→ g( x) = x −
f 0 ( x)
g(α ) et g0 (α ).
x0 ∈ I,
(d) La suite de Newton, pour approcher α , est définie par :
xn+1 = g( xn ) n > 0.
Tracer le graphe d’une fonction f vérifiant les conditions précédentes et les points ( xn , 0) et
( xn+1 , 0 ) .
xn+1 = g( xn ), n > 0.
converge vers α.
B - Méthode de la sécante.
Soit f ∈ C 1 ( I, R) avec I = [ a, b]. on suppose que f ( a) < 0 et f (b) > 0.
1. Donner l’équation de la corde passant par A( a, f ( a)) et B(b, f (b)).
2. Pour xn ∈ I, Determiner l’abscisse du point d’intersection de l’axe des abscisses et la corde passant
par An ( xn , f ( xn )) et B(b, f (b)).Faire un schéma.
3. Étudier la suite ( xn )n .
VI Suites complexes
• On appelle suite à termes complexes toute application u : I ⊆ N → C. On prend I = N (sans perte de
généralité), u = (un ).
• Soit (un )n ∈ CN . On pose : un = xn + iyn , avec xn , yn ∈ R.
• xn = Re(un ) ; ( xn )n la partie réelle de (un )n .
• yn = Im(un ) ; ( yn )n la partie imaginaire de (un )n .
• un = xn − iyn ,(un )n suite conjuguée de (un )n .
q
• |un | = x2n + y2n , (|un |)n suite module de (un )n .
• (un )n ∈ CN est bornée ⇐⇒ (|un |)n est bornée
⇐⇒ ∃ M > 0, ∀n ∈ N, |un | 6 M.
Remarque :
→ Les notions : suite minorée/majorée/monotone n’ont aucun sens dans le cas com-
plexe.
→ Les notions : suite extraite,périodique, vraie A.P.C.R, suites arithmétiques, géomé-
triques, arithmético-géométriques..... sont les mêmes que dans le cas réel.
Preuve :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercice .15.
Proposition 11.
Exercice .16.
Étudier la nature de suites complexes définies par :
1
1. un = + i arctan(n).
n
1
2. un = n + i sin .
n
1 √
3. un = + i sin(( 2 + 3)n π ).
n
Remarques :
→ Les théorèmes suivants : convergence entraîne bornée,définition et condition de Cau-
chy, suite extraite, Bolzano-Weierstrass, les opérations algébriques sont maintenus.
→ Les théorèmes : ordre,gendarmes,limite monotone,adjacentes n’ont pas de sens ici.
A - Définitions et propriétés.
Preuve :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Remarques :
→ un = O(1) signifie exactement (un )n est une suite bornée .
→ un = o(1) signifie exactement (un )n est une suite convergente vers 0.
→ un = O(vn ) =⇒ un = vn O(1) et un = o(vn ) =⇒ un = vn o(1).
→ Une suite convergente (vers 0 ou 1 par exemple) étant nécessairement bornée, on a :
→ Si un ∼ vn et α est une constante réelle alors uαn ∼ vαn (sous réserve d’existence des puissances).
Attention ! !
Ce dernier résultat est faux si α 6= constante :
1 1 1
Par exemple, 1 + ∼ 1, mais pas (1 + )n ∼ 1n = 1 car lim(1 + )n = e 6= 1.
n n n
Il est interdit de sommer des équivalents ou de les composer par une fonction :
On a : (n2 + n) ∼ n2 et −n2 ∼ −n2 + 1, mais il est faux que (n2 + n − n2 = n) ∼ (1 =
2 2
n2 − n2 + 1) et faux que en +n ∼ en .
La seule règle applicable pour la somme d’équivalents est :
Si un ∼ αan et vn ∼ βan avec α + β 6= 0 ( constantes) alors (un + vn ) ∼ (α + β) an .
Exercice .17.
Compléter
lesexpressions suivantes
:
3 3
o n + o n = ..., o n + o n5 = ...,
3
o n3 .o n3 = ...,
o n3 .o n5 = ..., O n3 + o n3 = ..., O n3 + O n3 = ...,
O n3 + O n5 = ..., O n3 .O n3 = ..., O n3 .O n5 = ...,
O n3 .o n5 = ..., 9.O n3 = ..., 6.o n5 = ...,
n5 o n3 = ..., n7 O n3 = ..., n5 o(1).n5 O(1) = ...
Exercice .18.
Exercice .19.
Trouver un équivalent simple aux suites (un ) suivantes et donner leur limite :
√
n3 − n2 + 1 2n3 − ln n + 1 n 2 + en
a) un = b ) u n = c ) u n =
ln n − 2n2 n2 + 1 2n + 3n
Exercice .20.
n n n
1 1 1
Déterminer un équivalent de : un = ∑k ; v n = ∑ k2 ; w n = ∑ k ln(k) .
k=1 k=1 k=2
Définition 22.
On appelle suite implicite une suite dont le terme général un est donné comme la solution d’une
équation dépendant d’un paramètre n ∈ N.
Exercice .21.
On considère l’équation ( En ) : « xn − x − 1 = 0 », où n > 3.
1
1. On pose f n ( x) = xn − x − 1 : à l’aide du binôme de Newton, prouver f n (1 + ) > 0.
n
1
2. En déduire que ( En ) admet une unique solution xn dans l’intervalle [1, 1 + ].
n
3. Montrer que ( xn ) converge vers 1. Puis, à l’aide de n ln( xn ) = ln(1 + xn ), montrer :
ln 2 1
xn = 1 + + o ( ).
n n
Exercice .22.
On considère l’équation ( En ) : « xn + x − 1 = 0 », où n > 1. On pose f n ( x) = xn + x − 1.
1. Montrer que l’équation ( En ) possède, sur ]0, +∞[, une unique solution xn .
2. Justifier : pour tout n > 1, 0 < un < 1.
3. Soit a ∈]0, 1[ : prouver que, APCR, f n ( a) < 0. En déduire que ( xn ) converge vers 1.
1
4. On pose αn = 1 − xn : justifier l’équivalent −nαn ∼ ln(αn ). Puis : = o(αn ).
n
ln n ln n ln n
5. Prouver l’équivalent f n (1 − )∼− . En déduire : APCR, 1 − < xn .
n n n
ln n
6. Déduire alors : ln(nαn ) = o(ln n), puis ln(αn ) ∼ − ln n, puis enfin αn ∼ et conclure que :
n
ln n ln n
xn = 1 − + o( ).
n n
1. Montrer que, si (un ) est une suite convergente de limite L, alors la suite (vn ) est également une
u0 + u1 + · · · + un
suite convergente de limite L où vn = . Vérifier que la réciproque est fausse
n+1
n
en étudiant le cas un = (−1) .
wn
2. Montrer que, si (wn ) est une suite vérifiant lim (wn+1 − wn ) = L alors lim = L.
n→+∞ n→+∞ n
s
n
3. On définit la suite (un ) par u0 > 0 et ∀n > 0, un+1 = ∑ uk .
k=0
Trouver une relation simple entre un+1 et un : étudier la monotonie de (un ) et prouver
lim un = +∞.
n→+∞
1
Montrer alors lim (un+1 − un ) = et en déduire un équivalent de la suite (un ).
n→+∞ 2
un+1
4. (un ) est une suite de réels strictement positifs, avec lim = l > 0, montrer que
n→+∞ un
s √
n
√
n n 2n n!
lim un = l. Déterminer alors les limites des suites an = , bn = .
n→+∞ n n
u0 + u1 + · · · + un
5. Montrer que si lim un = L ∈ R, alors lim vn = L ∈ R, où vn = .
n→+∞ n→+∞ n+1
6. Montrer que, si (un ) est monotone et si lim vn = L ∈ R, alors lim un = L ∈ R.
n→+∞ n→+∞
Exercice .24.
π
On pose : u0 ∈]0, [ et ∀n > 0 : un+1 = sin un .
2
1. Montrer que (un ) converge vers 0.
1 1 1
2. On pose tn = 2 − 2 . Montrer que (tn ) converge vers .
un+1 un 3
x 3 x 4 x3
On pourra justifier que : ∀ x ∈ [0, 1], − 6 x − sin x 6 .
6 24 6
3. Déterminer un équivalent simple de la suite (un ).
Exercice .25.
On pose : u0 ∈ R et ∀n > 0 : un+1 = un e−un .
1. Si u0 < 0 : étudier le signe de un , la monotonie de (un ) et montrer que lim un = −∞.
n→+∞
2. Si u0 > 0 : étudier le signe de un , la monotonie de (un ) et montrer que lim un = 0.
n→+∞
1 1
Calculer lim − et en déduire un équivalent simple de un .
n→+∞ un+1 un
3. Que se passe-t-il si u0 = 0 ?
4. Complément : si u0 < 0, montrer que, pour toute constante C > 1, |un | est prépondérant devant
C n lorsque n tend vers +∞.
Exercice .26.
1
On pose : u0 > 0 et ∀n > 0 : un+1 = un + .
un
1. Étudier l’existence, le signe, la monotonie de la suite (un ).
2. Montrer que lim un = +∞.
n→+∞
Exercice .27.
un
On pose : u0 ∈ R et ∀n > 0 : un+1 = = f ( u n ).
1 + u2n
1. Que peut-on dire de la suite (un ) si u0 = 0.
2. Si u0 < 0, on définit la suite (vn ) par : ∀n ∈ N, vn = −un . Que vaut f (vn ) ? En déduire qu’on
peut restreindre l’étude du comportement de la suite (un ) en choisissant u0 > 0.
3. On suppose donc désormais u0 > 0 : étudier le signe, la monotonie de la suite (un ) et prouver
qu’elle converge
vers 0.
1 1
Calculer lim − ) et en déduire un équivalent simple de la suite (un ).
n→+∞ un+1 un
Exercice .28.
On pose : u0 > 0 et ∀n > 0 : un+1 = ln(1 + un ).
1. Montrer : ∀ x ∈] − 1, 0[∪]0, +∞[, ln(1 + x) < x.
2. Montrer (un ) converge vers 0 et en trouver un équivalent simple en étudiant
que la suite
1 1
lim − .
n→+∞ un+1 un
3. Que peut-on dire de la suite (un ) si u0 ∈] − 1, 0[ ? (une étude graphique sera la bienvenue).
i
Finn