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Bloc D'alimentation

-AT (Advanced Technology) : type d'alimentation utilisé à l'origine par les anciens ordinateurs,
aujourd'hui considéré comme obsolète.

-ATX (AT Extended) : version mise à jour de l'alimentation AT, également considérée comme obsolète.

-ATX12V : format le plus répandu actuellement. Il comprend un deuxième connecteur de carte mère
pour l'alimentation directe du processeur. Il existe plusieurs versions de la technologie ATX12V.

-EPS12V : ce format a été développé à l'origine pour les serveurs, mais il est aujourd'hui couramment
utilisé dans les modèles de bureau haut de gamme.

Les différents connecteurs fournissent également des tensions différentes. Les tensions les plus
couramment utilisées sont 3,3 V, 5 V et 12 V. Les tensions de 3,3 V et 5 V sont généralement utilisées par
les circuits numériques, tandis que la tension de 12 V sert plutôt à alimenter les moteurs des disques
durs et des ventilateurs. Le tableau de la 4e illustration répertorie les différentes tensions fournies par
les blocs d'alimentation.

Puissance Alimentation

La puissance de l'alimentation se mesure en watts (W). Pour bien comprendre ce qu'est un watt, référez-
vous au tableau de la première illustration. Il décrit les quatre unités de base de l'électricité qu'un
technicien en informatique doit connaître.

Une équation de base, appelée loi d'Ohm, indique que la tension est égale à l'intensité multipliée par la
résistance : U = IR. Dans un système électrique, la puissance est égale à la tension multipliée par
l'intensité : P = UI.

Les ordinateurs utilisent normalement des alimentations offrant une puissance de sortie comprise entre
250 W et 800 W. Cependant, certains peuvent nécessiter des alimentations de 1 200 W ou plus. Lors de
l'assemblage d'un ordinateur, choisissez une alimentation offrant une puissance en watts suffisante pour
alimenter tous les composants. Chaque composant à l'intérieur de l'ordinateur utilise une certaine
puissance. Pour obtenir des informations sur la puissance en watts, consultez la documentation du
fabricant. Lorsque vous choisissez une alimentation, veillez à ce qu'elle dispose d'une puissance
supérieure à celle que nécessitent les composants actuels. Une alimentation fournissant un nombre de
watt élevé permet de gérer plus de composants et d'en ajouter plus tard.

On trouve parfois un petit commutateur appelé sélecteur de tension à l'arrière des alimentations,
comme illustré dans la deuxième illustration. Il permet de régler la tension d'entrée de l'alimentation sur
110 V / 115 V ou 220 V / 230 V. Une alimentation équipée de ce commutateur est dite bitension. Le
réglage de la tension à utiliser dépend du pays dans lequel l'alimentation est utilisée. Une tension
d'entrée incorrecte peut endommager l'alimentation électrique ainsi que d'autres composants de
l'ordinateur. Si l'alimentation ne possède pas ce commutateur, cela signifie qu'elle détecte et règle
automatiquement la tension appropriée.

Carte Mères

La carte mère, également appelée carte système ou carte principale, est la colonne vertébrale de
l'ordinateur. Comme le montre la première illustration, une carte mère est un circuit imprimé contenant
des bus, à savoir des canaux de communication électrique entre les différents composants électroniques.
Ces composants peuvent être soudés directement sur la carte mère ou connectés au moyen de sockets,
de slots d'extension ou de ports.

Dans la deuxième illustration, nous voyons que la carte mère possède différentes connexions permettant
d'ajouter des composants informatiques :

Le processeur (CPU) : il est considéré comme le cerveau de l'ordinateur.

La mémoire vive (RAM) : emplacement temporaire de stockage des données et des applications.

Les slots d'extension : emplacements prévus pour la connexion de composants supplémentaires.

Le chipset : circuits intégrés sur la carte mère contrôlant les interactions entre le matériel d'une part et le
processeur et la carte mère d'autre part. Le chipset détermine également la quantité de mémoire
pouvant être ajoutée à une carte mère, ainsi que le type de connecteurs de celle-ci.

La puce BIOS (Basic Input/Output System) et la puce UEFI (Unified Extensible Firmware Interface) : le
BIOS sert au démarrage de l'ordinateur et à la gestion du flux de données entre le disque dur, la carte
vidéo, le clavier, la souris, etc. Le BIOS a été récemment amélioré par la technologie UEFI. Le logiciel UEFI
se réfère à une interface logicielle différente pour les services de démarrage et d'exécution, mais repose
toujours sur le BIOS pour la configuration du système, le test automatique de mise sous tension (POST
ou Power On Self Test) et l'installation.

La troisième illustration représente une carte mère avec divers composants supplémentaires installés.

La plupart des chipsets appartiennent aux deux types suivants :

Northbridge : permet un accès rapide à la mémoire vive et à la carte vidéo. Ce type de chipset contrôle
également la vitesse à laquelle le processeur communique avec l'ensemble des autres composants de
l'ordinateur. Les fonctionnalités vidéo sont parfois intégrées au chipset Northbridge.

Southbridge : permet au processeur de communiquer avec des périphériques plus lents, comme des
disques durs, des ports USB ou des slots d'extension.

La quatrième illustration représente la connexion d'une carte mère avec les divers composants.

Le facteur de forme (ou facteur d'encombrement) des cartes mères se rapporte à leur taille et à leur
format. Il définit également l'aspect physique des différents composants et éléments matériels de la
carte mère.

De nombreuses variantes de cartes mères ont été développées au fil des ans. On distingue toutefois trois
facteurs de forme courants pour les cartes mères :

ATX (Advanced Technology eXtended) : il s'agit du facteur de forme de carte mère le plus courant. Le
boîtier ATX est adapté aux ports d'E/S (Entrée/Sortie) intégrés sur la carte mère ATX standard.
L'alimentation ATX se connecte à la carte mère par le biais d'un connecteur unique à 20 broches.

Micro-ATX : plus petit, le Micro-ATX est conçu pour être rétrocompatible avec le modèle ATX. Les cartes
Micro-ATX utilisent souvent les mêmes chipsets et connecteurs d'alimentation Northbridge et
Southbridge que les cartes ATX standard, et peuvent donc utiliser nombre de leurs composants. En
général, les cartes Micro-ATX s'intègrent dans les boîtiers ATX standard. Toutefois, les cartes mères
Micro-ATX sont beaucoup plus petites que les cartes mères ATX et elles comportent moins de slots
d'extension.

ITX : le format ITX est prisé en raison de sa très petite taille. Il existe de nombreux types de cartes mères
ITX ; toutefois le format Mini-ITX est l'un des plus utilisés. Peu gourmand en énergie, le format Mini-ITX
ne nécessite pas l'utilisation de ventilateurs pour maintenir une température basse. Une carte mère
Mini-ITX n'a qu'un seul logement PCI. Un ordinateur utilisant une carte mère de type Mini-ITX peut être
utilisé lorsqu'un ordinateur volumineux ou bruyant serait gênant.

La cinquième illustration contient un tableau reprenant une synthèse de tous les formats de carte mère.

-Architectures du processeur

Si la carte mère est considérée comme étant la colonne vertébrale de l'ordinateur, le processeur en est le
cerveau. En termes de puissance de calcul, le processeur, parfois appelé CPU, est l'élément le plus
important du système informatique. C'est là qu'ont lieu la plupart des calculs effectués par l'ordinateur.

Il est proposé dans différents formats, chacun d'entre eux nécessite un logement ou un socket particulier
sur la carte mère. Intel et AMD sont les principaux fabricants de processeurs (on les désigne aussi par le
terme de fondeur).

Le socket ou le slot du processeur est la connexion entre la carte mère et le processeur. Les sockets et
processeurs modernes reposent sur les architectures suivantes :

PGA (Pin Grid Array ou matrice de broches) : (Illustration 1) dans l'architecture PGA, les broches situées
sous le processeur sont insérées dans le socket, généralement de type ZIF (Zero Insertion Force ou « à
force d'insertion nulle »), dédié de la carte mère. ZIF fait référence à la force nécessaire pour insérer un
processeur dans le socket ou le slot de la carte mère.

LGA (Land Grid Array ou matrice de pastilles) : (Illustration 2) dans une architecture LGA, les broches se
trouvent dans le socket et non sur le processeur.
Un programme contient des séquences d'instructions. Un processeur les exécute en suivant un jeu
d'instructions spécifiques.

Les processeurs peuvent utiliser deux types de jeux d'instructions distincts :

RISC (Reduced Instruction Set Computer) : cette architecture utilise un jeu d'instructions relativement
réduit. Les puces RISC sont conçues pour exécuter ces instructions très rapidement.

CISC (Complex Instruction Set Computer) : cette architecture utilise un vaste jeu d'instructions, ce qui
réduit le nombre d'étapes par opération.

Lorsque le processeur exécute une étape du programme, les instructions restantes et les données sont
enregistrées dans une mémoire spéciale très rapide appelée « mémoire cache ».

-Amélioration des performances du processeur

Divers fabricants équipent leurs processeurs de fonctionnalités permettant d'en améliorer les
performances. Par exemple, Intel intègre la technologie Hyper-threading qui permet d'améliorer les
performances de certains de leurs processeurs. En effet, plusieurs éléments de code (threads, ou fils
d'exécution) sont exécutés simultanément dans le processeur. Pour un système d'exploitation, un
processeur unique doté de la technologie Hyper-threading se comporte comme s'il y avait deux
processeurs lorsque plusieurs threads sont exécutés. Les processeurs AMD utilisent la technologie
HyperTransport pour améliorer leurs performances. Il s'agit d'une connexion haut débit entre le
processeur et la puce Northbridge.

La puissance d'un processeur se mesure par la vitesse et la quantité de données qu'il peut traiter. La
vitesse d'un processeur se mesure en cycles par seconde. Les millions de cycles par seconde sont
exprimés en mégahertz (MHz) et les milliards de cycles par seconde, en gigahertz (GHz). La quantité de
données qu'un processeur peut traiter simultanément dépend de la taille du bus frontal (FSB, Front Side
Bus). On l'appelle également « bus du processeur » ou « bus de données du processeur ». Il est possible
d'améliorer les performances en augmentant la largeur du bus frontal (FSB). Cette dernière est mesurée
en bits. Un bit est la plus petite unité de données dans un ordinateur. Les processeurs actuels utilisent un
bus frontal (FSB) de 32 ou 64 bits.

L'overclocking (parfois appelé surcadençage en français) est une technique utilisée pour faire
fonctionner un processeur plus rapidement que sa spécification d'origine. Ce n'est pas une manière
fiable d'améliorer les performances de l'ordinateur, car cela risque d'endommager le processeur (risque
de surchauffe). Le contraire de l'overclocking est la limitation du processeur. C'est une technique utilisée
pour le faire fonctionner à une vitesse plus faible que la normale, afin d'économiser de l'énergie ou de
produire moins de chaleur. La limitation du processeur est couramment utilisée sur les ordinateurs
portables et d'autres périphériques mobiles.

Les dernières évolutions en matière de technologie de processeur ont permis aux fabricants de trouver
des solutions pour intégrer plusieurs cœurs de processeur dans une seule puce. Les processeurs
multicœurs ont au moins deux processeurs sur le même circuit intégré. Le tableau présenté ci-contre
décrit les différents types de processeurs multicœurs.

Le fait d'intégrer plusieurs processeurs dans une même puce crée une connexion très rapide entre eux.
Les processeurs multicœurs exécutent les instructions plus rapidement que les processeurs monocœurs.
Les instructions peuvent être distribuées simultanément à tous les processeurs. Les processeurs se
partagent la RAM, car les cœurs résident sur la même puce. Il est préférable de choisir un processeur
multicœur pour des applications telles que le montage vidéo, les jeux et la retouche photo.

Une consommation électrique élevée génère davantage de chaleur dans le boîtier de l'ordinateur. Les
processeurs multicœurs économisent l'énergie et produisent moins de chaleur que plusieurs processeurs
monocœurs, ce qui améliore les performances et l'efficacité du système.

Les processeurs ont également été améliorées grâce à l'utilisation du bit NX, également appelé « bit de
verrouillage ». Cette fonctionnalité, une fois prise en charge et activée dans le système d'exploitation,
peut protéger les zones de stockage des fichiers du système d'exploitation des attaques par programmes
malveillants.

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