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rico/site/cloud:2017:tp_intro

Virtualisation
I. Introduction
Problème : Besoin d'utiliser une application Windows sur un système
d'exploitation Linux.
Solution : multiboot

Mais une fois le système d'exploitation choisi et démarré, la seule façon d'en lancer
un autre, c'est de redémarrer l'ordinateur.

Il semble difficile de lancer Linux, puis de lancer Windows juste à côté en cas de
besoin.
À l'heure actuelle, il existe des projets permettant de le faire, mais ce n'est pas à la
portée de tout le monde et pas encore parfaitement au point!!!.

Définition
C'est l'ensemble de techniques matérielles et logicielles qui permettent de dissocier les
caractéristiques physiques d'un système matériel ou logiciel des applications
orientées utilisateurs.il s'agit de faire fonctionner sur une seule machine, plusieurs
systèmes d'exploitation.

Grâce à cette technologie, il est possible d'exécuter un système d'exploitation à


partir d'un autre système d'exploitation.

Il ne s'agit pas vraiment d'avoir deux OS côte à côte : en fait, l'OS "virtualisé" est
démarré comme une application sur l'OS réel, comme n'importe quelle autre
application.

Les logiciels de virtualisation créent un autre ordinateur à l'intérieur du premier, mais


"virtuel", avec sa propre configuration, son propre disque dur...

La virtualisation a été inventée dans le but de s'affranchir au maximum de la


couche matérielle de l'informatique, le matériel étant cycliquement obsolète
et tombant régulièrement en panne. Ainsi elle nécessite une bonne configuration.

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Virtualisation : ni simulation ni émulation

En abordant le sujet de la virtualisation, on tombe inévitablement sur les termes simulation et


émulation, qui sont souvent utilisés comme synonymes, mais qui diffèrent techniquement à la fois
l’un de l’autre et du concept de virtualisation.

Ces techniques reposent sur le même concept de base :


Intercepter à la volée les requêtes des systèmes d’exploitation vers la
machine virtuelle et les traduire pour qu’elles puissent être exécutées par
la machine réelle.

Le principal problème lié à la virtualisation : la perte de performances. En


effet, une instruction est remplacée par des dizaines d’autres, et le temps
de calcul résultant est bien plus long.

 Simulation : cela se réfère à la reproduction complète d’un système à l’aide


d’un logiciel (simulateur de vol). « Complète » car non seulement les
fonctions sont imitées en interaction avec d’autres systèmes, mais tous les
composants du système et leur logique interne sont également simulés.

Les simulateurs sont utilisés pour compiler des programmes qui ont été
développés pour un certain système à des fins d’analyse sur un autre système.

La simulation permet, par exemple, d’exécuter des logiciels pour des


mainframes obsolètes sur des plateformes informatiques modernes.

Contrairement à l’émulation, la simulation n’est pas destinée à une utilisation


pratique. Le simulateur de vol en est un bon exemple. Cela simule un vol, mais
ne permet pas d’amener le pilote à destination. Un simulateur particulièrement
connu est l’iPhone Simulator en XCode. Il est utilisé, par exemple, pour tester la
conception de sites Web mobiles sur le bureau.

Emulation
L'émulateur est un cas spécifique : il consiste à utiliser un système
d'exploitation (ou un programme) sur un système qui n'utilise pas la
même architecture.

Contrairement à un simulateur, un émulateur peut donc remplacer complètement le système


simulé. Un projet logiciel important qui correspond à ce concept est l’émulateur Android
d’Android Studio.

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Par exemple, l'émulation consiste à lancer un jeu Mégadrive (machine
basée sur un processeur 68000) sur un PC classique (en x86).

Virtualisation
La virtualisation est un peu différente : elle se base sur des systèmes
hôtes et clients basés sur la même architecture.

Intérêts de la virtualisation de systèmes d'exploitation


 Economie et rationalisation du parc serveurs 
 Haute disponibilité 

 Utiliser un autre système d'exploitation sans redémarrer l'ordinateur, afin


d'utiliser des programmes ne fonctionnant pas nativement dans le système
haut.

 Exploiter des périphériques ne fonctionnant pas dans le système haut mais


fonctionnant dans d'autres systèmes d'exploitation.

 Tester des systèmes d'exploitation en cours de développement sans risquer un


environnement quotidien stable.

 Rationalisation/consolidation des ressources


 Taux d'utilisation augmenté de 15% à 80%,
 Réduction des besoins matériels selon un ratio 10:1,
 Réduction des coûts énergétiques de 80%

 Flexibilité / «Scalability»

 Ajout de RAM, CPU, disque, périphériques… à chaud


 Sauvegarde et restauration très rapide (Snapshots)
 Déplacement d’une VM d’un hôte à un autre (environnement
«datacenter»)
 Haute disponibilité

 Provisionnement aisé (accélération de 50-70% selon VMWare)

 Création d’une machine modèle («template»)


 Déploiement basé sur ce modèle
 Copie d’un environnement de production, isolation et tests

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Terminologie
 Système hôte : Un système d'exploitation principal (appelé système
d'exploitation hôte) est installé dans l'ordinateur et sert de système d'accueil à
d'autres systèmes d'exploitation.

 Hyperviseur : également appelé gestionnaire de machine virtuelle, est un


programme qui permet à plusieurs systèmes d'exploitation de partager un seul hôte
matériel. Il représente une couche logicielle entre le matériel et les systèmes invités.
 Chaque système informatique virtuel correspond à une « machine virtuelle »
(VM), c’est-à-dire à un conteneur de logiciels totalement isolé, et doté d’un
système d’exploitation et d’applications.

 Machine virtuelle : L'hyperviseur crée des environnements clos, isolés, avec


des ressources bien précises : ces environnements clos sont appelées des machines
virtuelles. Il s'agit d'un logiciel lourd et complexe exécuté sous le contrôle du système
hôte

 Systèmes invités : d'autres systèmes d'exploitation (appelés systèmes


d'exploitation invités) peuvent être installés dans ces machines virtuelles. Leur
instance est totalement isolée du système hôte et des autres systèmes invités.

La virtualisation est une méthode faisant fonctionner un ou des systèmes


d'exploitation invités dans des machines virtuelles, au-dessus d'un système
d'exploitation hôte.

Il existe différents types de virtualisation et chaque type répond à un besoin, une utilisation
particulière et dispose de ses propres contraintes et avantages. Pour aborder la suite, il est
important de comprendre un certain vocabulaire.
Isolateur

Un isolateur est un logiciel permettant d'encapsuler l'exécution des applications dans des


contextes, ou zones d'exécution.
Une solution de virtualisation de type isolateur permet la virtualisation par container
au niveau du noyau.
Uniquement liés aux systèmes Linux, les isolateurs sont en fait composés de plusieurs éléments
et peuvent prendre plusieurs formes.

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Par exemple, en logiciels libres : Linux-VServer (isolation des processus en espace
utilisateur), chroot (isolation changement de racine), BSD Jail (isolation en espace
utilisateur), OpenVZ (partitionnement au niveau noyau sous Linux), LXC (Linux containers),
Docker.
LXC (Linux Containers) est très récent et remplace Linux-VServer et OpenVZ. Aussi,
LXC est dès à présent intégré au noyau, ce qui n’a été le cas des deux solutions
citées précédemment.

Le conteneur apporte une virtualisation de l’environnement d’exécution


(Processeur, Mémoire vive, réseau, système de fichier…) et non pas de la machine.
Pour cette raison, on parle de « conteneur » et non de machine virtuelle.
LXC repose sur les fonctionnalités des Cgroups du noyau Linux disponibles depuis la
version 2.6.24 du noyau.
Il repose également sur d’autres fonctionnalités de cloisonnement comme le
cloisonnement des espaces de nommage du noyau, permettant d’éviter à un
système de connaître les ressources utilisées par le système hôte ou un autre
conteneur.  
Docker est un gestionnaire de conteneurs initialement basé sur LXC.

Le schéma ci-dessous représente  cette technologie:

Noyau en espace utilisateur

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Un noyau en espace utilisateur (user-space) tourne comme une application en espace utilisateur
de l'OS hôte.
Le noyau user-space a donc son propre espace utilisateur dans lequel il contrôle ses
applications.
Cette solution est très peu performante, car deux noyaux sont empilés et l’isolation des
environnements n’est pas gérée et l’indépendance par rapport au système hôte est inexistante.
Par exemple : User Mode Linux (noyau tournant en espace utilisateur) ; Cooperative
Linux ou coLinux (noyau coopératif avec un hôte Windows) ; Adeos (micro noyau RT faisant
tourner Linux en kernel-space non-RT) ; L4Linux (micro noyau RT faisant tourner Linux en
kernel-space non-RT).

II. Hyperviseur
L’hyperviseur, ou programme de contrôle, est un logiciel constitué d’un ensemble de
modules. Ces modules peuvent être regroupés en trois catégories :
Une fine couche logicielle appelée hyperviseur découple les machines virtuelles de
l’hôte et alloue dynamiquement les ressources informatiques aux différentes
machines suivant les besoins.

1. Le régulateur (dispatcher) : il peut être considéré comme le module de contrôle de plus


haut niveau de l’hyperviseur. Son rôle est de donner le contrôle à un des modules de la
deuxième ou de la troisième catégorie.

2. L’allocateur : son rôle est de déterminer quelles ressources doivent être allouées aux
applications virtualisées. Il est également du ressort de l’allocateur de ne pas donner une
même ressource simultanément à deux environnements virtuels distincts.

Le régulateur fera appel à l’allocateur chaque fois qu’un environnement virtuel tentera
d’exécuter une instruction privilégiée qui aurait comme répercussion de modifier les
ressources allouées à cet environnement virtuel.

3. Des interpréteurs : à chacune des instructions privilégiées (à l’exception de celles qui sont
prises en charge par l’allocateur), on va associer une routine d’interprétation. Le rôle de ces
routines est de simuler le résultat des instructions privilégiées qui sont piégées.

Hyperviseur de type 1

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S'exécute directement sur la plateforme matérielle.
Implémente la plus part des services fournis par les noyaux des OS.
Dans ce cas le système invité est exécuté directement au-dessus du matériel.

Hyperviseur de type 2
Ce type d'hyperviseur s'exécute au sein d'un OS.
Dans ce cas le système invité est exécuté en troisième niveau au-dessus du matériel.

- Microsoft Virtual PC
- VirtualBox : émulateur de plateforme x86
- VMware : propriétaire, émulateur de plateforme x86.

III. Les domaines de la virtualisation


1. La virtualisation d’applications
C'est une technologie logicielle qui permet d’améliorer la portabilité et la compatibilité des
applications en les isolant du système d’exploitation sur lequel elles sont exécutées. Elle
consiste à encapsuler l’application et son contexte d’exécution système dans un
environnement cloisonné.

La virtualisation d’application va nécessiter l’ajout d’une couche logicielle supplémentaire


entre un programme donné et le système d’exploitation (machine virtuelle java). Son but est
d’intercepter toutes les opérations d’accès ou de modification de fichiers ou de la base de

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registre afin de les rediriger de manière totalement transparente vers une localisation virtuelle
(généralement un fichier).
Puisque cette opération est transparente, l’application n’a pas de notion de son état virtuel.

La virtualisation d’applications a de nombreux avantages : elle permet d’exécuter des


applications qui ont été développées pour d’autres environnements d’exécution (p. ex.Wine
permet d’exécuter des applications Windows sur une plateforme Linux).

Elle protège le système d’exploitation hôte en s’assurant que l’application virtualisée ne


viendra pas interagir avec les fichiers de configuration du système.

2. La virtualisation de réseaux
De manière générale, la virtualisation des réseaux consiste à partager une même
infrastructure physique (débit des liens, ressources CPU des routeurs,...) au profit de plusieurs
réseaux virtuels isolés.

Un bon exemple de virtualisation de réseau est le virtual private network(VPN). Un VPN


est un réseau virtuel basé sur un réseau physique. Dans la pratique, les VPN sont utilisés pour
établir des connexions sécurisées via des lignes non sécurisées - par exemple, si un employé
en déplacement souhaite accéder au réseau privé de son entreprise via Internet.
En tant que réseau public, Internet ne peut assurer une connexion sécurisée entre deux
ordinateurs. Pour assurer la confidentialité des données lors de leur transmission, il est donc
conseillé d’utiliser la virtualisation. Différents éditeurs de logiciels proposent des solutions de
virtualisation permettant d’abstraire les réseaux virtuels des réseaux physiques et de les
sécuriser à l’aide de méthodes de chiffrement et d’authentification. La transmission de données
d’un ordinateur à un autre s’effectue donc dans un réseau privé, également appelé tunnel.

Un autre exemple de virtualisation de réseau est le réseau local virtuel (VLAN). Les VLAN sont
des sous-réseaux virtuels basés sur un réseau informatique physique. Les VLAN s’opèrent via
des composants matériels tels que des commutateurs ou des routeurs virtuels. Les appareils
connectés à un VLAN ne peuvent communiquer qu’avec des appareils du même VLAN. Il n’y a
pas de connexion de données avec les périphériques d’autres VLAN, même si tous les
périphériques sont sur le même réseau physique. La virtualisation de réseau offre ainsi la
possibilité de fournir, de gérer et d’allouer de manière flexible des ressources réseau au niveau
virtuel, indépendamment des conditions physiques.

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3. La virtualisation de stockage
La virtualisation de stockage est un procédé qui va séparer la représentation logique et la
réalité physique de l’espace de stockage. Son but est de faire abstraction des périphériques de
stockage utilisés et des interfaces qui leur sont associés (SATA, SCSI,...) afin de limiter
l’impact des modifications structurelles de l’architecture de stockage.

Elle permet de masquer les spécificités physiques des unités de stockage. Côté utilisateur, les
unités de stockage sont vues comme un unique volume. 

Ce type de virtualisation fait appel à une application d’administration de volumes logiques


(Logical Volume Manager, LVM). Il s’agit d’une couche logicielle qui va permettre de
regrouper plusieurs espaces de stockage, appelés volumes physiques, pour ensuite découper
cet espace global suivant la demande en partitions virtuelles appelées volumes logiques.

Ce processus de virtualisation peut être vu comme une extension du modèle de


partitionnement classique des disques dur.

La mémoire virtuelle peut également être divisée et allouée à des applications sélectionnées.
Malgré la virtualisation, les utilisateurs peuvent accéder aux données stockées via les mêmes
chemins de fichier, même si l’emplacement physique change. Ceci est assuré par une table
d’affectation gérée par le logiciel de virtualisation. On parle alors d’un mappage des supports
de stockage physiques sur un disque logique (aussi appelé volumes).

Les lecteurs logiques ne sont pas liés aux limites de capacité physique des supports de
stockage individuels sous-jacents. La virtualisation du stockage offre ainsi beaucoup plus
de flexibilité dans l’allocation des ressources de stockage. 

4. La virtualisation de serveurs
La virtualisation des serveurs consiste à masquer les ressources du serveur, c-à-d, le nombre
et les caractéristiques de chaque machine physique, de chaque processeur pour les utilisateurs
de ce serveur.

L’administrateur du serveur va utiliser un logiciel grâce auquel il va diviser un serveur


physique en plusieurs environnements virtuels isolés les uns des autres.

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Ces environnements isolés sont parfois appelés serveurs privés virtuels, hôtes, instances,
containers ou émulations.

Pour cela, par un principe d'émulation, cette couche logicielle isole les ressources physiques
des systèmes d'exploitation. Ceux-ci s'exécutent alors sur des "machines virtuelles". Par ce
principe plusieurs systèmes d'exploitation peuvent cohabiter sur une même machine,
indépendamment l'un de l'autre. 

La virtualisation de serveurs s’inscrit dans une tendance globale qui tend à promouvoir la
virtualisation au sein des entreprises en faisant appel à la virtualisation de stockage et à la
virtualisation de réseaux.

Virtualisation du poste client


L'ensemble des ressources du poste client, données et logiciel, sont sur le serveur.
L'administration est très nettement simplifiée tout comme la mobilité des utilisateurs (bureau
virtuel). La virtualisation du poste client est un moyen radical.

Virtualisation et Cloud computing


La virtualisation facilite la mutualisation des ressources. Les spécificités techniques des unités
informatiques de traitement et de stockage du Cloud computing (Principe du cloud computing
SaaS) sont transparentes pour l'utilisateur.

IV. Les avantages et les inconvénients de la virtualisation


Les avantages
1. Optimisation de l’infrastructure :  moins de serveurs physiques
La virtualisation permet d’optimiser la charge de travail des serveurs physiques. En effet, il y
a quelques années, la relation une application - un serveur était encore largement répandue.

Cependant, comme le montre le schéma, cette relation introduit un gaspillage important des
ressources puisqu’on estime que la charge moyenne d’un serveur se situe entre 5% et 15%.

La virtualisation va apporter une solution efficace : plutôt que de faire tourner une seule
application sur le serveur physique, on va installer sur celui-ci plusieurs serveurs virtuels
exécutant chacun une application bien précise, et c’est le logiciel de virtualisation qui se
charge de répartir équitablement les ressources entre les différentes instances.

Rendement d’un serveur sans virtualisation Rendement d’un serveur avec virtualisation

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2. Réduction de l’infrastructure physique et des économies d’énergies.
Les data centers sont d’importants consommateurs de ressources.
- VMware affirme qu’un serveur au repos consomme jusqu’à 30% du pic de
consommation électrique.
- Selon Intel, 36,4% de l’énergie est utilisée par les composants physiques des serveurs
(processeurs, mémoire,...) tandis que les 63,6% restants sont consommés par les
équipements de climatisation.

3. Une optimisation de la sécurité des données.


Par la centralisation des ressources applicatives au sein du centre de données, la virtualisation
contribue à sécuriser l’accès et l’usage des données de l’entreprise. Il est en effet beaucoup
plus simple de contrôler l’accès aux données lorsqu’elles sont regroupées en un lieu que
lorsqu’elles sont réparties sur l’ensemble des sites de l’entreprise, comme c’est le cas dans un
modèle d’informatique distribué.

4. Une facilité de migration.


La virtualisation apporte la possibilité de migrer facilement un environnement virtuel d’une
machine physique vers une autre, facilitant ainsi la mise à jour du data center ou le
remplacement de matériel défectueux.
De nombreux outils d’aide à la migration ont été développés. Ils peuvent être regroupés en 3
grandes catégories : P2V (Physical to Virtual), V2P (Virtual to Physical) et V2V (Virtual to
Virtual).

Les outils P2V sont utilisés dans les projets de virtualisation d’une infrastructure
informatique. Ils consistent à convertir les serveurs physiques en serveurs virtuels.
Les outils V2P, qui permettent de convertir des serveurs virtuels en serveurs physiques, sont
peu demandés mais une telle fonctionnalité rassure les entreprises qui souhaitent utiliser de la
virtualisation. Elle leur permet, si elles le désirent, de faire marche arrière.

Enfin, les outils V2V, qui permettent de convertir des serveurs virtuels d’un format dans un
autre, sont principalement utilisés au sein d’entreprises qui utilisent des gestionnaires de
systèmes virtuels différents.

5. Un cloisonnement (isolation)
Le développement d’une application s’accompagne de phases de tests au cours desquelles le
programmeur s’assure du bon fonctionnement et de la stabilité de son logiciel.

Les inconvénients de la virtualisation


1. Un point de défaillance unique.
Il s’agit probablement du plus gros désavantage de la virtualisation. Puisque plusieurs
environnements virtuels s’exécutent sur une unique machine physique, si cette machine tombe
en panne, alors les services fournis par les environnements virtuels sont interrompus.

2. Un recours à des machines puissantes


La virtualisation permet de réaliser des économies puisque moins de machines physiques sont
nécessaires. Mais, les outils de virtualisations sont des applications très gourmandes en
ressources et nécessitent des machines puissantes !!! ????.

3. Une dégradation des performances

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Bien qu’elle soit implémentée sur des machines puissantes, la virtualisation peut réduire les
performances des applications. Suivant le type de virtualisation envisagé, cette perte de
performances peut ou non être significative.
Ce problème est d’autant plus embarrassant qu’il est difficile d’estimer à l’avance l’impact
qu’aura la virtualisation sur une application donnée. Dans certains cas, la dégradation des
performances est telle qu’il est préférable de conserver l’application dans un environnement
physique.

4. Une complexité accrue de l’analyse d’erreurs


La virtualisation d’un serveur implique des changements importants dans l’infrastructure du
système.
La couche de virtualisation vient s’ajouter aux autres et apporte potentiellement un ensemble
de nouveaux problèmes.

5. Une impossibilité de virtualisation.


Bien que, dans la plupart des cas, il n’est pas possible de prédire si une application se
comportera normalement une fois virtualisée, il existe des applications qui sont connues pour
rencontrer des difficultés lors de leur virtualisation.

V. Les défis de la virtualisation


Instruction critiques
Les problèmes actuels de la virtualisation sont principalement liés à l’omniprésence de
l’architecture x86 au sein des ordinateurs. Bien que largement répandu, le jeu d’instructions
qui la compose n’est pas exempt de défauts. Si cette architecture se prête mal à la
virtualisation, c’est à cause de 17 instructions dites critiques.

Un système d’exploitation est prévu pour fonctionner en haute priorité et utiliser ces
instructions critiques afin de répartir les ressources du processeur entre les différentes
applications.
Mais lorsqu’il est en situation d’invité, sur une machine virtuelle, le même OS ne doit pas
pouvoir modifier les ressources matérielles, sous peine de faire planter tout le système.

Seul l’hyperviseur doit avoir ces droits. Il faut donc que toutes les instructions critiques soient
interceptées.

Accès aux ressources


L’OS invité suppose qu’il a accès à la totalité de la mémoire de la machine. Or ce n’est pas le
cas puisqu’il la partage avec les autres OS et le VMM (Virtual machine manager). Ce dernier
doit donc surveiller et intercepter les tentatives d’accès de l’OS invité à des adresses
mémoires non disponibles, et les détourner.

Cloud et Big Data

Un point commun : des technologies basées sur la flexibilité


de la virtualisation

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Tout d’abord, la relation entre le Cloud et le Big Data est démontrée par
un point commun : l’usage de la virtualisation.

La virtualisation est une technologie aujourd’hui mature, maîtrisée et utilisée


dans la grande majorité des centres de données.

La virtualisation sur machine virtuelle (VM) constitue le socle nécessaire


pour toutes les offres cloud. En effet, elle permet la flexibilité désirée pour le
Big Data. L’objectif est de consolider un environnement de données sur
des infrastructures  dispersées et hétérogènes.

Le Big Data est en quelque sorte dépendant du cloud pour la flexibilité qu’il
fournit. Les traitements des outils Big Data se trouvent alors facilités dans un
environnement adaptable à volonté pour optimiser les opérations
d’analytiques.

L’union entre le Cloud Computing et le Big Data devient une bonne pratique
dans la gestion des systèmes d’information.

Exemples
VirtualBox ou VMware Server ?
La première étape : choisir un logiciel de virtualisation. 
VirtualBox et VMware Server, mais il en existe d'autres, Qemu, assez connu dans le
monde du libre. Bien qu'il soit performant, sa mise en place est peut-être un peu
compliquée.

VirtualBox
VirtualBox est gratuit et libre. L'une des fonctions les plus intéressantes de
VirtualBox est appelée la virtualisation seamless.
Comme son nom l'indique ce principe permet en fait d'intégrer les applications
Windows à votre bureau Linux.

Vous pouvez donc par exemple avoir le Firefox sous Linux, et dans la fenêtre juste à
côté, Internet Explorer sous Windows.

Côté inconvénients, VirtualBox ne permet pas facilement d'utiliser un disque dur déjà
installé dans l'ordinateur.

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VMware Server

VMware Server est un outil gratuit créé par la société VMware, bien connue dans le
monde de la virtualisation, pour faire de la pub à ses solutions payantes. Mais cette
version gratuite possède tout un tas de fonctions intéressantes.

Ce logiciel permet en outre de créer très facilement une machine virtuelle basée sur
un disque dur déjà existant.

Si vous voulez utiliser un Windows déjà installé, alors il vaut mieux utiliser VMware
Server que VirtualBox, car l'opération est plus simple.

VirtualBox

Dans ce qui suit, nous utilisons la distribution Ubuntu, sous sa dernière version,
Gutsy Gibbon.

Installation
Quelques prérequis...

Avant de commencer, nous devons installer quelques paquets dont nous aurons
besoin par la suite.

Ouvrir une console. (sous Ubuntu : menu Applications > Accessoires > Terminal)

Afin d'être sûr d'avoir une liste des paquets à jour, tapez cette commande :

sudo apt-get update

La liste des paquets se met alors à jour.

Une fois ceci fait, exécutez la commande suivante pour installer des paquets
nécessaires à l'installation de VirtualBox :
sudo apt-get install linux-headers-generic build-essential

Ensuite, il reste à installer VirtualBox. Sous ubunto Gutsy Gibbon, le paquet est
déjà disponible dans les dépôts de la distribution. Mais il est conseillé plutôt
d'ajouter le dépôt officiel de VirtualBox. Cela permettra d'avoir la dernière version du
logiciel plus rapidement.

Sous Ubuntu, exécutez la commande suivante :


gksu gedit /etc/apt/sources.list

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Sous Kubuntu : kdesu kate /etc/apt/sources.list

Une nouvelle fenêtre apparaîtra, vous demandant votre mot de passe.


Vous vous retrouverez ensuite devant le fichier sources.list. Celui-ci contient la liste
des dépôts où Ubuntu peut aller collecter les paquets. Nous allons donc y ajouter
celui où l'on peut trouver Virtualbox.

Allez à la fin du fichier, puis ajoutez-y la ligne suivante, en fonction de la version


d'Ubuntu installée.

Sous Feisty :
deb http://download.virtualbox.org/virtualbox/debian feisty non-free

Sous Gutsy :
deb http://download.virtualbox.org/virtualbox/debian gutsy non-free

Une fois la modification effectuée, sauvegardez le fichier.


Tapez ensuite la commande suivante. Celle-ci permet d'authentifier le dépôt, pour
s'assurer que vous n'allez pas télécharger n'importe quoi venant de n'importe où.

wget -q http://download.virtualbox.org/virtualbox/debian/sunffvbox.asc -O-|sudo ap
t-key add-

Enfin, mettez à jour la liste des paquets comme nous avons vu plus haut, avec la
commande sudo apt-get update.

Installation

Pour installer VirtualBox, tapez la commande suivante :


sudo apt-get install virtualbox

Une fois le téléchargement terminé, on obtient l'écran suivant :

Vous serez ensuite informés de la création du groupe vboxusers. Une fois


l'installation terminée, si tout s'est bien passé, vous devriez voir ceci :
* Starting VirtualBox kernel module vboxdrv               [ OK ]
Starting VirtualBox host networking...done.

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VirtualBox est installé, mais avant de pouvoir l'utiliser, vous devez vous ajouter dans
le groupe vboxusers. Si plus d'un compte existe sur votre ordinateur, il faudra
également les ajouter, sans quoi ces autres comptes ne pourront pas démarrer le
logiciel. Tapez la commande suivante :
sudo adduser votrenom vboxusers

Si jamais l'installation n'a pas déjà créé le groupe, vous pouvez le faire simplement
en tapant la commande suivante : sudo groupadd vboxusers

Avant d'exécuter VirtualBox, redémarrer l'ordinateur pour que les changements


soient pris en compte.

Configuration
 Démarrer VirtualBox, Sous Kubuntu, il se trouve dans le menu Système. Sous
Ubuntu, il se trouve dans Applications > Outils Système.
 Cliquez sur l'entrée appelée innotek VirtualBox, et l'application se lance.

Pour créer une machine virtuelle, cliquez sur l'îcone Nouveau.


Un assistant s'affichera, pour vous guider à travers les étapes de la création de
votre machine.
Cliquez sur Suivant, puis donnez un nom à votre machine virtuelle.

Pour installer Windows, il faut posséder le CD/DVD d'installation. Si vous n'en avez
pas vous passez directement à VMWare Server pour utiliser Windows déjà
installé.

Cliquez sur Suivant,

Le choix d'une valeur trop faible de RAM : le système aura du mal à fonctionner...
Mais le choix d'une valeur trop grande : Linux qui risque de planter. 

Il est en général conseillé de choisir la moitié de la RAM à votre disposition.

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Cliquez sur Suivant pour configurer le disque dur.

Attention, il ne s'agit pas là d'un vrai disque dur. C'est en fait un fichier comme un


autre, qui sera considéré par l'ordinateur virtualisé comme son disque dur.
L'avantage, c'est qu'il n'a aucun lien avec votre vrai ordinateur. Cela veut dire que si
vous faites une bêtise avec votre Windows, cela n'aura aucune conséquence sur
votre matériel réel. 

Cliquez sur Nouveau pour démarrer l'assistant de création de disque dur, puis sur


Suivant dans cette nouvelle fenêtre. Là , vous avez le choix entre une image à
taille fixe et une image dynamique.

Une image dynamique aura au départ une très petite taille, et augmentera au fur et à
mesure de votre utilisation du disque dur, jusqu'à la limite fixée. Une image à taille
fixe aura dès le départ la taille choisie. En général, il est conseillé d'utiliser une image
dynamique, car cela évite de se retrouver avec une partie de son disque dur occupée
d'un seul coup. 

Cliquez sur Suivant, puis choisissez une taille à allouer au disque dur.

Une fois vos choix faits, cliquez sur Suivant puis sur Terminer. Le disque dur créé
est automatiquement attribué à la machine.
Cliquer à nouveau sur Suivant pour continuer. Faites une dernière fois Terminer,
et voilà, la machine est créée !

Avant de la lancer, choisissez-la dans la liste et cliquez sur Préférences, car il faut
encore régler quelques options.

On suppose installer l'OS à partir d'un CD ou d'un DVD.


 À gauche, cliquez sur CD/DVD-Rom puis cochez Installer un lecteur.
 Ainsi, la machine virtuelle aura accès à un lecteur de CD.
 Dans la liste de droite, vous pouvez choisir le lecteur utilisé. Notez que vous
pouvez également utiliser une image ISO, il suffit d'indiquer le chemin à
VirtualBox.

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 Rendez-vous ensuite dans Audio, et cochez la case Activer l'audio, puis
choisissez dans la liste le pilote audio ALSA. (c'est uniquement si vous voulez
avoir du son).

Alors nous pouvons lancer la machine virtuelle. Insérez le CD d'installation de votre


Windows et cliquez sur Lancer.

Installation de l'OS virtualisé

Installer Windows

Avant de démarrer, VirtualBox vous signale que, quand vous cliquez dans la fenêtre
de la machine virtuelle, la souris y est "coincée". Vous ne pourrez donc pas la sortir
de la fenêtre si vous voulez l'utiliser ailleurs. Pour la débloquer, vous devrez utiliser la
touche Ctrl droite.

Voilà, votre ordinateur démarre comme un vrai. Il suffit ensuite d'installer votre
système d'exploitation comme vous le feriez sur un vrai ordinateur.

Allez dans Machine > Plein Écran (ou utiliser Ctrl Droite+F )

Il nous reste encore une petite étape à faire :

Installer les additions client

Les additions client représentent une fonction de VirtualBox qui permettent


d'améliorer le comportement de votre machine virtuelle. Par exemple, vous n'aurez

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plus besoin d'utiliser Ctrl droite pour sortir la souris de la fenêtre, la résolution utilisée
sera plus grande, et surtout, vous pourrez utiliser le mode Seamless. Bien que ça ne
soit pas indispensable, l'installation des ajouts clients est conseillé.

Pour installer ces fonctions :


 Allez dans le menu Périphériques, puis cliquez sur Désinstaller un CD.
 Retournez dans ce menu et cliquez sur Installer les additions clients.
 Windows va détecter l'insertion d'un nouveau CD et lancer le programme
d'installation (si ce n'est pas le cas, rendez-vous dans le poste de travail, puis
exécutez le fichier VboxGuestAdditions présent sur le CD.)
Suivez la procédure d'installation, ça se fait tout seul et ça va très vite. Une
fois l'installation terminée, redémarrez l'ordinateur (le virtualisé, pas le vrai )

Quelques fonctions sympathiques

Le mode seamless

Virtualbox possède une fonction bien pratique : la virtualisation seamless.

Il faut d'abord avoir installé les additions client.

Quand c'est fait, allez dans le menu Machine puis cliquez sur Mode affichage
intégré dans le bureau.
Et alors la barre des tâches se place en bas de votre écran, et toutes les applications
Windows démarrées s'intègrent à votre bureau de manière complètement
transparente

Pour faire réapparaître la barre des tâches et les applications Windows si vous les
cachez, cliquez sur votre machine virtuelle dans la barre des tâches de votre
gestionnaire de fenêtre. 

Si vous désirez quitter le mode Seamless, utilisez la combinaison Ctrl Droite + L.

Mise à jour et désinstallation

Mise à jour

sudo apt-get update

sudo apt-get upgrade

Désinstallation

sudo apt-get remove virtualbox

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20
Installer Linux dans une machine virtuelle sous Windows.
 Lancez le programme d'installation de virtual Box 
 L'assistant d'installation vous demande quels sont les éléments que vous souhaitez
installer.

 L'installation débute ensuite. Lors de son lancement, VirtualBox affiche un écran


semblable à la figure suivante.

 L’assistant de création de machine virtuelle :

Cliquer sur le bouton « Nouvelle » en haut à gauche. L'assistant de création


de machine virtuelle apparaît.

Lui donner un nom comme « Ubuntu ». Vous remarquerez que les champs en
dessous se remplissent automatiquement pour indiquer le type de système
d'exploitation qui sera installé dans la machine virtuelle.

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Vous constaterez que VirtualBox est capable de faire tourner de nombreux
systèmes d'exploitation, de Windows 3.1 à Windows mais aussi Linux
(Ubuntu, Red Hat, Debian…), Solaris, FreeBSD, etc.

Vous devez ensuite indiquer quelle quantité de mémoire vive (RAM) vous
souhaitez réserver à la machine virtuelle.

En effet, pour que celle-ci fonctionne correctement, il va lui falloir de la


mémoire… comme pour tout ordinateur normal ! Il va donc falloir « donner »
un peu de mémoire à la machine : on a utilisé au moins 512 Mo au maximum
1 Go. VirtualBox peut occuper jusqu'à 50% de votre mémoire vive.

Il nous reste maintenant à créer le disque dur de la machine virtuelle. VirtualBox


va créer une sorte de gros fichier sur votre disque qui représentera le disque dur de
la machine. 

Laissez l'option « Créer un nouveau disque dur » sélectionnée Une nouvelle fenêtre
s'ouvre alors : l'assistant de création de disque dur virtuel.

22
6 - L'assistant de création de disque dur virtuel

L'assistant de création de disque dur virtuel vous demande quel type d'image disque
vous souhaitez créer. Deux choix s’offrent à vous :

 Image de taille variable : le fichier « image » représentant le disque dur


virtuel grossira en fonction de l'utilisation du disque dur. C'est l'option
recommandée : si le disque virtuel a une taille totale de 8 Go et que
seulement 2 Go sont utilisés, le fichier fera 2 Go.

 Image de taille fixe : le fichier « image » occupera immédiatement la place


maximale. Si le disque virtuel a une taille totale de 8 Go et que seulement
2 Go sont utilisés, le fichier fera tout de même 8 Go.

Lancer la machine virtuelle : L'écran d'accueil de VirtualBox devrait maintenant afficher


une machine nommée « Ubuntu » dans la liste de gauche.

Configurer le lecteur CD

Avant de lancer la machine virtuelle, vous avez besoin du CD d'installation


d'Ubuntu, exactement comme si vous démarriez votre ordinateur pour y installer
Linux. Deux choix s'offrent à vous.

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 Vous avez déjà gravé Ubuntu sur CD : il suffit d'insérer le CD dans le lecteur
avant de lancer la machine virtuelle. Il s’agit du cas le plus simple.
 Vous avez téléchargé l'image (.iso) mais ne l'avez pas gravée sur CD : inutile
d'utiliser un CD pour cela, VirtualBox est capable de lire directement l'image
ISO.

Dans le cas où vous avez l'image ISO sur votre disque dur et où vous ne souhaitez
pas graver de CD, vous devez configurer la machine virtuelle pour qu'elle utilise le
fichier .iso comme CD.

Sur l’écran d’accueil d’Ubuntu, cliquez tout d’abord sur le nom de la machine
virtuelle disponible dans la liste puis cliquez sur le bouton « Configuration ».

Dans la fenêtre qui s'ouvre, sélectionnez « Stockage » dans la liste de gauche puis
sélectionnez la ligne « Vide » sous « Contrôleur IDE ».

Cliquez sur la petite icône en forme de dossier à droite. Une nouvelle fenêtre s'ouvre : le
gestionnaire de médias virtuels.

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 Cliquez sur le bouton « Ajouter » et indiquez où se trouve l'image ISO que vous
avez téléchargée sur le site d'Ubuntu.

Premier démarrage de la machine


Pour lancer la machine, cliquez sur son nom dans la liste à gauche puis sur le
bouton « Démarrer .
Une fenêtre représentant la machine virtuelle s’ouvre alors :

Au premier lancement, VirtualBox devrait vous afficher quelques messages


d'information. Le plus important d'entre eux vous indique qu'une touche spéciale
vous permet de sortir de la machine virtuelle : il s'agit ici de Ctrl Droite, la

touche Ctrl à droite du clavier .

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Puis vous suivez le guide d’installation :

Cliquez sue « Installer Ubuntu ».

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